5 leçons du marathon d’Ottawa
Le 29 mai dernier j’étais sur la ligne de départ du marathon de la magnifique ville d’Ottawa. Fort d’un bloc d’entraînement où tout s’était déroulé à merveille, ma déception fut vive lorsque j’ai croisé le fil d’arrivée avec 11 minutes de retard sur mon objectif. Le travail et l’engagement des derniers mois laissaient pourtant présager une si belle performance.
Qu’est-ce qu’on fait lorsqu’une course ne se déroule pas comme prévu?
Je vous présente les 5 leçons que j’en retiens.
Leçon #1 : Le marathon est une bête qui vend chèrement sa peau.
On contrôle ce que l’on peut contrôler en amont du jour J, c’est-à-dire le volume, l’intensité, la récupération, l’alimentation, etc. Toutefois, malgré la conviction que les devoirs sont bien faits, ça ne se traduit pas toujours en résultat satisfaisant. J’utilise souvent cette analogie avec mes élèves de 6ème année et les évaluations du ministère.
Leçon #2 : Pas facile de courir un marathon au printemps!
Étant jeune père de famille, j’ai l’habitude de courir très tôt le matin pendant que la maisonnée est encore endormie. Il va sans dire que le mercure à l’aube et celui en fin de journée est passablement différent en avril et en mai. Hélas, malgré la fraîcheur du matin le jour du départ, la chaleur s’est rapidement invitée et le ventilateur interne en a souffert. Je n’étais pas encore habitué à courir à cette intensité et dans ces conditions. Viser de bons chronos au printemps comporte donc son lot d’impondérables.
Leçon #3 : On écoute les sages.
24 heures après ma déception, j’ai écrit à deux partenaires d’entraînement pour avoir leurs impressions à chaud sur la course et l’entraînement en amont. Le plus scientifique des deux a suggéré de pousser davantage la machine lors de certains entraînements spécifiques où la vitesse est au menu. Je tenterai donc cette approche lors du prochain 42,2.
Leçon #4 : C’était peut-être juste une mauvaise journée.
Mais…
ça…
fait…
quand même…
très mal…
au moral.
Leçon #5 : Malheur que j’aime la course.
Après deux semaines de repos complet, je recommence à peine à trottiner. Ça ne prend qu’on jog pour me rappeler que la course occupe une place de choix chez moi. Se sentir bien dans son corps et fier de soi en rentrant de sa sortie quotidienne est tellement satisfaisant. Finalement, c’est bien plus important que le chrono.
Bonne course!