Mes 5 astuces pour dégager du temps pour l’entraînement

Mes 5 astuces pour dégager du temps pour l’entraînement

Ça y est, la rentrée scolaire est derrière nous. En tant qu’enseignant au primaire également marié à une enseignante au primaire, cette étape représente toutefois son lot de défis lorsque vient le temps de prioriser l’entraînement. Avec deux enfants à la garderie en plus, la routine du métro-boulot-dodo est disons…intense. Avec de la volonté et beaucoup d’organisation, un entrainement de marathon n’est pas impossible. J’ai décidé de vous présenter les 5 piliers qui m’aideront à passer à travers le prochain mois d’entraînement. J’espère vous aider à travers ces conseils.

Pilier numéro 1 : M’entraîner le matin, point final.

La semaine dernière, par une bête erreur de ma part, mon réveille-matin n’a pas sonné à l’heure prévue pour mon jog. Alors trop tard pour sortir courir, j’ai élaboré un plan qui me permettrait de courir sur l’heure du dîner. Or, vous savez ce que c’est, une collègue est arrivée dans le cadre de la porte et a emportée avec elle 15 précieuses minutes. Dès lors, je savais que mon plan venait d’échouer. Pourquoi ne pas y aller après l’école dans ce cas? Naturellement, une réunion d’une heure qui s’est transformée en 120 minutes est venue mettre fin à mes espoirs. Vers 19hrs30, une fois les enfants couchés, ma raison m’a rappelée de prioriser mon sommeil.

Bilan de l’aventure : On s’entraîne le matin, les impondérables sont trop fréquents plus tard dans la journée.

Pilier numéro 2 : Mettre à profit son entourage.

Ma femme est très investie et compréhensive quant à mon entraînement. Il lui arrive fréquemment d’assurer auprès des enfants lorsque je dois m’absenter pour courir une deuxième fois dans la journée. De plus, nous avons la chance d’avoir un fort réseau de grands-parents. À plusieurs reprises, ces personnes significatives dans la vie de nos enfants assurent une présence et nous permettent de gagner du temps dans notre organisation familiale. Que ce soit pour aller chercher nos amours à la garderie le soir ou les garder à coucher à l’occasion, ces petits gestes témoignent d’une immense générosité et permettent à ma femme et moi d’optimiser nos journées et nos semaines.

Bilan : Reconnaître la chance qu’on a d’avoir un réseau proche et disponible.

Pilier numéro 3 : L’épicerie en ligne.

Si ce titre vous fait rire, je vous assure que ce service a récemment changé ma vie. Il n’est pas rare de finaliser ma commande aux petites heures du matin ou même lorsque les enfants sont couchés le soir. Il ne me reste qu’à programmer le moment de la cueillette qui me convient le mieux et je dois économiser minimalement 2 à 3 heures par semaine de cette façon. On jase, mais 2 à 3 heures…c’est du millage ça 😉

Bilan : Ne plus remettre les pieds au supermarché un samedi matin où c’est bondé de gens trop pressés.

Pilier numéro 4 : Tenter de prédire les écueils.

Le dimanche soir, avant de recommencer la course folle de la semaine, je regarde ce qui s’en vient au calendrier d’entraînement, mais aussi au calendrier familial et professionnel. J’essaie de simuler ma semaine et de tenter de prédire où ça pourrait accrocher en terme de minutes. Ce n’est pas une science exacte, mais d’y avoir pensé à l’avance m’aide à sortir rapidement la solution que j’avais déjà envisagée précédemment à tête reposée.

Bilan : Si seulement on avait une boule de cristal!

Pilier numéro 5 : Se prévoir un moment efficace sans culpabilité parentale.

Étant tous les deux enseignants au primaire, ma femme et moi avons convenu d’avoir respectivement notre soirée où l’on reste très tard à l’école pour planifier, corriger et photocopier le nécessaire pour la semaine à venir. De cette manière, un parent s’assure de récupérer les enfants au CPE, manger avec eux et les coucher sans même que l’autre parent ne soit présent à la maison. Cette façon de faire nous enlève beaucoup de culpabilité, sachant que l’autre ne nous attend pas. Du même coup, cette soirée passée à l’école est très efficace. Ladite collègue du cadre de porte n’est pas là, alors adieu les 15 minutes envolées 😉

Bilan : Si seulement nous étions athlètes à plein temps.

Voilà, j’espère que mes trucs vous auront permis de grapiller une idée ou deux. Bien entendu, chaque situation est différente, mais à mon avis l’important est de réussir à garder la sacro-sainte équilibre. Dans le cas contraire, le plaisir s’en trouve grandement affecté.

Bonnes courses printanières!

Soigner les blessures, surtout quand on se fait frapper par une bagnole

Soigner les blessures, surtout quand on se fait frapper par une bagnole

Bonjour tout le monde,

Ce matin je partage une tranche de vie. En début d’année, j’avais débuté une séquence de course cette année. 2023 kilomètres en 2023.

Courir à tous les jours pendant 365 jours. Ça allait plutôt bien, et avec les sorties longues j’engrangeait des réserves, si bien qu’à la fin avril, j’avais une avance de 240 km. Puis ça s’est arrêté.

Comme plusieurs d’entre vous, je combine la course à pied et le vélo en crosstraining.
Donc le 28 avril j’avais planifié de me rendre au bureau en vélo. Un petit 17 kilomètres, rien d’impressionnant, mais c’était une première sortie ‘utilitaire’ de l’année. J’avais bien hâte d’essayer mon nouveau vélo.

J’ai enfilé mes souliers à clips, mon casque protecteur et mon kit de cycliste, il ne faisait pas très chaud alors j’avais quelques épaisseurs sur le dos, mon sac à dos (avec l’ordi) et mes lunettes de cycliste.

J’ai clippé mes pédales et je me suis élancé. J’ai fait deux coins de rues.

500 mètres plus loin ma saison de vélo, de course et ma séquence étaient stoppées nettes.

J’ai fait mon arrêt comme il se doit. Deux autobus, tu laisses ça passer. Lorsque le dernier fini de traverser je me suis remis en marche. Nouveau vélo et nouvelles pédales, pas très lousses encore, en tentant de reclipper j’ai perdu un peu l’attention sur les véhicules.

J’ai bien vu l’automobile qui faisait son stop. Tout baigne.

Puis tout à coup, je suis dans les airs. Ma tête tapoche le capot de la voiture. Je constate que je suis sur le dessus de la bagnole et que mon prochain arrêt c’est la rue. Je glisse inexorablement vers le devant de l’auto, me recroqueville pour amortir la chute, et BANG!

Je touche le sol, la douleur est immédiate, le coup est absorbé par le bas du dos. Je me mets en boule sur le sol pour essayer de faire passer la douleur.

Le type de la voiture est paniqué, il essaie à plusieurs reprises de me forcer à me lever debout.

Je dois lever le ton pour qu’il me laisse tranquille, j’ai toujours entendu dire qu’on ne touche pas à un blessé sur la route, surtout au dos.

Lui, tout ce qu’il veut c’est que j’aille bien.

Finalement les pompiers arrivent, premiers répondants. Ils me demandent comment ça va. Je pense que ce n’est pas trop pire, je crois que la colonne n’est pas affectée, j’arrive à me lever seul.

L’ambulance arrive plus tard et me transporte à l’hôpital. Une fois sur place l’infirmière me demande si je peux me lever, c’est le cas. Elle me sert un cocktail d’Ibuprofènes.

Après plus de huit heures sans rencontrer personne, je démissionne et quitte l’hôpital sans jamais voir de médecin.

Je suis convaincu que tout ça est musculaire.

De retour à la maison je me questionne sur ma séquence. Est-ce que je devrais tout arrêter? Tout le monde me dira oui, mais moi, je veux faire quoi?

Le lendemain matin, après une nuit pas trop mal aux Robaxacet je me dirige vers mon tapis d’entraînement. Je vais y aller mollo, marche/course.

Je fais 2 kilomètres et chaque pas est pénible. J’arrive difficilement à courir à une allure de 8 :00 minutes / km et je ne peux tenir que quelques centaines de mètres à la fois.

Qu’à cela ne tienne, je recommence le lendemain.

Environs 4 jours après mon accident je reçois un appel de l’hôpital, ils savent que j’ai quitté sans voir de médecin, ils me fixent un rendez-vous à la clinique locale pour consulter un médecin.

Une fois sur place le médecin me confirme que c’est musculaire, une entorse lombaire. Elle me prescrit des super pilules anti-inflammatoire pour les prochains jours.

Je n’aborde pas la discussion de la séquence avec le médecin, elle ne comprendrait pas…

Plus de deux semaines après l’accident, la douleur est toujours présente, je n’arrive toujours pas à faire plus de 2 ou 3 kilomètres en séquence et pas tout à fait 2 kilomètres de course à pied, mais ma séquence est sauve.

Je décide de prendre rendez-vous avec une physiothérapeute, je veux que ça guérisse.
Elle me fait une batterie de tests avant de confirmer que c’est musculaire, mais elle n’aime pas m’entendre dire que je continue de courir. Elle me recommande de vraiment garder le « pace » très lent, jog pas plus.

Après une autre semaine de semi-torture à tenter de conserver ma cadence, et lors d’une escapade dans la capitale nationale, j’ai finalement dû m’avouer vaincu, une journée de marche, visite aura suffi pour me détruire. Le lendemain je souffre toute la journée, incapable de rembarquer sur mon tapis.

Je prends la décision irréversible. J’arrête ma séquence, je dois me reposer pour laisser l’entorse disparaître. On est plus de trois semaines après l’accident, et bien que plusieurs sites discutent de période de rétablissement variant entre 4 et 12 semaines selon la gravité de l’entorse, je n’ai plus la force de me battre sur le tapis ou dans la rue à endurer la douleur en espérant que je vais battre les pronostics et guérir plus rapidement en m’entraînant.

Depuis j’ai profité d’un programme de reprise offert par la Clinique du Coureur afin de reprendre du mieux. Et bien que j’aie réussi à reprendre du mieux, mon rythme est chaotique depuis le début de l’été.

J’ai donc dû renoncer à plusieurs objectifs car dès que je cours une heure, j’ai de la douleur dans le bas du dos. Mon physiothérapeute ne semble pas trouver rien de particulier, alors ça m’encourage, mais j’ai perdu beaucoup de motivation cet été.

Pour le moment je focalise sur une petite course de 10 km la semaine prochaine, mais bien entendu, j’ai attrapé une grippe et ça réduit mon endurance. Alors je cours moins que j’aurais aimé, faudra revoir les objectifs encore une fois.

La morale de l’histoire?

Tout d’abord, soyez prudents aux intersections, même si vous croyez que le véhicule qui s’en vient doit absolument faire son arrêt, ne faites pas le pari qu’il vous verra avant de repartir, garder le contact avec les yeux du conducteur. Personnellement je conserve une crainte au moment de traverser ce fameux coin de rue.

Ensuite, ne vous entêtez pas pour un objectif, il vaut mieux se soigner comme il faut avant de reprendre, sinon la reprise sera beaucoup plus lente et longue.

On s’en reparle.

Courir avec son enfant

Courir avec son enfant

Transmettre nos passions c’est une des plus belles choses à faire pour l’avenir de nos enfants. Cela leurs inculque aussi de belles valeurs qu’ils vont conserver longtemps. La persévérance, la participation, savoir perdre, entretenir sa santé et peut-être bien la motivation de se dépasser.

Depuis plusieurs années je vois beaucoup de coureurs avec leur poussette adaptée et cela m’impressionne toujours. Je ne veux pas dévoiler mon âge mais disons que pour ma part je n’avais pas cette superbe belle option lorsque mes enfants étaient encore de jeunes bébés. Car c’est sûr qu’avoir eu cette possibilité j’en aurais profité au maximum! Déjà de les habituer jeunes à côtoyer notre quotidien, notre routine, nos compétitions c’est je crois une des meilleures façons d’intégrer la course dans leur vie.

Malheureusement, notre style de vie ne nous permet pas toujours d’amener nos enfants avec nous aussi souvent qu’on le voudrait. Garde partagée, horaire de nuit ou de soir ou simplement notre horaire de fou qui ne nous permet qu’un petit créneau horaire le midi pour courir! Des situations semblables ce n’est forcément pas évident pour créer une routine avec nos tous petits.

Parfois on aimerait leur partager et leur faire découvrir tous les bienfaits de la course à pied mais on s’y prend trop tard et l’enfant rendu à un certain âge est plus difficile à convaincre, surtout à notre ère des cellulaires, jeux vidéo en ligne et j’en passe qui sont pour eux bien plus alléchants que d’aller suer dehors!

 

Courir avec son enfant J’ai eu la merveilleuse chance de faire quelques compétitions de course avec ma fille, ce sont des souvenirs gravés dans mon cœur de maman! Malheureusement, ma fille ne semble pas avoir eu d’attirance pour ce sport. Maintenant rendue une belle adolescente elle a su trouver son activité à elle et j’ai beaucoup plus de misère à l’amener avec moi dans mes sorties de jogging. Durant l’été elle2022, elle a bien voulu venir avec moi faire une course de 5km. Au début elle avait un point dans les côtes et moi étant de nature compétitive je voulais continuer à garder mon rythme mais étant pas mal mère poule, j’ai ralenti afin de rester avec elle et de l’encourager à continuer à courir. Je ne sais pas si j’ai réussi mais elle a tout d’un coup décidé de foncer et elle est partie comme une vraie gazelle. Mon orgueil en a pris un coup car je n’ai jamais réussi à la rattraper et elle a fini sa course avant moi! Mais vous savez quoi? J’étais heureuse et fière qu’elle se motive et qu’elle n’abandonne pas. Plus tard, elle m’a avouée que ce qui l’avait le plus motivée à finir la course c’était les encouragements des gens qui étaient là tout le long du chemin pour nous applaudir et nous crier de ne pas lâcher. C’est vrai qu’une compétition, même petite c’est toute une expérience!

 

Courir avec son enfant

Je ne vous mentirai pas, j’aurais vraiment aimé que ma fille trippe autant que moi sur la course à pied mais j’ai aussi compris que cela ne donne rien de forcer son enfant à faire de quoi que nous on aime. Rappelez-vous votre adolescence à vous! Combien de fois nos parents nous obligeaient à faire des activités et des sorties malgré le fait qu’on ne voulait pas et qu’on n’aimait pas cela. J’avoue qu’il y a eu certaines occasions que je suis contente de leur insistance mais je pense qu’il y a un certain dosage à respecter en tant que parents lorsque on veut trop souvent que nos enfants fassent ce que nous on veut. Je crois qu’il faut savoir respecter leurs limites, leurs intérêts mais surtout il faut savoir quand s’arrêter afin de ne pas nuire à leur santé mentale. Car on sait bien que nos enfants nous aiment et veulent nous faire plaisir et trop souvent, nous en tant que parents, on veut que nos enfants deviennent ce qu’on aurait voulu être. On veut qu’ils performent là où nous on a échoué! C’est là qu’il faut faire attention et prendre le temps de parler avec ses enfants pour ne pas leur imposer nos choix.

Le sport peu importe lequel est bénéfique pour tous. L’important c’est que nos enfants soient en santé et restent actifs mais dans la joie et surtout dans le plaisir.

Comment préparer sa course ultra marathon trail

Comment préparer sa course ultra marathon trail

Lagezelle

Il ne restait que trois semaines avant le grand jour pour moi à l’événement Ultra-Trail des Chic-Chocs pour une course de 62km lorsque j’ai écrit ces lignes. Et même si je ne l’avouais pas à tout le monde, je commençais à stresser, et même à croire que j’avais tout oublié de la façon dont on court un ultra trail. Alors, je me suis mise à repenser aux astuces d’une bonne préparation. Mon ultra s’est somme toute bien passé. J’ai écrit un article que vous trouverez sur mon blog à ce sujet, mais aujourd’hui c’est aux coureurs et coureuses qui ont encore un départ à prendre que j’aimerais partager ces astuces.

Tester son matériel

Comment préparer sa course ultra marathon trail

À mon avis c’est capital de tester tout ce qui peut l’être avant le jour J. Des chaussures, en passant par le sac d’hydratation, la nourriture que vous comptez manger, les vêtements (soutien sport, chandail, short ou collant, chaussette, sous-vêtements, et j’en passe), bâtons de marche, lampe frontale, etc. Ce n’est pas que les débutants qui font l’erreur par exemple de porter des chaussures neuves. Il y a quelques années, j’ai fait un ultra trail de 100km dans le coin de Vancouver et un ami coureur a dû abandonner vers la moitié de la course parce que ses chaussures neuves lui faisaient mal. Car c’est une chose de courir 10 km et une autre de courir 50km. Certains vêtements vont faire l’affaire sur une petite distance, mais seront un problème sur une longue durée. Donc, je vous encourage à essayer tous les équipements sur une longue distance autant de fois que vous le pouvez afin de faire les ajustements nécessaires avant votre course.

Par exemple, c’est en faisant un entraînement de 4h, j’ai découvert que ma deuxième paire de chaussures de trail que je compte prendre en remplacement au besoin était rendue petite depuis mon dernier accouchement. Je fais partie de ces femmes dont les pieds poussent sur le parcours de la maternité. J’ai donc gagné un point de plus sur ma pointure initiale. Alors ma paire de peregrine vert forêt que j’aime tant est rendue trop juste pour faire plusieurs heures avec. La bonne nouvelle est que je le sais maintenant et la moins bonne est que j’ai dû prendre des chaussures de route comme deuxième paire pour une course en montagne. Autre exemple, grâce aux tests sur des longues sorties de course, je sais que je n’aime aucune barre protéinée que j’ai essayé jusqu’à maintenant au point d’en prendre plus qu’une. Résultat, je suis encore à la recherche d’un produit protéiné qui ferait mon bonheur.

Alors, svp, ne portez pas des chaussures neuves ou un vêtement que vous ne sauriez dire s’il est confortable.

Privilégier des entraînements en montées

Oui, si votre course officielle est en montagne, vous aurez besoin d’un entraînement régulier non seulement en trail, mais en montée également. Le but est d’accumuler le plus possible de dénivelé. Mais je sais que c’est plus facile de courir en montagne lorsqu’on habite tout proche que lorsqu’on réside à Montréal comme moi. On calcule l’essence, le temps de déplacement et on est vite découragé. Pourtant même en ville on peut pratiquer en côte. À Montréal, par exemple, il y a évidemment le Mont-Royal, mais aussi certains parcs comme Frédéric-Back qui comporte des bonnes montées. Il suffit alors de faire des répétitions dans ces segments à grand dénivelé. Donc, même si vous ne faites pas des sorties en montagne toutes les semaines, il y a une façon d’aller chercher un entraînement équivalent en faisant des côtes votre allié.

Et si les montagnes sont vos voisins, alors n’hésitez pas à faire vos intervalles dans les montées. En plus d’aller chercher du dénivelé, cela permet de pratiquer l’intensité, de s’exercer à courir dans des sentiers techniques et d’habituer nos muscles à cet effort.

Avoir un plan d’alimentation

Un plan d’alimentation est super important dans une course d’ultra trail. Et idéalement ce plan se peaufine pendant nos entraînements. Ainsi, on habitue le corps à manger et à boire pendant un entraînement soutenu. C’est de cette façon que nous savons ce qui fonctionne ou pas et à quel type de produit notre corps est sensible.

Mais la réalité est que tout peut arriver dans ce genre de course, car les imprévues ne manquent pas. Par conséquent, je ne vous dis pas que votre plan sera infaillible, mais que c’est mieux d’en avoir que d’improviser le jour J. Le plan servira à tester gels, jujubes, électrolytes et barres énergétiques et/ou protéinées, à identifier vos besoins en termes d’hydratation et d’alimentation et donc à les quantifier.

Après toutes ces étapes, ma seule astuce lorsqu’il est temps de faire mon plan d’alimentation pour une course officielle est de miser sur la variété! En plus de la quantité selon mes besoins, j’ajoute toujours deux ou trois aliments pour chaque étape de la course au cas où mon premier plan ne fonctionnerait pas. Vous savez si vous n’êtes pas à votre premier ultra trail, que parfois on ne tolère pas le sucré comme on le pensait, le salé passe peu ou pas du tout non plus et il faudra se débrouiller pour trouver ce qui pourrait plaire à notre corps. J’ai déjà été sauvé par des pommes de terre bouilli (rassurez-vous, je ne l’avais pas <trainé> dans mon sac, elles étaient proposées dans un des points de ravitaillement), par une soupe chaude et une autre fois, une boisson gazeuse, alors que je n’en bois pas dans la vie de tous les jours. C’est pour ça que je me dis que lorsqu’on pense variété on ne peut que s’aider en termes d’alimentation.

Gérer l’effort

Mon premier conseil à ce sujet est de savoir d’avance quelle montée courir et laquelle marcher. En d’autres termes, quand est-ce que c’est plus efficace de marcher que de courir. Comme cela dépend d’une personne à l’autre, il est important de se pratiquer. Pour se faire, intégrer de longues montées et des longues descentes à la fin de vos longues sorties. Non seulement cela améliore votre intensité, mais surtout ces entraînements vous permettent de connaître vos capacités et vos limites en termes d’effort.

L’autre astuce c’est d’inclure dans son plan des entraînements de sorties de course où l’on court à la même allure que celle que l’on espère tenir pour son ultra trail. Donc, en plus des entraînements où l’on court à un rythme très relax et ceux à intensité élevée, essayez un entre-deux qui serait à peu près l’allure que vous visez pour votre course officielle. L’avantage de ces entraînements est que non seulement ils sont spécifiques à votre objectif et ils valident que l’allure visée correspond à votre niveau de forme. On peut faire cet entraînement sur une sortie au complet ou sur la dernière heure, 45 minutes ou 30 minutes.

Finalement, en entraînement comme pendant un ultra trail, je vous conseille de toujours commencer les montées plus lentement. D’ailleurs, à ce sujet, le défi pour tous les coureurs sur route comme en trail est de jauger entre partir trop vite et pas assez vite. Malgré cette difficulté, il est toujours gagnant de calmer notre enthousiasme en se mettant un peu plus loin de la ligne de départ. Mon expérience et celles de plusieurs autres coureurs de trail montrent qu’entamer les premières montées un peu relax est payant et qu’au contraire, prendre la vitesse trop vite peut ruiner une course. Personnellement, une astuce qui m’aide à ralentir est de manger dans les montées. De cette façon, je mets toutes les chances de mon côté de bien digérer en plus de reprendre mon souffle et d’admirer les paysages. J’en profite pour vous dire que, idéalement, il faut se fier sur sa perception d’effort que sur les données de sa montre. Vos sensations sont le meilleur indicateur que celui des données.

Sur ce, je vous souhaite bonne course et je me souhaite bien d’autres ultras trails !!!

Cross des Couleurs – Dimanche 8 octobre 2023

Cross des Couleurs – Dimanche 8 octobre 2023

Tout un défi à relever, le Cross des Couleurs vous en fera voir de toutes les couleurs et vous fera vivre des émotions fortes. Apprivoisez le sable et appréciez cette course hors du commun!

Services aux coureurs compris avec votre frais d’inscription:

Parcours sécurisés fermés à la circulation automobile.

Tapis de départ au 2 km, 5 km et 12 km.

Certificat de temps officiel et photos gratuites du coureur en pleine action, téléchargeables à partir des résultats affichés sur le site de Sportstats.

Stationnement gratuit à 500 mètres de la ligne d’arrivée.

Plusieurs toilettes chimiques à l’extérieur.

Points d’eau sur les parcours.

Service de premiers soins sur place.

Collation santé après la course.

Résultats en ligne sur le site www.sportstats.ca

 

Sarah Lessard-12 km

«Ça fait déjà quelques années que la tradition de participer à la course du Cross des Couleurs est implantée pour moi. Depuis 2 ans, c’est aussi ma fille qui y participe. Le paysage bucolique avec toutes les belles couleurs d’automne, les bénévoles joviales et accueillants ainsi que les parcours divertissants font du Cross des Couleurs une course unique dans la région. Je recommande fortement aux gens de participer à cette évènement sportif rassembleur pour les amants de plein air.