Soigner les blessures, surtout quand on se fait frapper par une bagnole

Soigner les blessures, surtout quand on se fait frapper par une bagnole

Bonjour tout le monde,

Ce matin je partage une tranche de vie. En début d’année, j’avais débuté une séquence de course cette année. 2023 kilomètres en 2023.

Courir à tous les jours pendant 365 jours. Ça allait plutôt bien, et avec les sorties longues j’engrangeait des réserves, si bien qu’à la fin avril, j’avais une avance de 240 km. Puis ça s’est arrêté.

Comme plusieurs d’entre vous, je combine la course à pied et le vélo en crosstraining.
Donc le 28 avril j’avais planifié de me rendre au bureau en vélo. Un petit 17 kilomètres, rien d’impressionnant, mais c’était une première sortie ‘utilitaire’ de l’année. J’avais bien hâte d’essayer mon nouveau vélo.

J’ai enfilé mes souliers à clips, mon casque protecteur et mon kit de cycliste, il ne faisait pas très chaud alors j’avais quelques épaisseurs sur le dos, mon sac à dos (avec l’ordi) et mes lunettes de cycliste.

J’ai clippé mes pédales et je me suis élancé. J’ai fait deux coins de rues.

500 mètres plus loin ma saison de vélo, de course et ma séquence étaient stoppées nettes.

J’ai fait mon arrêt comme il se doit. Deux autobus, tu laisses ça passer. Lorsque le dernier fini de traverser je me suis remis en marche. Nouveau vélo et nouvelles pédales, pas très lousses encore, en tentant de reclipper j’ai perdu un peu l’attention sur les véhicules.

J’ai bien vu l’automobile qui faisait son stop. Tout baigne.

Puis tout à coup, je suis dans les airs. Ma tête tapoche le capot de la voiture. Je constate que je suis sur le dessus de la bagnole et que mon prochain arrêt c’est la rue. Je glisse inexorablement vers le devant de l’auto, me recroqueville pour amortir la chute, et BANG!

Je touche le sol, la douleur est immédiate, le coup est absorbé par le bas du dos. Je me mets en boule sur le sol pour essayer de faire passer la douleur.

Le type de la voiture est paniqué, il essaie à plusieurs reprises de me forcer à me lever debout.

Je dois lever le ton pour qu’il me laisse tranquille, j’ai toujours entendu dire qu’on ne touche pas à un blessé sur la route, surtout au dos.

Lui, tout ce qu’il veut c’est que j’aille bien.

Finalement les pompiers arrivent, premiers répondants. Ils me demandent comment ça va. Je pense que ce n’est pas trop pire, je crois que la colonne n’est pas affectée, j’arrive à me lever seul.

L’ambulance arrive plus tard et me transporte à l’hôpital. Une fois sur place l’infirmière me demande si je peux me lever, c’est le cas. Elle me sert un cocktail d’Ibuprofènes.

Après plus de huit heures sans rencontrer personne, je démissionne et quitte l’hôpital sans jamais voir de médecin.

Je suis convaincu que tout ça est musculaire.

De retour à la maison je me questionne sur ma séquence. Est-ce que je devrais tout arrêter? Tout le monde me dira oui, mais moi, je veux faire quoi?

Le lendemain matin, après une nuit pas trop mal aux Robaxacet je me dirige vers mon tapis d’entraînement. Je vais y aller mollo, marche/course.

Je fais 2 kilomètres et chaque pas est pénible. J’arrive difficilement à courir à une allure de 8 :00 minutes / km et je ne peux tenir que quelques centaines de mètres à la fois.

Qu’à cela ne tienne, je recommence le lendemain.

Environs 4 jours après mon accident je reçois un appel de l’hôpital, ils savent que j’ai quitté sans voir de médecin, ils me fixent un rendez-vous à la clinique locale pour consulter un médecin.

Une fois sur place le médecin me confirme que c’est musculaire, une entorse lombaire. Elle me prescrit des super pilules anti-inflammatoire pour les prochains jours.

Je n’aborde pas la discussion de la séquence avec le médecin, elle ne comprendrait pas…

Plus de deux semaines après l’accident, la douleur est toujours présente, je n’arrive toujours pas à faire plus de 2 ou 3 kilomètres en séquence et pas tout à fait 2 kilomètres de course à pied, mais ma séquence est sauve.

Je décide de prendre rendez-vous avec une physiothérapeute, je veux que ça guérisse.
Elle me fait une batterie de tests avant de confirmer que c’est musculaire, mais elle n’aime pas m’entendre dire que je continue de courir. Elle me recommande de vraiment garder le « pace » très lent, jog pas plus.

Après une autre semaine de semi-torture à tenter de conserver ma cadence, et lors d’une escapade dans la capitale nationale, j’ai finalement dû m’avouer vaincu, une journée de marche, visite aura suffi pour me détruire. Le lendemain je souffre toute la journée, incapable de rembarquer sur mon tapis.

Je prends la décision irréversible. J’arrête ma séquence, je dois me reposer pour laisser l’entorse disparaître. On est plus de trois semaines après l’accident, et bien que plusieurs sites discutent de période de rétablissement variant entre 4 et 12 semaines selon la gravité de l’entorse, je n’ai plus la force de me battre sur le tapis ou dans la rue à endurer la douleur en espérant que je vais battre les pronostics et guérir plus rapidement en m’entraînant.

Depuis j’ai profité d’un programme de reprise offert par la Clinique du Coureur afin de reprendre du mieux. Et bien que j’aie réussi à reprendre du mieux, mon rythme est chaotique depuis le début de l’été.

J’ai donc dû renoncer à plusieurs objectifs car dès que je cours une heure, j’ai de la douleur dans le bas du dos. Mon physiothérapeute ne semble pas trouver rien de particulier, alors ça m’encourage, mais j’ai perdu beaucoup de motivation cet été.

Pour le moment je focalise sur une petite course de 10 km la semaine prochaine, mais bien entendu, j’ai attrapé une grippe et ça réduit mon endurance. Alors je cours moins que j’aurais aimé, faudra revoir les objectifs encore une fois.

La morale de l’histoire?

Tout d’abord, soyez prudents aux intersections, même si vous croyez que le véhicule qui s’en vient doit absolument faire son arrêt, ne faites pas le pari qu’il vous verra avant de repartir, garder le contact avec les yeux du conducteur. Personnellement je conserve une crainte au moment de traverser ce fameux coin de rue.

Ensuite, ne vous entêtez pas pour un objectif, il vaut mieux se soigner comme il faut avant de reprendre, sinon la reprise sera beaucoup plus lente et longue.

On s’en reparle.

Le rôle de la récupération en course à pied

Le rôle de la récupération en course à pied

Vous courrez plusieurs fois par semaine? Vous êtes en entraînement pour une compétition prochaine? Vous avez sans aucun doute vu apparaître dans votre programme d’entraînement ces périodes récurrentes, qui sont là souvent, une à deux jours par semaine, dites de récupération.

Peu importe le type de programme que vous suivez cette période revêt une importance capitale dans l’atteinte de vos objectifs en course à pied. Le corps passe par différentes phases lors de l’entraînement, tout d’abord, après l’entraînement, le corps ressent une fatigue, cette fatigue est suivie d’une période de récupération.

Si les coureurs accordent suffisamment de temps de récupération à leur corps, ils peuvent entrer dans une phase de surcompensation, où leur corps se régénère et se développe plus fort qu’avant l’entraînement. Pendant cette phase, les coureurs peuvent améliorer leur endurance, leur vitesse et leur force. Cette phase est importante pour améliorer les performances et augmenter la capacité du coureur à supporter des charges d’entraînement plus élevées.

Après la phase de surcompensation, les coureurs peuvent reprendre leur entraînement avec des performances améliorées. Cependant, il est important de noter que les coureurs ne peuvent pas continuer à s’entraîner à des niveaux élevés indéfiniment sans risquer de subir des blessures ou une surcharge de leur corps. Il est donc important de continuer à intégrer des périodes de récupération dans l’entraînement pour éviter la fatigue excessive.

Quel type de récupération privilégier?

Bien que les avis varient, les experts s’entendent pour différencier deux types de récupération. La récupération passive et la récupération active.

Selon Marie-André Pambrun du CEPSUM la récupération passive est celle qu’on effectue en arrêtant complètement l’effort pour se reposer, par exemple la période de repos (complet) entre des séances de squat (on fait 12 squats et on prend 30 secondes de repos entre).

La récupération active, de son côté implique de continuer de faire son entraînement en réduisant le niveau d’effort. Un entraînement de 30 secondes en R5 suivi d’un entraînement de 30 secondes en R1.

Un autre type de récupération active apporte également de très bons bénéfices aux coureurs durant les programmes d’entraînements. Selon Lisa Bosdure on peut également effectuer des entraînements à faible intensité lors des jours de repos en réduisant l’intensité de votre effort, par exemple ajouter un jog de 30 minutes durant les journées de repos.

Quels sont les bénéfices de la récupération active en course à pied?

  1. La récupération active permet de réduire les douleurs musculaires ressenties après l’effort et prévenir les blessures en favorisant une circulation sanguine accrue dans les muscles, ce qui permet d’éliminer les déchets métaboliques produits pendant l’effort.
  2. Elle permet également d’améliorer la récupération cardiovasculaire en aidant le cœur à revenir à un rythme normal plus rapidement.
  3. Enfin, la récupération active peut aider à améliorer la performance en permettant au corps de récupérer plus rapidement et de mieux se préparer pour la prochaine séance d’entraînement ou la prochaine compétition.

Il existe différentes variantes de récupération passive, incluant la récupération annuelle. Cette période varie selon la saison, les efforts déployés, les blessures à soigner, mais dure environs 2 à 3 semaines par année.

On s’assurera également d’observer une période de repos entre les programmes d’entraînements. Par exemple si on envisage de s’entraîner pour 2 ou 3 courses de 10 kilomètres on s’assurera de prendre une période de repos active entre les entraînements.

Bref, la récupération ce n’est pas seulement une bonne idée c’est primordial. Assurez-vous de l’intégrer dans votre routine.

Entraînement en vitesse

Entraînement en vitesse

L’hiver commence à tirer à sa fin, et les entraînements peuvent être plus variés. C’est le temps de commencer à planifier son programme d’entraînement et il pourquoi pas ajouter des exercices qui ont pour but d’améliorer votre vitesse?

Je vous présente cette semaine, quelques exercices types qui composent l’arsenal d’entraînements qui vous permettrons d’aller chercher ces quelques secondes/minutes plus rapides que vous souhaitez tant.

Tout d’abord il faut savoir qu’il existe plusieurs exercices qui peuvent aider à améliorer la vitesse en course à pied.

Quels types d’exercices permettent d’améliorer sa vitesse?

Entraînement en fractionné

Le fractionné consiste à alterner des périodes d’effort intense avec des périodes de récupération active. Cela permet d’augmenter la capacité aérobie et d’améliorer la vitesse de pointe. Par exemple, vous pouvez faire des sprints sur de courtes distances (de 50 à 200 mètres) suivis de récupérations actives (comme de la marche ou du jogging) de 30 secondes à 1 minute.

Il existe différents types d’entraînements en fractionné qui peuvent être utilisés pour améliorer la vitesse de course. Voici quelques-uns des types les plus intéressants:

  1. Les sprints: les sprints sont des périodes d’effort maximal de courte durée, suivies de périodes de récupération active. Cela peut être sous la forme de sprints courts (de 50 à 100 mètres) pour les plus nouveaux ou de sprints plus longs (de 200 à 400 mètres) pour les coureurs expérimentés. Les sprints aident à développer la vitesse de pointe et la puissance de propulsion.
  1. Les intervalles: les intervalles consistent à alterner des périodes d’effort intense avec des périodes de récupération active. Les intervalles peuvent être réalisés sous la forme de courses à une intensité supérieure à votre seuil anaérobie, suivies de périodes de récupération active. Les intervalles aident à développer la capacité aérobie et à améliorer la vitesse de course. Il existe différentes variantes d’intervalles, par exemple pour les débutants, vous pourriez choisir des séances 30/30 (30 secondes de course à une vitesse légèrement supérieure à votre VMA suivi de 30 secondes de récupération à vitesse fondamentale). Il existe différentes formes d’intervalles, qui pourraient vous intéresser, pour en connaître d’avantage on peut visiter le site de Running Addict.
  1. Le fartlek: le fartlek est une forme d’entraînement en fractionné non-structuré qui alterne des périodes d’effort intense avec des périodes de récupération active. Le fartlek peut être réalisé sur différents terrains (routes, sentiers, etc.) et permet de développer à la fois la vitesse et l’endurance. Le fartlek est agréable pour briser la monotonie.

Côtes et escaliers

Les exercices en côtes et les escaliers sont efficaces pour développer la force des jambes et améliorer l’explosivité. Trouvez une pente ou un escalier assez raide et montez-le à un rythme soutenu. Vous pouvez également faire des exercices en descente pour améliorer la technique de course en descente.

Voici quelques-uns des types d’entraînements en côtes et en escaliers les plus intéressants:

  1. Montées de côtes: la montée de côtes est un exercice de base qui consiste à courir en montée à une intensité soutenue. Il peut être réalisé sur une pente douce ou raide. La montée de côtes aide à renforcer les muscles des jambes, améliorer la technique de course en montée et développer la puissance de propulsion.
  1. Entraînement en escaliers: l’entraînement en escaliers consiste à courir ou à monter les escaliers à un rythme soutenu. Pour plusieurs personnes, l’entraînement en escalier se fait lorsqu’on travaille au bureau. En effet, plusieurs personnes qui travaillent dans des tours à bureau profitent de la pause du lunch pour aller se dégourdir les jambes. Ainsi donc, il peut être réalisé sur des escaliers intérieurs lorsqu’on décide de parcourir les 10 étages de la tour à bureau. Mais bien entendu on peut également le faire en extérieur. L’entraînement en escaliers aide à renforcer les muscles des jambes, améliorer l’explosivité et la technique de course en descente.
  1. Côtes répétées: les côtes répétées consistent à courir plusieurs fois sur une montée ou une pente raide à une intensité élevée, suivies de périodes de récupération active ou de descente. Les côtes répétées aident à améliorer la puissance de propulsion et la technique de course en montée. Tout comme les montées de côtes, ce type d’exercice convient très bien à l’entraînement sur tapis roulant.
  1. Entraînement en descente: l’entraînement en descente consiste à courir sur une descente à un rythme soutenu. Cela aide à renforcer les muscles des jambes et à améliorer la technique de course en descente.

Entraînement en résistance

Les exercices en résistance, tels que les squats et les fentes (qui ciblent d’avantage les fessiers), peuvent aider à renforcer les muscles des jambes et améliorer la puissance de propulsion. Cela peut se traduire par une meilleure vitesse en course à pied.

Voici quelques-uns des types d’entraînements en résistance les plus intéressants :

  1. Les squats: les squats sont un exercice de base qui renforce les quadriceps, les fessiers, les ischio-jambiers et les mollets, ce qui est important pour la puissance de propulsion en course à pied. Les squats peuvent être réalisés avec ou sans poids, selon votre niveau de condition physique.
  1. Les fentes: les fentes sont un autre exercice qui renforce les muscles des jambes. Ils travaillent principalement les quadriceps et les fessiers, mais également les ischio-jambiers et les mollets. Les fentes peuvent également être réalisées avec ou sans poids.
  1. Les sauts en boîte: les sauts en boîte sont un exercice de saut qui renforce les muscles des jambes et améliore la puissance de propulsion en course à pied. Cet exercice consiste à sauter sur une boîte ou un step à partir d’une position accroupie, puis à sauter de nouveau sur le sol.
  1. Les exercices de résistance avec élastique: les bandes de résistance élastique sont un outil d’entraînement pratique pour les exercices de résistance à domicile. Les exercices de résistance avec élastique peuvent aider à renforcer les muscles des jambes et améliorer la puissance de propulsion en course à pied.

Entraînement de la foulée

L’entraînement de la foulée consiste à travailler sur la technique de course et l’efficacité de la foulée. Cela peut aider à réduire le temps de contact au sol et à améliorer l’explosivité. Vous pouvez faire des exercices tels que des fentes avant, des talons-fesses, des montées de genoux et des sauts à une jambe pour améliorer la technique de course.

Voici quelques-uns des types d’entraînements de la foulée les plus intéressants :

  1. Les exercices de foulée rapide : Les exercices de foulée rapide sont conçus pour améliorer la fréquence de la foulée, ce qui peut augmenter votre vitesse de course. Par exemple, vous pouvez faire des sprints courts (20 à 30 mètres) avec une fréquence de pas élevée, ou faire des séries de petits bonds en avant. Ces exercices peuvent également améliorer la force et la puissance de vos jambes.
  1. Les exercices d’extension de la foulée : Les exercices d’extension de la foulée sont conçus pour améliorer la longueur de votre foulée, ce qui peut également augmenter votre vitesse de course. Par exemple, vous pouvez faire des sprints longs (50 à 100 mètres) en vous concentrant sur l’extension complète de vos jambes, ou des exercices de sauts en longueur.
  1. Les exercices de technique de course : Les exercices de technique de course peuvent aider à améliorer l’efficacité de la foulée en vous apprenant à courir de manière plus économique. Par exemple, vous pouvez faire des exercices de talons-fesses, des montées de genoux, ou des pas chassés pour améliorer votre posture, votre équilibre et votre positionnement du corps.

En terminant, notons que l’entraînement en endurance peut également aider à améliorer la capacité aérobie et la résistance, ce qui peut à son tour améliorer la vitesse en course à pied.

Il est important de noter que pour améliorer la vitesse en course à pied, il est également important de suivre un programme d’entraînement bien planifié qui prend en compte la périodisation, le repos et la récupération.

Courir l’hiver

Courir l’hiver

 

La mauvaise température est souvent un frein à l’entraînement.

L’hiver c’est le froid, la neige, et bien que cette année on en a connu un bel, l’automne c’est la pluie, il y a autant d’obstacles qui nous empêchent de faire nos entraînements ou nous ralentissent.

Pour ma part l’hiver je suis ambivalent, tant et aussi longtemps que je n’ai pas affronté les températures extrêmes je préfère courir à l’extérieur, mais lorsque le mercure descend, je change parfois d’idée. L’an dernier, j’ai finalement acquis un tapis de course, je me suis acheté le modèle Bowflex le modèle 10, je vous en parlerai un autre jour, mais disons que l’hiver dernier j’ai définitivement rentabilisé mon investissement. Donc, fini les – 20 C et la neige qui fond dans mes souliers.

Ben pas tout à fait.

Les courses longues, c’est long sur un tapis. Malgré le fait que le modèle Bowflex vient avec un abonnement d’un an à Jrny, leur programme d’entraînement, et qu’il est possible de voir des parcours d’entraînement en extérieur grâce à la section « Explore the world ».

Donc, malgré toutes les possibilités que m’offre mon tapis, je suis toujours prêt à courir dehors, et affronter bravement le froid. Courir sur la neige c’est un peu plus compliqué mais pourtant si joli à regarder.

Allez les braves!

Il y a deux ans, en pleine pandémie, je me suis tapé un 27 km qui m’a emporté jusqu’au somment du Mont-Royal, à une température de -32C avec les vents, alors oui, parfois c’est de la bravoure (ou de la folie?).

Alors que nous entamons cette nouvelle période de l’année, il faut bien se préparer pour se donner un minimum de chance de conserver le plaisir de courir dehors.

Selon les degrés de température on optera pour différents types d’équipement.

Tout d’abord on doit s’assurer d’être chaussé en conséquence.

Pour ma part j’ai une paire de souliers pour les mauvais jours, ceux où je suis obligé de courir dans la neige fondante ou dans la gadoue. Pour ces jours-là j’utilise une paire de souliers en Goretex. Le Goretex c’est ce matériel imperméable qui permet de garder pieds (ou mains, ou tête) au sec malgré la pluie, et comme la neige c’est de la pluie solide!

Jusqu’à récemment j’étais satisfait de mes 880v7 GTX de New Balance.

Toujours est-il que cette année je devais m’en procurer une nouvelle paire et que le modèle que j’affectionne depuis quelques années ne semble plus disponible et malgré mes recherches sur Internet je ne trouve pas de modèle équivalent pour mon style de coureur chez New Balance.

J’ai donc poursuivi mes recherches et je me suis décidé pour une paire de Salomon, le modèle Speed Cross 5 GTX, un modèle qui me semble adapté pour mon style et qui est conçu pour la course en montagne et imperméabilisé car en Goretex.

Ce sont également des souliers de trail, je les utilise en alternance avec mes autres souliers de trail l’été.

J’aime bien ces souliers pour courir dans la neige, ils sont munis d’une semelle à crampons en Vibram qui adhère mieux aux sols glissants, et qui pourrait me permettre de me passer des autres accessoires (les crampons externes) pour un certain temps.

S’il y a de la glace j’utilise des souliers à crampons (ou des crampons extérieurs, voir plus loin), mes souliers de choix sont les Spike Cross 5 de Salomon

Si le sol est bien sec et sans glace, je chausse mes souliers habituels, me New Balance 880 avec une bonne paire de bas (on n’est jamais trop prudent, on peut rencontrer des flaques d’eau incontournables).

Ainsi le prochain équipement ce sont de bonnes chaussettes.

Je me suis procuré des Randy Sun conçus pour le ski, ils vous offrent une couche protectrice supplémentaire lorsque le mauvais temps se fait sentir. Ils sont très confortables et ne donnent pas l’impression d’être en matériel synthétique. De plus, je les ai acheté en janvier 2018, et ils sont encore en excellente condition.

La combinaison souliers en Goretex et chaussettes imperméable vous offre vraiment la meilleure protection pour vos pieds lorsque vous devez courir dans des conditions enneigées qu’elle soit fondante ou non.

Les crampons

Il faut parfois plus que ce que les marchands de souliers vous offrent pour conserver une adhérence sur la route durant certains mois d’hiver. Si le sol est souvent recouvert de neige, il peut parfois cacher des plaques de glaces et on ne peut pas toujours contourner celles-ci lorsqu’on atteint notre vitesse de croisière. Alors mieux vaut se prémunir de quelque chose de plus solide pour ne pas déraper et se casser la figure.

La première solution qu’y s’offre au coureur ce sont les fameux Yaktrax des semelles d’appoint qui s’insèrent sur vos souliers et qui sont faites de caoutchouc enroulé de fil métallique.

Quoique ce type de crampon puisse fonctionner pour beaucoup de coureurs, il faut comprendre qu’il a tout de même une durée de vie limitée et après un ou deux hivers il faudra assurément les remplacer. La raison est que ces fils métalliques s’abiment et se brisent souvent au contact de la chaussé qui est dénudée par endroits. On prendra soin de se tenir sur la neige et la glace pour ne pas les abimer trop rapidement.

Il existe des modèles qui se rapprochent plus de ce qu’on est habitué à appeler des crampons, un modèle qui s’apparente aux crampons d’escalade peut aussi s’avérer intéressant mais ne sera sans doute pas d’une plus grande longévité car ce sont les petits piques qui se décollent au fil de vos sorties.

Si la température s’entête autant que vous à vouloir devenir anti-course à pied, vous aurez alors deux choix, vous procurer une paire de crampons pour les sols glacés extrêmes tels que les Trail Ultra ou alors vous résigner à serrer vos souliers de course d’hiver et vous prendre un abonnement au Gym pour le reste de l’hiver.

Pour les jambes

Le pantalon de course d’hiver est un vêtement qu’il faut choisir avec minutie. Si vous prenez quelque chose de trop chaud vous souffrirez car la transpiration causant de la condensation fera en sorte qu’au final vous aurez tôt fait de vous geler les jambes.

Lorsque la température se maintien au-delà de – 5 C je privilégie les leggings, ils font très bien l’affaire, et souvenez-vous toujours de l’adage, au départ on devrait avoir un peu froid, le corps aura tôt fait de se réchauffer. Ce type de matériau vous permettra de laisser l’air chaud de votre corps se dissiper et qui vous protégera du vent et de l’eau.

Si la température se situe entre – 15 C et – 5 C, on portera un sous-vêtement en laine de mérinos est approprié pour vous garder bien au chaud tout en vous permettant d’évacuer la transpiration. Si la température descend sous les – 15 C on prendra soin de porter des sous-vêtements longs et des pantalons qui vous offrent une protection contre le vent et vous gardent au chaud.

Pour le haut du corps, ce qui fonctionne encore le mieux ce sont les couches.

Selon Sport Experts, les trois composantes idéales pour se protéger des intempéries sont les suivantes : tissus absorbant pour la première couche (Dryfit ou Thinsulate), deuxième couche composée de polyester et coupe-vent comme couche extérieure.

Personnellement, je suis un peu biaisé par la marque Nike, je porte un t-shirt en polyester, un chandail en Dri-fit et comme coupe-vent, si le temps est bon (entre 0 et -10) je porte simplement une coquille externe d’Archtéryx mais lorsque le temps se maintient entre -20 et -10 je porte une veste de protection extérieure, un composé Polyester.

Il m’arrive parfois de porter la veste et le coupe-vent, en cas de grand froid, ceci me permet de m’isoler, par contre il faut faire attention à ne pas avoir trop chaud. Transpirer excessivement n’aide en rien à se réchauffer.

La tête et les mains

Il faut bien sûr se couvrir la tête, je vois plusieurs coureurs porter des bonnets de laine, je crois que c’est une bonne idée lorsque le temps est très froid mais pour les débuts de l’hiver, on porte un bonnet en polyester ou en laine de mérinos.

Les gants sont aussi importants, certains modèles sont transformables, ils deviennent des mitaines, ce qui n’est pas à négliger par temps très froid et souvent ce qu’il y a de plus efficace. La chaleur se dissipe rapidement au niveau des doigts et même une bonne paire de gants peut ne pas suffire.

Encore une fois, s’il neige, ou s’il y a apparence de pluie verglaçante, des gants en Goretex sont souvent une bonne idée.  Par temps d’hiver doux c’est tout ce qu’il vous faudra mais lorsque le mercure descend sous les -20, je vous suggère une paire de mitaines.

Attention à porter un col suffisamment élevé pour vous couvrir mais sinon un cache-cou sera toujours utile, surtout si le vent pince la peau.

Et lorsque la température est vraiment extrême, il vous faudra une cagoule. C’est le meilleur moyen de vous protéger le visage lorsque la température descend au niveau des températures polaires.

D’autres vous dirons qu’ils auront tôt fait de troquer les vêtements d’extérieurs pour un tapis de course mais ça c’est pour un autre sujet.

Vous? Vous courrez dehors l’hiver?

Les types d’entraînements – La course Tempo

Les types d’entraînements – La course Tempo

Dans son post du 22 mars 2021, Danik Lessard-Dion nous parlait d’une séance tenue en groupe et en quoi consiste une course tempo.

Aujourd’hui, j’avais moi-même une séance d’entraînement de ce genre et je m’interrogeai sur le rôle de cette sortie dans notre programme d’entraînement. Je me suis donc mis à faire des recherches pour comprendre d’où vient ce type d’entraînement et pourquoi il est bon de le faire.

Il semble difficile de dire d’où provient l’idée de la course Tempo (aussi appelée course de seuil) mais beaucoup semble l’attribuée au coach Jack Daniel (ne pas confondre avec le Whisky 😉 qui l’a inclus dans son programme d’entraînement et son livre Daniels’ Running Formula originalement publié en 1998.

Selon le magazine Runner’s World ce type d’entraînement devrait se retrouver dans tous les programmes de course et offre des bénéfices importants, en particulier lors de la course pour laquelle vous mettez les efforts à toutes les semaines.

Selon Jack Daniel, le rythme prévu pour cette course serait entre 25 et 30 secondes plus lent que votre vitesse au mille espérée pour un 5 km. En gros, si votre objectif est de courir 5 :45 / km pour votre prochain 5 km, votre entraînement devrait se situer autour de 6 :05 / km.

Le coureur ou la coureuse devrait être en mesure de tenir ce rythme pendant au moins 20 minutes et jusqu’à une heure si votre entraînement est pour une longue distance (demi ou marathon).

De son côté Running Addict nous mentionne que ce type d’entraînement rapporte des bénéfices pour les coureurs de fonds et d’ultra trails, et devient donc un élément important de votre entraînement.

Au niveau physiologique, il faut comprendre que ce type d’entraînement se fait au niveau d’anaérobie lactique. Selon la National Librairy of Medicine l’entraînement Tempo permet de développer sa résistance et de repousser le seuil d’anaérobie lactique, ce moment où l’acide lactique commence à augmenter dans notre masse musculaire.

L’acide lactique est responsable pour cette grande sensation de fatigue lorsque vous courrez, et si vous dépasser ce seuil durant la compétition, vous ressentirez une grande fatigue et aurez plus de difficulté à terminer. Le Tempo run est donc une excellent outil pour repousser l’atteinte de ce seuil et vous aider en réduisant l’effort durant la course et à récupérer après celle-ci.

Il est possible d’intégrer des séances de Tempo run en continue ou en fractionnés.

Running Adict, recommande 2 séances, une de 20 minutes qui permet de développer l’endurance au seuil anaérobique et une qui comporte 2 ou 3 X 10 minutes avec récupération de 3 minutes entre les blocs.

Dans tous les cas, on court une Tempo en ayant pris soin de réchauffer son corps.

Si vous y aller pour une séance en continue de 20 minutes, vous pourriez incorporé 10 minutes de réchauffement à vitesse d’endurance fondamentale ( 60 à 65 % de votre vitesse maximale) suivi d’une récupération de 10 minute à vitesse d’endurance fondamentale.

Incorporer une séance de Tempo run par semaine est une excellente idée, à défaut de le faire à toutes les semaines, essayez tout le moins de faire une séance à toutes les deux semaines.

Vous faites des séances Tempo? Quel est votre programme préféré?