Défie le sentier 12 heures de nuit

Défie le sentier 12 heures de nuit

 

les defis de beat

Défie le sentier 12 heures de nuit est à sa 2ème édition. Cela se passe au Sanctuaire de St-Majorique, dans la forêt en bordure de la rivière St-François. Un coin de Drummondville à découvrir si vous ne connaissez pas.

Défie le sentier 12 heures de nuit
Ce défi vient compléter le choix de course proposé par Défie le sentier Soucy.

Lors de la 1ère édition, je n’avais pas pu être présente, car j’étais déjà inscrite à une autre course à Toronto. Je m’étais donc promis de réserver ma place pour la seconde édition qui s’est déroulée du vendredi 15 octobre 21h au samedi 16 octobre 2021 à 9h.

Il est important pour moi de soutenir, participer ou/et encourager les évènements de course dans ma ville d’adoption.

Cela fait partie de mes saines habitudes de vie et rejoint mes valeurs pour la santé, le bien-être auxquelles je suis attachée. Plus la population sera en forme, plus il y aura de gens heureux autour de nous selon moi.

Préparation
Ma saison de course ayant été clôturée sur le marathon de Percé le week-end dernier, je n’attends rien de ce défi. Je viens juste chercher des réponses pour savoir comment préparer ma prochaine saison.

Je suis ici pour me tester sur cette épreuve que je trouve intéressante. Savoir comment mon corps peut réagir après une semaine surchargée, une journée de travail bien rempli débutée depuis 5h le matin.

Comment vais-je être capable de combattre mes démons dans la nuit ?

J’ai l’ambition de courir 125 km en 2022. Alors, comment dois-je me préparer pour le parcours de nuit ?

Qu’est-ce qui m’attend, comment ne pas sombrer dans les ténèbres de la nuit ? J’ai tant de choses à apprendre pour courir la nuit, cette course sur terrain plat est parfaite pour ça.

En juin, pendant ma participation au Big Backyard à Rivièrve du Loup, auprès de grands athlètes de la région, j’ai beaucoup appris à me gérer pour tenir sur les longues.

Stéphanie Simpson, notre championne canadienne a été ma référence. C’est elle qui m’a conseillé avant que je me présente sur cette course.
Elle était là aussi pendant la course, avec:

Isabelle Bernier, Kim Gaudet, Karine Litalien, Tania Rancourt, Hélène Dumais, Olivier Le Méner, Cédric Chavane, Éric Déhaies champion canadien et bien d’autres…

Une expérience
Défie le sentier 12 heures de nuit est une boucle de 8 km que l’on fait le plus souvent possible pendant la durée de l’épreuve. Cela ne veut pas dire que l’on doit courir toute la nuit. Libre à toi si tu veux dormir… Seulement, tu prends le risque de perdre des tours sur les autres coureurs.

Forte de mon expérience du backyard, j’ai suivi les conseils que j’ai reçus. J’ai privilégié l’hydratation, l’alimentation et le sommeil, les 3 clés essentiels pour tenir le plus longtemps possible.

Je me suis donc présentée avec mon conjoint Christian Vallée, chargé de mon stock démesuré, avec un choix de bouffe et de boissons liquide à gogo, sans oublier les chaises longues pour dormir au besoin.

J’ai vu le regard des coureurs envieux de mon idée de charrette pour traîner tout ce stock ainsi que deux chaises longues. Ce qu’ils ne savaient pas encore à ce moment, c’est que j’allais me servir de ma chaise longue pour dormir en vrai.

Défie le sentier 12 heures de nuit
Notre setup

C’est parti
Défie le sentier 12 heures de nuit
Ma fidèle supportrice Kassandra, ma fille

Je n’ai pas fait de préparation mentale pour passer la nuit. Avec ma chaise longue, je suis en affaires, ça me suffit. Je sais qu’en étant allongée, je peux dormir 5 minutes et récupérer facilement.

Nous sommes 19 coureurs sur la ligne du départ, dont 4 femmes. Je ne connais pas ces 3 femmes, mais on est là pour s’amuser et c’est vraiment ce que je ressens en leur parlant.

Le départ est lancé. La première boucle se passe très bien. La température est super bonne pour un mois d’octobre, peut-être un peu trop chaude encore à 21h, mais on devrait perdre quelques degrés donc pas de stress.

J’ai prévu de mettre une heure pour faire chaque boucle, je finis la première en 57 minutes, c’est correct.

J’attends Christian pour qu’on reparte ensemble. Je repars avec lui, mais je le distance de nouveau. Il est important que chacun aille à son rythme pour durer le plus longtemps possible. Je continue et l’attendrais avant de repartir sur la 3ème boucle.

Ma 3ème boucle
Christian arrive 10 minutes après moi, je prends le temps d’échanger un peu avec lui puis je repars, car je trouve ma pause longue pour un début de course.

Pendant ma 3ème boucle, je perds déjà de l’intensité sur ma lampe frontale, m…., ça fait ch…, j’ai mis des batteries neuves avant de partir.

Il me reste 4 km sur cette boucle, mais ça va être difficile, car je trébuche dès que j’essaie de courir. Je ne vois pas du tout les racines sous la faible lueur.

Attention panique à bord
Pour me dé-paniquer, je me mets du Franck Nicolas dans les oreilles. Un balado de motivation, persévérance et confiance illimitée. Le genre de truc, tu ne peux pas arrêter même si c’est difficile.

Je finis ma boucle en une heure malgré tout, je suis surprise, mais contente de voir que j’ai su trouver une bonne solution pour finir dans les temps et sans me blesser.

1er Repos
Avant de repartir pour la 4ème boucle, je veux changer mes batteries, malheureusement, c’est Christian qui les a. J’avais prévu une 2ème lampe frontale, mais je lui ai passé, car la sienne ne fonctionnait pas.

Julien Paradis qui est bénévole pour ce défi me prête la sienne, car Christian est loin de son retour, ça fait seulement 30 minutes qu’il est reparti.

Je repars avec cet emprunt, ce qui me frustre un peu, car j’avais tout prévu pour moi, et donné mes recommandations à Christian pour qu’il ait tout en sa possession. Malgré tout, il n’a pas été assez prévoyant pour lui-même.

Chacun doit apprendre de son expérience
Il a sans doute sous-estimé mes recommandations, je pense qu’il faut vivre la situation pour être conscient de la réalité. Chacun doit faire son apprentissage, sa propre expérience.

Au retour de cette 4ème boucle qui m’a pris beaucoup d’énergie mentalement pour me détacher de la situation frustrante que je venais de passer, je décide de dormir 30 minutes. J’ai du temps, il est 1h30, j’ai déjà fait 4 boucles. Mon état physique est parfait. Je demande à Julien pour qu’il me réveille à 2h.

C’est reparti pour 4 tours
Mon horloge interne est merveilleuse, à 1h58, je me réveille, fraîche et reposé prête pour repartir comme si j’avais passé une nuit de sommeil.

Je croise d’autres coureurs qui commencent à être maganés… Oh, la nuit commence à laisser des traces sur certains. Je ne connais pas leur histoire, une course c’est personnel, propice à soi-même en fonction du moment et des situations que l’on vit.

Je remets mon Balado Franck Nicolas dans les oreilles et advienne que pourra. Je veux faire 6 ou 8 boucles, j’ai largement le temps, car il est 2h du matin et la course finit à 9h.

Ça va super bien j’ai toujours la même foulée et la même énergie qu’au premier tour. Pour le moment, j’ai fait toutes mes boucles autour de 60 minutes, comme je voulais. Mon corps me donne aucun signe de douleur, c’est génial.

Il fait un noir profond, à deux reprises le changement de musique me fait lancer des hurlements de terreur, cela ne dure qu’un instant, mais me ravigote au plus haut point. Croyez-moi, je n’ai pas le goût de dormir.

Il me reste 3km à ma 6ème boucle quand la pluie se met à tomber. Fine et légère au départ puis pour les derniers mètres, il pleut averse. En arrivant au ravito, Christian est là, prêt à repartir, pfff, je ne voulais pas faire de pause, mais ça ne me tente pas de faire une boucle sous la grosse pluie alors que ça devrait arrêter vers 5h…

2ème pause
Eh, c’est hot, il est 4h30 j’ai fait les 6 boucles que je voulais faire, il me reste du temps en masse pour en faire 2 de plus minimums et je devrais même avoir encore du temps pour une autre.

Toutes les femmes sont au ravito, Anne-Pier Raymond veut faire une pause, ben moi je vais faire pareil, car je sais que la pluie n’est que passagère. Je demande à Frédéric Ouellet de me réveiller à 5h pour faire une 2ème pause de 30 minutes.

J’en avais pas spécialement besoin, mais je trouve plus judicieux de dormir à l’abri plutôt que d’aller m’affaiblir sous la grosse pluie.
À peine allongée sur ma chaise, je dors et me réveille, 2 minutes avant l’heure fixée.

Après ma sieste, il ne pleut plus
Il ne pleut presque plus, je suis prête à repartir pour ma 7ème boucle. Tous les coureurs mettent leur coupe-vent, je fais pareil, car j’ai peur de mal mesurer la température vue que je sors « du lit ». 500 mètres plus loin, je dois le reposer, il fait beaucoup trop chaud avec ça.

Les coureurs des 4 heures de nuit ont pris leur départ, cela fait du sang neuf. Je peux faire un brin de jasette en dépassant 3 marcheurs parmi les coureurs. Ils sont là par solidarité pour les coureurs des 12 heures. Oh j’ai trouvé ça touchant, une belle attention à notre égard.

Un gros merci à ces 3 marcheurs, car oui ça fait chaud au cœur.

Arrêt prématuré
Je suis à 2 km de la fin de ma 7ème boucle quand un coureur sans lumière est arrêté sur le côté du sentier. J’ai hurlé toutes mes entrailles tellement j’ai eu peur.

Le coureur embêté c’est confondu d’excuses, il avait mal aux muscles et essayait de se masser les points douloureux pour revenir au camp. J’ai tellement eu peur…

Ensuite, c’est au tour d’une biche et ses 2 bébés qui me font faire le saut, je les aperçois dans la lueur de ma lumière s’éloigner, pfff mon cœur bat la chamade, mais ça réveille, et me sort de mon écoute audio.

Je finis ma boucle, après une courte pause pour manger, je repars pour la 8ème. Je veux voir le jour se lever, il est entre 6h30 et 7h.

Je découvre le parcours avec ses défauts, je vois enfin ce qui m’a fait trébucher toute la nuit. Je n’ai plus mes repères de la nuit, ça me fait drôle, j’ai l’impression de vivre une nouvelle course.

Encourager une amie
Ma 8ème boucle se termine à 7h50, j’ai 70 minutes pour faire la 9ème, ce qui est largement assez, car j’ai toujours le même rythme qu’à la première. Je pourrais repartir, ça va super bien.
Malgré tout, je décide d’arrêter, car cela ne changera rien pour mon classement.

J’ai atteint mon objectif maximal désiré.
Mais surtout, demain, je veux accompagner mon amie Diane Dumas qui fait un marathon personnel « Hommage à son père ».

Je lui ai promis d’être à ses côtés pour la soutenir et partager ce moment à vélo avec elle.

Résultat inattendu
J’ai profité de ces 70 minutes pour discuter avec les coureurs et bénévoles de la place. À aucun moment, j’ai réalisé ce que je venais d’accomplir et avec la facilité que je l’avais fait.

J’ai fini avec une capacité d’en faire plus. J’ai réalisé 110 à la Big, alors, je pense que j’aurai pu atteindre 80km. Ce sera mon objectif pour la prochaine fois, probablement en 2023. Car en 2022 je devrais me trouver à l’île de la Réunion pour affronter le Muscaraigne à cette même période de l’année.

Quel plaisir de partager et échanger avec un coureur exceptionnel comme Pierre-Luc Fortin. Il revient du Tor de Géant en Italie, il n’avait pas encore récupéré de cette grande épopée. Il était présent aussi à la Big, mais je n’avais pas eu l’occasion ce jour-là d’échanger avec lui. Le monde de la trail est vraiment chouette, c’est un monde à part ou il y règne la sagesse de la course.

J’ai fini 2ème chez les femmes avec 64 km. Ce test m’a apporté la confirmation que j’avais le potentiel pour atteindre mon objectif de 2022. Maintenant repos avant de reprendre l’entraînement à la mi-novembre.

Bon repos à tous et on se retrouve bientôt dans d’autres aventures.

Croyez en vous, foncez, vibrez au rythme de vos défis, de vos rêves…

Je vous ai déjà dit, mais je vous le répète, j’adore ma vie !

Défie le sentier 12 heures de nuit

Mon dernier ultramarathon

Mon dernier ultramarathon

Mon dernier ultramarathon ; le pas de trop.

La passion
La passion de la course est une chose bizarre. Pour ma part, comme plusieurs coureurs, j’aime à peu près tout de la course : j’aime regarder des courses, j’aime voir des vidéos de course, j’aime entendre parler de course, j’aime parler de course.
J’aime toutes les formes de course, la course sur route avec la poursuite d’un objectif précis, la course sur piste, qui est le sport dans sa version la plus pure, la course d’endurance, où la persévérance des coureurs est remarquable et la course de trail qui réunie l’aventure et de solidarité ; tant que c’est de la course, cela me passionne. En fait, quand tu peux passer des heures à regarder des gars qui  tournent en rond sur une piste, c’est un peu trop intense parfois, mais bon, la passion est difficilement contrôlable.
J’aime et j’admire les coureurs et mes préférés ce sont les coureurs d’ultra-trail, quand je vois ces coureurs sautiller entre les obstacles, presque comme s’ils pouvaient voler, je suis pantois devant ce qu’ils réalisent. Pour moi, les coureurs d’ultra-trail, représentent l’image parfaite de la liberté.

Mon dernier ultra
Avec ces images idylliques de coureurs, j’ai débuté les ultras depuis quelques années, avec plus ou moins de succès, disons que ce n’est pas ce qui est le plus naturel chez-moi. Mon dernier défi était un 80K, que d’aventures en perspectives.
Départ dans un décor idyllique avec un lever de soleil sur le fleuve. Les premiers kilomètres proposent une ascension monstre, mais cela semble aller. Pendant les premières heures, le tempo semble bon, je suis même en avance sur ce que j’avais planifié, ce qui est généralement un mauvais signe dans un ultra, mais bon, je m’imagine toujours qu’aujourd’hui, c’est la vraie bonne journée.

À la suite, d’un orage, les conditions deviennent plus difficiles, c’est glissant et de plus en plus technique et comme je suis agile comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, cela se complique. Après un plongeon en double salto dans un ruisseau, je me relève rapidement en tentant de garder un minimum de dignité devant les autres coureurs. Tout devient plus difficile, c’est chaud et humide et comme je n’ai jamais eu le réflexe de m’hydrater et cela se corse, la tête me tourne, j’en arrache, mais je m’accroche. Au 60e kilomètre, je décide d’abandonner, pour me raviser par la suite, je vais m’accrocher.
Dans les derniers kilomètres, j’ai presque l’air d’un coureur normal, c’est ardu, mais c’est le cas pour tous, mais moi, je sais que cela ne va pas. Arriver au dernier ravito, il ne me reste que 10K, l’idée d’abandon est de plus en plus présente. Le premier répondant décide de prendre mes signes vitaux, son verdict est rapide, Il faut prendre la direction de l’hôpital et cela presse, je ne remercierai jamais assez ce gars-là.

Mon dernier ultramarathon

La dérape.
Les heures suivantes ont été compliquées, il y a une image qui me reste, c’est celle de moi qui fais le pont inversé sur une civière pendant de longues minutes en raison de crampes sont intenables. L’équipe complète de l’urgence qui tente de me maîtriser, dont l’urgentologue qui indique ce qu’il faut faire pour me ramener : soluté, potassium, magnésium, insuline, tout y passe, C’est dur, mais après quelles heures, ils y parviennent, je redeviens presque normal.

La ligne fine
J’aime la course, mais maintenant je sais qu’elle peut être très dure. La ligne entre tout donner dans une course et trop donner, cette ligne est très très mince, quelques pas c’est tout. Je ne connaissais pas cette ligne, maintenant je la crains. Je ne serais pas un coureur d’ultra qui sautille entre les obstacles avec aisance, mais bon, il y a plein de belles courses sur route qui reviennent, il devrait y avoir encore plein de bonheur à aller chercher de ce côté.

Mon dernier ultramarathon

Big Wolf’s Backyard

Big Wolf’s Backyard

 

les defis de beat

Connaissez-vous le Big Wolf’s Backyard ?

C’est une course de 6.7 km qui prend un départ toutes les heures. Vous avez 60 minutes pour faire la boucle jusqu’à ce qu’il reste qu’un coureur. Si vous rentrez et que le départ suivant a été sonné, vous êtes éliminés.

92 coureurs présents pour relever ce défi, j’étais l’un d’eux… Beaucoup d’inconnu, d’appréhension, peu d’entraînement pour ce style de course, mais une folle envie de participer.

Faire de mon mieux, vivre l’expérience et apprendre des gagnants voilà ce que j’attendais de cette course.

samedi 17 juillet 2021 à 8h le matin pour le 1er départ.

Tester ses capacités
Quand Cédric Chavanne m’a parlé de cette compétition en juin 2020. Pouaaah, je trouvais ça fou, malade… Mais, cela attisait ma curiosité. J’écoutais attentivement ses explications et comme de fait, comme tous les trucs un peu fous… Ça m’a trotté dans la tête…

Je savais très bien que je n’avais pas le niveau pour atteindre le ticket pour le Tennessee, mais ce n’est pas ça qui m’attirait dans ce défi.
En tant que passionnée de grandes distances, je voulais savoir jusqu’où je pouvais aller, tout en respectant mes limites.

Le doute n’a cessé de m’habiter dès l’instant où j’ai vu mon nom sur la liste. Néanmoins, j’étais heureuse de ma décision.
Je voulais vivre ce moment, le ressentir, le partager avec ces athlètes impressionnants et inspirants.

Connaître mes capacités, savoir ce que je pouvais atteindre plutôt que d’avoir des regrets.

C’est donc dans un moment de folie, tout en étant en pleine conscience de mes actes que je me suis inscrite.

Ambassadeurs Défi Everest
En tant qu’Ambassadrice du Défi Everest, je communique beaucoup avec les autres Ambassadeurs de ce défi ainsi qu’Yvan L’Heureux l’organisateur et Téo Sénécat qui s’occupe de tout ça avec lui.
Une occasion rêvée de rencontrer ces gens en personnes. De mettre un visage sur des noms qui nous sont si familiers tout en partageant une fin de semaine dans un évènement de course. Du bonheur en perspective, un ressourcement entre coureurs, je ne voyais que ça… La vie qui reprend ses droits !

Line Pelletier, Christiane Plamondon, Karine Litalien, Tania Rancourt, Isabelle Bernier, Kim Gaudet, des Ambassadrices inspirantes avec lesquelles je voulais partager ces kilomètres.
C’est tellement bon d’être bien entourée, je suis fière de faire partie de cette belle famille d’Ambassadeurs. Alors, même si je ne faisais pas beaucoup de boucles, ces personnes merveilleuses m’apporteraient la satisfaction d’être présente.

Drummondville fièrement représenté
J’avais vu passer sur la liste des coureurs, des amis drummondvillois tels qu’Anne-Sherley Fréchette, François Pelletier, je trouvais ça vraiment super. Or il y avait aussi Yan Girardot, Michel Lessard et Julien Paradis.

Je ressentais une forte satisfaction de voir que Drummondville était fièrement représenté dès la première édition à la Big Wolf’s Backyard.
J’ignore encore pourquoi, j’ai ressenti cette satisfaction… Je ne me l’explique pas…

Dans ce genre de course, la vitesse n’a pas sa place. Alors, même si tu fais de la marche, course, tu peux te dépasser. Justement, il faut se dépenser le moins possible afin de tenir le plus longtemps possible, cela ne veut pas dire que c’est plus facile !

Non, bien au contraire, je dirais même que c’est assez difficile de se freiner. 
Selon moi, c’est la persévérance et la force du mental qui nous pousse tour après tour.

Je ressentais une forte satisfaction de voir que Drummondville était fièrement représenté

Côtoyer les meilleurs
Y avait de quoi être impressionné en voyant certains noms bien connus dans le monde de la course, sur la liste des participants. Moi, je me trouvais chanceuse de courir aux côtés d’athlètes aussi inspirants.
Stéphanie Simpson championne du Canada, à Kelowna au Backyard en octobre dernier, avec 43 boucles.
Cédric Chavanne, champion à la Gaspésia 100 sur le 160 km en juin dernier.
Hélène Dumais, Éric Deshaies, David et Charles Castonguay, Olivier Le Mener tous d’excellents coureurs d’ultras alors comment ne pas être flattés.
À chaque boucle nous pouvions discuter avec les uns ou les autres, nous avions du temps à passer !

Cédric Chavanne – Champion 2021 à la Gaspésia 100 sur le 160km

Hélène Dumais chante super bien, elle a une voix très douce. Elle nous poussait la chansonnette de temps à autre, cela accompagnait la cadence de nos pas de course.
Pas de stress de ralentir quiconque, on a du temps en masse…

Les boucles
Je n’ai jamais trouvé barre-barre de faire constamment le même tour en répétition ? C’était même beaucoup plus facile que pour mon test.
Je n’ai peut-être pas eu le temps de me lasser, car je n’ai pas fait une grosse performance non plus… Toutes mes boucles ont pu être faites avec un lousse de 10 minutes pour manger et me reposer un peu, avant le prochain départ.

Je validais à chaque ¼ de tour si le chrono était bon tout en continuant mes discussions.

La seule difficulté a été la chaleur qui me portait au cœur depuis la 6ème boucle. Je devais laisser aller mon partenaire de course pour ne pas nuire à son allure. Il me fallait veiller à l’équilibre de mon estomac qui avait bien du mal à rester en place.

Je me concentrais pour ne pas courir trop vite ou à marcher pas trop lentement pour conserver 10 minutes de pause sur chaque boucle.

Résultat satisfaisant
En prenant ce départ, je n’avais aucune attente précise. Aucune idée de ce que cela pouvait donner.
Pour préparer un peu mon corps à cette méthode de course, j’ai pratiqué un marathon avec 4 boucles de 7 km et 2 boucles de 6.5km. Pfff, disons que ce n’est pas le marathon le plus facile que j’ai réalisé…

Ce test m’a permis de vérifier les allures ou je me sentais le mieux pour courir. J’ai pu aussi ajuster mon alimentation et surtout ne pas mettre la barre trop haute sur mes attentes afin de ne pas être déçu.

Tout ce qui viendrait après la 6ème boucle serait du bonus:
– Atteindre les 10 boucles serait cool.
– Pousser à 12 boucles, wow je serais fière de moi
– Et encore après, oh là, faut pas rêver là…

Je me suis vue arrêter le dimanche à midi, mais en faîte, en écrivant ces lignes je viens de me rendre compte que ce devait-être dimanche à minuit…

Car j’ai complété 16 boucles, commencé la 17ème mais pas fini, la nausée m’a pris, je ne pouvais plus courir ni marcher vite… Il était entre minuit et une heure du matin, je venais de prendre mon dernier départ à minuit. Cumulé 108.70km.

Les finissants
De retour à ma 17ème boucle non complétée, je me suis allongée, j’avais froid. Je n’avais pas le goût de rentrer chez moi pour autant. Je n’étais pas fatiguée en tant que tel, j’avais juste mal au cœur.

Je voyais aller les autres coureurs, j’étais bien. Puis mon amie Line a voulu arrêter après sa 18ème boucle. Elle était fatiguée ou/et en avait marre… Elle roulait encore bien. Elle était rentrée encore avec 10 minutes pour se reposer. Mais, non elle ne voulait plus refaire un tour.

Il restait encore entre 30 et 40 coureurs en piste quand nous sommes rentrés.

Nous pouvions suivre les abandons au fur et à mesure sur les réseaux sociaux. Au bout des 24 heures, l’étau s’est resserré.

Puis le duel Cédric Chavanne et Éric Deshaies a commencé au 32ème tour. Je trouvais ça dur de les voir partir pratiquement seul alors que la veille on était si bien entouré.
Cédric a complété 34 tours puis n’est pas reparti, car il avait pris mal au genou.

Éric Deshaies
Quand on voyait partir Éric, c’était incroyable, ce gars est impressionnant… Tant par sa rapidité que par son endurance, jusqu’à la fin on aurait juré qu’il prenait son premier départ.
Une énergie inébranlable, une fatigue invisible, il a réalisé son 35ème tour en 28 minutes c’est pour vous dire combien il était encore en feu.

Il gagne et mérite sa place au Tennessee sans aucun doute.

Félicitations à Stéphanie Simpson et Éric Deshaies !

Le Canada va être très bien représenté, on va vous suivre en octobre.

Stéphanie Simpson

J’invite tout le monde à venir tester ses limites en toute simplicité. Une expérience riche en apprentissage pour et sur soi-même.

La passionnée  de la  COURSE

La passionnée de la COURSE

On a tous des raisons différentes de courir. Que ce soit pour avoir un moment seul, pour faire le vide dans sa tête, pour avoir plus d’énergie, pour dépasser ses limites, pour perdre du poids, pour avoir une opportunité de courir avec des gens qui ont la même passion, pour la simple bonne raison d’avoir du plaisir, d’être en santé ou d’avoir la sensation de se sentir vivant, toutes les raisons sont bonnes. De mon côté, j’ai eu le plus bel héritage. J’ai grandi avec un père qui a fait toutes sortes de sports avec moi et pour qui l’activité physique et la saine alimentation sont une priorité. Quand on est jeune, on court tout naturellement sans rien forcer et sans réfléchir. Avec les années, est-ce que vous vous êtes déjà demandé si vous courrez de la bonne façon?

De mon côté, j’ai commencé à courir en 2009 avec l’objectif de me dépasser et de réaliser un demi-marathon. J’avais un travail exigeant qui me demandait de faire près de 3 heures de routes par jour. Donc, mon corps avait soif de bouger. J’avais aussi une relation amoureuse toxique. La course était une belle façon de m’évader de cette emprise. J’avais comme seul support technique un livre qui préconisait de s’entrainer en mode 10 minutes de course et une minute de marche. Entre 2010 et 2012, j’ai réussi trois demi-marathons, mais j’ai souffert physiquement comme je n’avais pas une bonne fondation d’entrainement. De plus, je gérais mal mes courses comme ma technique ne me permettait pas de m’économiser. Si seulement j’avais su comment bien courir, j’aurais mieux performé, évité plusieurs blessures et eu encore plus de plaisir.

J’ai rangé mes espadrilles pendant plusieurs années. Je les ai ressorties au début de la pandémie en mars 2020 avec mon mari. Dans mon travail, les journées étaient plutôt folles et le quotidien pesait lourd. J’avais un urgent besoin de me sentir vivante et de respirer l’air frais. J’ai donc recommencé à courir accompagné de mon homme. J’ai recommencé en essayant de le suivre à sa vitesse, à grandes enjambées, pendant 5 km sans arrêt. Quelle erreur!!! J’avais mal partout. J’avais demandé trop d’efforts, trop vite à mon corps. Par chance, j’ai eu un bon conseil de ma meilleure amie : « Pourquoi n’essaies-tu pas la nouvelle formule de coaching de la Maison de la Course? Ils ont lancé leur podcast en avril 2020. Tu vas pouvoir recommencer à la base mais de la bonne façon pour ne pas te blesser. En plus, tu auras cette fois accès à une super coach, Josée Prévost, propriétaire de la Maison de la Course depuis 2012. Elle a fait 67 marathons et ultra-marathons jusqu’à maintenant et ce n’est pas terminé. Elle court 4,000 km par année. Elle en a de l’expérience et elle est passionnée de la course à pied! »

Je me suis dit pourquoi pas! Je me suis donc lancée dans cette belle aventure du programme Courir 101 en mode balado offert gratuitement. Et oui, gratuit! Qui peut vraiment se passer de cette opportunité. La beauté du programme est que chaque capsule est accessible au moment où on le désir. C’est pratique en temps de pandémie comme on n’a pas la possibilité de courir en groupe. Il y a 3 cours par semaine soit les journées qui nous conviennent avec une journée de repos entre chaque de préférence. On peut courir seul avec la belle voix de notre coach et ses bonnes blagues dans nos oreilles pour nous accompagner. Elle a tout un humour et des analogies qui font réfléchir. On a l’impression qu’elle est avec nous. Le temps passe vite! Le programme Courir 101 nous aide à faire un premier 4 km dans le plaisir. Elle nous aide, par passion, à courir sans se blesser et à comprendre comment fonctionne notre corps. Elle explique comment bien courir, comment éviter les blessures, comment progresser graduellement. Elle nous enseigne la bonne position, comment le pied doit atterrir au sol, la cadence de nos pas, comment bien utiliser ses bras sans oublier nos hanches pour bien nous propulser vers l’avant plus efficacement. Même si j’avais déjà couru, j’ai tellement appris avec ce programme. Le cours suggère des mouvements pour la période d’activation avant la course, des exercices de musculation et des étirements. Un autre bel avantage de s’inscrire à ce programme est d’avoir accès sur Facebook à la belle communauté de coureurs qui sont inscrits eux aussi. Ça nous donne parfois le petit coup de pieds au derrière qu’on a besoin pour aller courir. On reçoit des encouragements. On se forge même des amitiés à distance. L’été dernier, c’est 1,500 personnes qui ont vécu cette belle aventure. Cet hiver, c’est plus de 2,000 personnes. C’est un cadeau de 10 semaines de bonheur et de découvertes.

La pandémie a des bons et moins bons côtés. Pour moi, cette période plus difficile m’aura permis de renouer avec ma belle passion de la course. Ça fait maintenant partie de ma vie à nouveau sur une base régulière, à chaque semaine, et ce, douze mois par année. Ça me permet de me sentir vivante, de prendre soin de mon corps et de ma santé physique et mentale. Par dessus tout, connaître enfin la bonne technique me permet de courir de plus grandes distances sans me blesser tout en économisant mon énergie. Maintenant, je cours de la bonne façon et avec un plaisir renouvelé. Je souhaite à toute personne de tout âge à faire cette belle découverte. J’ai maintenant confiance que je peux même penser compléter un jour un marathon sans blessure et avec le sourire. Et vous? Savez-vous vraiment comment bien courir ou souhaitez-vous courir avec plus de plaisir?

lapassionneedelacourse@gmail.com

Clinique Virtuelles
La première fois

La première fois

Parce qu’il n’y a rien comme vivre une première fois… les papillons dans le ventre, la nervosité, l’incertitude, le questionnement…

Je vis en ce moment une première fois en écrivant ces quelques lignes. Premier article écrit dans le but de partager mon expérience et mon dynamisme avec vous. Aussi mon parcours à moi, comment j’en suis arrivée là tout en me gardant motivée, à continuer d’apprendre à travers mes entrainements et courses, tout ça sans avoir envie d’accrocher mes souliers de course.

Je pratique le sport de façon régulière depuis plus de 25 ans… Dans un premier temps, avec l’aide d’un coach en gym pour une perte de poids de 30 livres. Cela a complètement changer ma vie. Dans mes habitudes autant alimentaires que sportives.

Notre corps avance mieux moins chargé et mieux alimenté.

Ma première course je m’y suis inscrite sur le gros nerf. Mon premier 5km.

Sortir de mon gymnase de maison. Allez courir avec d’autres coureurs…

Serai-je à la hauteur, serai-je capable de parcourir la distance ? Je ne connais pas le parcours, et si c’était trop difficile, normalement je cours sur le plat, que vais-je faire si les côtes sont trop difficiles?  Et si j’avais l’air folle? Car même cette question a effleuré mon esprit, pourquoi aurais-je eu l’air folle? Aucune idée, le cerveau à ses questions que la raison ne connait pas.

Mes inquiétudes étaient tout de même un peu fondées. Je courrais mais bien au chaud à l’intérieur sur mon tapis roulant, à la vitesse du bonheur. Déjà mon entrainement devrait être modifié, car le 5km se ferait dans la rue. Dans des conditions extérieures, je ne choisirais pas la météo du jour.

L’Anticipation d’une ligne de départ, l’excitation des autres participants, l’ambiance générale, la musique et l’animateur qui nous parle un peu de tout et de rien pour faire passer le temps. Nous voilà rendu à l’échauffement… Je me suis toujours posé la question, dois-je suivre le groupe. Normalement je ne m’échauffe pas. Au risque de me faire jeter des pierres, et oui, je pars à froid. Est-ce conseillé? Pas à moi de juger, mais pour moi ça marche.

SI je bouge trop avec le groupe, parce que c’est tentant, vais-je épuisé des réserves essentielles à ma course? Bon, pour un 5 km, on peut y aller, si on est bien entraîné, ça va juste nous aider à pouvoir partir plus vite, mais je me retiens quand je cours un marathon. Je me balance plus au rythme de la musique.

Je me souviens m’être dit sur la ligne de départ, mon seul but est de finir la course debout… Moi qui étais sportive depuis tout de même des années. J’y allais un peu fort, mais bon…

J’avais aussi vécu la veille de la course en écoutant mon corps à l’extrême… Me reposant le plus possible. Choisissant avec attention ce que je mangerais, évitant les faux mouvements, si j’avais pu m’emballer dans la ouate je l’aurais fait. Oui, oui je sais j’exagère 😉

J’avais lu sur le sujet le plus possible. Pleins d’articles sur quoi faire et ne pas faire avant une course. J’étais stressée, mais heureuse de l’être.

Si on m’avait dit lors de ce premier 5km qu’en écrivant ces lignes j’aurais couru mon 8e marathon…. Je crois que j’aurais ris jusqu’à ce que mort s’en suive.

La course malgré la météo froide s’est bien évidemment très bien passée… Le bonheur de franchir MA première ligne d’arrivée. Recevoir une médaille. Je me suis sentie tellement comme une athlète olympique, oui oui, rien de moins.

Tous mes doutes et incertitudes envolées. J’étais victorieuse. La joie… Je peux vous dire que chacune de mes premières fois m’ont procurées ce mélange d’émotions. C’est pour ça que je continue. Je n’ai bien sûr pas fait de podium, ce n’étais pas mon but. Mais j’avais réussi à sortir de mon sous-sol et courir avec d’autres coureurs.

Je dois avouer que toutes mes deuxièmes, troisièmes fois et plus ont toujours été pour moi toutes spéciales chacune à leur façon. Bien sur qu’après plusieurs fois on apprend à mieux ‘’gérer’’ toutes ces émotions, mais elles n’en demeurent pas moins bien présentes.

Par exemple, j’ai couru mon deuxième marathon dans une ville extérieur; Ottawa. Une première fois ou je devais gérer mon souper, mon déjeuner et la nuit à l’hôtel. Un lot d’émotions nouvelles furent au rendez-vous.

Progresser en course c’est un peu comme courir, cela se fait un pas à la fois. Une course à la fois. Il y en aura toujours des meilleurs que d’autres. La météo, l’entraînement, la ville hôte, le parcours, l’organisation… Toutes ces choses contre lesquelles nous ne pouvons rien. Mais nos émotions, notre bonheur et j’aurais envie de dire notre immense fierté, il n’y a que nous pour la gérer.

Soyons fiers d’être ce que nous sommes, des coureurs. Peu importe la vitesse à laquelle nous courrons, la distance que nous parcourrons, ce que nous revêtons comme linge pour courir, linge signé ou pas, in ou out, l’importance que nous accordions à notre montre d’entraînement ou pas, nous sommes coureurs.

Vivons NOS premières fois et toutes les autres fois à fond.

J’avais aussi envie de partager avec vous une photo qui me motive toujours, je l’appelle à la blague mon chemin de croix. Il s’agit en fait du parcours que j’ai fait. Mes premières fois dans chaque distance, excepté pour le 2e 5km, j’avais tellement aimé l’expérience du premier, que j’ai remis ça moins d’un mois après. Il s’est passé 2 ans entre mon premier 5km réalisé en septembre 2014 et mon premier marathon en sept 2016.

La dernière photo, celle de mon premier marathon à durant un an, été un grand point d’interrogation dessiné dans le cadre. Un rappel à chaque entrainement dans mon gymnase, aurais-je le cran de me rendre à cette distance. Et tant que l’inscription à la course n’a pas été faite, je restais dans le doute.

Lors d’une inscription, les papillons et grondements dans le ventre se font ressentir. On est là devant notre écran d’ordinateur à hésiter à appuyer sur le bouton ‘’Confirmer’’.

Une fois inscrit, une joie immense…. On doit le partager. Alors fièrement on l’inscrit sur notre mur Facebook, toujours en espérant recevoir une bande d’encouragement qui finira de nous enlever ces papillons dans le ventre. Car les encouragements de l’entourage sont tellement importants. Ils nous poussent et nous aide à continuer d’avancer.

Après, on planifie l’entrainement en fonction de la distance et de la date de la course. Si on doit (normalement la réponse est tout le temps oui) prévoir une nouvelle paire de soulier de course.

Moments magiques. Ça donne le goût ça, pas vrai?

J’espère que cette première fois fût agréable pour vous à lire autant qu’à moi à écrire. J’aurai tout plein d’autres belles expériences et aventures à partager au fil de l’année avec vous.

Mais pour l’heure, je dois aller charger ma montre, mon cardiomètre, trouver mes mitaines ….

Christine Guay

Le succès n’est pas la clé du bonheur. Le bonheur est la clé du succès. Si vous aimez ce que vous faites, vous réussirez.

Albert Einstein