Courses folles Épisode 5- Le Beer Mile

Courses folles Épisode 5- Le Beer Mile

Andréanne Poisson Robert

Toute mon attention est dirigée sur l’épingle que j’essaye, sans grand succès, de piner dans mon dossard. Pour une fois, j’aimerais bien ne pas ressembler à Charlie Brown et son cerf-volant à la fin de la course.

— Des IPA?? s’exclame Marie en regardant les cannettes de bière posées devant nous.

Je lève la tête et une épingle sournoise en profite pour glisser à l’extérieur de mon chandail et me mordre le doigt.
Épingle 1, Joanie 0.

— Tu as choisi des bières IPA! Tu es fou!

— Ben quoi? C’est toujours ça que vous buvez au bar, répond Joël sur la défensive.

Marie et moi lui lançons un regard estomaqué. Oui une bière houblonnée de micro entre deux craquelins au fromage en regardant le Canadien en final de la coupe Stanley, c’est plus qu’agréable, c’est même jouissif. Toutefois, devoir s’enfiler quatre cannettes de bière derrière la cravate en courant un mile, je suis moins convaincue du bonheur occasionné.

Nico arrive tout feu tout flamme après s’être échauffé autour de la piste. Ses bas de compression fluo remontés jusqu’aux genoux, ses petites gourdes remplies de sa potion magique d’eau/gatorade et sa montre GPS probablement reliée directement au bras canadien ou plutôt à la jambe canadienne. Il commence à faire des talons-fesses au même moment ou je demande quelle est la meilleure technique pour caler une canette de bière.

— Il faut que tu retiennes ta respiration et que tu détendes ta gorge.

— Détendre ma gorge?

Il y a beaucoup de muscles que j’ai détendus au fil de mes années de yoga, mais la gorge ça jamais! Bon OK, j’ai assisté à un cours de yoga en 2012, mais depuis je porte mes leggings de yoga presque tous les jours. Dans mon livre à moi, ça compte!

On s’approche du fil de départ, plus qu’une minute avant le coup de canon. J’aligne stratégiquement mes cannettes de bières, de moins en moins froides.

— N’oubliez pas, vous devez pencher votre canette en haut de votre tête pour prouver que vous l’avez bu au complet! nous informe un organisateur. Une bière avant de partir et une à chaque 400 mètres pour un total de quatre bières. Si vous vomissez, vous devez compléter un tour de plus à la fin. Pas le droit aux pailles ni aux entonnoirs. Des questions?

La seule question qui vient me en tête c’est pourquoi, mais pourquoi je me suis inscrite à cette course.

— Prêts? Buvez!!

Je ne peux plus reculer. J’attrape ma première bière et tente de détendre ma gorge, mais j’oublie de retenir ma respiration. Je m’étouffe un peu, la bière me rentre dans le nez. Nico et Joël sont déjà loin. Après une quinte de toux, je penche ma bière en haut de ma tête, un peu de liquide me coule sur les cheveux, mais je peux commencer à courir. Je me sens lourde, mais bien heureuse. Plus que trois bières avant le fil d’arrivée.

Bien-être

Bien-être

Le blog courir Québec fait relâche pour la période estival, j’ai donc choisi de vous parler du bien-être, cet état d’apaisement, de paix intérieure, de contentement qui semble nous envahir lorsque le soleil se pointe au Québec.

Est-ce que le bien-être est une conséquence de l’absence de difficultés, de défis ou de désagréments ? Je ne crois pas, sinon il serait pratiquement impossible d’y arriver. Si les épreuves font parties de la vie, comment se fait-il que certains s’en tirent mieux que d’autres, plus rapidement que d’autres ou même plus sereinement que d’autres ? Certains outils simples permettent de rétablir l’harmonie intérieure à condition de vouloir adopter la bonne attitude.

Notre corps est fonctionnel et optimal lorsqu’il est en homéostasie. Son rôle principal est de maintenir l’équilibre entre les différents systèmes. Dès qu’il détecte un débalancement, il s’affaire à la tâche pour rétablir l’équilibre. Alors, si nous sommes à la base des êtres qui recherchent l’unité, comment expliquer qu’on se sente plus souvent désaxé ?

La vie étant une expérience sensorielle en soit, elle nous permet d’échanger avec les éléments qui nous entourent. Nous sommes alors, exposé à différents stimulus. Certains positifs, alors que d’autres nous mettent au défi et nous paraissent désagréables car ils nous déstabilisent. Comment ce qui se passe à l’extérieur de nous peut nous ébranler autant? Il existe deux éléments principaux qui en sont la cause :
1- La situation extérieure est hors de notre contrôle et ne se déroule pas comme on se l’était imaginée
2- On laisse les événements qui se produisent dicter ce que l’on doit faire ou pas

Dans la première situation, il y a une distorsion entre ce qu’on aurait voulu qui arrive et ce qui se produit réellement créant une dissonance entre le monde extérieur et le monde qu’on s’était construit dans notre mentale. On peut alors ressentir une frustration, un inconfort, une déception etc. Alors que dans la deuxième situation, puisque nous n’avions pas décidé, consciemment, qu’elles étaient nos priorités ou nous n’avons pas su comment nous affirmer afin de nous respecter, nous nous sentons pris dans le tourbillons d’événements.

Comment rétablir notre équilibre et retrouver notre bien-être ? Deux options s’offrent à nous selon le cas :
– La situation externe est modifiable
– La situation externe est hors de notre contrôle ou permanente

Si la situation est modifiable, il nous revient la responsabilité de choisir quelle(s) action(s) nous pourrons entreprendre pour créer le résultat recherché. Il faudra peut-être, également, trouver des moyens pour s’adapter.

Si la situation est hors de notre contrôle, on doit d’abord l’accepter telle qu’elle l’est tout en en lâchant prise sur celle-ci. Ensuite, on doit regarder en avant pour choisir quelle autre route nous permettra de continuer à avancer.

Sandra Arroyave - Yogilab

Peu importe la situation, on doit prendre conscience que le bien-être part de ce qui se passe à l’intérieur de soi. Chaque situation a un effet positif ou négatif sur nous, toutefois il nous appartient de choisir comment voir la vie à partir de ce qui nous habite. Le bien-être se créé et se vit. Il n’arrive pas par magie, il réside en nous. Il est avantageux d’apprendre à le cultiver et à l’éveiller.

Nous avons, à chaque instant, l’opportunité de revenir à cet état d’harmonie qui est à la source de notre existence. À chaque moment, nous pouvons revenir à l’essentiel, à l’origine de notre naissance, à ce qui nous accompagne toute notre vie jusqu’à ce que la lumière s’éteigne; notre souffle. Ce principe fondamental, naturel et automatique possède un pouvoir miraculeux. Sans lui, plus rien ne se passe. Lorsqu’on lui accorde de l’attention, il agit instantanément sur tout le corps. Respirer consciemment permet de ralentir le rythme cardiaque et d’activer le système parasympathique. Ce dernier est responsable de notre état de détente, de calme et d’apaisement. Le bien-être et l’harmonie se crée à partir de ce que l’on choisit de laisser habiter à l’intérieur de soi. Lorsque les situations nous dérèglent, l’outil le plus efficace pour nous rétablir le plus rapidement et agir au niveau physique et mentale, est la respiration consciente. Porter son attention sur l’inspiration et l’expiration nous ancre dans le moment présent. Un état de sérénité s’installe lorsqu’il y a un connexion entre le corps et la respiration. Le bien-être n’est ni matériel ni physique. Si le bien-être part tout d’abord de soi mais que l’on recherche sans cesse comment l’inviter dans notre espace en nous fiant sur nos expériences positives, alors il est difficile d’avoir le contrôle sur celui-ci. Si on convoite certains biens matériels, certaines relations, des jours de congé, des semaines de vacances pour se remplir de contentement, il sera difficile d’être pleinement satisfait car le bien-être sera influencé par les circonstances de la vie qui ne dépendent pas de nous entièrement.

Pour avoir une maîtrise sur notre bien-être, il faut développer des outils qui nous permettent de le faire grandir à l’intérieur de soi. Le bien-être s’installe avec la gratitude. Un art qui permet de reconnaître ce que nous avons déjà dans notre vie, qui nous apporte du bonheur et qui nous fait sentir choyé. Prendre le temps de le reconnaître favorise l’ancrage des pensées les plus positives. Il s’agit simplement, de prendre quelques minutes en se levant  ou en se couchant pour penser à quelque chose qui nous a fait du bien. L’écriture peut aussi être excellent allié pour toute personne qui désir inviter davantage de moments zen dans son quotidien. Il s’agit donc de prendre un petit moment et écrire une, deux ou trois choses pour lesquelles on ressent de la gratitude.

Savourer les choses simples de la vie consciemment, est également une méthode efficace pour générer une énergie vibrante dans le corps. Apprécier les fleurs de son jardin, se réjouir lorsqu’on entend notre chanson préférée à la radio, danser lorsqu’un rythme nous fait vibrer, sourire aux étrangers, écouter les oiseaux et réaliser qu’il y a de petites merveilles qui nous entourent, quotidiennement, amplifie notre niveau de bonheur.

Été comme hiver, on peut apprendre à accepter les situations qu’on ne contrôle pas, choisir comment nous ajuster, établir nos priorités et les exprimer, respirer consciemment, pratiquer la gratitude et s’émerveiller avec les petits plaisirs de la vie.

Le bien être est toujours là, à l’intérieur de soi, pour celui qui veut y croire, le chérir et le préserver.

Bon été !

Crédits photos :

Photo couverture : Photo by Aurélien – Wild Spot on Unsplash

Photo dans l’article :  Photo by Marcos Paulo Prado on Unsplash

La pratique du sport et la vie de parents, comment s’adapter?

La pratique du sport et la vie de parents, comment s’adapter?

Lagezelle

Je vous propose de regarder ensemble des astuces pour s’adapter à la vie de parents et continuer à pratiquer notre sport. Le plus dur ce n’est pas le sport, le plus dur c’est de s’y mettre. C’est aussi de trouver le temps et/ou se donner le temps. La clé pour booster notre motivation, c’est de se rappeler que notre corps a besoin de bouger avant, pendant et après la grossesse. Pour ne pas que parler aux femmes, la clé c’est tout simplement de se rappeler que le corps aime bouger peu importe les circonstances. Mais je ne vous dis pas n’importe comment et à n’importe quel prix, car la réalité des nouveaux parents, c’est qu’on est fatigué, mais vraiment fatigué. Alors comment faire?

Commençons par mettre en lumière le fait que la fatigue ressentie est souvent mentale que physique. En faisant du sport, on transfère cette fatigue mentale en fatigue physique et si on a la chance de bien dormir, nous récupérons le sommeil. Difficile de se débarrasser de cette fatigue mentale, alors que celle physique, le corps y fait face facilement par le sommeil et par l’alimentation. Par conséquent, faire du sport après l’accouchement (si la santé le permet) pour les femmes comme pour les hommes, ce n’est pas un luxe, c’est essentiel. Pas d’excuse qu’on est fatigué, on a besoin de bouger. Mais je vous dis ça et je ne pourrais pas vous cacher que c’est dur ces premiers pas vers le sport pour une maman qui vient de donner la vie. On réussit à peine à faire cinq squats, trente secondes de course, la planche on n’en parle même pas. Le corps n’a pas juste changé, il est déréglé. J’ai été surprise les premières fois. Non surprise n’est pas le bon mot, je dirais plus découragée. Je tremblais de partout peu importe ce que j’essayais de faire. J’ai réalisé que le chemin serait long. Ce n’était pas une remise en forme, mais une mise en forme. Tout est à refaire, nouveau corps, nouvelles bases. Et cela nous amène à ma première astuce.

Du temps de sport très rapide

La Gazelle

Oui, on va à l’essentiel dans notre temps de sport. Non seulement on n’a pas beaucoup de temps (en fait, on n’a pas le temps, mais on le prend), mais notre nouveau corps n’est pas prêt à faire des exploits, alors on se tourne vers un entraînement court, structuré et diversifié. Pour ma part, je faisais entre 15-30 minutes, deux ou trois fois par semaine, mais seulement à partir de deux mois post-accouchement. Je devais d’abord me remettre des bobos post-accouchement. Je faisais rapidement cet entrainement pour ne pas déprimer plus, parce que franchement, je ne voyais pas d’amélioration de mon état physique au fur et à mesure des semaines. Alors, pas question de passer une heure en me disant que je n’y arrivais pas. Pas question de laisser le découragement me peser. Ce qui compte c’est de se dire c’est vite et c’est fait! De toute façon, on ne fait pas de sport de fou quand on n’a pas dormi, donc on y va doucement. Par ailleurs, il faut un entrainement structuré pour travailler à fond ses muscles qui ont tout donné pour supporter la grossesse et l’accouchement. Pour commencer, si vous pouvez, faites une rééducation périnéale (il y a des vidéos bien faites pour ça lorsque on ne peut pas y avoir accès par le système public ou au privé). Faite par la suite du renforcement musculaire de la tête au pied. Et afin, intégrez le cardio par la marche, marche rapide, vélo, course, natation, etc. Petite parenthèse pour parler de la poussette de course. Depuis que mon bébé a 8 mois, je l’utilise plusieurs fois par semaine pour entre autres l’amener à la garderie et c’est vraiment super. Toutefois, ajoutez d’autres sorties de course sans poussette. J’ai l’impression qu’on ne bouge pas assez le tronc avec ça et je me dis qu’à la longue ça pourrait nous déséquilibrer. Je ferme la parenthèse sur la poussette. Donc, cet entraînement structuré et qui met en forme tout le corps vous permettra non seulement de tonifier votre silhouette, mais aussi vous aidera à diminuer les douleurs comme celles du dos souvent communes en post-accouchement. Finalement, entraînement diversifié parce qu’après l’accouchement, c’est tout notre corps qui doit se remettre. Il y a pleins d’autres muscles qui ont besoin de renforcement post-partum. Pensez à tout ce qui a pris de l’expansion, au changement de posture que la grossesse a demandé à votre corps et plusieurs ligaments qui ont besoin de retrouver leurs formes. Donc, trouver un programme ou plusieurs qui vont travailler le bas du dos, les abdominaux, les adducteurs (on les oublie souvent, alors qu’ils sont super liés au plancher pelvien), les fessiers, etc. Le tout de façon progressive. C’est dur de rester progressif, mais on risque d’arriver à de meilleurs résultats et capable de maintenir la charge d’entraînement à long terme.

Alterner le sommeil

La Gazelle

La deuxième astuce est d’alterner le sommeil entre les deux parents lorsque cela est possible. Nous avons commencé cette méthode à deux mois de vie de notre fils et ça m’a sauvé la vie (ma santé mentale surtout). Même si j’en ai pas profité tout de suite à cause du syndrome d’hyper vigilance qui se traduisait pour moi par la difficulté à fermer l’œil même quand justement mon conjoint prenait la relève. Mais très vite, j’ai réussi à dormir plus de deux heures par nuit. C’est vrai que je vous ai dit que nous pouvons transférer la fatigue mentale à notre corps et faire la récupération par le sommeil, mais si le sommeil est inexistant cette fatigue va se retransformer en fatigue mentale, et le cycle continue! Donc, c’est vraiment important d’essayer avec votre réalité de dormir le plus que possible. Que le conjoint soit en congé ou pas, cette alternance est essentielle à la récupération générale pour la nouvelle maman. Ce qui est dommage, c’est que si mon conjoint n’avait pas été en congé paternité à ce moment-là, nous n’aurions jamais pensé le faire. Or, congé ou pas, il faut, à mon avis cet espace de partage de sommeil comme c’est courant pour les tâches ménagères et autres au quotidien.

Faire cuire nos repas le plus possible en avance

La Gazelle

Oui, je sais, on n’a pas le temps et tu nous demandes de prendre un temps que nous n’avons pas pour cuisiner en avance? Ça parait contradictoire, mais ça ne l’est pas tant que ça. De toute façon, à moins de décider de manger des repas industriels le temps de trouver le temps, nous n’avons pas le choix de cuisiner. Alors pourquoi ne pas y mettre de l’organisation en prévoyant certaines choses. Les sauces, les viandes, les légumineuses si on les cuisine à l’état sec, ce sont des exemples d’aliments qui peuvent se préparer en avance. Le riz, les pâtes, les légumes quant à eux, ils peuvent se faire en quelques minutes pour compléter nos dîners et soupers. Pour ma part, dans les deux premiers mois, je ne pouvais même pas appliquer cette astuce. Heureusement, j’en avais cuisiné à la fin de ma grossesse et congelé par la suite. Par conséquent, en plus des repas que famille et amis m’ont apporté dans les premiers jours après accouchement, les plats que j’avais congelés m’ont beaucoup dépanné. D’ailleurs, c’est une autre astuce de demander comme cadeaux à vos amis et familles des plats. Utiles, pratiques et sûrement délicieux!

Anticiper des imprévus

Essayons de prévenir l’épuisement, car la charge mentale est bien là lorsqu’on est nouveau parent. Le fait d’anticiper des imprévus nous aide à y arriver. On ne peut pas savoir quels seront nos imprévus de la journée, mais certaines choses, il y en aura. Bébé malade, nous-même malade, bébé qui décide de ne pas dormir, éclosion à la garderie du plus vieux (oui, même si je n’ai pas parlé des frères et sœurs jusque-là, je sais qu’ils sont là), auto en panne ou encore mieux la sécheuse nous lâche (si tu es aux couches lavables comme moi, tu ne veux pas ça comme imprévu), bref, il y en a tellement. La clé, c’est de faire la place à ces imprévus. Un horaire toujours serré d’un bord à l’autre vous empêchera de faire face aux nouvelles situations sans vous donner des maux de tête. Si vous êtes quelqu’un de spontané comme moi je l’étais, vous allez vite être submergé d’un nombre de choses incalculables à faire. Si vous êtes plutôt le genre à remettre plus tard les choses, vous y serez encore l’année prochaine à régler les imprévus d’aujourd’hui. Donc, faire place aux imprévus, pour moi ça signifie alléger mon horaire, mais en avoir une; faire peu mais bien; et apprendre à s’organiser selon ce qui fonctionne pour nous.

Question d’organisation, mais comment?

La Gazelle

Oui, on entend souvent des gens dire que tout est une question d’organisation. Pour la nouvelle maman que je suis, ce n’est pas clair. Priorités, plaisir, bien-être, imprévus, comment faire? Il me vient cette révélation pendant que j’écris ces lignes: « mais, la Gazelle, tu sais comment ». La preuve c’est que depuis le début de cet article, tu parles d’organisation! Ah, c’est ça être une personne organisée? Eh oui, je me suis rendue compte que ça n’a pas besoin d’être officiel, structuré, noté sur un tableau excel pour considérer qu’on est organisé. Oui, vous êtes probablement organisé, mais à force de se comparer aux autres, vous en doutez. Si vous arrivez à jongler avec votre famille, alors vous êtes organisé. Si vous y ajoutez votre travail et que vous survivez à cela, vous êtes une personne organisée. Si vous y intégrez la course à pied ou un autre sport régulièrement, alors, vous êtes plus qu’une personne organisée.

Mais si vous êtes submergé par vos responsabilités, et que malgré l’envie de faire du sport, ça reste un rêve, je vous partage quelques autres trucs qui m’aident. Premièrement, il faut absolument se définir des objectifs au niveau de la famille, travail, loisirs, personnel, si ce n’est pas encore fait. Pourquoi fait-on ce qu’on fait? C’est quoi le résultat attendu? Un moyen sans objectif vous apportera n’importe quel résultat. Deuxièmement, il faut enlever avant d’ajouter même si je ne vous dis pas que c’est facile. Supprimez des relations qui bouffent votre temps et votre énergie, supprimez des objets qui alourdissent vos maisons, garages et cabanes, supprimez des comportements qui vous gardent à la même place à faire la même chose. De plus, faites le ménage dans vos courriels, vos réseaux sociaux, vos armoires, etc. On supprime pour récupérer des ressources à investir ailleurs. Troisièmement, il faudrait revoir notre mode autopilote. Oui, il y a des choses qu’on fait parce qu’on le fait avec aucune autre explication. On les fait parce qu’on l’a toujours fait ainsi. Si ça ne vous est jamais venu à l’esprit de remettre en question votre routine du matin, votre routine de lavage & ménage, votre routine de fin de semaine, c’est aujourd’hui que ça se passe. Rappelez-vous, c’est important de se demander pourquoi fait-on ce qu’on fait, de la manière qu’on le fait. Je vous encourage à vous inspirer des autres, au besoin pour améliorer votre façon de faire. Des fois, ce qu’on sait nous empêche d’avoir accès à ce qu’on ne sait pas, mais qui pourrait changer la donne. Laissez-moi vous faire rire un peu. Récemment, je me suis demandé pourquoi est-ce que je passe plus souvent le balai dans la maison, alors que probablement, avec l’aspirateur, je pourrais diminuer considérablement la fréquence? Eh, en Afrique il y avait des balais, mais pas d’aspirateurs. Mais tu n’es plus en Afrique et même pour certains qui y vivent en 2021, ils ont maintenant accès à cet outil qui nous facilite la vie. Eh, je ne sais pas quoi dire d’autres à part qu’une habitude est dure à remplacer. Bon, je reviens à ce que je disais sur d’autres astuces pour s’organiser. La dernière est le fait de s’imposer des contraintes afin de se mettre des nouvelles façons de faire en place pour arriver au même résultat avec moins de ressources et/ ou de temps. Par exemple, on se met une limite dans notre temps d’accomplir une tâche ou encore une limite dans notre budget. Par contre, il faut rester réaliste, ça ne fonctionne pas sur tout et tout le temps. Mais le simple fait d’essayer et de pratiquer ça peut vraiment apporter des belles surprises.

Alors qu’on parle d’adaptation, d’organisation, d’optimisation, je vous en conjure (surtout les mamans) de se défaire de cette femme qui assure sur tous les plans. Un chez-soi propre, maman parfaite, sportive sans faux pas, etc. Déjà qu’on s’en met beaucoup sur les épaules (éducation des enfants, leur bien-être, tâches ménagères, prendre soin des autres et rarement de soi), vraiment essayons de ne pas chercher la perfection dans tout. Et au cas où vous ne le saviez pas, tout n’est pas optimisable. L’organisation n’est pas tout. C’est vrai que ça nous fait gagner du temps, de l’énergie, parfois de l’argent, mais l’adaptation, c’est surtout une question de temps même si je suis la première qui n’aime pas quand on me sort cette vérité: « laisse-toi le temps ». Chaque saison de notre vie vient avec de nouveaux défis nécessitants de l’adaptation (et j’en conviens que la parentalité bat toutes les autres saisons haut la main côté adaptation), et chaque saison vient aussi avec une grâce à la hauteur. Oui, vous en êtes capables. Vous avez ce qu’il faut même quand ce n’est pas évident.

Pour ceux qui ne le savent pas, je suis chrétienne et j’aime particulièrement ce verset qui me parle comme nouvelle maman: « Aucune tentation (épreuve, problème, situation, complication, etc.) ne vous est survenue qui n’ait été une tentation humaine; et Dieu est fidèle, qui ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de ce que vous pouvez supporter, mais avec la tentation il fera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter ». Alors, je m’encourage et je vous encourage à faire ce que vous pouvez pour faire cette adaptation, mais surtout l’accueillir et du reste, profitez de votre famille. C’est une belle saison et même quand elle est moins rose, elle mérite qu’on s’y consacre totalement.

Redécouvrir la course

Redécouvrir la course

Ceux qui me lisent depuis quelques temps savent que je m’entraine dans le but de parcourir mon premier ultra marathon en septembre prochain.

Je le savoure cet entrainement de toutes les façons possibles et ce, sans même une certitude que l’évènement aura lieu.

Il faut s’armer de courage et d’optimisme en ces temps de pandémie, car eh oui, on en parle encore. J’ai su aujourd’hui qu’un autre évènement de cet automne est annulé. Si tôt, alors que la situation va tellement bien.

Bref, je maintiens le cap sur un tout nouvel entrainement, nouvelles façons de penser. Je me dis, oui ça peut faire mal, le cardio peut venir à être accrocher au plafond, mais je me dis savoure cet inconfort et cette douleur, signe qu’un retour aux courses normales reviennent.

Mes prochains articles ne parleront pas tous de mon entrainement, mais je vous laisserai savoir de façon certaine comment il se déroule. N’hésitez pas à le commenter, mes conseiller, me laisser des mots d’encouragements. C’est toujours plaisant à lire, il cela partie aussi d’une des façons que j’aurai de le savourai.

Alors voilà, j’en suis à 3 mois de mon premier Ultra marathon, pour moi ça sera une distance de 65km, j’aurai 12 heures pour le réaliser, oh je ne dois pas oublier de mentionner l’important déniveler + auquel je devrai faire face (1178m). Il me faut repenser chaque phase de cet entrainement qui est loin d’être un entrainement auquel je suis habituée. Courir un marathon c’est un exploit remarquable, faire un ultra marathon dans les côtes c’est pour moi l’inconnu.

Une de mes forces est de me connaitre, forces et faiblesses… Je n’ai pas d’entraineur pour me coacher, et malgré le fait que je ne dénigrerai jamais l’apport qu’ils peuvent avoir pour un sportif, je crois bien m’en sortir malgré tout. Je cours déjà 45 kilomètres par semaine…. Oui, c’est un début, mais ça reste sur le plat des routes de ma région. Vous ai-je déjà parlé comment mon coin de pays est plat…. Mais tellement plat… Alors les côtes sont pour moi un cauchemar. En fait elles l’étaient au début, je les apprivoise lentement mais surement.

Les muscles du corps aussi doivent apprendre à travailler différemment. Depuis l’automne dernier je cours déjà beaucoup plus dans des sentiers que j’ai à ma portée. J’aime que mon sport demeure facile. Donc prendre l’auto pour rouler 45 minutes dans le but de faire ma course et revenir, très peu pour moi, ben vous savez quoi, ça aussi a fallu que ça change. Alors j’ai couru une certaine partie dans mes sentiers autant durant l’automne que durant l’hiver.

Je demeure tout près d’un terrain de golf, qui attendait patiemment que les golfeurs se retirent ?? Ben c’est moi, car dès que la saison de golf est terminée, vous me voyez sillonner les ‘’sentiers’’ du terrain de golf, ça ajouté aux sentiers dans le bois, je cumule au moins du travail pour les chevilles.

Petites chevilles d’amour, sans leur force et résistance tout ça serait impossible ou bien vraiment difficile.

Dans un sentier on ne voit pas hélas toujours sur quoi on va poser le pied; Roche, branche, racine, couleuvre !? On ne sait pas ce qui se cache sous les feuilles, les belles feuilles d’automne qui donnent un parfum de nature incomparable à chacune de nos foulées. Donc on doit prévoir renforcer nos chevilles, lentement mais surement. On ne peut pas demander à notre corps de faire un virage de 360 degrés et changer tous nos kilomètres sur le bitume pour les sentiers et de la trail. À moins qu’on n’ait pas à cœur notre corps et qu’on se foute un peu de lui, mon idée c’est que c’est pas bon 😉.

Tenter de courir aussi vite en sentier que sur route n’est pas une bonne idée non plus. Souvent notre corps n’y pense pas, le travail se fait tout seul. La foulée se fera plus petite, au cas où notre cheville tourne sur une roche, ou que notre pied s’accroche dans quelque chose que notre regard n’aura pas vu. On est plus vite ‘’back on track’’ avec une petite foulée.
Qui dit petite foulée dit course plus lente, donc plus confortable… Et le BONHEUR de courir se refait sentir. La zénitude sous l’effort. L’adrénaline sécrétée est différente, mais tout aussi puissante. Mais attention de regarder ou vous mettez le pied 😉.

Il faut aussi regarder les chiffres que notre montre d’entrainement nous donne en fin de course avec un nouveau regard. Malgré que je me savais moins rapide en sentier, les regards que j’ai pu lancer à ma montre au retour aurait parfois pu être considérer meurtriers…. Té le genre : Bon ma montre fonctionne mal…

Une course sur route c’est normalement propre… en sentier, c’est tout sauf propre. Au début, on ‘’tente’’ se sauver nos beaux souliers, vous vous rappeler, ceux acheter en boutique pour $$ mais qui sont tellement confos qu’on ne peut plus s’en passer. J’ai dit tenter, car oublier le projet, parfois à force de penser qu’on va y arriver, ça vous vaudra une glissade sur bouette qui pour les magnifiques souliers aura été pire que si vous n’aviez pas modifier votre trajectoire.

Et que dire des côtes, du déniveler… cette butte qui nous fait ralentir sur route lorsque rencontrée, qui nous fait monter le cardio au plafond quand on la grimpe, qui fait que c’est souvent impossible de maintenir la même vitesse, qui nous scrappe les chiffres lors de l’analyse de notre course, avouez que ça fait peur hein ?? 😊

L’équipement aussi peut être différent. Comme j’ai une route de 65km j’ai des items que je dois absolument avoir avec moi, alors on oublie la petite ceinture d’hydratation et on cherche quelque chose de plus logeable mais qui demeure confortable. 65km avec quelque chose qui frappe dans le dos, c’est tout sauf plaisant. J’ai trouvé MON sac samedi dernier, et là encore les effets de la pandémie se font sentir, les magasins ne sont pas fournis comme normal. D’autant plus que toutes les courses annulées, pas besoin de trop s’équiper, j’ai eu peur vendredi après avoir été dans 3 boutiques donc une qui ne servait que des coureurs de ne pas trouver. Et je voulais trouver tôt pour avoir la chance de me familiariser avec ce nouvel équipement et le poids aussi, après des recherches sur le net, j’ai pu me déplacer dans une autre boutique et trouver chaussure à mon pied, euh, non je veux dire trouver sac à mon dos, ah vous comprenez lolll.

Tout ça, et surement ce que je ne sais pas encore je l’apprivoise. Certaines facettes sont plus vites ‘’acceptées’’ d’autres m’arrivent et je les accueille à bras ouverts.

Mes chevilles s’adaptent et se renforcissent toujours et encore. Je les sens me parler après une sortie, je les respecte, leur fait attention, si elles me lâchent… je ne cours plus. Quand elles me disent; Hey la grande, on est fatiguées, je les repose. J’alterne mes entrainements, sans les suspendre, pour ce que je sais qui leur donnera un break.

Le lundi après 2 jours de pause de course, je me donne, il s’agira toujours de ma plus longue sortie ou ma plus challengeante. Cette semaine, j’ai fait un 17km dans les sentiers du parc du Mont St-Bruno avec un dénivelé + de 335m, c’est un début, et j’en suis très fière. Je débute même l’entrainement plus tôt que ce qui est suggéré. J’ai tellement à apprivoiser, que le plus tôt sera le mieux.

Je débute aussi cette semaine du renforcement musculaire. Je trouvais déjà mes cuisses et fessiers bien entrainés, mais je me rends compte qu’il leur en manque pour les montées. On maintient le travail des abdominaux, pas le choix, ce sont des muscles de soutien d’une importance capitale.

Je fais aussi ce qu’on appelle des entrainements croisés. J’ai redébuté ma saison de vélo de route. J’en fais plus que suggéré, serai-je trop extrême ? Bah non j’aime ça 😉

Et depuis 2 semaines je pratique le yoga, a raison de 30 minutes une fois semaine. Parfois je vais ajouter des étirements à travers tout ça. Si les pattes me semblent trop raides… un peu d’étirements ça vous ramène une personne. 10 minutes devant la télévision, pas d’excuse.

Ça c’est le côté pratique… ce que ma famille voit, ce que les gens qui me lisent lorsque je partage des anecdotes sur ma page Facebook. Ce que je partage maintenant avec vous.

Ce que vous ne voyez pas…. Mon sourire quand je cours, le bien être que j’éprouve, mon sentiment de ne faire qu’un avec mes foulées. (Bon c’est toujours mieux quand le sentier descend 😉 )
Prenez ma dernière sortie de lundi. Je me suis procuré ma carte de la Sepaq justement en vue de pouvoir allez m’entrainer dans ces magnifiques terraines de jeux.

Lundi, avant même de débuter ma course j’aperçois une grosse tortue, je vais la voir en trottant, pour ne pas lui faire peur. Sors le cellulaire bien au fond de ma nouvelle veste d’hydratation, lui tire le portrait avec un grand sourire imbriqué sur mon visage. Genre je fais de la promenade dans le bois, je prends le temps de lui dire merci, je redescends au début du sentier, pour pas tricher. J’ajuste tous mes bidules et j’entreprends ma course.

Il pleuvait lundi, normalement quand il pleut je fais un peu poule de luxe et je descends sur mon tapis. La pas le choix, si jamais il pleut le jour J de toute façon j’aurai de la pratique. Je me suis amusée et j’ai profitée. À un moment donné j’étais plus haute dans la montagne, la brume effleurait la forêt, l’air était vivifiant. J’avais du retiré mon imperméable de course car il faisait trop chaud, la pluie me tombait sur les bras, me rafraichissait au fur et à mesure que je progressais. Au détour du sentier un lac… une autre tortue qui traverse le chemin.

Je devais être rendue aux alentours de mon 12 kilomètres, quand j’aperçois, pas un, pas deux, mais bien 4 beaux chevreuils qui mangeaient à 20 pieds du sentier. Hésitation, je ne veux pas leur faire peur si je m’arrête, n’ayant pas l’air farouche je fais une pause, arrête ma montre, sort le cellulaire le temps d’une photo, et tant qu’à faire je regarde le plus jeune du groupe qui me regardait en mâchouillant ses feuilles et lui dit : Bon ben moi aussi je vais prendre une bouchée, et hop un gel avec une bonne gorgée d’eau.

Je repars ma montre et me voilà repartie. C’est la deuxième fois que je cours dans ce parc, c’est le plus près de chez moi alors je peux m’y rendre une fois semaine. Je vais en profiter. La montagne n’est pas très haute. Quand je rencontre une bonne montée, je fais du aller /retour dedans, ça fait monter le déniveler.

Sur le chemin de retour, serviette de plage sur mon siège d’auto, souliers de course par terre et plein de boue, mes pieds dans mes gougounes, les jambes toutes sales, je suis heureuse.
Heureuse d’avoir fait monter le déniveler de la semaine passée, heureuse d’avoir poussé de 2 kilomètres de plus, heureuse d’être simplement heureuse.

Je me disais à moi-même que j’allais déjà m’ennuyer de toute cette effervescence dû à un entrainement de course organisée, alors je profite.

Depuis deux semaines, je n’ai pas beaucoup couru sur mes routes de campagnes plates des environ. Je préfère les sentiers de mon fond de cour élargie et ceux de la Sépaq. Je pratique aussi mon déniveler sur mon tapis roulant. Le travail se fait, bon pas de roche ni racine, mais faire des montées en % sur 3 kilomètres (j’en suis rendue la) ça vous travaille le corps.

Alors voici ce qui étaient mes débuts dans la course en sentier. Mon nouveau bonheur. Ma redécouverte de la course.

J’espère que j’ai peut-être réussi à vous donner le goût d’aller faire quelques foulées dans un sentier près ou loin de chez vous. Je vous garde au courant de mes progrès.
N’hésitez pas si vous avez des suggestions et/ou conseils ce sera à mon tour de vous lire avec attention. 😊

Christine

Si vous voulez vraiment faire quelque chose, vous trouverez un moyen. Si vous ne voulez pas, vous trouverez une excuse
Jim Rohn

Commencer ou recommencer

Commencer ou recommencer

Commencer ou recommencer. Quand courir, n’est pas facile pour tous!

Si vous vous êtes sentis visé par le titre de cet article, vous êtes à la bonne place. Si vous avez souri ou que vous êtes mort de rire en ce moment même… passez votre chemin et allez donc tous et toutes… courir tiens! Pendant ce temps-là, je m’occupe de vous faire une petite séance d’empathie. Essayons de nous motiver entre nous.

Et je m’inclus aussi dans ce nous, car je vis aussi les éternels recommencements. Pour ma part, ce sont des problèmes de variations de poids, rarement des blessures, plus vieillis, plus je deviens sage.

Recommencer

Peu importe la raison qui vous a fait arrêter, l’important est de recommencer de la bonne façon. Ainsi, il est important de bien recommencer à la base. Prenez le temps que ça prend. Armez-vous d’un ou deux bons livres afin d’avoir une littérature intéressante et de pouvoir répondre en toute impartialité à vos questions. Toutes les réponses ne se trouvent pas sur Facebook auprès de madame/monsieur tout le monde, même si certaines pages peuvent offrir des réponses plus adéquates que d’autres. Repartez donc sur de bonnes bases. Certaines personnes essaient de reprendre au même niveau qu’ils étaient lorsqu’ils ont arrêté et c’est bien sûr une grave erreur. Il en résultera de la frustration, du découragement et un fort risque de vous causer une blessure.

L’influence des réseaux sociaux

Comme plusieurs d’entre vous, je suis membre de différents groupes Facebook et Instagram sur lesquels je ne suis guère actif. Un J’Aime par ci, un J’Adore par là. Un petit commentaire d’encouragement à l’un ou l’autre. Je ne poste pas très souvent. Par contre, je lis. Et plus je lis, plus je vois combien il y a des types de coureurs différents. Ça va bien sûr de l’athlète de pointe en passant par l’amateur qui compétitionne fréquemment sur les circuits. Il y a les marathoniens qui s’inscrivent pour Boston, New-York, Paris et le premier marathon sur Mars. Il y a bien sûr les Dieux et Déesses des Ultras qui nous font sentir bien petits ou qui nous font rêver, (c’est selon) quand on commence et qu’on peine à terminer un 3 km sans marcher. Pour le coureur qui débute, celui influencé par un groupe d’amis et qui prend le pouls des réseaux sociaux, c’est la grande période de questionnements et avec raison. Alors, à travers tous ces messages de réussites ou d’exploits sportifs on sent fréquemment, dans certains messages, la gêne de dire que l’on est fier d’avoir complété un premier 3 km en intervalles et qu’on s’entraîne pour pouvoir courir un 5km. Sachez que vous n’êtes pas seuls.

Se comparer aux autres : Frustration et jalousie

J’envie les athlètes qui recommencent à courir après quelques mois d’inactivité et qui sont fiers d’avoir fait un 5 km à 5 min du km à leur première sortie. Bravo, je vous lève mon chapeau! C’est wow! La semaine suivante, l’individu en question se tape un 12km ou 15km avec le sourire aux lèvres… Vous faites chier! Je vous aime mais vous faites chier!

En fait, c’est vous et vous seul qui comptez dans l’équation.

Quelques conseils en terminant :

Chaque victoire personnelle est importante et vous fait aller de l’avant.

Fixez-vous des objectifs (en terme de temps et de distances) à court terme qui sont réalisables. Vaut mieux plusieurs petites victoires qu’une accumulation d’échecs.
Sortez beau temps, mauvais temps.

C’est bien d’avoir un objectif à long terme, c’est motivant.

Dans un processus de gestion du poids, attention de ne pas reprendre les kilos perdus.

Courez régulièrement. Intégrez la pratique sportive au cœur de votre vie. Rendez-là nécessaire comme manger et dormir.

Écouter votre corps… il vous parle.

Bon été!