Le retour du Lundi Long Run

Le retour du Lundi Long Run

Maannnnn lis pas ça, c’ben trop long….

Premier demi marathon 2023! 

J’avais 80′ à R1 à faire… Échec lamentable! 

Sti m’a tu finir par faire quelque chose de bien?

🤣🤣🤣

J’commence à penser que le R1 c’est un mythe… J’essaie…. J’pas bonne….. J’suis bonne à rien. 

J’étais ben trop heureuse de courir dehors au soleil, en chandail, pasdansmasemaine pour faire seulement 80 minutes à vitesse roche épuisée… C’est beaucoup plus facile à faire lors des sorties avec intervalles. J’vais miser là-dessus et sur le vélo pour travailler la zone 1… Tsé ce vélo de mes rêves, parfait pour moi, qui n’existe pas encore, commandé en janvier et qui devrait arriver fin mai… Une vraie bête!! 

J’suis juste partie sans regarder ma montre et quand j’ai vu que la neige avait fondue pis que le passage piéton était accessible, pas pu m’empêcher de traverser à Montréal…. (tout le km aller et celui du retour du pont, j’avais peur de mourir. Quoi? Doit ben avoir une raison pour laquelle c’est fermé l’hiver, ya nécessairement des risques que ça décroche…)  Pis la ben… Pourquoi pas me rendre à l’autre pont et traverser à Terrebonne pour le fun avant de revenir à Laval🤣🤣

En sortant du pont de la A25, un gars de service m’attendait pour me dire Hey toé! (Ou Twé ou TO-É, j’pas certaine) T’as pas vu que c’est fermé au monde à pied? Ben oui! Pis criss là j’comprends pourquoi, t’as tu vu comment mes souliers neufs sont pleins de bouette?!? C’ben sale vot’affaire!! 

La confusion dans son visage valait le détour….

C’était vraiment sale, dégoulinant de boue sale….. 

La bonne affaire, c’est que j’ai peut-être pris des couleurs (j’ai peut-être juste la face sale..) pis C’est le retour du happy rose Fluo!  #enfantdesannées90 

Sur le retour, longeant mon merveilleux chemin de merde, bordé de merde dans le quartier industriel de merde reliant 2 superbes pistes cyclables (du génie d’urbanisme), un 53′ a décidé que j’avais pas d’affaire là. Correct… T’as l’droit, t’es pas intelligent, mais t’as l’droit et j’ai beaucoup d’empathie fak j’me suis goroché dans le tas de bouette qui sert d’accotement… Et l’autre camion d’après s’est tassé sur le bord (j’tai comme Hey!! merci monsieur, c’est vraiment gentil, j’vous jure j’me dépêche de sortir de là, c’est juste que mes pieds ont comme coulés dans la vase…) ben non sti, ya baissé sa vitre pour me donner d’la marde!! Ah là ça non!!! Rendu là, j’avais pu aucun problème à me salir les mains pour ramasser un peu d’bouette. Peut-être que oui, peut-être que non 🤭

Comble de tout… Je réalise que la p’tite gorgée de plus de mon fix de suk dont j’avais envie existait!!! Elle coule maintenant de ma poche et se meurs sur mon fauteuil tout juste à côté de la bouette séchée tombé de moi… Quel GASPILLAGE! 

J’ai fini ça dans le bain (j’avais vraiment la face sale…) sous l’oeil outré de mon chat du au fait que malgré sa théâtrale démonstration de famine, j’ai privilégié mon bain… Tradition de demi…. On touche pas à ça! 

J’pas cheap, j’ai aussi payé un bain à mes p’tites chaussures pastels…. 

Pis là, après ce demi plutôt facile… Je réalise qu’il m’en reste encore 9 autres à faire avant le marathon pis j’vois pas vraiment de problème…. J’peux pas m’empêcher de me demander si ça va bien dans ma tête 🤣

Je réalise que ceux qui pensent qu’un marathon c’est 42.2 km sont gravement dans l’erreur.. Je réalise aussi que personne autour de moi ne réalise l’ampleur du projet et je me peux pas m’empêcher de me sentir un peu seule dans mon p’tit bonheur absurde… Rose ou Noir, Érable et sel ou Érable et framboise? Bas courts ou bas longs, une tresse ou une couette? Tout ça pendant que les gens focus sur leurs « vrais » problèmes, leur fatigue, la routine, les enfants, les tâches, les corvées…. Et j’entends dans leur commentaires qu’ils ont l’impression que moi je n’ai rien de ça alors qu’en dehors des 1-2h de sport que je m’accorde par jour (ok pis mon bain là…) je ne vis pas dans un monde parallèle… Je ne le dis plus, je ne me justifie plus… Aussi ben les laisser croire que les Licornes existent! 

Sur ce, j’m’en vais me conter des blagues et les trouver TRÈS drôles! 

Si t’as vraiment tout lu ça, je te souhaite une excellente fin de journée l’ami! Tu dois toi aussi vivre dans ce monde de Licornes où l’on a le choix de faire quelque chose d’exigeant sans y être obligé!! Avoir un peu mal par plaisir et en être complètement comblé pis recommencer le lendemain…

Namaste

Stratégies pour accomplir tes objectifs en 2023

Stratégies pour accomplir tes objectifs en 2023

Lagezelle

L’année est déjà bien entamée, mais on peut encore s’arrêter un instant pour réfléchir à l’année passée. Je te pose la question: comment ça a été 2022 pour toi? Comment te sens-tu en ce moment? Est-ce que tu as eu l’impression de tourner en rond alors qu’on est qu’au début de 2023? As-tu perdu ta motivation? En ce début d’année, tu as peut-être l’impression que rien n’a changé, alors que tu aspires à mieux ou plus ou les deux! Que tu sois un sportif, un peu ou pas du tout, je te propose humblement deux clés pour vivre pleinement ton année.

Quel est le sens de ta vie

Stratégies pour accomplir tes objectifs

Il y a des gens qui fonctionnent comme ça, ils font métro-boulot-dodo sans s’arrêter pour réfléchir sur le sens de la vie. Ne vous y trompez pas, même dans le monde du sport, ce n’est pas, par exemple, pour tout le monde que la course à pied est la chose qui donne un sens à leur vie et donc la réflexion reste entièrement à faire. À la question: quel est le sens de la vie, il est essentiel de connaître la réponse ou de la chercher si ce n’est pas le cas. C’est ce sens même qui est porteur d’espoir. Oui, espérer avoir un sens à sa vie change complètement la façon de vivre le moment présent. Alors comment trouver un sens à sa vie?

La première chose à faire c’est de vivre à 100%. Oui, dites non aux actions superficielles, aux intentions qui ne produisent rien de concret et faites des choses avec intérêt et implication. Le sens ne se trouve pas à la surface, mais en profondeur. L’importance de quelqu’un ou d’une chose n’est pas toujours dans l’apparence, il faut creuser. Dans le même ordre d’idée, c’est en allant au bout d’un projet, des études, d’une relation qu’on réalise la portée de cette implication sur notre vie. Personne n’a trouvé un sentiment d’accomplissement dans des choses non achevées. Au contraire, le sens de votre vie se trouve au bout de chaque projet terminé, de chaque saison vécue, de chaque défi relevé et de chaque relation investie.

Ces choses qu’on souhaite accomplir, pas juste en parole, mais en action nous donne un but pour se lever le matin, une force indescriptible, une espérance. C’est pour ça qu’aujourd’hui, alors qu’on réfléchit sur ce qu’on aimerait accomplir cette année qui et qu’on se parle du sens de la vie, j’aimerais nous encourager à ne pas faire les choses à moitié même quand c’est difficile, même quand c’est compliqué et d’avoir la possibilité de terminer ce qu’on commence quitte à faire moins de choses, mais bien le faire.

Aussi, on peut penser que pour trouver le sens de notre vie il faut se focaliser sur soi-même. Pourtant, on peut accomplir plein de choses pour nous et ne pas être pour autant heureux. Donc, une autre façon de trouver le sens de sa vie est de servir les autres. Vous faites partie peut-être de ces personnes qui sentent toujours un vide en elles, alors qu’elles ont accompli de belles choses. Je vous propose d’essayer l’investissement dans la vie de votre prochain. Oui, vous avez bien lu, il y a encore de la place dans notre société où tout va vite et où personne n’a le temps, encore moins pour les autres, au fait de se mettre au service de quelqu’un d’autre. Chacun de nous possède un don, une grâce, un talent, un charisme, une chose qu’on est le seul à pouvoir faire dans notre entourage. Pourquoi ne pas en faire profiter les autres. On a tous des grâces (en quelque sorte) sur notre vie: pour chanter, pour organiser, pour compatir, pour cuisiner, pour administrer, pour réparer, etc. À mon humble avis, une des façons de gérer nos talents, c’est de les mettre au service de ceux qui en ont besoin, et pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour offrir son aide, mais juste à côté de nous, dans notre famille, amis, entourage.

Je me rappelle lorsque je suis arrivée au Québec après un génocide et deux immigrations qui m’ont tous laissé des traumatismes dont je ne pouvais mesurer la profondeur à ce moment-là, je me suis tournée vers le bénévolat auprès des personnes âgées, alors que tous projets étaient impossibles à cause de mon état mental. Aujourd’hui, si je suis une travailleuse sociale, c’est entre autres grâce à cette expérience de bénévolat où je me suis découvert une force pour écouter et soutenir des gens. Voilà pourquoi je crois que c’est le meilleur moyen de donner un sens à ce qui est spécial sur notre vie.

Si cette année tu veux vivre avec un sens, que tu veux ajouter à la personne que tu es, malgré que peut-être tu as essayé plein de choses, peut-être que tu as perdu ta motivation en cours de route, tu es fatigué et tu n’as plus de but, et bien je te lance le défi de mettre ton don au service des autres. Je t’assure que tu vas voir quelque chose changer à l’intérieur de toi, tu vas avoir une motivation nouvelle, tu vas retrouver le goût de vivre, car l’être humain que nous sommes, toi et moi, a besoin de se sentir utile, sentir que sa vie sert à quelque chose. Et l’amour pour son prochain peut contribuer à trouver le nord de notre vie. Alors faisons l’inventaire des dons et charismes sur notre vie et aidons les autres à avancer dans la recherche de leur sens. En course à pied il y a plusieurs façons de donner au suivant: partager ses connaissances, encourager quelqu’un en faisant une sortie avec lui, mettre nos projets de course sur pause pour soutenir un proche, offrir nos souliers de course de trop à un organisme, être bénévole dans une course officielle, choisir de s’inscrire de temps en temps à des courses qui ramassent des fonds pour des causes, etc.

Vivre avec un plan

Stratégies pour accomplir tes objectifs

Vivre avec un plan pour accomplir nos objectifs est une pratique de réussite. C’est vrai pour les domaines comme le travail ou encore l’école, mais tout aussi vrai pour la course à pied ou un autre sport. Souvent, on a tout dans la tête, autant les objectifs que le plan pour y arriver. Pourtant rien ne vaut l’exercice de mettre ses objectifs sur une feuille ou dans un téléphone et de préparer un plan. À mon avis, c’est une étape cruciale pour apporter de la clarté dans ce que l’on veut faire. Si on garde notre plan en tête sans faire vraiment l’effort d’aller à l’étape de le décortiquer, ça risque de demeurer vague. Alors que lorsque tu as un plan avec le nombre d’étapes pour y parvenir, automatiquement c’est comme un guide qui te prend par la main tout au long de l’année. Étonnamment, même s’il existe plusieurs plans d’entraînement en course à pied, il y a encore des coureurs qui choisissent d’y aller à l’aveugle. En ce début d’année, faisons l’effort de faire un plan pour la réalisation de nos objectifs. C’est vraiment un principe qui devrait se trouver dans la plupart des domaines de notre vie!

Une fois le plan trouvé et peaufiné, il reste l’organisation. Je sais qu’avec nos vies occupées et des imprévus de toute part, on peut se demander même à quoi ça sert de s’organiser. Je ne connais malheureusement pas d’autres moyens pour essayer de tenir le cap. Certains utilisent l’agenda, d’autres leur téléphone, ou d’autres moyens. L’important c’est de mettre toutes nos priorités dans notre outil: la famille, le travail, l’entraînement, le budget. On peut faire l’organisation sur une semaine ou un mois. Comme je disais, le défi sera de respecter ce plan ou du moins d’y revenir régulièrement.

Finalement, en sachant ce qui te reste à faire, tu sais aussi à quoi tu dois dire non parce que pour réaliser ses projets, l’aspect de dire non à toutes les autres choses qui peuvent potentiellement être des « distractions » est fondamental. Certaines personnes ne savent pas dire non ni aux autres ni à eux même lorsqu’il s’agit de garder le cap sur les priorités. Si c’est votre cas, je vous encourage à commencer, car c’est aussi ça la discipline et sans elle, le plan ne vaut rien. Le plan nous aide à choisir ce qui rentre ou pas dans notre planning, mais le mot final nous revient. C’est un exercice de tous les jours à savoir si j’accepte telle ou telle chose, si je vais me pénaliser ou prendre du retard sur mon objectif ou si au contraire ça peut aller.

Vous l’aurez compris peu importe le plan et la stratégie pour accomplir vos objectifs vous aurez besoin de deux alliés: de l’intentionnalité et une discipline sans précédent. Rien de plus fatal que de vivre au jour le jour en espérant réaliser ses projets à la fin de l’année. Sur ce, je vous souhaite une très bonne année 2023 remplie d’actions et du courage pour arriver à la place que vous voulez atteindre à la fin de l’année.

Est-ce que la pandémie a changé notre façon de courir ?

Est-ce que la pandémie a changé notre façon de courir ?

Je vous pose la question; Est-ce que la pandémie a changé notre façon de courir ?

Surement que oui, un peu ou beaucoup, d’une façon ou d’une autre. Cela fait 2 ans que presque toutes les courses sont annulées. Est-ce que cela a modifié votre façon de vous entrainer? Avez-vous peut-être même cessé de pratiquer la course à pied, n’ayant pas la stimulation de passer au travers un entrainement en vue d’une course pucée.

Beaucoup de coureur se motive avec le jour J d’une course organisée. Ce n’est pas tant une dépendance qu’une façon de justement se motiver. On débute quelque chose : l’entrainement, et on le maintient en s’accrochant malgré la rigueur imposée en se disant qu’on a une date butoir. On parcourt tous les kilomètres du jour J et on se repose quelques jours le temps de rêver à la prochaine. Avec la pandémie ce privilège nous a été enlevé.

Pour moi la pandémie a définitivement changé ma façon de courir. J’ai su 3 semaines avant ma course que mon marathon d’avril de 2020 était annulé. Je l’avais donc fait virtuel.

Qu’est ce qu’un marathon virtuel… Être seul avec nous même, complètement dans notre tête. Allez fouiller dans le plus profond de nos trippes pour se garder motivé à continuer d’avancer jusqu’à ce que notre montre nous donne les chiffres de 42.2km. Pas de fil d’arrivée, pas de motivateurs tout au long du parcours, pas de médaille ou peut-être pas reçue si elle a été commander trop tard.

Mais en même temps, c’est comme un entrainement si on oublie la distance à parcourir…

Quand je quitte pour ma course le matin, je suis seule à savoir ou je vais, d’où je viens et durant combien de temps de vais courir. Ben une course virtuelle, c’est la même chose.
Je peux vous dire qu’après 3 marathons virtuels, il est temps que ça change. J’aime bien ressortir plus forte d’une expérience. Mais là ça va j’ai compris. J’ai beaucoup appris sur moi-même à travers ces 2 dernières années.

Mais j’ai hâte au retour à la normale autant que j’en ai peur.

Hâte de pouvoir avoir un but à atteindre, une ligne d’arrivée à franchir…le plaisir de faire ce que j’aime avec d’autres crinqués comme moi. Des plus rapides que j’envie… des plus lents a qui secrètement je donne de poussées dans le dos pour les aider à continuer et d’autres comme moi, qui court à peu près au même rythme. Savoir ou je me situe parmi une quantité x de coureurs.
Mais un marathon virtuel se fait au rythme qu’on veut bien. Dans une course organisée, vous l’avez surement tous fait, on enligne quelqu’un en avant et on tente de le rejoindre, pendant se temps la ou avance souvent plus vite… Ou on se met à courir avec une autre personne qui court un tantinet plus vite, ça motive…

Mais pas en mode virtuel, nan … Notre but est de seulement voir sur sa montre : 42.2km. Et nous sommes les seuls à savoir ce qu’on vit. Lors d’une course organisée comme un marathon, de voir des coureurs souffrir de douleurs musculaires, courir avec un sourire forcé sur les derniers miles, ça se comprend, mais je peux vous jurer qu’on peut parfois se faire regarder drôlement si on avance péniblement tout seul sur une piste cyclable, en grimace dès que l’on ressent un petit dénivelé. Les gens qui nous regardent pensent à tort : Mon Dieu ça l’air pénible son entrainement ce matin !? AH si seulement ils savaient 😉

Ma vitesse de course (je crois bien) à diminuer, mais je suis capable de courir de plus longues distances sans m’arrêter. Aucune raison (excuse) pour le faire. L’effet domino si on voit quelqu’un qui prend une pause devant nous, si on voit un ravito…

Alors sans raison pour arrêter ben, je continue mais j’avance avec une vitesse plus confortable. En sachant au fond de moi, que la pause je la prendrai quand j’aurai fini.

En début d’année, j’ai fait comme beaucoup de gens et moi aussi je me suis inscrite à une course. J’ai tardé pour le faire… La pandémie m’a fait connaitre la course en trail… moins difficile sur le corps, malgré l’augmentation de kilomètre. Plus agréable à parcourir, plus stimulant avec le paysage qui change…. Roche, troncs d’arbres, flaque d’eau… et tellement d’autres petits défis, qui font que les kilomètres se mangent avec beaucoup moins de peine que sur la route.

Alors m’inscrire à un marathon sur route, j’appréhende. J’avais un but pour les marathons, celui de pouvoir me qualifier pour faire le ‘’famous’’ marathon de Boston. Je me disais que de me laisser vieillir un peu m’aidera à me qualifier…

Ben le temps à passer… j’ai changé de braquette d’age et j’ai …. Ralenti…

Je ne me suis jamais autant peu senti en confiance. Pas que je doute d’arriver à le terminer, ça ça devrait aller… mais j’avais un rêve… Et pour réaliser ce rêve, faut courir vite… En tout cas, plus vite que je ne le fais présentement.

Alors me voilà, encore avec des doutes de coureuses… J’essaie de me raisonner, que ce ne serait pas la fin du monde de ne pas arriver à me qualifier … jamais…. Mais té ….

Dans les faits, ça changerait quoi de le faire ? Probablement que je me consacrerais uniquement à la course en trail, que je pourrais, si je le veux vraiment, courir un marathon en ne me souciant plus du tout du temps que je mettrais à le faire….

Ai-je le goût de continuer jour après jour à m’entrainer dans cet ultime but, et toujours sentir qu’il s’éloigne de moi… Ou encore devoir me laisser vieillir d’un autre 5 ans.
J’ai un souhait secret… shut… je souhaite qu’avec toutes les annulations de courses des 2 dernières années, que le marathon de Boston décide de baisser leurs standards de qualification…. Ben quoi, j’ai le droit de rêver 😉

Il faut se dire aussi, que malgré qu’on ait eu un entrainement des plus solide, si on court notre marathon tôt dans la période pour se qualifier, Boston peuvent eux, décider de repousser les frontières…. Bye bye le rêve du coureur.

Je l’ai déjà vécu.

Je suis partagée entre l’ultime fierté de courir au feeling et celui de ressentie le stress de performance durant l’entraînement. Avec la pandémie et les courses virtuelles aucune pression…. Mais courir au feeling n’est pas toujours la façon la plus rapide… mais parfois je me surprends.

Vous savez, on a l’impression de pas tellement aller vite, puis finalement notre montre nous annonce que le dernier kilomètre à été parcouru en 5:03minutes…. Ne vous inquiétez pas… ça c’est le chiffre de mon 2e kilomètre que j’entend souvent, après je me stabilise. Autrement, Boston serait déjà couru 😉

J’ai modifié mon entrainement en vue d’être plus solide dans les dénivelés combinés avec de la musculation, et je peux voir la différence. Je fais un entrainement d’intervalles chaque semaine moi qui n’en avais jamais fait avec assiduité, je ne vois pas les bénéfices, mais je ne savais pas trop quoi m’attendre. Du vélo comme entrainement croisé… et malgré que j’avale 50 kilomètres par semaine depuis l’automne dernier, et 60 depuis les deux dernières semaines. La réalité des deux dernières années, fait que je n’ai jamais eu autant l’impression de ne pas être prête.

La pandémie a laissé aussi des traces ailleurs… Et avec les courses qui recommencent à se faire annuler…Le psychologique des coureurs est mis à rude épreuve.

2022 une promesse de retour à la normale, vraiment?

Dès janvier, les courses s’affichent… certaines le feront avec un peu de retard…. Mais on voit, nous coureurs, la lumière au bout du tunnel. Déjà on se remet à rêver de l’entrainement qu’on fera… Les buts à atteindre (ceux qu’on se fixe). On se refais des plans. Un calendrier de courses, parce qu’une course, ça vient rarement qu’en format d’UNE par année 😉.

Et puis soudainement, début avril…. Les courses se remettent à se faire annuler…Attention, je ne veux pas partir de débat sur la sécurité de tout un chacun… Mais ya de quoi à se démotiver.

Ma course est dans 2 semaines et ça tient encore bon, je me croise les doigts…

Donc nous voila 2 ans plus tard. Menace d’une sixième vague qui aura d’autres répercussions sur nos morals de coureurs.

N’allez pas croire que je suis amère avec tout ça. Au contraire, la Pandémie à changer plusieurs choses pour moi, et toutes pour le mieux… Mais laisse aussi des répercussions. Comme ma façon de courir. Mais même si cela vient changer mes plans, est-ce vraiment si ‘’grave’’, peut être pas… l’avenir me le dira.

Je ne suis pas pressée de le découvrir. En attendant je continue de courir… 😉

Mais vous, avez-vous changer votre façon de courir?

Citation :

Le changement est la loi de la vie humaine, il ne faut pas en avoir peur.
Jacques Chirac

L’exercice augmente la durée de vie?

L’exercice augmente la durée de vie?

Ma motivation première de faire du sport a toujours été que je vais prolonger ma durée de vie ou tout au moins finir les dernières années en bonne santé. Mais jusqu’à quel point?

Un article du New-York Times du 15 septembre 2021 m’a drôlement intrigué. Deux études suggèrent que le point idéal pour la longévité se situe à 7,000 à 8,000 pas par jour ou 30 à 45 minutes d’exercice la plupart des jours. Donc, pour augmenter nos chances de vivre plus vieux, on devrait faire au moins 7,000 pas par jour ou différents sports pendant plus de 2,5 heures par semaine. Les deux études ensemble ont suivi pendant des décennies près de 10,000 hommes et femmes montrent que ceux qui pratiquent le sport régulièrement réduise le risque de décès prématuré jusqu’à 70%.

Mais ces études suggèrent également qu’il peut y avoir une limite supérieure aux avantages de longévité d’être actif, et qu’il est peu probable que dépasser ce plafond ajoute des années à notre espérance de vie et, dans des cas extrêmes, pourrait être préjudiciable. De nombreuses recherchent précisent déjà qu’environ 10% des décès parmi les Américains de 40 à 70 ans sont le résultat d’un manque d’exercice de même qu’une étude européenne de 2019 a révélé que deux décennies d’inactivité doublaient le risque de mourir jeune chez les Norvégiens.
Les deux études identifient le point idéal pour l’activité et la longévité à 7,500 pas par jour et en faire plus peut légèrement améliorer vos chances de longue vie mais pas de beaucoup. Et en faire beaucoup plus pourrait être contre-productif, a déclaré de Dr James O`Keefe, professeur de médecine à l’Université du Missouri-Kansas City. Finalement, la modération a bien meilleur goût.

Quel est l’impact de la mobilité de la colonne vertébrale  sur la santé ?

Quel est l’impact de la mobilité de la colonne vertébrale sur la santé ?

En course, on parle souvent des muscles de la cuisse, de la jambe, des chevilles, du fascia plantaire etc. Ce sont toutes des parties du corps bien impliquées dans la propulsion des membres inférieurs. Qu’en est-il de la colonne vertébrale ? Est-il utile de s’y attarder ? Quels sont les impacts de son état chez les coureurs et sur la santé en générale ?

Anatomie de la colonne vertébrale
Commençons tout d’abord, par quelques notions de base d’anatomie. La colonne vertébrale fait partie du squelette axial qui comprend aussi les os de la tête et du thorax. Elle est formée de 26 vertèbres empilées les unes sur les autres et solidement reliées entre elles par de nombreux ligaments. On distingue 5 parties ou groupes de vertèbres : cervicales, thoraciques, lombaires, sacrales et coccygiennes. Chaque vertèbre possède un disque intervertébral qui permet d’amortir les divers impacts. Le rachis (autre nom utilisé pour la colonne) est le point central du squelette puisqu’il apporte un soutien aux autres membres du corps (les membres supérieurs et inférieurs). Elle possède 4 courbures qui lui confèrent plus de solidité tout en la rendant plus flexible et plus résistante aux chocs.

L’épine dorsale (synonyme de colonne vertébrale) collabore étroitement avec la cage thoracique dans le processus de la respiration. La cage thoracique couvre la moitié de la colonne vertébrale, les côtes sont reliées aux vertèbres et au sternum. Les côtes flottantes s’attachent aux muscles abdominaux. Entre les côtes, il y a les muscles intercostaux qui interviennent dans l’amplitude respiratoire. Un manque de souplesse dans cette région, augmente les tensions et le risque de blessures. L’élasticité de la cage thoracique assure une respiration profonde. Les contractions du dos nuisent à sa flexibilité et réduisent la puissance pulmonaire. (Si vous souhaitez en connaître davantage sur la respiration dite yogique qui est une technique de respiration complète, consultez mon article ici : https://www.courirquebec.com/pranayamas-lart-de-respirer-en-yoga/

Plusieurs de nos articulations vertébrales sont dites, synoviales. Cela signifie qu’elles ont des cavités remplies d’un liquide qu’on nomme synovie. Ce liquide lubrifie, empêche l’usure, et nourrit les cartilages articulaires en plus de nettoyer la cavité articulaire (qui abrite le liquide synoviale) des débris et des microbes. La sécrétion synoviale est favorisée par les mouvements articulaires.

Facteurs nuisant à la santé de la colonne vertébrale et leurs impacts sur la qualité de vie
À force de rester assis trop longtemps, de faire du télétravail et ou de limiter les déplacements, la colonne vertébrale manque de stimulation, de lubrifaction et de mouvements. Nos muscles se raidissent et créés des tensions au niveau du cou, du milieu du dos etc. Certains muscles raccourcissent en raison de la position assise prolongée. C’est le cas pour les psoas. Ces derniers, peuvent même être à l’origine de problèmes aux lombaires de la colonne vertébrale. (Pour plus d’informations sur le psoas, consultez mon article en cliquant sur ce lien : https://www.courirquebec.com/psoas/ . Les tensions dans le thorax entravent la capacité pulmonaire et donc nuisent au processus de respiration.

L’immobilité engendre la déshydratation des tissus. Nous avons déjà entendu qu’il est important de boire de l’eau et que la quantité recommandée est de de 2L/jour. Pour un fonctionnement idéal de notre organisme il ne suffit pas uniquement de s’hydrater adéquatement. Il faut, aussi, que les liquides de notre corps puissent effectuer leurs tâches efficacement. Il est important de bouger pour les faire circuler et permettre aux structures qui les fabriquent de les sécréter. Les liquides internes tels que : la lymphe, le liquide interstitiel (liquide qui entoure nos cellules) et le liquide synoviale voyagent lorsqu’il y a du mouvement, d’où l’importance d’être actif. La sédentarité peut causer l’asséchement de ces liquides et l’usure prématurée des cartilages et articulations.

Pour les sportifs, si la colonne est faible, cela peut entraîner des répercussions sur le pelvis, les genoux et les chevilles. Si l’une des parties de votre corps n’est pas solide et stable, il y a forcément d’autres structures qui prennent la relève et qui compensent. Pour une santé physique optimale, il est donc important de solliciter le corps dans son ensemble afin de favoriser une homéostasie globale.

Comment garder la colonne vertébrale en santé ?
En prenant soin des muscles et des structures qui y sont rattachés et en s’assurant de conserver sa mobilité. Pour ce faire, il est important d’étirer la colonne en utilisation les 6 mouvements et directions de celle-ci. Quels sont-ils ?

Quel est l'impact de la mobilité de la colonne vertébrale sur la santé ?* Flexion
* Rotation à droite
* Rotation à gauche
* Extension (vers le haut et/ou vers l’arrière, en yoga on utilise aussi le terme cambré arrière)
* Flexion latérale à droite
* Flexion latérale à gauche

En yoga, nous accordons une importance aux exercices de la colonne vertébrale, car nous croyons qu’il s’agit du meilleur moyen pour garder les articulations et les vertèbres en santé, favoriser la stabilité, et surtout conserver sa mobilité à long terme. Avez-vous déjà entendu le dicton qui dit : « Nous sommes aussi jeunes que notre colonne est mobile ? »
Je vous propose une capsule d’exercices d’étirements et de mobilité de yoga en douceur qui vous permettront de retrouver de l’aisance, de l’amplitude de mouvement et peut-être même de e réduire certaines douleurs et tensions qui nuisent à votre bonheur ! Attention, si vous avez des blessures ou une condition particulière de santé, il est toujours préférable de consulter un professionnel de la santé avant d’entreprendre de nouveaux exercices.

Si vous désirez retirer de réels bénéfices d’une pratique de yoga, je vous suggère d’ajouter cette capsule à votre calendrier d’entraînement 3 fois par semaine. Ces exercices peuvent se faire autant le matin au réveil que le soir avant de vous coucher. Ces exercices sont excellents pour les coureurs et pour toute personne qui désire réduire les tensions créées par le stress ou par les mauvaises postures répétées, améliorer la qualité de sa respiration et réduire les douleurs au dos.

On se retrouve pour la capsule de mobilité de la colonne vertébrale sur la chaîne YouTube de Yogilab Inc. :https://youtu.be/Iwltax6MNBQ

Pour toutes questions sur mes services d’accompagnement privé thérapeutique en Yoga écrivez moi à l’adresse suivante : info@yogilab.ca

Où me retrouver :
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Nos supporters naturels

Nos supporters naturels

Nos supporters naturels qui sont-ils?
Des personnes sans qui, il ne serait pas aussi stimulant voir aussi ‘’facile’’ de courir.
Ils se présentent sous la forme du conjoint (e), des enfants, des amis, des connaissances sur réseaux sociaux, de pitou etc…

Ils sont patients, dynamiques, optimistes, parfois rêveur mais avant tout ils sont présents.
Je crois que la patience doit être la plus belle qualité de ces supporters. Nous entendre parler de course jour après jour. De nos performances et de nos non-performances. Des nouvelles bébelles sorties sur le marché. D’une course qui promet un magnifique tracé, de l’absence de course que nous avons vécu durant la dernière année et demi.

Ils sont dynamiques lorsque nous leur racontons notre prochain défi, nous encourage même à s’inscrire s’il s’agit d’une course organisée. Si nous avons un doute à nous procurer ‘’le nouveau gadget’’, si le prix n’est pas déraisonnable, ils trouveront les arguments pour nous encourager à se le procurer, sachant pertinemment qu’ils en entendront parler en bien ou en mal, c’est selon 😉 durant les prochains mois.

Ils sont optimistes, souvent plus que nous en regard au défi que nous nous sommes fixés. Ils savent prendre du recul et nous exposer des faits que nous avons tendance à oublier avec l’angoisse dû au défi. Il est certain que le tout est d’autant plus probant lors d’un évènement officiel. Mais encore faut-il bien des entrainements pour se rendre à ce jour ‘’J’’.

Ils sont rêveurs… Ou devrais-je dire idéaliste. Parfois, ils ont moins conscience que nous dans ‘’quel genre de projet’’ nous venons d’embarquer. Il est plus facile pour eux qui n’ont pas à tenir un entrainement rigoureux, de voir le tout avec des lunettes roses, de façon légère. D’un revers de la main nous dire : Ben oui t’es capable !!! Et ils vont le croire… Nous, souvent on les regarde avec scepticisme. Eux ne comprennent pas pourquoi on doute de nous. Ah la la 😉

Mais ils sont définitivement présents. Le jour de la course, ils se lèveront souvent avec nous aux aurores (quand c’est possible de le faire) pour nous supporter. Nous aurons aidé à organiser ce dont nous aurons besoin, sachant qu’il est mieux de bien nous aider à nous préparer, que d’entendre nos doléances si par malheur quelque chose était porté manquant. Ils nous conduiront au départ de l’évènement…. Et nous offrirons le service de raccompagnement à la fin de la course.

Vous devinerez qu’ici, je parle beaucoup du conjoint. Avec qui nous partageons pas mal tous les éléments de notre vie, alors notre passion sera alors partagée également avec la douce moitié 😉

Mais je tiens aussi à parler de tout ceux qui sont supporters naturels au 2e degré.

Les enfants, qui soit par leur âge soit par leur manque de connaissance dans le sport, (ou leur manque d’intérêt) seront des fans incontestés. Même si pour eux, le ‘’sport’’ de façon générale suscite bien moins d’intérêt que le dernier vidéo sur Tik Tok, arriveront à mettre le tout de côté pour nous encourager et supporter à leur manière, et disons-le-nous franchement, y a-t-il quelque chose de plus précieux que nos enfants qui nous encourage?

Nos amis … amitié sincère impose, car eux-aussi seront mis à rude épreuve…. Parfois nous remettrons à notre place, de bonne façon…. Mais une bonne amitié peut être fait de toute sortes de propos. Parfois, avec le conjoint on n’ose pas tout dire, les amis seront là pour le reste 😉

Nos connaissances Facebook…. Qui jour après jour voient nos ‘’stats’’ de course souvent accompagné d’un selfie…et qui malgré le fait que la majorité d’entre eux ne pratique AUCUN sport, et qui ne se gêne pas pour nous dire que la maladie doit nous guetter pour avoir autant le besoin de bouger, seront présents aussi à leur façon. Un like, un petit commentaire qui nous fera sourire, un mot d’encouragement qui fera notre journée…

Notre pitou…. Oui oui, Fido peut aussi être un supporter…. En fait un amoureux infatigable et incontestable. Ils sont heureux de juste être avec nous, sans avoir aucune idée de ce qui se passe, ils n’en ont pas besoin, ils sont présents, agitant joyeusement de la queue. Et lorsque nous reviendront de la course, ils n’hésiteront pas à nous sauter dessus pour nous manifester leur amour, et nous? Nous serons juste heureux de leur présence et leur joie manifeste de nous revoir, peu importe la durée de l’absence, et oublierons pendant un instant la ‘’peut-être’’ douleur ressentie par l’effort et/ou la durée de l’exercice.

J’aimerais remercier sincèrement aux noms de tous les coureurs tous ces supporters. Nous les oublions souvent.

Maintenant, je ne pouvais pas ne pas vous en parler… 😊
Je suis maintenant ULTRA MARATHONIENNE …. J’ai réussi mon dernier défi en date, parcourir le trajet de l’UTCH 65km , avec son respectable 1870m de dénivelé +.

Tout s’est tellement bien déroulé. Bien géré, car durant un ultra marathon il ne s’agit pas juste d’avoir eu un bon entrainement. Il faut gérer la distance entre les ravitos. Il faut donc avoir un minimum de choses avec nous, et l’organisation de l’évènement peut demander à vérifier notre sac à tout moment. Il a en va de notre sécurité. Il faut gérer notre alimentation, connaître nos besoins en énergie, eau etc. et trainer le tout, donc on doit regarder sac d’hydratation logeable et les gadgets se doivent d’être léger.

Des bidules, avec un ultra marathon en trail mon conjoint en est témoin, j’en aurai testé. Des inquiétudes il en aura entendu. Des encouragements, il m’en aura donner tellement. Tentant tant bien que mal de me raisonner. Essayant lui aussi d’analyser mes entrainements à sa façon.

Ce fût toute une aventure, mais elle s’est tellement bien réalisée, que je remettrai ça l’an prochain. Je n’ai pas de but précis et je n’en ai pas besoin. Les derniers mois m’ont prouvé que mon corps est fort, et ma détermination l’est tout autant. Donc je continuerai de progresser dans les distances, toujours en respectant mon corps. On verra ou le tout me mènera 😊

SI tout s’est aussi bien déroulé malgré mes inquiétudes de manquer d’entrainement, je crois que c’est aussi en grande partie à l’aide de tous mes supporters naturels autour de moi.

Même mes connaissances Facebook ont su à leur façon me donner de la vitamine d’endurance en vue de cette épreuve. J’ai reçu de belles marques d’affections, d’encouragement, de messages que peu importait le résultat de m’être rendu la, était déjà énorme #marc-André. Jamais durant le 65km que j’ai parcouru en 11 :03 et des poussières je n’ai eu envie d’abandonner. J’étais toujours curieuse de voir ce que la suite me réservait. Un moral de béton. Je l’ai fait heureuse en pensant à toutes les personnes qui croyaient en moi. En fait, le veille de ma course, je m’étais résolue à arrêter de douter de moi. Je ne m’étais pas laisser le choix que de franchir la ligne d’arriver.

Et voilà que j’y suis parvenue et avec le sourire 😊
J’avais même un ami de vélo qui, dans le but de me soutenir, m’avais avisé qu’il ferait de son côté 65km de vélo seul. Donc à plusieurs reprises durant la course, je me suis demander : Alors Robert as-tu terminé toi? Ça me faisait sourire, me donnait de l’énergie.

Un autre ami lui m’avait dit; Je ferai quelques kilomètres virtuels avec toi, fais-moi signe quand tu auras besoin de moi… Réjean fût donc appelé durant la montée de la montagne noire…. Un autre coup d’énergie.
La musique dans les oreilles, une chanson me rappelle Cynthia, qui m’avait fait connaitre la chanson en question, d’un auteur que nous adorons toutes les deux, alors me voilà souriante l’imaginant apprécier la chanson de son côté.

Ma fille Arianne m’avait préparé plusieurs petites cartes avec de jolis messages à l’intérieur. Elle avait écrit sur l’enveloppe quand je devais les lire. Certaines étant réservées pour les derniers kilomètres n’avaient pas eu le choix d’être lu avant…. Me vla le nez dans le kleenex, pleine d’émotion.

Lorsque j’ai vu la pancarte du ‘’ 1 km ‘’ la distance qui me séparait de la ligne d’arrivée, j’ai pris un instant pour prendre une photo rapide et aviser en pensée tous ces supporters : Ça y est, on va réussir, celui-là vous aller tous le faire avec moi…

Et me voilà, ligne d’arrivée franchie… Mon conjoint m’avait acheté des fleurs pour l’occasion, et cela doit être un signe, 2 semaines plus tard au moment où je vous écris, elles trônent encore dans leur vase sur mon comptoir de cuisine.

J’avais une dernière enveloppe de ma fille à lire une fois arrivée, avec un cadeau. De la lecture pour ma période de récupération. Tellement de joie et d’émotions…

Non seulement j’ai enfin pu recourir une course organisée, mais j’ai repoussé mes limites dans un nouveau milieu pour moi. J’adore la communauté de coureur en trail.

Alors forcé d’admettre que la puissance (positive) des réseaux sociaux peut définitivement être bénéfique. À titre de supporters naturels virtuels, ils ont aussi leur place.

Je voulais simplement dire à tous ses supporters, conjoint, famille, amis, connaissances et amis virtuels : Un IMMENSE MERCI !!!

Et continuez d’être dans ma vie, chacun à votre façon, car dans un futur pas si loin, j’aurai encore besoin de vous 😊

Citation :
Quand le doute s’installe en toi, il te faut te rappeler que tu es toujours plus grande et plus forte que ce que tu penses.