La course à pied change des vies

La course à pied change des vies

Lagezelle

Au Québec, la saison de la course à pied sera bientôt à nos portes et plusieurs, malgré leur amour pour ce sport, peuvent avoir de la difficulté à trouver leur place dans cette belle et grande communauté. Aujourd’hui, je vous partage un témoignage d’une coureuse qui va encourager certains à remettre leurs chaussures de course et d’autres à être encore plus accueillant avec les débutants. La course à pied a tellement de bienfaits pour les coureurs que je suis convaincue que chacun à son histoire avec ce sport. Voici celle de Nathalie (nom fictif).

Des effets sur le corps, mais aussi sur l’esprit

Pour Nathalie, l’histoire de sa vie se confond en partie avec ses histoires de course. Elle a toujours fait plein de choses comme pour se chercher ou trouver sa place dans ce bas monde. Elle decouvre la course à pied, comme par hasard il y a 10 ans alors qu’elle a la folle idée de s’inscrire dans une équipe scolaire de cross country. Seulement voilà, Nathalie est ronde avec une forte poitrine. Elle a toujours été complexée par ces aspects de son corps. Malgré son amour pour les sports, elle n’a pas l’impression qu’elle est faite pour ça. Malheureusement, la course à pied ne fait pas exception. Elle n’est pas à l’aise à courir avec les autres, tout le monde la regarde, alors elle se regarde davantage. La situation est tellement inconfortable qu’elle n’ose pas courir droit en espérant que le fait de courir dos rond cachera une partie de sa poitrine.

Ces obstacles semblent tellement lourds qu’ils menacent, à chaque entraînement, l’adhésion de Nathalie dans l’équipe. Pourtant, avec un entraîneur qui était convaincu qu’elle avait sa place, elle a su prendre confiance en elle. Elle a commencé à aimer les entraînements, les compétitions, et avec le temps elle a réussi à prendre du recul vis à vis du regard de l’autre.

Elle n’oublie pas que son poids suscite des propos offensants et affecte ses performances, mais malgré le stress de porter une apparence différente des autres coureurs, elle arrive à passer la ligne d’arrivée avec soulagement oui, mais surtout avec joie. Et cette expérience est devenue le pilier d’affirmation de la coureuse qu’elle est aujourd’hui.

Depuis, la course à pied n’est jamais loin dans la vie de Nathalie. Ce sport lui a offert la place qu’elle a longtemps cherchée. Elle n’hésite plus à dire qu’elle est coureuse malgré qu’elle ne correspond pas aux standards de notre société. Elle se sent tellement bien après un entraînement. Elle constate un tas d’effets collatéraux sur sa vie de tous les jours malgré les aléas de la vie. Ce sport n’a pas juste changé ses habitudes de vie, il l’a littéralement changé. Nathalie a une grande confiance en elle autant dans son sport que dans ses projets. Elle mène des projets à terme, travaille constamment son mental, est régulière dans ses moyens d’atteindre ses objectifs, parce que la confiance qu’elle a développée entre autres dans sa pratique de la course à pied a éclaboussé tout le reste de sa vie.

Désormais, elle court la tête haute, dos droit et sourire aux lèvres. Le poids de son corps n’est ni un frein pour pratiquer la course à pied ni une barrière pour prendre sa place dans son environnement.

Et vous? Quelle place n’osez-vous pas prendre et pourquoi?

Comment préparer sa course ultra marathon trail

Comment préparer sa course ultra marathon trail

Lagezelle

Il ne restait que trois semaines avant le grand jour pour moi à l’événement Ultra-Trail des Chic-Chocs pour une course de 62km lorsque j’ai écrit ces lignes. Et même si je ne l’avouais pas à tout le monde, je commençais à stresser, et même à croire que j’avais tout oublié de la façon dont on court un ultra trail. Alors, je me suis mise à repenser aux astuces d’une bonne préparation. Mon ultra s’est somme toute bien passé. J’ai écrit un article que vous trouverez sur mon blog à ce sujet, mais aujourd’hui c’est aux coureurs et coureuses qui ont encore un départ à prendre que j’aimerais partager ces astuces.

Tester son matériel

Comment préparer sa course ultra marathon trail

À mon avis c’est capital de tester tout ce qui peut l’être avant le jour J. Des chaussures, en passant par le sac d’hydratation, la nourriture que vous comptez manger, les vêtements (soutien sport, chandail, short ou collant, chaussette, sous-vêtements, et j’en passe), bâtons de marche, lampe frontale, etc. Ce n’est pas que les débutants qui font l’erreur par exemple de porter des chaussures neuves. Il y a quelques années, j’ai fait un ultra trail de 100km dans le coin de Vancouver et un ami coureur a dû abandonner vers la moitié de la course parce que ses chaussures neuves lui faisaient mal. Car c’est une chose de courir 10 km et une autre de courir 50km. Certains vêtements vont faire l’affaire sur une petite distance, mais seront un problème sur une longue durée. Donc, je vous encourage à essayer tous les équipements sur une longue distance autant de fois que vous le pouvez afin de faire les ajustements nécessaires avant votre course.

Par exemple, c’est en faisant un entraînement de 4h, j’ai découvert que ma deuxième paire de chaussures de trail que je compte prendre en remplacement au besoin était rendue petite depuis mon dernier accouchement. Je fais partie de ces femmes dont les pieds poussent sur le parcours de la maternité. J’ai donc gagné un point de plus sur ma pointure initiale. Alors ma paire de peregrine vert forêt que j’aime tant est rendue trop juste pour faire plusieurs heures avec. La bonne nouvelle est que je le sais maintenant et la moins bonne est que j’ai dû prendre des chaussures de route comme deuxième paire pour une course en montagne. Autre exemple, grâce aux tests sur des longues sorties de course, je sais que je n’aime aucune barre protéinée que j’ai essayé jusqu’à maintenant au point d’en prendre plus qu’une. Résultat, je suis encore à la recherche d’un produit protéiné qui ferait mon bonheur.

Alors, svp, ne portez pas des chaussures neuves ou un vêtement que vous ne sauriez dire s’il est confortable.

Privilégier des entraînements en montées

Oui, si votre course officielle est en montagne, vous aurez besoin d’un entraînement régulier non seulement en trail, mais en montée également. Le but est d’accumuler le plus possible de dénivelé. Mais je sais que c’est plus facile de courir en montagne lorsqu’on habite tout proche que lorsqu’on réside à Montréal comme moi. On calcule l’essence, le temps de déplacement et on est vite découragé. Pourtant même en ville on peut pratiquer en côte. À Montréal, par exemple, il y a évidemment le Mont-Royal, mais aussi certains parcs comme Frédéric-Back qui comporte des bonnes montées. Il suffit alors de faire des répétitions dans ces segments à grand dénivelé. Donc, même si vous ne faites pas des sorties en montagne toutes les semaines, il y a une façon d’aller chercher un entraînement équivalent en faisant des côtes votre allié.

Et si les montagnes sont vos voisins, alors n’hésitez pas à faire vos intervalles dans les montées. En plus d’aller chercher du dénivelé, cela permet de pratiquer l’intensité, de s’exercer à courir dans des sentiers techniques et d’habituer nos muscles à cet effort.

Avoir un plan d’alimentation

Un plan d’alimentation est super important dans une course d’ultra trail. Et idéalement ce plan se peaufine pendant nos entraînements. Ainsi, on habitue le corps à manger et à boire pendant un entraînement soutenu. C’est de cette façon que nous savons ce qui fonctionne ou pas et à quel type de produit notre corps est sensible.

Mais la réalité est que tout peut arriver dans ce genre de course, car les imprévues ne manquent pas. Par conséquent, je ne vous dis pas que votre plan sera infaillible, mais que c’est mieux d’en avoir que d’improviser le jour J. Le plan servira à tester gels, jujubes, électrolytes et barres énergétiques et/ou protéinées, à identifier vos besoins en termes d’hydratation et d’alimentation et donc à les quantifier.

Après toutes ces étapes, ma seule astuce lorsqu’il est temps de faire mon plan d’alimentation pour une course officielle est de miser sur la variété! En plus de la quantité selon mes besoins, j’ajoute toujours deux ou trois aliments pour chaque étape de la course au cas où mon premier plan ne fonctionnerait pas. Vous savez si vous n’êtes pas à votre premier ultra trail, que parfois on ne tolère pas le sucré comme on le pensait, le salé passe peu ou pas du tout non plus et il faudra se débrouiller pour trouver ce qui pourrait plaire à notre corps. J’ai déjà été sauvé par des pommes de terre bouilli (rassurez-vous, je ne l’avais pas <trainé> dans mon sac, elles étaient proposées dans un des points de ravitaillement), par une soupe chaude et une autre fois, une boisson gazeuse, alors que je n’en bois pas dans la vie de tous les jours. C’est pour ça que je me dis que lorsqu’on pense variété on ne peut que s’aider en termes d’alimentation.

Gérer l’effort

Mon premier conseil à ce sujet est de savoir d’avance quelle montée courir et laquelle marcher. En d’autres termes, quand est-ce que c’est plus efficace de marcher que de courir. Comme cela dépend d’une personne à l’autre, il est important de se pratiquer. Pour se faire, intégrer de longues montées et des longues descentes à la fin de vos longues sorties. Non seulement cela améliore votre intensité, mais surtout ces entraînements vous permettent de connaître vos capacités et vos limites en termes d’effort.

L’autre astuce c’est d’inclure dans son plan des entraînements de sorties de course où l’on court à la même allure que celle que l’on espère tenir pour son ultra trail. Donc, en plus des entraînements où l’on court à un rythme très relax et ceux à intensité élevée, essayez un entre-deux qui serait à peu près l’allure que vous visez pour votre course officielle. L’avantage de ces entraînements est que non seulement ils sont spécifiques à votre objectif et ils valident que l’allure visée correspond à votre niveau de forme. On peut faire cet entraînement sur une sortie au complet ou sur la dernière heure, 45 minutes ou 30 minutes.

Finalement, en entraînement comme pendant un ultra trail, je vous conseille de toujours commencer les montées plus lentement. D’ailleurs, à ce sujet, le défi pour tous les coureurs sur route comme en trail est de jauger entre partir trop vite et pas assez vite. Malgré cette difficulté, il est toujours gagnant de calmer notre enthousiasme en se mettant un peu plus loin de la ligne de départ. Mon expérience et celles de plusieurs autres coureurs de trail montrent qu’entamer les premières montées un peu relax est payant et qu’au contraire, prendre la vitesse trop vite peut ruiner une course. Personnellement, une astuce qui m’aide à ralentir est de manger dans les montées. De cette façon, je mets toutes les chances de mon côté de bien digérer en plus de reprendre mon souffle et d’admirer les paysages. J’en profite pour vous dire que, idéalement, il faut se fier sur sa perception d’effort que sur les données de sa montre. Vos sensations sont le meilleur indicateur que celui des données.

Sur ce, je vous souhaite bonne course et je me souhaite bien d’autres ultras trails !!!

Comment éviter les blessures en course à pied: 5 points essentiels

Comment éviter les blessures en course à pied: 5 points essentiels

 

Lagezelle

Les blessures en course à pied ne pardonnent pas. Elles sont douloureuses et elles prennent leur temps pour guérir. Alors on préfère prévenir que guérir surtout quand on a déjà eu affaire à des blessures qu’on aurait pu éviter. Je vous propose donc quelques points à garder en tête question de se protéger et de profiter au maximum de notre sport.

Courir plus souvent
Comment éviter les blessures en course à pied

Oui, vaut mieux courir 4-6 fois que 1-3 fois par semaine. Je ne vous parle pas ici de longue course avec des intensités folles. Non, je parle de sortir courir moins longtemps, mais fréquemment. Par exemple, c’est mieux de courir 5 fois semaine durant 20 minutes que 3 fois semaine durant 30 minutes. C’est l’idée de quantifier le stress mécanique et de l’étaler sur plusieurs sorties dans une optique de minimisation des risques de blessures. Il faut permettre au corps de s’adapter progressivement et non pas le surcharger brusquement.

Dans le programme de la clinique du Coureur pour le retour à la course, il propose 4 sorties par semaine d’une durée de 15-30 minutes. Pour une jeune maman d’un bébé de 3 mois lorsque j’ai fait ce programme, il aurait été plus facile pour moi de faire 2 sorties d’une heure par semaine (tu ne sais pas ce que la journée suivante te réserve quand tu es une jeune maman), mais j’ai persévéré dans ce qu’il me proposait, car c’était le mieux pour un retour à la course sécuritaire, même si côté organisation, c’était plutôt compliqué. Donc, si vous voulez progresser sans vous blesser, privilégiez les moins longues distances et plus de fréquences!

L’échauffement
Comment éviter les blessures en course à pied

Il est conseillé de démarrer sa course progressivement en guise d’échauffement. Vous pouvez aussi faire des exercices de mobilité. Il y a même la possibilité de passer d’une activité sportive comme la natation, la musculation ou le vélo à la course à pied. L’idée ici c’est vraiment d’éviter de commencer la course sans préparation quelconque. Nos muscles et tendons ont besoin de se réchauffer un peu pour être fluides et performants. Je ne connais aucun coureur qui ne désire pas courir de façon efficace!

Souvent, on met de côté l’échauffement pas parce qu’on ne connaît pas ses bienfaits, mais parce que dans ce monde où le temps c’est de l’argent et qu’on se retrouve à courir pour courir, c’est tentant de sauter cette étape. Je vous assure qu’à la longue, le corps paye pour cette négligence. Et pour ceux qui se sont retrouvés avec des blessures qui auraient pu être évitées, ils finissent par apprendre la dure leçon qu’on ne peut pas aller vite et loin en même temps. En effet, si on veut aller loin, il faut prendre soin du corps sur lequel on compte pour y arriver!

La légèreté

Comment éviter les blessures en course à pied
Lorsqu’on parle de légèreté en course à pied, on fait référence au fait de créer moins de bruit en courant et de s’agrandir à la place de s’écraser sur soi tout cela pour obtenir une foulée en toute légèreté. Bon, je vous l’avoue, parfois c’est plus facile à dire qu’à faire, car il nous arrive tous, qu’on soit débutant ou avancé, de courir un peu de façon lourde. Cela peut être causé par une fatigue physique, une lourdeur émotionnelle qui semble peser sur nos jambes. Et on peut tout simplement avoir une mauvaise journée donc une mauvaise course.

Paradoxalement, la course à pied est un sport d’impact, mais qui se pratique dans la légèreté. En effet, courir de façon légère permet non seulement une certaine fluidité, mais aussi c’est essentiel pour prévenir les blessures. Donc, la recommandation est de courir avec un pas léger, de faire attention à sa posture dans le but de réduire considérablement les impacts aux articulations et donc les risques de blessures.

En conclusion, pour éviter les blessures, il est recommandé de miser sur la progression.
Qu’on soit celui qui veut toujours plus ou qu’on soit celui pour qui le un peu plus est déjà de trop, le mot d’ordre reste la progression de la charge d’entraînement.

Cinq choses qui nuisent à votre entraînement

Cinq choses qui nuisent à votre entraînement

 

Lagezelle

 

Même si la saison printanière se prête bien pour commencer à courir, toutes les saisons sont bonnes pour se mettre ou se remettre en forme et presque toutes les raisons sont aussi importantes. Je dis presque car il y a malheureusement quelques motifs discutables quant à la pratique sportive. Mais aujourd’hui ce n’est pas le sujet. Je vous propose plutôt de parler des éléments qui peuvent nuire à votre entrainement, alors que la motivation est au rendez-vous.

1. Manque de sommeil

Cinq choses qui nuisent à votre entraînementTrès bien placée pour vous en parler, même si je n’ose me plaindre puisque mon bébé de 11 mois dort relativement bien, le manque de sommeil affecte «ben» des choses et sur la liste, l’entraînement. Déjà qu’une séance de sport demande beaucoup d’énergie, quand la fatigue s’y met, l’entraînement risque de nuire plutôt qu’autre chose. En effet, si vous êtes parent, que vous êtes un couche tard ou un lève tôt, peu importe votre situation, le manque de sommeil ne rime pas du tout avec performance sportive. Au contraire, pratiquer une activité physique en étant fatigué augmente les risques de blessure, n’offre pas des bienfaits optimaux et la qualité de l’entraînement est moindre.

Le corps est capable de s’adapter à une grande charge d’entrainement, de repousser ses limites, mais il est incapable de s’adapter au manque de sommeil qui dure dans le temps. Par conséquent, pour ma part, je compense mon manque de sommeil par des siestes ici et là afin de maximiser mon repos avant d’enfiler mes chaussures de course. Je ne vous dis pas que je ne m’entraîne jamais fatiguée, je serais une menteuse, ça m’arrive beaucoup ces temps-ci, car en plus du manque de sommeil, je manque de temps comme je suis à l’école pendant mon congé de maternité. Alors pour faire un peu d’exercice, il m’arrive de ne pas écouter ma fatigue. Mais je sais que ce n’est pas l’idéal.

Comme pour plusieurs, l’entraînement pour moi ne vise pas seulement des performances physiques. Le fait de faire de la musculation ou de la course à faible intensité, même si cela n’ajoute pas à mes capacités physiques, me permet d’être moins stressé, de garder un équilibre mental et d’avoir un meilleur sommeil. Donc, je ne pense pas que le manque de sommeil devrait vous empêcher de bouger. Toutefois, essayez de préserver votre énergie en ajustant l’intensité de vos entraînements.

2. Manque de temps

Cinq choses qui nuisent à votre entraînementJe vous disais qu’en plus du manque de sommeil, je manque aussi de temps. Malheureusement, cette situation me pousse souvent à faire mes entraînements à la hâte. Et je vous en parle parce que j’ai fait plusieurs erreurs dans les derniers mois en essayant de m’entraîner de façon express. Après l’accouchement, j’arrivais souvent en retard à mes séances de musculation chez Bougeotte et placotine à cause d’une surcharge des engagements et responsabilités dans l’horaire. Je faisais 15 minutes à la place de 30 minutes prévues à mon plan de course à pied post-accouchement parce que j’avais mal calculé mon temps. J’ai essayé de faire deux séances en un pour économiser du temps. Mais tous ces essais m’ont juste confirmé que faire du sport en étant stressée et pressée est complètement désolant et contre productif. L’exercice terminé, je n’avais gagné ni en performance ni en détente, au contraire, je me sentais plus tendue qu’avant de faire l’entraînement.

Au-delà de mon expérience, le manque de temps est néfaste pour d’autres raisons. On peut sacrifier des étapes importantes comme l’étirement. On risque, en course à pied, d’aller trop vite et de ne pas respecter notre rythme. Alors qu’en musculation, il se pourrait qu’on ne prenne pas le temps de bien faire le mouvement, alors que c’est crucial si on fait des exercices de renforcement musculaire. Ces conséquences me font penser que le manque de temps et la pratique du sport ne sont pas compatibles. Je vous encourage à trouver le temps suffisant pour l’activité physique que vous voulez faire et, lorsque cela n’est pas possible, d’avoir la sagesse qu’il faut pour rapporter votre entraînement.

3. Manque de récupération

Cinq choses qui nuisent à votre entraînementAprès le manque de temps et de sommeil, il est évident que si on se reconnaît dans les deux premiers points, le point du manque de récupération nous concerne particulièrement. Par ailleurs, contrairement à ce qu’on peut penser, la récupération ne passe pas seulement par le sommeil, mais aussi par le repos en général et même la diversification de sports pratiqués.

Je ne vous cache pas, d’emblée, que la récupération n’a pas bonne presse auprès des sportifs. On voudrait s’entraîner et toujours pousser nos limites, mais on ne voit pas à quoi sert le repos là dedans. Pourtant c’est une étape importante dans un plan d’entrainement. Aucune pratique sportive sans repos ne peut être optimale. Cet article, entre autres, a pour but de mettre à nouveau de l’avant les avantages de la récupération dans notre entraînement que moi-même j’ai tendance à oublier. Parmi les points positifs, je vous partage deux d’entre eux. Premièrement, on retrouve un meilleur fonctionnement de nos muscles, car après repos il y a recharge d’énergie et ainsi on est en forme et performant à nouveau. Des efforts sans récupération conduisent à l’épuisement. Pour faire simple, je dirais qu’un corps reposé est un corps qui en donne plus. Deuxièmement, il est aussi question de performance. En effet, cela peut sembler contradictoire, mais le repos permet de performer plus efficacement. Oui, un entraînement continu sans arrêter diminue l’efficacité de ce dernier. C’est dans l’intérêt de tous d’inclure, si ce n’est déjà fait, une pause dans son plan d’entrainement.

4. Manque d’eau (déshydratation)

Cinq choses qui nuisent à votre entraînementOui, il y a encore trop de gens qui ne boivent pas suffisamment! Pourtant, c’est fou tous les problèmes qu’on peut rencontrer en entraînement parce qu’on ne s’hydrate pas de façon adéquate. Mais une bonne hydratation, c’est quoi? C’est une question de proportions. En effet, il y a de l’eau dans la plupart des aliments que nous mangeons, mais il reste un pourcentage non négligeable d’eau à aller chercher dans les boissons, principalement l’eau. Et c’est d’équilibrer le tout en s’assurant que l’apport en eau est suffisante sur les trois niveaux, soit la nourriture, les boissons et la voie métabolique (oui notre propre corps produit de l’eau).

Nous savons que durant une activité physique on transpire beaucoup. Lors de ma séance de musculation, des gouttes tombent carrément de mon visage. Plus on transpire, plus on perd de l’eau. On peut devenir déshydraté si on perd plus de fluides corporels que la quantité que nous prenons d’eau. C’est pour ça que lorsqu’on s’entraîne il est conseillé de changer notre niveau d’hydratation et même d’y ajouter des électrolytes si nécessaire. Une bonne façon de parvenir à bien s’hydrater en plus de boire des liquides, c’est de manger des aliments riches en potassium, comme des bananes, des avocats ou des épinards.

Et si vous voulez connaître votre niveau d’hydratation, il suffit d’évaluer la couleur de votre urine. La couleur jaune foncé est à éviter, tandis que la couleur jaune pâle est signe d’une bonne hydratation. Un truc simple qui me suit depuis des années!

5. Manque d’énergie (nourriture)

Cinq choses qui nuisent à votre entraînementEst-ce que ça vous arrive, dans vos horaires chargés d’avoir seulement un peu de temps pour vous entraîner, mais plus aucune minute pour manger? Moi, ça m’arrive souvent. Si j’ai 30 minutes de libre, je préférerais passer ce temps à m’entraîner quitte à repousser plus tard mon repas. Si je suis la seule tant mieux, mais si ça vous arrive aussi, il est temps de s’encourager à nourrir notre corps à la hauteur de ce qu’il nous donne en énergie.

Bon, je vous parlais du fait qu’il m’arrivait de ne pas manger après un entraînement, mais qu’est-ce qu’il en est de façon générale? En quoi ce qui est dans notre assiette influence notre énergie, et de ce fait, notre séance de sport? Premièrement, si on n’a pas beaucoup d’énergie, on aura tendance à s’entraîner en étant fatigué et il y aura une baisse des performances. En effet, l’idéal est d’avoir une quantité d’énergie à la hauteur des dépenses énergétiques de notre sport préféré.

Il faut aussi faire attention au ratio effort. Même si vous mangez très bien, mais que lors de votre séance d’entraînement vous poussez trop vos limites, vous ferez aussi face à une carence énergétique non à cause de votre alimentation, mais à un ratio inadapté de l’effort. Par conséquent, il est préférable, lorsqu’il s’agit de l’entraînement, de suivre sa propre progression. Dans le cas des séances longues en cyclisme, course à pied, natation, etc, il sera nécessaire de s’alimenter pendant l’effort, car l’énergie stockée par le corps aura tendance à s’épuiser graduellement.

L’équilibre alimentaire est aussi important pour un sportif. Ce n’est pas le moment de délaisser certains aliments alors qu’ en plus d’un manque d’énergie, il pourrait y avoir un déficit généralisé. Nous avons besoin de tous les nutriments, sportifs ou pas, mais encore plus lorsqu’on a une vie active. Rassurez-vous de manger des aliments riches en minéraux et vitamines, en acides gras et acides aminés et tous les autres groupes alimentaires.

En conclusion, vous pouvez me demander quoi faire si vous ne pouvez changer du jour au lendemain ces obstacles à un bon entraînement. Honnêtement, je pense que c’est tout un défi de bien faire tout le temps et partout. L’important ici, c’est de changer ce qu’on peut changer et d’accepter de faire avec des contraintes difficiles à enlever. Essayons d’avoir du plaisir à nous entraîner pour qu’en plus des bienfaits physiques, nous puissions bénéficier d’un bien-être global grâce à ce choix d’une vie active 🙂

Stratégies pour accomplir tes objectifs en 2023

Stratégies pour accomplir tes objectifs en 2023

Lagezelle

L’année est déjà bien entamée, mais on peut encore s’arrêter un instant pour réfléchir à l’année passée. Je te pose la question: comment ça a été 2022 pour toi? Comment te sens-tu en ce moment? Est-ce que tu as eu l’impression de tourner en rond alors qu’on est qu’au début de 2023? As-tu perdu ta motivation? En ce début d’année, tu as peut-être l’impression que rien n’a changé, alors que tu aspires à mieux ou plus ou les deux! Que tu sois un sportif, un peu ou pas du tout, je te propose humblement deux clés pour vivre pleinement ton année.

Quel est le sens de ta vie

Stratégies pour accomplir tes objectifs

Il y a des gens qui fonctionnent comme ça, ils font métro-boulot-dodo sans s’arrêter pour réfléchir sur le sens de la vie. Ne vous y trompez pas, même dans le monde du sport, ce n’est pas, par exemple, pour tout le monde que la course à pied est la chose qui donne un sens à leur vie et donc la réflexion reste entièrement à faire. À la question: quel est le sens de la vie, il est essentiel de connaître la réponse ou de la chercher si ce n’est pas le cas. C’est ce sens même qui est porteur d’espoir. Oui, espérer avoir un sens à sa vie change complètement la façon de vivre le moment présent. Alors comment trouver un sens à sa vie?

La première chose à faire c’est de vivre à 100%. Oui, dites non aux actions superficielles, aux intentions qui ne produisent rien de concret et faites des choses avec intérêt et implication. Le sens ne se trouve pas à la surface, mais en profondeur. L’importance de quelqu’un ou d’une chose n’est pas toujours dans l’apparence, il faut creuser. Dans le même ordre d’idée, c’est en allant au bout d’un projet, des études, d’une relation qu’on réalise la portée de cette implication sur notre vie. Personne n’a trouvé un sentiment d’accomplissement dans des choses non achevées. Au contraire, le sens de votre vie se trouve au bout de chaque projet terminé, de chaque saison vécue, de chaque défi relevé et de chaque relation investie.

Ces choses qu’on souhaite accomplir, pas juste en parole, mais en action nous donne un but pour se lever le matin, une force indescriptible, une espérance. C’est pour ça qu’aujourd’hui, alors qu’on réfléchit sur ce qu’on aimerait accomplir cette année qui et qu’on se parle du sens de la vie, j’aimerais nous encourager à ne pas faire les choses à moitié même quand c’est difficile, même quand c’est compliqué et d’avoir la possibilité de terminer ce qu’on commence quitte à faire moins de choses, mais bien le faire.

Aussi, on peut penser que pour trouver le sens de notre vie il faut se focaliser sur soi-même. Pourtant, on peut accomplir plein de choses pour nous et ne pas être pour autant heureux. Donc, une autre façon de trouver le sens de sa vie est de servir les autres. Vous faites partie peut-être de ces personnes qui sentent toujours un vide en elles, alors qu’elles ont accompli de belles choses. Je vous propose d’essayer l’investissement dans la vie de votre prochain. Oui, vous avez bien lu, il y a encore de la place dans notre société où tout va vite et où personne n’a le temps, encore moins pour les autres, au fait de se mettre au service de quelqu’un d’autre. Chacun de nous possède un don, une grâce, un talent, un charisme, une chose qu’on est le seul à pouvoir faire dans notre entourage. Pourquoi ne pas en faire profiter les autres. On a tous des grâces (en quelque sorte) sur notre vie: pour chanter, pour organiser, pour compatir, pour cuisiner, pour administrer, pour réparer, etc. À mon humble avis, une des façons de gérer nos talents, c’est de les mettre au service de ceux qui en ont besoin, et pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour offrir son aide, mais juste à côté de nous, dans notre famille, amis, entourage.

Je me rappelle lorsque je suis arrivée au Québec après un génocide et deux immigrations qui m’ont tous laissé des traumatismes dont je ne pouvais mesurer la profondeur à ce moment-là, je me suis tournée vers le bénévolat auprès des personnes âgées, alors que tous projets étaient impossibles à cause de mon état mental. Aujourd’hui, si je suis une travailleuse sociale, c’est entre autres grâce à cette expérience de bénévolat où je me suis découvert une force pour écouter et soutenir des gens. Voilà pourquoi je crois que c’est le meilleur moyen de donner un sens à ce qui est spécial sur notre vie.

Si cette année tu veux vivre avec un sens, que tu veux ajouter à la personne que tu es, malgré que peut-être tu as essayé plein de choses, peut-être que tu as perdu ta motivation en cours de route, tu es fatigué et tu n’as plus de but, et bien je te lance le défi de mettre ton don au service des autres. Je t’assure que tu vas voir quelque chose changer à l’intérieur de toi, tu vas avoir une motivation nouvelle, tu vas retrouver le goût de vivre, car l’être humain que nous sommes, toi et moi, a besoin de se sentir utile, sentir que sa vie sert à quelque chose. Et l’amour pour son prochain peut contribuer à trouver le nord de notre vie. Alors faisons l’inventaire des dons et charismes sur notre vie et aidons les autres à avancer dans la recherche de leur sens. En course à pied il y a plusieurs façons de donner au suivant: partager ses connaissances, encourager quelqu’un en faisant une sortie avec lui, mettre nos projets de course sur pause pour soutenir un proche, offrir nos souliers de course de trop à un organisme, être bénévole dans une course officielle, choisir de s’inscrire de temps en temps à des courses qui ramassent des fonds pour des causes, etc.

Vivre avec un plan

Stratégies pour accomplir tes objectifs

Vivre avec un plan pour accomplir nos objectifs est une pratique de réussite. C’est vrai pour les domaines comme le travail ou encore l’école, mais tout aussi vrai pour la course à pied ou un autre sport. Souvent, on a tout dans la tête, autant les objectifs que le plan pour y arriver. Pourtant rien ne vaut l’exercice de mettre ses objectifs sur une feuille ou dans un téléphone et de préparer un plan. À mon avis, c’est une étape cruciale pour apporter de la clarté dans ce que l’on veut faire. Si on garde notre plan en tête sans faire vraiment l’effort d’aller à l’étape de le décortiquer, ça risque de demeurer vague. Alors que lorsque tu as un plan avec le nombre d’étapes pour y parvenir, automatiquement c’est comme un guide qui te prend par la main tout au long de l’année. Étonnamment, même s’il existe plusieurs plans d’entraînement en course à pied, il y a encore des coureurs qui choisissent d’y aller à l’aveugle. En ce début d’année, faisons l’effort de faire un plan pour la réalisation de nos objectifs. C’est vraiment un principe qui devrait se trouver dans la plupart des domaines de notre vie!

Une fois le plan trouvé et peaufiné, il reste l’organisation. Je sais qu’avec nos vies occupées et des imprévus de toute part, on peut se demander même à quoi ça sert de s’organiser. Je ne connais malheureusement pas d’autres moyens pour essayer de tenir le cap. Certains utilisent l’agenda, d’autres leur téléphone, ou d’autres moyens. L’important c’est de mettre toutes nos priorités dans notre outil: la famille, le travail, l’entraînement, le budget. On peut faire l’organisation sur une semaine ou un mois. Comme je disais, le défi sera de respecter ce plan ou du moins d’y revenir régulièrement.

Finalement, en sachant ce qui te reste à faire, tu sais aussi à quoi tu dois dire non parce que pour réaliser ses projets, l’aspect de dire non à toutes les autres choses qui peuvent potentiellement être des « distractions » est fondamental. Certaines personnes ne savent pas dire non ni aux autres ni à eux même lorsqu’il s’agit de garder le cap sur les priorités. Si c’est votre cas, je vous encourage à commencer, car c’est aussi ça la discipline et sans elle, le plan ne vaut rien. Le plan nous aide à choisir ce qui rentre ou pas dans notre planning, mais le mot final nous revient. C’est un exercice de tous les jours à savoir si j’accepte telle ou telle chose, si je vais me pénaliser ou prendre du retard sur mon objectif ou si au contraire ça peut aller.

Vous l’aurez compris peu importe le plan et la stratégie pour accomplir vos objectifs vous aurez besoin de deux alliés: de l’intentionnalité et une discipline sans précédent. Rien de plus fatal que de vivre au jour le jour en espérant réaliser ses projets à la fin de l’année. Sur ce, je vous souhaite une très bonne année 2023 remplie d’actions et du courage pour arriver à la place que vous voulez atteindre à la fin de l’année.