Les blessures en course à pied ne pardonnent pas. Elles sont douloureuses et elles prennent leur temps pour guérir. Alors on préfère prévenir que guérir surtout quand on a déjà eu affaire à des blessures qu’on aurait pu éviter. Je vous propose donc quelques points à garder en tête question de se protéger et de profiter au maximum de notre sport.
Courir plus souvent
Oui, vaut mieux courir 4-6 fois que 1-3 fois par semaine. Je ne vous parle pas ici de longue course avec des intensités folles. Non, je parle de sortir courir moins longtemps, mais fréquemment. Par exemple, c’est mieux de courir 5 fois semaine durant 20 minutes que 3 fois semaine durant 30 minutes. C’est l’idée de quantifier le stress mécanique et de l’étaler sur plusieurs sorties dans une optique de minimisation des risques de blessures. Il faut permettre au corps de s’adapter progressivement et non pas le surcharger brusquement.
Dans le programme de la clinique du Coureur pour le retour à la course, il propose 4 sorties par semaine d’une durée de 15-30 minutes. Pour une jeune maman d’un bébé de 3 mois lorsque j’ai fait ce programme, il aurait été plus facile pour moi de faire 2 sorties d’une heure par semaine (tu ne sais pas ce que la journée suivante te réserve quand tu es une jeune maman), mais j’ai persévéré dans ce qu’il me proposait, car c’était le mieux pour un retour à la course sécuritaire, même si côté organisation, c’était plutôt compliqué. Donc, si vous voulez progresser sans vous blesser, privilégiez les moins longues distances et plus de fréquences!
L’échauffement
Il est conseillé de démarrer sa course progressivement en guise d’échauffement. Vous pouvez aussi faire des exercices de mobilité. Il y a même la possibilité de passer d’une activité sportive comme la natation, la musculation ou le vélo à la course à pied. L’idée ici c’est vraiment d’éviter de commencer la course sans préparation quelconque. Nos muscles et tendons ont besoin de se réchauffer un peu pour être fluides et performants. Je ne connais aucun coureur qui ne désire pas courir de façon efficace!
Souvent, on met de côté l’échauffement pas parce qu’on ne connaît pas ses bienfaits, mais parce que dans ce monde où le temps c’est de l’argent et qu’on se retrouve à courir pour courir, c’est tentant de sauter cette étape. Je vous assure qu’à la longue, le corps paye pour cette négligence. Et pour ceux qui se sont retrouvés avec des blessures qui auraient pu être évitées, ils finissent par apprendre la dure leçon qu’on ne peut pas aller vite et loin en même temps. En effet, si on veut aller loin, il faut prendre soin du corps sur lequel on compte pour y arriver!
La légèreté
Lorsqu’on parle de légèreté en course à pied, on fait référence au fait de créer moins de bruit en courant et de s’agrandir à la place de s’écraser sur soi tout cela pour obtenir une foulée en toute légèreté. Bon, je vous l’avoue, parfois c’est plus facile à dire qu’à faire, car il nous arrive tous, qu’on soit débutant ou avancé, de courir un peu de façon lourde. Cela peut être causé par une fatigue physique, une lourdeur émotionnelle qui semble peser sur nos jambes. Et on peut tout simplement avoir une mauvaise journée donc une mauvaise course.
Paradoxalement, la course à pied est un sport d’impact, mais qui se pratique dans la légèreté. En effet, courir de façon légère permet non seulement une certaine fluidité, mais aussi c’est essentiel pour prévenir les blessures. Donc, la recommandation est de courir avec un pas léger, de faire attention à sa posture dans le but de réduire considérablement les impacts aux articulations et donc les risques de blessures.
En conclusion, pour éviter les blessures, il est recommandé de miser sur la progression.
Qu’on soit celui qui veut toujours plus ou qu’on soit celui pour qui le un peu plus est déjà de trop, le mot d’ordre reste la progression de la charge d’entraînement.
Même si la saison printanière se prête bien pour commencer à courir, toutes les saisons sont bonnes pour se mettre ou se remettre en forme et presque toutes les raisons sont aussi importantes. Je dis presque car il y a malheureusement quelques motifs discutables quant à la pratique sportive. Mais aujourd’hui ce n’est pas le sujet. Je vous propose plutôt de parler des éléments qui peuvent nuire à votre entrainement, alors que la motivation est au rendez-vous.
1. Manque de sommeil
Très bien placée pour vous en parler, même si je n’ose me plaindre puisque mon bébé de 11 mois dort relativement bien, le manque de sommeil affecte «ben» des choses et sur la liste, l’entraînement. Déjà qu’une séance de sport demande beaucoup d’énergie, quand la fatigue s’y met, l’entraînement risque de nuire plutôt qu’autre chose. En effet, si vous êtes parent, que vous êtes un couche tard ou un lève tôt, peu importe votre situation, le manque de sommeil ne rime pas du tout avec performance sportive. Au contraire, pratiquer une activité physique en étant fatigué augmente les risques de blessure, n’offre pas des bienfaits optimaux et la qualité de l’entraînement est moindre.
Le corps est capable de s’adapter à une grande charge d’entrainement, de repousser ses limites, mais il est incapable de s’adapter au manque de sommeil qui dure dans le temps. Par conséquent, pour ma part, je compense mon manque de sommeil par des siestes ici et là afin de maximiser mon repos avant d’enfiler mes chaussures de course. Je ne vous dis pas que je ne m’entraîne jamais fatiguée, je serais une menteuse, ça m’arrive beaucoup ces temps-ci, car en plus du manque de sommeil, je manque de temps comme je suis à l’école pendant mon congé de maternité. Alors pour faire un peu d’exercice, il m’arrive de ne pas écouter ma fatigue. Mais je sais que ce n’est pas l’idéal.
Comme pour plusieurs, l’entraînement pour moi ne vise pas seulement des performances physiques. Le fait de faire de la musculation ou de la course à faible intensité, même si cela n’ajoute pas à mes capacités physiques, me permet d’être moins stressé, de garder un équilibre mental et d’avoir un meilleur sommeil. Donc, je ne pense pas que le manque de sommeil devrait vous empêcher de bouger. Toutefois, essayez de préserver votre énergie en ajustant l’intensité de vos entraînements.
2. Manque de temps
Je vous disais qu’en plus du manque de sommeil, je manque aussi de temps. Malheureusement, cette situation me pousse souvent à faire mes entraînements à la hâte. Et je vous en parle parce que j’ai fait plusieurs erreurs dans les derniers mois en essayant de m’entraîner de façon express. Après l’accouchement, j’arrivais souvent en retard à mes séances de musculation chez Bougeotte et placotine à cause d’une surcharge des engagements et responsabilités dans l’horaire. Je faisais 15 minutes à la place de 30 minutes prévues à mon plan de course à pied post-accouchement parce que j’avais mal calculé mon temps. J’ai essayé de faire deux séances en un pour économiser du temps. Mais tous ces essais m’ont juste confirmé que faire du sport en étant stressée et pressée est complètement désolant et contre productif. L’exercice terminé, je n’avais gagné ni en performance ni en détente, au contraire, je me sentais plus tendue qu’avant de faire l’entraînement.
Au-delà de mon expérience, le manque de temps est néfaste pour d’autres raisons. On peut sacrifier des étapes importantes comme l’étirement. On risque, en course à pied, d’aller trop vite et de ne pas respecter notre rythme. Alors qu’en musculation, il se pourrait qu’on ne prenne pas le temps de bien faire le mouvement, alors que c’est crucial si on fait des exercices de renforcement musculaire. Ces conséquences me font penser que le manque de temps et la pratique du sport ne sont pas compatibles. Je vous encourage à trouver le temps suffisant pour l’activité physique que vous voulez faire et, lorsque cela n’est pas possible, d’avoir la sagesse qu’il faut pour rapporter votre entraînement.
3. Manque de récupération
Après le manque de temps et de sommeil, il est évident que si on se reconnaît dans les deux premiers points, le point du manque de récupération nous concerne particulièrement. Par ailleurs, contrairement à ce qu’on peut penser, la récupération ne passe pas seulement par le sommeil, mais aussi par le repos en général et même la diversification de sports pratiqués.
Je ne vous cache pas, d’emblée, que la récupération n’a pas bonne presse auprès des sportifs. On voudrait s’entraîner et toujours pousser nos limites, mais on ne voit pas à quoi sert le repos là dedans. Pourtant c’est une étape importante dans un plan d’entrainement. Aucune pratique sportive sans repos ne peut être optimale. Cet article, entre autres, a pour but de mettre à nouveau de l’avant les avantages de la récupération dans notre entraînement que moi-même j’ai tendance à oublier. Parmi les points positifs, je vous partage deux d’entre eux. Premièrement, on retrouve un meilleur fonctionnement de nos muscles, car après repos il y a recharge d’énergie et ainsi on est en forme et performant à nouveau. Des efforts sans récupération conduisent à l’épuisement. Pour faire simple, je dirais qu’un corps reposé est un corps qui en donne plus. Deuxièmement, il est aussi question de performance. En effet, cela peut sembler contradictoire, mais le repos permet de performer plus efficacement. Oui, un entraînement continu sans arrêter diminue l’efficacité de ce dernier. C’est dans l’intérêt de tous d’inclure, si ce n’est déjà fait, une pause dans son plan d’entrainement.
4. Manque d’eau (déshydratation)
Oui, il y a encore trop de gens qui ne boivent pas suffisamment! Pourtant, c’est fou tous les problèmes qu’on peut rencontrer en entraînement parce qu’on ne s’hydrate pas de façon adéquate. Mais une bonne hydratation, c’est quoi? C’est une question de proportions. En effet, il y a de l’eau dans la plupart des aliments que nous mangeons, mais il reste un pourcentage non négligeable d’eau à aller chercher dans les boissons, principalement l’eau. Et c’est d’équilibrer le tout en s’assurant que l’apport en eau est suffisante sur les trois niveaux, soit la nourriture, les boissons et la voie métabolique (oui notre propre corps produit de l’eau).
Nous savons que durant une activité physique on transpire beaucoup. Lors de ma séance de musculation, des gouttes tombent carrément de mon visage. Plus on transpire, plus on perd de l’eau. On peut devenir déshydraté si on perd plus de fluides corporels que la quantité que nous prenons d’eau. C’est pour ça que lorsqu’on s’entraîne il est conseillé de changer notre niveau d’hydratation et même d’y ajouter des électrolytes si nécessaire. Une bonne façon de parvenir à bien s’hydrater en plus de boire des liquides, c’est de manger des aliments riches en potassium, comme des bananes, des avocats ou des épinards.
Et si vous voulez connaître votre niveau d’hydratation, il suffit d’évaluer la couleur de votre urine. La couleur jaune foncé est à éviter, tandis que la couleur jaune pâle est signe d’une bonne hydratation. Un truc simple qui me suit depuis des années!
5. Manque d’énergie (nourriture)
Est-ce que ça vous arrive, dans vos horaires chargés d’avoir seulement un peu de temps pour vous entraîner, mais plus aucune minute pour manger? Moi, ça m’arrive souvent. Si j’ai 30 minutes de libre, je préférerais passer ce temps à m’entraîner quitte à repousser plus tard mon repas. Si je suis la seule tant mieux, mais si ça vous arrive aussi, il est temps de s’encourager à nourrir notre corps à la hauteur de ce qu’il nous donne en énergie.
Bon, je vous parlais du fait qu’il m’arrivait de ne pas manger après un entraînement, mais qu’est-ce qu’il en est de façon générale? En quoi ce qui est dans notre assiette influence notre énergie, et de ce fait, notre séance de sport? Premièrement, si on n’a pas beaucoup d’énergie, on aura tendance à s’entraîner en étant fatigué et il y aura une baisse des performances. En effet, l’idéal est d’avoir une quantité d’énergie à la hauteur des dépenses énergétiques de notre sport préféré.
Il faut aussi faire attention au ratio effort. Même si vous mangez très bien, mais que lors de votre séance d’entraînement vous poussez trop vos limites, vous ferez aussi face à une carence énergétique non à cause de votre alimentation, mais à un ratio inadapté de l’effort. Par conséquent, il est préférable, lorsqu’il s’agit de l’entraînement, de suivre sa propre progression. Dans le cas des séances longues en cyclisme, course à pied, natation, etc, il sera nécessaire de s’alimenter pendant l’effort, car l’énergie stockée par le corps aura tendance à s’épuiser graduellement.
L’équilibre alimentaire est aussi important pour un sportif. Ce n’est pas le moment de délaisser certains aliments alors qu’ en plus d’un manque d’énergie, il pourrait y avoir un déficit généralisé. Nous avons besoin de tous les nutriments, sportifs ou pas, mais encore plus lorsqu’on a une vie active. Rassurez-vous de manger des aliments riches en minéraux et vitamines, en acides gras et acides aminés et tous les autres groupes alimentaires.
En conclusion, vous pouvez me demander quoi faire si vous ne pouvez changer du jour au lendemain ces obstacles à un bon entraînement. Honnêtement, je pense que c’est tout un défi de bien faire tout le temps et partout. L’important ici, c’est de changer ce qu’on peut changer et d’accepter de faire avec des contraintes difficiles à enlever. Essayons d’avoir du plaisir à nous entraîner pour qu’en plus des bienfaits physiques, nous puissions bénéficier d’un bien-être global grâce à ce choix d’une vie active 🙂
L’année est déjà bien entamée, mais on peut encore s’arrêter un instant pour réfléchir à l’année passée. Je te pose la question: comment ça a été 2022 pour toi? Comment te sens-tu en ce moment? Est-ce que tu as eu l’impression de tourner en rond alors qu’on est qu’au début de 2023? As-tu perdu ta motivation? En ce début d’année, tu as peut-être l’impression que rien n’a changé, alors que tu aspires à mieux ou plus ou les deux! Que tu sois un sportif, un peu ou pas du tout, je te propose humblement deux clés pour vivre pleinement ton année.
Quel est le sens de ta vie
Il y a des gens qui fonctionnent comme ça, ils font métro-boulot-dodo sans s’arrêter pour réfléchir sur le sens de la vie. Ne vous y trompez pas, même dans le monde du sport, ce n’est pas, par exemple, pour tout le monde que la course à pied est la chose qui donne un sens à leur vie et donc la réflexion reste entièrement à faire. À la question: quel est le sens de la vie, il est essentiel de connaître la réponse ou de la chercher si ce n’est pas le cas. C’est ce sens même qui est porteur d’espoir. Oui, espérer avoir un sens à sa vie change complètement la façon de vivre le moment présent. Alors comment trouver un sens à sa vie?
La première chose à faire c’est de vivre à 100%. Oui, dites non aux actions superficielles, aux intentions qui ne produisent rien de concret et faites des choses avec intérêt et implication. Le sens ne se trouve pas à la surface, mais en profondeur. L’importance de quelqu’un ou d’une chose n’est pas toujours dans l’apparence, il faut creuser. Dans le même ordre d’idée, c’est en allant au bout d’un projet, des études, d’une relation qu’on réalise la portée de cette implication sur notre vie. Personne n’a trouvé un sentiment d’accomplissement dans des choses non achevées. Au contraire, le sens de votre vie se trouve au bout de chaque projet terminé, de chaque saison vécue, de chaque défi relevé et de chaque relation investie.
Ces choses qu’on souhaite accomplir, pas juste en parole, mais en action nous donne un but pour se lever le matin, une force indescriptible, une espérance. C’est pour ça qu’aujourd’hui, alors qu’on réfléchit sur ce qu’on aimerait accomplir cette année qui et qu’on se parle du sens de la vie, j’aimerais nous encourager à ne pas faire les choses à moitié même quand c’est difficile, même quand c’est compliqué et d’avoir la possibilité de terminer ce qu’on commence quitte à faire moins de choses, mais bien le faire.
Aussi, on peut penser que pour trouver le sens de notre vie il faut se focaliser sur soi-même. Pourtant, on peut accomplir plein de choses pour nous et ne pas être pour autant heureux. Donc, une autre façon de trouver le sens de sa vie est de servir les autres. Vous faites partie peut-être de ces personnes qui sentent toujours un vide en elles, alors qu’elles ont accompli de belles choses. Je vous propose d’essayer l’investissement dans la vie de votre prochain. Oui, vous avez bien lu, il y a encore de la place dans notre société où tout va vite et où personne n’a le temps, encore moins pour les autres, au fait de se mettre au service de quelqu’un d’autre. Chacun de nous possède un don, une grâce, un talent, un charisme, une chose qu’on est le seul à pouvoir faire dans notre entourage. Pourquoi ne pas en faire profiter les autres. On a tous des grâces (en quelque sorte) sur notre vie: pour chanter, pour organiser, pour compatir, pour cuisiner, pour administrer, pour réparer, etc. À mon humble avis, une des façons de gérer nos talents, c’est de les mettre au service de ceux qui en ont besoin, et pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour offrir son aide, mais juste à côté de nous, dans notre famille, amis, entourage.
Je me rappelle lorsque je suis arrivée au Québec après un génocide et deux immigrations qui m’ont tous laissé des traumatismes dont je ne pouvais mesurer la profondeur à ce moment-là, je me suis tournée vers le bénévolat auprès des personnes âgées, alors que tous projets étaient impossibles à cause de mon état mental. Aujourd’hui, si je suis une travailleuse sociale, c’est entre autres grâce à cette expérience de bénévolat où je me suis découvert une force pour écouter et soutenir des gens. Voilà pourquoi je crois que c’est le meilleur moyen de donner un sens à ce qui est spécial sur notre vie.
Si cette année tu veux vivre avec un sens, que tu veux ajouter à la personne que tu es, malgré que peut-être tu as essayé plein de choses, peut-être que tu as perdu ta motivation en cours de route, tu es fatigué et tu n’as plus de but, et bien je te lance le défi de mettre ton don au service des autres. Je t’assure que tu vas voir quelque chose changer à l’intérieur de toi, tu vas avoir une motivation nouvelle, tu vas retrouver le goût de vivre, car l’être humain que nous sommes, toi et moi, a besoin de se sentir utile, sentir que sa vie sert à quelque chose. Et l’amour pour son prochain peut contribuer à trouver le nord de notre vie. Alors faisons l’inventaire des dons et charismes sur notre vie et aidons les autres à avancer dans la recherche de leur sens. En course à pied il y a plusieurs façons de donner au suivant: partager ses connaissances, encourager quelqu’un en faisant une sortie avec lui, mettre nos projets de course sur pause pour soutenir un proche, offrir nos souliers de course de trop à un organisme, être bénévole dans une course officielle, choisir de s’inscrire de temps en temps à des courses qui ramassent des fonds pour des causes, etc.
Vivre avec un plan
Vivre avec un plan pour accomplir nos objectifs est une pratique de réussite. C’est vrai pour les domaines comme le travail ou encore l’école, mais tout aussi vrai pour la course à pied ou un autre sport. Souvent, on a tout dans la tête, autant les objectifs que le plan pour y arriver. Pourtant rien ne vaut l’exercice de mettre ses objectifs sur une feuille ou dans un téléphone et de préparer un plan. À mon avis, c’est une étape cruciale pour apporter de la clarté dans ce que l’on veut faire. Si on garde notre plan en tête sans faire vraiment l’effort d’aller à l’étape de le décortiquer, ça risque de demeurer vague. Alors que lorsque tu as un plan avec le nombre d’étapes pour y parvenir, automatiquement c’est comme un guide qui te prend par la main tout au long de l’année. Étonnamment, même s’il existe plusieurs plans d’entraînement en course à pied, il y a encore des coureurs qui choisissent d’y aller à l’aveugle. En ce début d’année, faisons l’effort de faire un plan pour la réalisation de nos objectifs. C’est vraiment un principe qui devrait se trouver dans la plupart des domaines de notre vie!
Une fois le plan trouvé et peaufiné, il reste l’organisation. Je sais qu’avec nos vies occupées et des imprévus de toute part, on peut se demander même à quoi ça sert de s’organiser. Je ne connais malheureusement pas d’autres moyens pour essayer de tenir le cap. Certains utilisent l’agenda, d’autres leur téléphone, ou d’autres moyens. L’important c’est de mettre toutes nos priorités dans notre outil: la famille, le travail, l’entraînement, le budget. On peut faire l’organisation sur une semaine ou un mois. Comme je disais, le défi sera de respecter ce plan ou du moins d’y revenir régulièrement.
Finalement, en sachant ce qui te reste à faire, tu sais aussi à quoi tu dois dire non parce que pour réaliser ses projets, l’aspect de dire non à toutes les autres choses qui peuvent potentiellement être des « distractions » est fondamental. Certaines personnes ne savent pas dire non ni aux autres ni à eux même lorsqu’il s’agit de garder le cap sur les priorités. Si c’est votre cas, je vous encourage à commencer, car c’est aussi ça la discipline et sans elle, le plan ne vaut rien. Le plan nous aide à choisir ce qui rentre ou pas dans notre planning, mais le mot final nous revient. C’est un exercice de tous les jours à savoir si j’accepte telle ou telle chose, si je vais me pénaliser ou prendre du retard sur mon objectif ou si au contraire ça peut aller.
Vous l’aurez compris peu importe le plan et la stratégie pour accomplir vos objectifs vous aurez besoin de deux alliés: de l’intentionnalité et une discipline sans précédent. Rien de plus fatal que de vivre au jour le jour en espérant réaliser ses projets à la fin de l’année. Sur ce, je vous souhaite une très bonne année 2023 remplie d’actions et du courage pour arriver à la place que vous voulez atteindre à la fin de l’année.
C’est bientôt Noël et malgré que j’ai une longue liste de cadeaux à demander au père noël, par exemple un livre de Musso ou encore Marc Levy, mes auteurs préférés, je ne peux m’empêcher de rêver à ma saison de course à pied pour l’année prochaine. Pour être honnête, j’y pense depuis que j’ai repris la course en post-partum. En fait non, c’était environ trois semaines après mon accouchement. Entre les douleurs de la césarienne et l’installation de l’allaitement, la Gazelle s’évadait en pensant aux supers courses qu’elle pourrait faire en 2023. Deux mois post-partum, j’ai commencé tranquillement et lorsque j’ai fini le programme Retour à la course à pied de la Clinique du coureur sans des symptômes persistants de façon significative, je me suis encore plus emballée 🙂
Petit comme grand, la période de Noël a cet effet magique où on se permet de rêver plus qu’à la normale, même si à notre âge on ne croit plus que c’est le père Noël qui dépose nos cadeaux en dessous du sapin. C’est sur cet élan d’émerveillement et de magie que j’écris pour la première fois sur mes projets de course à pied à venir.
Marathon d’Ottawa
Avant de tomber en amour avec les courses en sentier et l’ultra trail, j’ai fait quelques marathons sur route dont le marathon de Montréal à quatre reprises (eh oui, c’est dans ma ville et c’est une super course, que voulez-vous?!). Bref, tout ça pour dire que j’ai souvent voulu faire le marathon d’Ottawa parce qu’il apparaît que c’est une belle course, mais l’occasion ne s’était jamais présentée. Aujourd’hui, c’est chose résolue, car comme je vous disais en introduction juste après mon accouchement, j’ai accepté de participer, avec une amie, au demi-marathon de cette course populaire en Mai 2023.
Je ne vous cacherais pas que j’aurais aimé faire le marathon. Pourtant, il faut que je me l’avoue, ça serait prêcher aux autres coureurs de privilégier la progression sans mettre moi-même en pratique ce principe. Par conséquent, je vais m’y soumettre aussi et ne pas sauter des étapes. D’ailleurs, même si, quand on aime des longues distances en course à pied, on a de la misère à apprécier autre chose en termes de distance, ça sera déjà très bien un demi-marathon. Il ne faut pas oublier aussi que, qui dit marathon dit aussi entraînement plus exigeant. En ce moment, avec deux bébés, ce n’est pas réaliste de s’engager dans un plan avec un gros volume d’entraînement pour la préparation d’un marathon. Donc, ça serait les 21,1 km et j’en serais heureuse.
Ultra trail Gaspesia
Vous allez peut-être rire de moi, mais en trail je choisis les courses auxquelles je participe de façon un peu spéciale. C’est simple, si le nom de la course me parle, me plait, alors je la ferais certainement. Parmi les coups de cœur, il y a eu l’Harricana, Canadian Death Race, Diez Vista, Le Diagonal de fou, Sinister 7, sans parler des quelques ultra trails aux États-Unis. D’autres critères comme la distance, le dénivelé ou la difficulté technique viennent après. Donc, ça fait plusieurs années que je vois passer l’Ultra Trail Gaspesia sans trop y prêter attention parce que le nom en soi ne me disait rien. Je trouve qu’il manque un peu de mystère dans le nom.
En plus du nom qui ne se démarque pas, il y a aussi la distance. C’est loin, la Gaspésie! D’ailleurs, en 2014, je suis allée courir au Mont Albert. À l’époque, je ne faisais que des courses sur route. C’était ma première course en montagne. Bref, à quelques jours de l’événement, je me suis rendue compte que c’est en Gaspésie et que c’est 10 heures de route en autobus (à l’époque je n’avais pas d’auto) de Montréal. D’ailleurs, merci à mon amie Louise de m’avoir aidé dans ce voyage en me rappelant de faire attention de ne pas atterrir à Mont-Sainte-Anne, alors que la course se passait à Sainte Anne de Mont. Toutefois, toute cette réflexion faisait obstacle à ma participation à ultra trail Gaspesia jusqu’au jour où, alors qu’on parlait voyage avec mon mari cet été, nous avons voulu visiter la Gaspésie. Et là, je me suis rappelée l’Ultra Gaspésia! Jumelée aux vacances familiales, je ne dirais pas non à l’Ultra Trail 54 km. Voilà, c’était décidé 🙂 Je serais alors à un an post-accouchement, et j’espère que mon corps sera prêt à relever ce défi!
Harricana
Honnêtement, j’hésite entre l’épreuve de 65km d’Ultra-Trail Harricana et la nouvelle course de 100km en trail Trans Charlevoix qui se déroule sur trois jours. Jusqu’à maintenant les ultra trails, je les faisais d’un seul coup. Ici, j’aime l’idée de faire une longue distance sur quelques jours, mais la distance totale est quand même considérable. Donc, cette course sera peut-être à mon agenda en 2024, mais l’année prochaine, je crois que l’Harricana sera un meilleur choix.
Je suis très contente, car la première fois que j’ai couru un ultra trail c’était le 65km d’Harricana 🙂 J’ai l’impression que ça sera un genre de retour aux sources pour moi. En plus de ce lien sentimental, je la referai pour trois raisons: la beauté du parcours; la distance raisonnable et la date de l’événement. En effet, le fait que la course se passe en septembre, au niveau de l’entraînement, j’aurais pas mal tout l’été pour me préparer.
La Diagonale des Fous
C’est en 2017 que j’ai découvert la Diagonale des Fous en même temps que la course Canadian Death race que j’ai fait la même année. Je dois être folle parce que dès que je suis tombée sur cette course, j’ai senti que c’était une course pour moi. J’ai eu un coup de cœur pour le nom de cette course et j’ai été charmée par l’idée de courir à l’île de La Réunion. Bon, c’était avant de réaliser la distance! On parle quand même d’une course de 165km avec 10020m D+ (dénivelé), rien de moins! Il n’empêche que pour moi c’est tout de suite devenu un objectif sur ma liste de courses à faire même si cela implique d’attendre quelques années. En effet, au niveau physique j’avais encore besoin d’accumuler du kilométrage et de gagner en expérience.
Entre-temps, il y a eu le bon projet de fonder une famille et l’objectif de faire cette course a été repoussé. Il faut dire aussi qu’avec la pandémie covid-19, peut-être que je n’aurais pas pu la faire de toute façon. Toutefois, aujourd’hui, c’est réellement possible de m’imaginer à la ligne de départ de la Diagonale des Fous dans 2-3 ans. Maintenant que le père Noël est au courant et mon mari aussi, il ne reste qu’à courir et à mettre tout en œuvre pour atteindre ces objectifs.
Quant à vous, j’espère que vous avez aussi une liste pour Noël. Même si le temps des fêtes reste un prétexte pour rêver, je souhaite que vos rêves deviennent réalité en 2023. Joyeuses fêtes!
Oui, ça nous arrive tous de se retrouver dans une période de notre vie où nous avons l’impression de courir après notre énergie. Plusieurs raisons peuvent expliquer l’état de fatigue: la maladie physique comme l’anémie ou mentale comme la dépression; la surcharge de travail; le jonglage avec différentes balles au quotidien et ainsi de suite. Je vous propose aujourd’hui d’aborder d’autres raisons qui épuisent votre énergie.
Avoir une mauvaise alimentation
On le sait, manger et surtout bien manger aide notre cerveau qui est le régulateur de fonctions musculaires et nerveuses, des émotions ainsi que de l’humeur à maintenir en parfait état tout le système. Outre les effets sur le cerveau, l’alimentation joue beaucoup sur l’énergie que notre corps dispose pour fonctionner. Effectivement, notre niveau d’énergie est étroitement lié à ce qu’on mange. Par exemple, qui dit bonne alimentation dit bonne digestion et donc bonne économie d’énergie. Alors oui, pour gagner un peu d’énergie votre assiette pourrait être votre allié!
Mais quelle est la mauvaise alimentation qui causerait les coups de fatigue, la diminution de productivité au travail ou encore qui nous rend moins enthousiaste et moins vivace de manière générale? Dans un premier temps ce que j’entends par mauvaise alimentation c’est la difficulté à faire des choix santé. Oui, tout commence par notre panier d’épicerie mais pas seulement. Les collations qu’on apporte ou pas dans nos milieux de travail peuvent aussi être sujet de mauvais choix. Je parle du travail parce que lorsqu’on sent que nos batteries sont à plat, c’est très tentant de se jeter sur les machines distributrices si on a rien sous la main qui a été choisi préalablement.
Par ailleurs, la mauvaise alimentation peut s’expliquer par le fait de sauter un repas. En effet, il peut arriver que dans notre journée occupée nous choisissons de sacrifier le prochain repas. Toutefois, c’est une énorme erreur. Premièrement, notre corps a besoin d’énergie et une des façons d’en avoir c’est de manger. C’est pour cette raison qu’il est conseillé de manger aux trois ou quatre heures pour éviter la baisse d’énergie. Deuxièmement, sauter un repas est une des raisons qui nous poussent à manger n’importe quoi et en grande quantité. Oui, lorsqu’on a trop faim et que le corps est à la recherche d’un peu d’énergie, on est incapable de faire des choix santé. C’est pour ces raisons qu’on peut dire que sauter un repas affecte sérieusement notre énergie parce que c’est propice à une baisse d’énergie et que ça contribue à la difficulté de faire de bons choix santé au moment de manger.
Finalement, la mauvaise alimentation se traduit par le manque d’équilibre. Effectivement, si nous prenons toujours nos repas à des heures différentes ou que nous en sautons, le corps n’a pas de références stables. S’il ne sait pas quand est-ce qu’il sera provisionné, il va être en mode économie et il ne vous donnera pas toute l’énergie dont vous avez besoin. Le fait de prendre ses repas le plus possible aux mêmes heures, conditionnera votre corps à vous ravitailler tout au long de la journée.
Ne pas vivre dans le moment présent
Il vous arrive de ne pas voir votre journée passer ou encore d’avoir le corps quelque part et la tête ailleurs? Moi aussi! C’est la définition même de ce qui n‘est pas le moment présent. Étant maman maintenant, je réalise qu’entre adultes on peut se supporter dans cet état d’absence ou semi-absence, mais avec un enfant, difficile de faire semblant. Ces petits anges ne veulent pas de notre attention à une « cenne », ils veulent qu’on soit complètement disponible! Sans le savoir, ils nous apprennent à vivre le moment présent. Mais c’est quoi le lien entre le fait de vivre dans le moment présent et l’énergie? En fait, ne pas vivre dans le moment présent éparpille notre énergie, malheureusement en quantité et en qualité. On se trouve partout et nulle part en même temps. Et lorsqu’il est temps de se reposer, on essaye de le faire tout en continuant à cogiter sur mille idées. Pourtant, les moments de repos n’en sont pas lorsque notre tête est ailleurs.
Mais comment faire pour vivre dans le présent avec cette pression continuelle d’être bon/bonne partout en tout temps? Le stress que cause cette vie effrénée n’est pas compatible avec une bonne forme, mais au contraire il cause beaucoup de fatigue. Pour diminuer ce stress, plusieurs petites choses peuvent être mises en place dont le fait de prendre quelques minutes par jour pour soi, apprendre à bien respirer, faire plus de place à des activités qu’on aime, etc.
Se coucher tard de manière régulière
Je ne suis pas une personne couche-tard! Ah non, que ça soit avant d’être maman ou aujourd’hui, je commence à penser à dormir vers 20 heures et je dépasse rarement 22 heures pour être au lit. Il n’empêche que, dans le passé, j’étais affectée par le manque de sommeil dû aux réveils nocturnes que tous les parents connaissent malheureusement. Mais que ce soit parce qu’on a l’habitude de se coucher tard ou parce qu’on est parent, le manque de sommeil affecte beaucoup notre niveau d’énergie.
Comme le sommeil permet de récupérer mentalement et physiquement et lorsque notre corps ne dort pas suffisamment de manière répétée ou chronique, la fatigue s’invite tôt ou tard. En effet, c’est grâce au sommeil que notre cerveau peut se recharger en préparation pour la journée à venir. Dans les autres bienfaits, on trouve l’équilibre hormonal et le renforcement du système immunitaire. Par conséquent, un manque de sommeil de qualité et suffisant empêche cette récupération et on se retrouve à se demander le matin pourquoi on est encore fatigué. Si on veut que notre corps nous donne plus d’énergie, il faut lui accorder plus de repos et ça passe entre autres par une bonne nuit de sommeil de façon régulière.
Essayer de plaire aux autres à tout prix
Qui n’a jamais voulu plaire à une autre personne? On veut tous être aimé et apprécié. C’est tout à fait humain et c’est même souhaitable de s’améliorer comme personne pour être un bon ami, conjoint, parent, employé, et j’en passe. Ici le problème, c’est de vouloir plaire à tout prix. Effectivement, cela suppose qu’on est prêt à faire n’importe quoi pour être apprécié par les autres. Ces efforts de plus et de trop sont ceux qui épuisent la personne qui est en quête de l’appréciation coûte que coûte. Oui, c’est une source d’épuisement parce que vouloir plaire à tout prix nous fait ignorer nos propres besoins. On devient engagé à renforcer le bien-être des autres, même au détriment du nôtre. Penser à plaire continuellement, c’est dépenser son énergie sans possibilité d’en garder pour soi ou de recharger les batteries puisqu’on oublie, dans ce cas, nos propres désirs et met de côté nos besoins.
Se plaindre souvent sans trouver de solutions
Comme pour la quête de plaire à tout prix, se plaindre sans trouver des solutions à notre problème nous prend beaucoup de temps et d’énergie sans nous en redonner en retour. Non seulement cela épuise notre réserve d’énergie, mais la réserve de ceux qui nous écoutent aussi. Mais on s’entend que c’est humain de se plaindre! Cela fait partie de nous de ne pas être content d’une chose ou satisfait d’une situation. De plus, la vie actuelle est exigeante et ce dans chaque domaine. C’est pour cela que presque tout le monde finit par se plaindre face à ce que nous devons affronter. Il s’agit d’une réaction humaine et naturelle qui nous permet de nous libérer de la tension dans des situations plus ou moins compliquées ou douloureuses. Toutefois, râler constamment sans trouver quelques pistes de solutions pour sortir de cet état revient à la négativité. Ce sentiment nous soutire de l’énergie à long terme contrairement au fait de se plaindre et de reprendre le contrôle de la situation en trouvant des solutions. Effectivement, agir sur la situation nous évitera de perdre notre temps et énergie.
Mais j’en conviens que des solutions ne se trouvent pas toujours au coin de la rue. Donc, je vous propose quelques astuces pour moins se plaindre et économiser de l’énergie. La première est de s’efforcer à maintenir un bon ratio négatif/positif. Dernièrement, je suis allée faire une randonnée avec une amie et ça été une super journée, mais qui m’a laissé une grosse fatigue pour les trois jours suivants l’activité. Et donc, oui mon mari m’a sûrement entendu me plaindre de la fatigue, mais j’essayais de me dire dans ma tête que c’était pour une bonne cause! Le fait de me remémorer ma randonnée m’a permis de passer à travers la fatigue sans trop me plaindre de la situation. Pour d’autres, ça peut être une bonne soirée entre amis qui vous a épuisé ou encore un projet qui vous passionne sur lequel vous travaillez que vous pouvez essayer de regarder autrement. Il est donc possible d’enrober la plainte de choses positives 🙂 La deuxième astuce est de s’entourer de personnes positives pour sortir de la négativité. Une attitude et une énergie positive sont contagieuses! Alors choisissez bien les personnes avec qui vous passez vos journées. Et finalement, la troisième est de reconnaître qu’il y a des bonnes choses aussi dans notre vie. Oui, le fait de remarquer et/ou de noter les choses pour lesquelles on a de la gratitude est un exercice accessible à tous qui permet à notre cerveau de se concentrer sur le positif plutôt que le négatif.
Pour conclure, je vous souhaite de dire non à certaines de ces actions qui drainent votre énergie inutilement et en se faisant vous en gagnerez pour profiter pleinement de la vie.