Une bête histoire de 2 centimètres

Une bête histoire de 2 centimètres

Un vendredi matin de la fin du mois d’octobre, pendant un jog tôt alors que la famille est encore endormie, je bute malheureusement sur un dos d’âne que je n’ai pas vu. Les levers du soleil se faisant de plus en plus attendre les matins d’automne associé à un très mauvais éclairage de rue, l’impact semble banal. Toutefois, je ressens une douleur de 5/10 jusqu’à ce que je rentre à la maison en courant. Ayant la chance d’être en congé parental et en vacances, je passe ma journée à m’amuser avec les enfants et à faire diverses activités.

Au réveil le lendemain, la douleur est plutôt à 6 ou 7 sur 10. Je décide d’aller faire un court jog quand même, convaincu que ça va passer. La douleur ne s’accentue pas davantage. Je passe quand même à la pharmacie dans la journée pour y récupér de l’ibuprofène. Mes journées de samedi et dimanche servent principalement à endurer ma douleur et je commence à en parler à ma conjointe. À ce moment, elle a aussi remarqué que mes mouvements sont moins fluides qu’à mon habitude.

Lundi matin la douleur est plutôt insupportable et je dois maintenant tourner les épaules pour regarder à gauche ou à droite tellement je n’ai pas de mobilité au niveau de la nuque. Prendre mes enfants dans mes bras se complique et porter ma petite dernière de quatre mois dans le porte-bébé lors de nos excursions n’aide pas. Je décide de retourner à la pharmacie pour demander à nouveau à la même dame si elle n’a pas quelque chose de mieux à me conseiller. Elle me donne alors des relaxants musculaires et une crème. Je termine ainsi ma journée sur ces médicaments, mais je souffre de plus en plus.

En discutant avec ma femme le soir, on en vient à la conclusion que de tenter un jog le lendemain pourrait peut-être réchauffer mes muscles et ainsi améliorer les choses. Bon…

Le lendemain matin, la douleur est à 7 ou 8/10. Je vais courir et jusqu’au 6ème kilomètre ça va. Par la suite je n’arrive plus à baisser ma tête pour regarder ma montre GPS, je dois alors lever mon poignet à la hauteur de mes yeux pour y lire quelque chose.

Je termine mon jog de 8KM et j’en parle à ma femme au retour. Comme les relaxants musculaires ne fonctionnent pas, on en vient à la conclusion que c’est plutôt squelettique. Je prends rendez-vous avec une chiropraticienne le jour-même. À ce moment-là, je n’arrive plus à pencher ma tête suffisamment vers l’arrière pour boire de l’eau…

En arrivant à la consultation, je vois tout de suite que j’ai affaire à une professionnelle. Instructrice sur l’équipe nationale de France en ski alpin, elle me pose tout de suite les questions en lien avec ma condition: tousser ou éternuer ça fait mal? Et comment! Les dos d’âne en voiture vous font souffrir? Et comment! Même les carrefours giratoires attaqués à trop grande vitesse sont souffrants. Les angles morts en voiture? Connais plus!

Elle me place debout sur une machine et vérifie mon alignement. Résultat, mes deux premières vertèbres sont déplacées et mon bassin est désaxé de 2 centimètres vers la gauche. Elle me demande de retirer mon chandail et de m’installer sur sa table de traitements.

Je me couche sur celle-ci et le festival des techniques chiropratiques débute. Comme les fameuses céréales Kelloggs, c’est Cric-Crac-Croc!

La suite? Le blocage squelettique est réglé et maintenant je dois m’appliquer à détendre mes muscles trapèzes (ceux qui s’attachent justement aux cervicales). La crème, les relaxants musculaires et les exercices de flexibilité du coup qu’elle me demande de faire quatre fois par jour aideront ma cause. Elle me conseille aussi un arrêt de course de deux jours et m’ordonne de dormir sur le côté ou sur le dos, jamais sur le ventre.

***

Ma rencontre avec cette professionnelle m’a rapidement remis sur pieds. Deux jours plus tard, je pouvais à nouveau courir et j’ai même pu réaliser quelques séances d’entraînements par intervalles depuis.

Ce billet ne se veut pas une quelconque forme de promotion envers les chiropraticiens. Ce que j’aimerais vous partager c’est plutôt l’importance de courir dans des endroits bien éclairés et exempts, idéalement, d’imperfections majeures sur la chaussée. De plus, comme me l’a mentionné un ami, on peut dégager deux constats de cet accident:

1. La santé, c’est fragile.

2. On a de la chance d’avoir accès à de si bons soins.

Soyez prudents!

Et si on parlait blessure

Et si on parlait blessure

La fille de teflon

C’est un peu le surnom que je me suis moi-même donné. Pas que je ne fais jamais de bobos, parce que oui je m’en fais, mais ce sont bel et bien des bobos, jamais de blessures, en tout cas pas de blessure sévère. Je n’ai jamais dû arrêter de courir pour les faire passer.

Pour moi les deux sont différents, tant par leur gravité que la capacité qu’ils auront d’empêcher de futurs entrainements.

Le bobo : On a planté solidement sur une branche qu’on n’avait pas vu, et boum, on a fait la rencontre du sol pas mal plus vite que souhaité et généralement de façon brusque. Mais on se relèvera, on regardera l’importance de la chose, et on repartira. Attention, le bobo va faire mal. Surement que le legging de course est déchiré ☹ (dommages collatéraux) le genou saignera… et les paumes des mains seront plein de ‘’cochonneries’’ allant des petites roches, de la mousse, terre et surement des affaires qu’on ne pourra pas identifier.

Le bobo nous laissera un souvenir sous forme de cicatrice parfois à vie, dans le cas de la peau des genoux déjà fragilisée en raison de multiples chûtes #risquedumétier. Il pourra nous laisser avec des raideurs allant de quelques heures à quelques jours. Sera atténuer par la prise de comprimé de Tylenol ou pour les plus gros bobos, un peu d’anti inflammatoire… Oh toi coureur, ne me juge point, qui lève la main en tant que coureur chevronné qui n’a pas quelque chose de plus fort dans sa pharmacie que du Tylenol 😊 mais tout bobo quel qu’il soit ne nous empêchera pas de continuer de courir.

Dans 7 jours bien comptés le dis bobo ne devrait être bientôt plus qu’un mauvais souvenir.

La blessure : Parfois elle sera sournoise… s’installant lentement mais surement. On pourra même la confondre avec un bobo. Mais quand la blessure s’installe, elle ne demande pas de permission, et s’installe bien confortablement, et ce pour un long séjour. Tel un visiteur indésirable, elle prendre toute la place qu’elle veut, modifiera pour plusieurs semaines voir des mois notre quotidien, nos habitudes, la routine…
Sera parfois tellement présence, viendra nous hanter jusque dans notre sommeil.

Avec la blessure, on oublie pas mal le Tylenol… Ça prendre des outils plus lourds et plus couteux… SVP, besoin de renfort ici-là, alors visite chez le physio, la masso, le chiro… Et si rien n’y fait on monte plus haut et on va voir notre médecin…

Viendra le repos forcé… et pour un sportif, le repos c’est l’ennemi plus que la blessure en elle-même. C’est le mot qu’on ne veut pas entendre prononcer en notre présence. Quoi ? Vous voulez dire pas courir, genre courir des petits 5 kilomètres ou pas courir du tout ?

Souvent, la blessure nous laissera fragile… nous forcera à faire plus attention pour éviter son retour. Pourra dans certain cas, nous garder avec un besoin de support constant pour être actif. Parfois la blessure nous changera… Si tous les outils lourds n’ont pas fonctionné, il ne nous restera qu’une solution… l’arrêt du sport, dans ce cas-ci, de la course.

Devra suivre une période de deuil… De réorganisation de notre vie sportive. La vie ne tient pas qu’à la course à pied. Mais pour une personne qui court depuis des années, mais qui a force ou par accident a rencontré la blessure… tout ceci n’est pas facile à accepter.

Je vous écris aujourd’hui MA différence perçue entre les deux. Tel que mentionné, j’ai eu mon lot, et je continue (parce que c’est la vie 😉 ) à accumuler tout plein de petits bobos… Je parle de chûtes par négligence qui me laisse avec un genou saignant pour la fin de ma course, le plus gros bobo, et je vais vraiment ‘’dans mon cas’’ parlé de bobo, une tendinite au tendon d’Achille.

Pour beaucoup il s’agira d’une blessure. Pour mon cas perso, je le qualifie de bobo. Bien qu’il ait pris des semaines à se calmer, il ne m’a jamais empêché de courir. La douleur ou l’inconfort n’était pas augmenté par ma course non plus. Même que souvent, là ou il me faisait sentir le plus grand inconfort, c’était au réveil, comme mon pied n’avait pas dû se trouver en position correcte pour le confort de ce dernier. Dès que je mettais en action, la douleur devenait souvenir. Aucune aide chimique requise 😉

Ça, fût vraiment le pire… alors comme mentionné plus haut… pas si pire que ça la fille de téflon.

Présentement en entrainement pour mon second Ultra marathon je ne baisse pas la garde, parce que c’est bien beau de vous dire que je ne me suis jamais blessée, loin de moi la pensée que ça ne pourrait pas finir un jour par m’arriver.

Comment éviter ? Je reste prudente malgré de ce que je qualifie de rigoureux entrainements. Je ne parle pas tant de me faire saigner les muscles à force de cumuler du dénivelé… vous vous rappeler mon ami, Mont St-Bruno ? Bon, on fait avec ce qu’on a. Mais je reste à l’écoute de mon corps. Malgré que ma tête commence à calculer ce qui me reste avant le jour J, celui ou cette année je souhaite franchir la distance de 80km dans la région de Charlevoix.

Je m’offre des journées de repos. J’évalue toujours comment je me sens avant un entrainement. Je ne pousse pas la vitesse, mais plus la distance. Je m’assure de bien boire et surtout d’avoir de bonnes nuits de sommeil.
Ma journée d’hier m’a réconforté à cet effet. Je ne serai jamais la coureuse la plus rapide mais ni la moins lente. Je laisse mon corps s’habituer à l’entrainement que je lui impose. Je le pousse à être plus fort, plus autonome, un peu ce que représente pour moi les ULTRAS run.

Cette semaine est sans aucun doute la semaine qui aura été la plus intense pour moi depuis que je m’entraine, bon je dirai peut-être la même chose la semaine prochaine, mais ça c’est une autre histoire 😉

Ma semaine : Je l’ai débuté avec mon ami Mont St-Bruno… en devant faire une pose pour photographier avec mon cellulaire deux magnifiques Bambi qui se trouvaient sur le sentier… Ça représente tellement bien la course en trail. J’ai pu cumuler avec mon ami 688M de Dénivelé positif. Pour moi ça représente beaucoup. Vous savez la fille qui court sur du plat mais tellement plat… Et ce cumulatif, je l’ai fait en 26km.

Mon premier constat : Cet entrainement est un peu comme une répétition de l’an dernier. Sauf que cette année, je marche beaucoup moins. Je suis plus forte dans les montées. Toujours prudente dans les descentes à cause des sentiers de graviers, j’ai comme une vision que me hante, celle ou mon pied roule avec les roches, et boum!!! Je rencontrerais surement la blessure…

Le mardi je me suis reposée…

Mercredi on remet ça… un demi-marathon sur route, avec la chaleur que même ayant quitté tôt pour l’éviter… bien non, la chaleur était déjà au rendez-vous… je ne l’ai pas fait rapide… je ne surveille pas les minutes au kilomètre, je tente de garder mes pulsations le plus bas possible. Je suis partie sans eau, comme je le fais tout le temps. Ne faites pas la grimace…. 😉 Je travaille aussi pour être plus endurante en consommation de tout… je n’ai pas soif quand je cours plus lentement, je m’auto suffit.

J’ai fait en après-midi, une courte séance de Yoga. Et en soirée j’ai remis ça avec un beau 67 km de vélo cyclo sportif (ça veut dire quoi? On roule vite 😊 )
Peux-tu vous dire que j’ai bien dormi.

Le jeudi matin… mes jambes étaient plus lourdes et bien évidemment courbaturées de tout cet entrainement. Mais j’avais au programme un entrainement sut tapis roulant avec du dénivelé de prévu et un peu de musculation. J’ai bien tenté de le faire ce dénivelé, mais mes jambes trop lourdes ne voulaient pas abdiquées. Alors on fait quoi? De la récupération active bien sur… alors j’ai redescendu mon tapis roulant à 1% de pente pour mon premier kilomètre et j’ai fait le reste, 5km à 2% de pente. Au dernier kilomètre j’ai compris que mon corps en avait assez, j’aurai pu continuer, mais j’ai plutôt profité d’être encore super bien, en fait mieux car les muscles étaient réchauffés, pour fait ma séance de musculation.

Je vais me croiser les doigts d’être suffisamment reposé pour faire mon dénivelé demain et ce qui me restera à faire pour mon cumulatif de kilomètre.
C’était une grosse semaine. 😊

Mais j’en suis vraiment fière. Voila comment la fille de Teflon réussi lentement, à petit pas à devenir toujours plus solide. Free of pain.

J’y vais en continuant de m’écouter. Je continue à en apprendre sur moi… Je reste vraiment surprise des capacités que j’ai. Je sais qu’il y en aura toujours des plus vites, des plus forts et tout… mais juste de pouvoir être parmi des sportifs d’endurance me rend fière. De continuer à être tellement active, même de plus en plus malgré les années qui avancent… et surtout d’Avoir conscience de ma chance.

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
De Nietzsche

Comment garder la forme tout en étant accidenté ?

Comment garder la forme tout en étant accidenté ?

 

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La forme n’est pas un état physique, c’est avant tout un état d’esprit, un mode de vie et une promesse d’être en paix avec son corps, et ce, tel qu’il est. Rien ne sert de se lamenter, car nous ne pouvons plus pratiquer le sport auquel nous étions habitués. Il faut apprendre à s’accepter et à progresser selon ses capacités. Dans cette optique, je vous donne quelques pistes de solution afin de garder la forme, et ce, avec un handicap et/ou avec une faiblesse qui vous brime de vos capacités habituelles.

Premièrement, gardez en tête que l’activité physique vous permet de vous sentir mieux. En effet, plusieurs font du sport simplement pour la sensation de bien-être qui s’en suit. À cet effet, si le sport que vous pratiquez vous stresse, il vaut mieux que vous changiez d’activité afin de réaliser une activité qui vous rendra heureux, détendu et serein.

Deuxièmement, lors d’un retour au sport, ne vous mettez pas de pression inutile. Il est normal que vous ne soyez pas au sommet de votre forme après un long repos. Le fait que vous ne puissiez pas réaliser votre entraînement de votre manière habituelle, n’est pas une fatalité en soi. Il s’agit plutôt de l’adapter afin que vous vous sentiez accompli à la fin de celui-ci. Si votre sport est la course et que vous aimez les longues sorties, diminuez votre cadence afin de pouvoir courir aussi longtemps, mais, cette fois, sur une moins longue distance. Vous ressentirez des effets semblables sans toutefois ressentir des douleurs post-entraînement. Les bienfaits physiques et psychologiques seront, eux aussi, les mêmes. Adaptez son entraînement à ses blessures, ce n’est pas un signe de faiblesse, mais bien d’intelligence, car, de cette manière vous mettez votre corps au sommet de vos priorités et, je vous garantis, que c’est un choix gagnant!

Troisièmement, apprenez à bouger autrement, à essayer d’autres sports et à essayer d’autres activités! Vous serez gagnant à apprendre de nouvelles choses, et ce, peu importe si vous continuez ou non ces activités lorsque votre condition s’améliorera.

Enfin, trouvez-vous un autre passe-temps! Si l’entraînement était la base de votre routine, un arrêt d’entraînement ne peut qu’être bénéfique pour vous, car vous aurez ainsi plus de temps pour vous adonner à de nouvelles activités et pour développer de nouvelles passions qui, elles, vous guideront vers un monde de découvertes inespérées.

Apprenez à ralentir et à lâcher prise,

Apprenez à apprécier les petits moments de la vie,

Vous y verrez de belles choses!

Sportivement avec vous et avec vos petites blessures,

Stéphanie

 

Les blessures pas glorieuses

Les blessures pas glorieuses


Je suis parti courir. Hier. Conditions pas mal idéales pour l’hiver. Moins 8, ensoleillé, à peine venteux. Avec tout ce qu’il faut de couches de vêtement pour avoir assez chaud mais pas trop, tout en ayant la capacité d’adaptation pour les bouts à l’ombre, les bouts au soleil, le vent de face, le vent de dos, etc.
Courir c’est facile. S’habiller pour courir, ça, ça demande de l’expérience.
J’ai fait mon heure et je suis revenu à la maison sans aucune douleur ce qui est tout de même pas mal du tout. Avec le temps, on finit par traîner des petites blessures, des choses qui se gèrent bien. Deux Advil, un peu de glace, une journée de pause et on est comme neuf.

Ça c’est la catégorie « Blessures glorieuses ». Mal dans le cou après 100 kilomètres de vélo, une raideur derrière la cuisse en finissant une course un peu plus longue, boiter un peu au lendemain d’une partie de hockey (quand on peut). Ça fait des choses à raconter pour se rendre intéressant :
– T’as l’air de boiter un peu.
– Oui, j’ai bloqué un lancer avec la cheville au hockey hier.
– Tu joues encore au hockey?
– Oui, chaque mercredi.

(Là je vous fais grâce de tous les « C’est vraiment bon à ton âge », « Formidable de garder la forme comme ça », « Mon Dieu, je ne pensais pas que c’était possible » qu’on fait semblant d’accepter modestement, même si ça fait un petit velours et que, ben oui, l’air de rien, on se vante. Un peu.)

Malheureusement il y a l’autre catégorie, celle des « Blessures pas glorieuses »
– T’as l’air de boiter un peu.
– Moi? Hum, je, ouais, j’ai…
– J’ai rien compris.
– Ben, euh, c’est que… Il vente fort aujourd’hui, hein?

Vous avez évidemment noté l’habile tentative de changer de sujet. Ce que je ne ferai pas avec vous. Ce matin, je me suis levé, justement en ne me levant pas. J’ai déboulé en bas du lit, le dos complétement bloqué.

Je me suis blessé, hier soir. En jouant au Monopoly.
Bon, bon, vous pouvez rire autant que vous voulez.
OK, ça serait assez, là.

Le confinement étant propice aux jeux de société, on s’est acheté un Monopoly flambant neuf qu’on étrennait hier. Le temps d’installer les affaires, de revoir les règlements, de se battre avec les dollars qui collent ensemble et de jouer notre première partie, j’ai passé plus de deux heures, penché dans la même (mauvaise) position. Grosse erreur.

Résultat, impossible de me déplier ce matin. Les choses se sont améliorées après quelques heures. Plus de peur que de mal. Quand même j’ai eu ma leçon, on ne me reprendra plus à pratiquer une activité aussi risquée que le Monopoly sans une installation ergonomique de pointe.

Au moins une consolation, j’ai humilié Mme Ménard. Au bout de deux heures, elle a déclaré faillite après avoir revendu ses maisons, hypothéqué ses terrains et même cédé un convoité titre de propriété pour éponger ses dettes. Un triomphe capitaliste.

Je n’ai eu le triomphe modeste. Vraiment pas.
Ça se pourrait que j’aie reçu un coup de genou dans le dos pendant que je dormais.

N.B. Toutes les chroniques Parti courir sont disponibles sur le site www.particourir.com