Marathon de Boston vécu de l’intérieur

Marathon de Boston vécu de l’intérieur

Dimanche le 2 avril

Ça y est, la dernière grosse semaine d’entraînement est complétée. Nous sommes deux semaines avant le marathon de Boston et je termine mon café en regardant le calendrier des 13 dernières semaines. Je devrais plutôt écrire mon dernier café avant le jour du marathon. En effet, après avoir écouté un balado où Mathieu Blanchard était interviewé, je me suis dit que je pourrais essayer, comme ce dernier, de me sevrer de la caféine deux semaines avant la course pour profiter du kick de celle-ci le jour de l’événement. Je l’essaie!

Alors voilà, dernier café et jus de betteraves à chaque jour jusqu’au marathon! Placebo ou pas, si je vais à Boston juste une fois dans ma vie, autant y aller all in.


Samedi le 15 avril

Direction Boston, Massachussetts!

La route se passe très bien. On fait un premier arrêt à Hooksett dans le New Hampshire pour dîner, couper le trajet en deux et de se délier les jambes. Un arrêt stratégique que les habitués font à chaque année. Après avoir engloutis nos repas, on repart en direction du Prudential Center de Boston, où se tient l’expo du marathon et ses kiosques de récupération de dossards. À l’approche de Boston, de plus en plus de panneaux publicitaires affichent les couleurs de la 127ème édition de cette course mythique. L’arrivée au Prudential Center est impressionnante avec ses serpentins de coureurs qui se dirigent tous au même endroit. On récupère nos dossards, on visite très rapidement l’expo, puis on reprend la route pour quelques minutes le temps d’arriver à l’hôtel.

On effectue le check-in et un jog de 5 kilomètres est rapidement organisé pour 4 des gars de notre groupe de course. On se délie les jambes et on chasse la nervosité qui commence à s’installer.


Dimanche le 16 avril

On se lève, on va déjeuner et on se présente à 7hrs30 dans le lobby de l’hôtel pour participer au tirage de l’agence de voyages Contact Amérique. Ce tirage pourrait nous permettre de tous monter à bord de l’autobus voyageur du groupe à Pierre Bourassa le matin de la race. Cette gâterie non négligeable nous permettrait de rester au chaud les heures précédant le marathon jusqu’au dernier moment, plutôt que de devoir descendre du bus scolaire de l’organisation le matin de la course et aller attendre sous la pluie au village des athlètes pendant +- 2 heures. Après quelques sueurs froides et un concours de circonstances favorables, le tirage nous favorise et nous pourrons tous être dans le bus 24 heures plus tard.

On remonte à la chambre et je me prépare pour un petit jog de reconnaissance de fin de parcours en compagnie de vétérans du groupe qui ont couru Boston plus d’une dizaine de fois. Cette sortie nous permet de faire le dernier kilomètre du parcours, soit le passage sous le viaduc, suivi du mythique right on Hereford street, then left on Boylston! On franchit la ligne d’arrivée qu’on reverra dans 24 heures.

De retour à l’hôtel, je lis La Presse et j’y trouve l’article d’Yves Boisvert, lui aussi à Boston pour courir et couvrir le marathon. Son billet parle bien sûr d’Eliud Kipchoge (parce que tous les yeux sont rivés vers ce Kenyan d’exception). Après ma lecture, je fais ma routine d’exercices habituelle en écoutant la vidéo de Greg McMillan qui parle de sa stratégie de pacing pour le marathon de Boston.

Si ça vous intéresse, voici le lien : vidéo de Greg McMillan

Suite au visionnement, l’heure de la sieste est officiellement décrétée pour tous. Au réveil, le reste de l’après-midi est consacré à lire, reposer nos jambes et carbloader pour le lendemain. Un souper au riz ou aux pâtes est organisé. On visionne à nouveau des reportages inspirants et la vidéo de McMillan. Le mot d’ordre de cette vidéo? No banking time! On part conservateur et on se garde de l’énergie pour le dénivelé positif sur la deuxième portion du parcours. It’s the final countdown…


Lundi le 17 avril – Marathon de Boston

Une nuit de sommeil excellente pour ma part. Le téléphone me réveille à 5hrs. Je me sens calme et confiant. Une douche, le déjeuner en bas (AVEC MON PREMIER CAFÉ RÉGULIER EN 2 SEMAINES!), puis je remonte pour m’habiller en race. Direction autobus voyageur qui nous attend dehors. Lorsque tout le monde est à bord, le chauffeur met le cap sur Hopkinton où se tient la ligne de départ. Il s’agit d’un trajet de 45 minutes/une heure.

À l’arrivée sur les terrains de l’école qui sont consacrés à l’évènement (pas de cours le 3ème lundi d’avril, c’est un congé férié aux U.S.A.), on constate que nous sommes très chanceux d’être à bord de cet autobus. Il y a beaucoup moins de coureurs qu’au village des athlètes et l’attente aux toilettes est d’environ 5 minutes. Le calme et le confort de l’autobus sont aussi appréciables. Vers 8hrs40, j’enfile une barre collation Maurten et la boisson de la même marque à la caféine. Je quitte le bus avec 3 autres gars quelques minutes après pour aller faire un jog de 2 kilomètres incluant quelques accélérations. À la suite de cette sortie, on remonte à bord pour récupérer nos derniers effets personnels, dont les vieilles chaussures et vieux vêtements qu’on va jeter avant le départ afin de rester au sec le plus longtemps possible. Les autres coureurs du bus qui nous voient redescendre nous applaudissent et nous encouragent. Ça y est, la première vague se met en marche vers la ligne de départ.

On doit prévoir une vingtaine de minutes pour arriver au bon endroit. Naturellement, un flot de plusieurs milliers de coureurs s’étale sur des centaines de mètres. J’arrête un instant à un stand pour mettre mes chaussures de race et changer mes chaussettes, puis on se dirige vers notre corral respectif. Il reste environ 10 minutes avant le départ. J’engouffre un gel sans caféine.

On démarre nos montres GPS. Le signal est rapidement reçu. L’annonceur présente l’interprète de l’hymne national américain et le silence s’installe pour faire place à la jeune chanteuse. Les dernières notes du Star-Spangled Banner annoncent le départ imminent du 127ème marathon de Boston. Pour l’instant c’est brumeux, la pluie n’a pas encore débuté. Un flottement de quelques secondes où tout le monde attend rend ce moment assez spécial. POW! Un coup de pistolet retentit et la masse se met rapidement à avancer. Un dernier fist pump à Mathieu, mon partenaire de course avec qui j’ai convenu de courir, et on embarque dans le train.

Kilomètres 0 à 5:

Le rythme est un peu lent sur les 500 premiers mètres mais on parvient à atteindre la cible visée de 4:10/km sur le premier kilomètre, malgré la pluie qui se met de la partie. La masse est importante, on se fait dépasser à gauche, à droite et certains ont même le culot de se faufiler entre nous. Il est évident qu’on souhaite courir côte à côte, les deux camisoles identiques qu’on revêt devraient allumer une certaine lumière, non? Avec toute cette action, il arrive qu’on s’éloigne momentanément, mais on se retrouve généralement dans les secondes suivantes. Vers le 2ème ou 3ème kilomètre, on assiste à une scène dramatique; un coureur est sur le côté de la route, penché vers l’avant sur un garde-fou et pleure à chaudes larmes. Son marathon est vraisemblablement déjà terminé! Une blessure? On ne le saura jamais, mais on se doute qu’abandonner 42,2K après moins de 15 minutes n’est pas ce qu’il comptait faire aujourd’hui…c’est vraiment triste.

Je split ma montre manuellement sur le tapis du 5ème K et la moyenne de ces 5 000 derniers mètres s’affiche: 4:09/km – Une seconde plus vite que prévu, c’est un excellent départ. No banking time!

Kilomètres 5 à10:

L’allure se stabilise, mais rester côte à côte avec Mathieu est compliqué étant donné la masse importante de coureurs. De plus, je m’efforce vraiment de rester à 4:10/km même si ça descend jusqu’au KM 6,5 environ. J’ai l’impression que mon partenaire est légèrement plus rapide puisque l’écart entre lui et moi se creuse peu à peu. Je l’ai toujours en garde-à-vue, mais lors des descentes il s’échappe légèrement. Il se retourne à plusieurs reprises pour vérifier où j’en suis, mais je ne cherche pas à le rattraper, pas à ce stade-ci de la course. Finalement, lors d’une autre descente aux alentours du 7ème ou 8ème kilomètre, j’ai l’impression que Mathieu se laisse aller et à ce moment je sais que je dois le laisser filer.

Prise de gel avec caféine au kilomètre 8.

Pace de ce split 5K: 4:10/km – Right on!

Kilomètres 10 à 15:

Le parcours est principalement plat sur cette section. Le régulateur de vitesse est bien réglé à 4:10/km et les sensations sont excellentes. Jusqu’à maintenant je respecte le plan de match à la lettre. Je cherche toujours Mathieu à l’horizon lorsque j’ai un bon point de vue sur le pack, mais je ne le repère pas malgré ses 6 pieds 1 pouces. Mentalement, ça me change toutefois les idées.

Pace de ce split 5K: 4:10/km – Encore right on!

Kilomètres 15 à 20:

Encore en mode cruise control et sensations toujours excellentes.

Prise de gel avec caféine au kilomètre 16.

Pace de ce split 5K: 4:11/km – La seconde récupérée des kilomètres 0 à 5. No banking time!

Kilomètres 20 à 25:

On commence à entendre les filles du collège Wellesley hurler plusieurs centaines de mètres avant de franchir ce qu’on appelle le Scream tunnel. Cette institution est reconnue pour la quantité importante d’étudiantes prêtes à se faire embrasser par les coureurs. Les affiches fabriquées par celles-ci sont toutes plutôt originales. J’en aperçois une très attendrissante: Run faster bitch! Ça a le mérite de te changer les idées! Ce tourbillon dépassé, on franchit la barrière physique et psychologique du demi-marathon. J’avais en tête de le réaliser en 1hrs28:00 et un regard à ma montre me confirme que j’y suis parvenu en 1hrs28:10. Le plan de match est toujours respecté et les sensations sont encore excellentes.

Prise de gel sans caféine au kilomètre 24.

Pace de ce split 5K: 4:11/km – Ça va bien!

Kilomètres 25 à 30:

Les habitués de Boston le savent, c’est ici que la bête commence à rugir. En effet, entre le kilomètre 25 et 26 la descente est plutôt importante, puis on tourne légèrement à droite et se profile la première des célèbres Newton Hills. Cette série de 4 côtes nous fera payer cher un départ trop rapide. Je le sais et j’attaque ce dénivelé avec respect en ralentissant. Je m’efforce de faire des petits pas, d’être penché légèrement vers l’avant et de m’aider avec mes bras. Je m’efforce aussi de sourire pour envoyer un message positif à mon cerveau. La foule est incroyable de chaque côté du parcours. Le niveau de décibels est élevé et l’énergie est contagieuse. La pluie n’empêche pas les habitants d’exprimer leur support et leur fierté. Je regarde ma montre à l’occasion et je suis agréablement surpris par l’allure respectable que je réussis à maintenir. Je ne sais pas si c’est l’effet placebo ou si la caféine fait vraiment son effet, mais je suis dans un état de concentration extrême. J’apprécie le moment. L’entraînement et la musculation payent car mes muscles répondent à merveille.

Pace de ce split 5K: 4:17/km – Très satisfait!

Kilomètres 30 à 35:

La série des 4 côtes de Newton se déroule bien jusqu’à maintenant, mais je sais que la célèbre Heartbreak Hill débutera vers le 32ème kilomètre. J’enfile donc un gel sans caféine un peu avant et je me concentre sur des images positives (ma blonde, mes enfants, etc.). À ce moment, j’aperçois Mathieu devant moi. Il se retourne, m’aperçoit à son tour et je réalise qu’il marche. Je le pointe et lui crie d’embarquer en m’approchant. Malheureusement, il me fait signe rapidement que ses jambes ne répondent plus et m’indique de continuer sans moi. On se tape dans la main et nos chemins se séparent à nouveau. On espère ne jamais vivre ça dans une course, mais un marathon c’est une bête et Boston c’est un monstre à trois têtes! Mathieu saura se reprendre cet automne, j’en suis certain.

La dernière ascension du parcours est difficile, mais je gère bien. J’aperçois une deuxième pancarte d’un supporteur qui me fait bien rire. On peut y lire: If you collapse, I’ll pause your Garmin. Ça fait toujours du bien ce genre d’humour dans un marathon. J’arrive bientôt au sommet de la mythique montée de 800 mètres, celle-là pour qui on s’entraîne sur la rue Beckett à Sherbrooke à des heures impossibles les matins de février. Je suis bien, mes jambes ne sont pas détruites et la patate n’est pas en train d’exploser non plus.

Ça y est! Les montées sont derrière moi. Je suis fier et les partisans sur les dizaines de mètres qui suivent sont tout simplement en délire. Ça huuuuurle! Il se passe alors quelque chose qui ne m’était jamais arrivé dans un marathon, je me mets à pleurer! Mon plan de course a fonctionné à merveille jusqu’ici, mes sensations sont bonnes et tous ces gens sont là pour nous encourager. On est vraiment privilégiés de pouvoir vivre ces expériences. Comme on se le dit souvent entre boys, quand on est rendu à courir des marathons c’est parce que les premiers étages de la pyramide de Maslow vont bien. Ce sentiment de gratitude mélangé avec une fatigue physique certaine fait de ces quelques mètres un moment fort émotif. J’accueille cette émotion sans orgueil, mais ce n’est quand même pas facile de courir à +-4:10/km en pleurant…! Je dois alors me ressaisir et retrouver mon focus. Je sais qu’à partir de ce 33ème kilomètre ça descend jusqu’au centre-ville de Boston. Go man, time to fly!

Pace de ce split 5K: 4:20/km – Très bien considérant les montées.

Kilomètres 35 à 40:

La foule se densifie à mesure qu’on se rapproche du centre-ville. La quantité de coureurs qui marchent est de plus en plus importante, les côtes ayant laissé des cicatrices. Au niveau cardiovasculaire je me sens vraiment bien, mais les muscles sont fatigués. Je m’efforce d’augmenter l’allure et je réussis à peine à gagner quelques secondes par kilomètre. Je prends la moitié d’un gel sans caféine au 36ème kilomètre, ne serait-ce que pour envoyer un message positif au cerveau quant à mon niveau de glycogène. De plus, je sens que mon mollet droit est plutôt tendu. Ne souhaitant pas gâcher ma belle gestion de course, je décide de ne pas pousser outre-mesure. Un claquage avec 4 ou 5 kilomètres à faire serait VRAIMENT bête. Aussi bien en finir dignement et sans risque.

Pace de ce split 5K: 4:19/km – La vie est belle. Je suis au marathon de Boston! Gratitude, gratitude, gratitude!

Les derniers 2,2 kilomètres:

Je sais exactement ce qui m’attend. J’ai visionné des dizaines de fois l’aperçu du parcours sur YouTube. Arrive le passage sous le viaduc, puis le fameux right on Hereford street, then left on Boylston. Sur cette artère historique, il ne reste plus que 600 mètres à parcourir. Je vois l’arrivée au loin, je me place au milieu de cette rue survoltée. Je passe devant l’endroit où la deuxième bombe a explosé il y a 10 ans -frisson-, puis devant le petit mémorial que la ville a installé marquant l’endroit où la première bombe a elle aussi sauté -frisson à nouveau-. La colonne de décibels rebondit entre les gratte-ciels du centre-ville, les supporteurs nous portent avec eux jusqu’au dernier pas de course, jusqu’à ce moment magique où mes pieds touchent le mot FINISH signifiant la fin de mon parcours au marathon de Boston 2023.

YEAH! Tout ce travail n’aura pas été vain, toutes ces séances d’entraînement dans le froid, le vent et le noir des matins d’hiver québécois avec mes boys en auront valu la peine. I am a finisher. I… AM…A… BOSTON MARATHON…FI-NI-SHER!

Pace des derniers 2,2 kilomètres: 4:15/km.

Résultat officiel: 2hrs59:17 (Moyenne de 4:13/km)


Épilogue:

Le jour J c’est la récompense, c’est l’expérience ultime! C’est toutefois clair pour moi à quel point je n’échangerais pas la camaraderie du groupe d’entraînement pour un record personnel sur marathon. Pour reprendre les mots de ma blonde qui me voit au quotidien en train de réfléchir, peaufiner, analyser, prédire, maudire, sourire et oui…vivre d’espoir…

«Vous êtes cutes les gars»

Au fond, elle a raison ma blonde, c’est vrai qu’on est cutes. Si y’a des matins où les réveils sont plus difficiles, la grande majorité du temps où je vais courir, je me sens comme le p’tit gars qui balance son sac d’école au bout de ses bras en arrivant à la maison, ramasse son bâton de hockey et déguerpi aussi vite qu’il est entré pour aller jouer.

C’est ça qu’on fait en s’entraînant, on joue. Avec nos vies de fous à 100 miles à l’heure, on le fait certes à des heures impossibles, mais on prend le temps de jouer comme quand on avait 10 ans. C’est malade!

2023 ne fait que commencer, nous aurons beaucoup d’autres moments de course à partager.

Allez 👉

Danick, Boston Strong!

L’entraînement en salle – Les pour et les contre

L’entraînement en salle – Les pour et les contre

Un peu comme tout le monde j’ai essayé l’entraînement en salle et ça toujours été des « In and out »! J’y allais pendant quelques mois et ensuite j’abandonnais. Parfois je passais un ou deux ans avant d’y retourner. Bref, je n’ai jamais vraiment accroché sur ce style de vie. En fait, quand on n’aime pas les poids et les appareils musculaires, ça n’aide pas vraiment à se motiver à y aller. Pour ma part j’y suis toujours allée pour faire du cardio et des cours de groupe.

Ma meilleure expérience en « gym » c’était chez Énergie Cardio. Je m’explique, mon entreprise nous payait l’entrainement en salle sous certaines conditions, donc c’était une très bonne raison d’y aller! Au prix qu’un abonnement annuel coûte, j’étais gagnante! Je me suis donc inscrite à une succursale située à 5 minutes d’auto de mon travail et j’y allais en fin de journée avant de retourner chez moi. La multitude de cours offerts était impressionnante. Moi j’étais dans une phase Zumba, fitness et bref tout ce qui était cours de groupe pour suer ma vie! J’avais donc pleinement le choix. J’avais juste à vérifier l’horaire et décider de la journée à y aller et hop mon entrainement de la journée était fait! J’avoue que ce temps-là me manque, tout était réuni pour m’aider à être active, je n’avais aucune excuse.

Les avantages d’aller s’entraîner en salle c’est toutes les possibilités d’activités offertes. Des cours de groupe, des coachs privés, un salon de bronzage, des chaises de pressothérapie, boutique de nutrition sportive, service de nutritionniste ou de massothérapie, etc. Selon l’endroit que vous choisissez chaque succursale a différentes options à vous offrir. De plus, vous pouvez compter sur un choix abondant d’appareils de musculation, des endroits pour vous étirer ou pour faire des exercices au sol. Il y a aussi la possibilité d’avoir un programme personnalisé selon nos besoins, souvent le centre offre une séance gratuite avec un entraineur lorsqu’on s’abonne. Un autre privilège offert dans certains « gym » ce sont les garderies pour enfants. Lorsque mon fils était très jeune, j’étais contente d’avoir cette chance, car ce n’est vraiment pas évident pour les parents. Il est cependant possible que vous ayez à payer un supplément et à réserver votre place.

Les horaires adaptés, et même des centres ouvert 24h sont aussi de bons avantages qui nous permettent de mieux gérer notre temps selon notre routine de vie. Néanmoins, pour moi l’atout principal d’aller courir en salle c’est de pouvoir y aller lorsque la température nous empêche d’aller dehors. Et c’est surtout aussi un bon moyen de pouvoir rester actif durant l’hiver.

Maintenant, pour ce qui est des inconvénients, comme on dit il n’y a jamais rien de parfait alors oui c’est sûr qu’il y a plusieurs désavantages. Premièrement, juste de s’y rendre peut être une démotivation car il faut se changer, prendre sa voiture et s’y rendre. Quand une personne se décourage facilement cela peut sembler difficile pour elle, surtout si l’endroit où on s’entraîne est loin de notre domicile. Ensuite, il y a bien sûr les frais d’abonnement, les frais cachés, les frais supplémentaires, parfois cela ne finit plus! Éconofitness offre plusieurs abonnements à bons prix et tout est très bien indiqué, il n’y a aucune surprise. La distance et l’endroit où on reste peut aussi être un inconvénient, si on est en campagne ou en région éloigné, il est possible qu’il n’y ai pas de centre d’entraînement dans votre ville ou à proximité. À ce moment-là il est bon de se renseigner s’il y a un centre proche de notre travail, et aussi de savoir si on a des rabais de notre employeur pour s’abonner. Courir sur un tapis roulant, ce n’est pas non plus la même chose que courir dehors. Cela prend une période d’adaptation. En plus de l’ambiance, au « gym » il y a souvent beaucoup de monde, c’est bruyant et ça bouge. Si on est le moindrement solitaire et habitué à courir seul, c’est un peu moins tentant d’y aller.

Depuis l’arrivée du COVID dans nos vies, on a dû changer notre mode de vie et se trouver d’autres alternatives. Les entraînements en ligne ont explosés dans les dernières années, il est maintenant rendu naturel qu’un centre d’entraînement, un organisme, ou une entreprise offre cette option à ses clients. Pour ma part, l’hiver j’ai toujours compensé mon jogging par des cours dans mon salon plusieurs fois par semaine, j’ai ma routine établie et je ne m’en passerais pas. Pour les lâches du volant comme moi c’est une belle option, on n’a pas à sortir de chez soi et en plus on épargne beaucoup de temps. Dernièrement, j’ai réapprivoisé l’entraînement en salle afin de garder mon cardio actif le plus possible car mes séances à la maison sont plus de la gymnastique douce comme le yoga, donc le « gym » complète bien mon programme.

Encore une fois, l’important c’est vraiment de pouvoir s’activer et de bouger le plus possible pour rester en forme et en santé. Donc, selon vos besoins, vos envies et préférences, vous avez plusieurs choix qui s’offrent à vous pour vous entraîner régulièrement. Aussi ne vous gênez pas pour magasiner et comparer les prix offerts pour un abonnement, cela vaut parfois la peine et nous permet d’être moins serré financièrement lorsqu’on trouve le bon prix. Vous n’avez jamais expérimenté l’entraînement en salle? Pas de problème, plusieurs centres offrent des essais gratuits! Alors maintenant, allez-y prenez votre santé en main et foncer!

MON AVENTURE MARATHONIENNE…

MON AVENTURE MARATHONIENNE…

C’est en 1997 que je me lance dans l’aventure du monde des marathons. Ma première participation fut au Marathon d’Ottawa. Cet événement sportif se déroulait près de chez moi, dans la région de l’Outaouais.

À ce moment-là, j’étais père de jeunes enfants et ma responsabilité parentale ne me permettait pas de m’éloigner d’eux sur une longue période. Maintenant, ils sont adultes et ils me font honneur dans leur développement personnel. Je tiens à souligner ici la gentillesse de leur mère de m’avoir permis de donner aux 2 filles le prénom de deux personnes qui m’ont accompagné dans mon parcours de vie. Je rends grâce à La Providence de m’avoir offert la possibilité de jouer le rôle d’être un père. J’espère que je l’assume comme il se doit parallèlement à l’atteinte de mes objectifs sportifs.

Bien avant mon premier marathon, mon initiation à la course à pied s’est fait lorsque j’étais au 5ième secondaire dans un programme d’études Multi-sports offert par mes professeurs d’éducation physique. J’avais été choisi pour faire partie de la première cohorte d’élèves d’un tout nouveau programme sportif de l’école secondaire. L’année suivante, au collège, je courais avec un ami des distances de 21km et 10km. Par la suite, avec un plan d’entraînement jumelé à ma formation universitaire en activité physique (1983-1986 à l’Université de Sherbrooke) je me suis discipliné à courir assidument dans le but de participer un jour à un marathon.

Arrive le moment où je me sens prêt physiquement pour être à la ligne de départ du Marathon d’Ottawa. Je termine avec un très bon résultat de course. Malgré ma performance, je n’ai plus l’intérêt de courir à nouveau des distances aussi longues. Je considère trop demandant l’engagement nécessaire pour réussir un marathon avec comme philosophie le chrono.

Cependant en 2004, la Providence me fait découvrir un autre concept du marathon soit celui du Médoc en France. Cette formule de course développée par 5 médecins me réconcilie avec la distance d’un marathon. De plus, je prends le temps de découvrir l’histoire du Marathon, et j’en conclus que celle-ci se résume en un porteur d’un message d’espoir. Voilà, ce qu’il me fallait pour trouver ma nouvelle orientation sportive.

LE RETOUR AU MARATHON D’OTTAWA (2012)
En 2004, suite à ma participation au Marathon du Médoc, j’abandonne la course à pied, mais pas la pratique du sport (hockey, vélo, tennis, randonnée pédestre et volleyball). Ces différentes activités sportives m’aident à maintenir ma forme physique.

C’est lors de ma planification d’un séjour d’études universitaires à Paris en 2011 que la flamme se rallume. Mon souhait d’être en grande forme en arrivant en Europe m’encourage à reprendre l’entrainement, et pour la première fois, je participe au Marathon à Annecy (avril 2011).

Lors de cette épreuve sportive, je rencontre un ami coureur qui m’invite chez lui. II a déjà couru le 100 km de Millau. Suite à son conseil, je m’inscris à cet ultra-marathon qui se déroule au mois de septembre suivant. Je veux expérimenter ce concept de course au moins une fois dans ma vie.

À Paris, où j’habite, à La Maison des étudiants Canadiens dans la Cité Universitaire on peut apercevoir juste devant, le Parc-de-Montsouris. À chaque fois que je le traverse, je remarque beaucoup d’adeptes de la course. Quelques recherches m’amènent à découvrir qu’en France, il y a des événements de course à pied 12 mois par année. Finalement, j’ai un grand terrain de jeux devant moi et de belles opportunités pour maintenir mon intérêt pour la course à pied.

MON AVENTURE MARATHONIENNEMa formation en tourisme International m’amène à me questionner : Comment puis-je me démarquer des autres coureurs sachant que le chrono n’est pas un objectif et est peu important? Comment établir un lien avec ma formation et ma nouvelle philosophie née en 2004 (courir en portant un déguisement)?

C’est alors que je décide de courir une course de 10 km dans mon quartier (14 ième arrondissement) en expérimentant le concept de coureur photographe amateur déguisé et par la suite d’offrir mes services à d’autres événements en retour d’un dossard. Mon costume se limite à une belle grande lunette bleue et un appareil photo qui est tout simplement ma tablette. Avec cette formule, je prends part à quelques courses en France tout en créant des alliances.

Un autre cours universitaire me donne à nouveau l’idée de courir sur un troisième continent. J’ai déjà à mon actif des marathons en France et au Canada, mais participer à des courses sur le continent africain me permettrait de relever de nouveaux défis personnels et de développer un concept de course qui touche le tourisme sportif international.

J’entreprends donc des démarches pour discuter de mon projet avec le manager du Marathon de Parakou. J’avais déjà eu la chance de le rencontrer à son kiosque, en France au Marathon d’Annecy en 2011. Il m’a immédiatement mis en relation avec un groupe de coureurs provenant d’Annecy. Ces coureurs avaient déjà le projet de participer au Marathon de Parakou pour l’édition 2012 (février).

MON AVENTURE MARATHONIENNEALLIANCE STRATÉGIQUE HUMANITAIRE (2012-2019)
Dès mon retour au Canada, je propose au directeur des opérations du Marathon d’Ottawa une alliance stratégique avec le Marathon de Parakou. Cette entente se résume à celle où je dois courir leur marathon en clown-coureur-photographe et en retour pour les photos leur étant données, le comité organisateur me remet des articles sportifs que j’apporte en Afrique pour leur événement sportif. Cette aide matérielle est d’une très grande importance pour ce peuple dont les moyens financiers sont limités.

MON AVENTURE MARATHONIENNEDepuis ce temps, je participe au Marathon de Parakou en signe de solidarité sportive. Pour ce peuple béninois pour lequel j’ai une grande considération, je fais la promotion de leur événement sportif lors de mes courses au Canada-Québec et en France plus particulièrement au Marathon du Beaujolais.

PROMOTION DU MARATHON D’OTTAWA AU MARATHON DU BEAUJOLAIS
Pour solidifier l’alliance avec le Marathon d’Ottawa, j’ai réussi à développer un partenariat avec les responsables du Marathon du Beaujolais grâce à un très bon ami qui habite Annecy. Pendant quelques années, j’ai animé un kiosque promotionnel du Marathon d’Ottawa au Village Marathon du Beaujolais en portant mon déguisement. Les Européens adoraient cette formule. Des amis français me donnaient un coup de pouce pour le volet animation.

Bien entendu, je me suis fait un devoir de courir le Marathon du Beaujolais. Cette alliance s’est réalisée de 2016 à 2018.

MON AVENTURE MARATHONIENNEMARATHON 2023
Cette année, le directeur des opérations du Marathon d’Ottawa m’offre un dossard pour la course de 42km en retour de cet article. J’ai repris les entraînements dans les belles collines du Bas St-Laurent (Saint-Cyprien et Rivière-du-Loup). Je préfère les entrainements de qualité (parcours montée-descente) que de quantité. De plus, je suis très choyé, car mon épouse qui est massothérapeute prend soin de ma préparation physique et alimentaire. Elle excelle pour soigner les petits soucis musculaires.

MON AVENTURE MARATHONIENNEMa dernière colline devrait être celle du Belvédère Champlain à Gatineau. Cet entraînement me donnera l’heure juste sur ma capacité de terminer le Marathon qui aura lieu le dimanche 28 mai.

Au cours des dernières années, j’ai l’habitude, le week-end suivant le Marathon d’Ottawa, de participer à la Course des pompiers de Laval. La relation avec cet événement s’est créée lors d’un Village de promotion des courses. À ce moment-là, les organisateurs et moi avons accepté d’expérimenter mon concept de coureur à leur défi sportif.

MON AVENTURE MARATHONIENNE
On verra prochainement, si ce scénario se reproduira…. La Providence nous réserve toujours des belles surprises.

Je remercie toutes les personnes qui m’accompagnent dans ce projet d’article sportif amateur. Je me rends compte que, pour moi, faire l’effort d’écrire une partie de son histoire de vie, me permet de me projeter dans de nouveaux projets.

Bonne continuation et au plaisir de vous croiser sur ma route.

Une petite phrase prise dans un petit bistro irlandais a Lyon en mars 2023.

HERE THERE’RE NO STRANGERS, THERE ARE ONLY FRIENDS WHO HAVE NOT MET YET.

Clownement Luc

IA : Intelligence Artisanale

IA : Intelligence Artisanale

 

Je suis parti courir. Je touchais à peine terre. Pas que mes foulées étaient particulièrement légères ce jour-là, j’étais plutôt sous le choc de la bordée de compliments reçue la veille.

Pas la tape dans le dos d’un ami ou d’un parent, non non, des compliments venant d’une source avec laquelle je n’ai aucun lien et qui ne me connait pas. Méconnaissance qui ne l’a pas empêché de parler de moi. Avec beaucoup d’éloquence. Beaucoup trop d’éloquence.

Je vous explique ça.

J’étais chez mon ami Yves Bernard, fort enthousiaste après un essai de ChatGPT, une des premières applications « grand public » de l’intelligence artificielle. En gros, tu converses de façon très naturelle avec un ordinateur. Tu l’interroges ou tu lui demandes un travail, par exemple rédiger un texte publicitaire, un communiqué de presse, le synopsis d’un film. Instantanément, elle te fournit un texte plutôt correct. Pas super original mais utilisable.

« Viens, tu vas voir, c’est vraiment impressionnant! » Alors on s’est assis devant son écran et on fait ce que toute personne ayant le moindrement un ego fait quand il s’installe devant un moteur de recherche, on a posé des questions… sur nous-même!

– Moi : Connais-tu Guy Ménard ?
– ChatGPT : Non, désolé, je ne connais pas…
– Moi : il a écrit un livre
– ChatGPT : Non, désolé, je ne connais pas…
– Moi : C’est un auteur québécois…
– ChatGPT : « Non, désolé, je ne connais pas…
– Moi : Il a publié en 2022 un livre, Parti courir…

J’ai l’air désespéré? Je l’étais. Jusqu’à ce que l’application s’emballe soudainement et produise une réponse de trois paragraphes. Trois. Mais quels paragraphes! En résumé :

– ChatGPT : « Guy Ménard est un écrivain et journaliste québécois connu pour son roman « Partir courir », publié en 1977. Très bien accueilli par la critique et considéré comme l’un des meilleurs romans de Guy Ménard. Il est souvent considéré comme un classique de la littérature québécoise, grâce à la profondeur des personnages et l’écriture poignante de l’auteur. Le livre a touché de nombreux lecteurs et a inspiré de nombreux autres à suivre leur rêve. Il a remporté plusieurs prix littéraires et a été traduit dans plusieurs langues. Il a également été professeur invité dans plusieurs universités québécoises et a donné des conférences sur l’écriture et la littérature ».

Intéressant. Flatteur. Juste un détail, il n’y a rien de vrai là-dedans. Rien!

Révisons ensemble le texte, avec mes corrections entre parenthèses.

« Guy Ménard est un écrivain et journaliste québécois (ouais) connu (pas vraiment) pour son roman (pas un roman) « Partir courir », publié en 1977 (2022). Très bien accueilli par la critique (quelques amis en ont parlé généreusement mais globalement « la critique » n’a jamais su qu’il existe) et considéré comme l’un des meilleurs romans de Guy Ménard (j’ai publié un seul livre). Il est souvent considéré comme un classique de la littérature québécoise (ben oui, toi !), grâce à la profondeur des personnages et l’écriture poignante (j’ai poigné la Covid, c’est pas mal tout) de l’auteur. Le livre a touché de nombreux lecteurs et a inspiré de nombreux autres à suivre leur rêve (me semble). Il a remporté plusieurs prix littéraires (zéro) et a été traduit dans plusieurs langues (zéro). Il a également été professeur invité dans plusieurs universités québécoises (jamais) et a donné des conférences sur l’écriture et la littérature (j’ai fait trois présentations de mon livre, devant des amis) ».

Fiable la machine? Pas du tout. Même Yves était pas mal moins enthousiaste après les errements de ChatGPT. Interface intéressante, vitesse de réponse impressionnante. Un bon outil pour créer du contenu. Pour la qualité de la recherche, on repassera.

De telles dérapes factuelles, ça peut être amusant ou inquiétant. Imaginez les pauvres profs qui vont devoir faire les vérifications :
– Vous m’avez demandé deux pages sur l’auteur d’un roman classique québécois…
– Oui, mais Guy Ménard, c’est qui ça Guy Ménard!

Dans l’état actuel des choses, ce genre d’application c’est l’équivalent numérique du Garage chez Roger : Ils vont réparer ton auto, tu vas avoir un résultat. Mais est-ce que c’est fait dans les règles de l’art, sans briser autre chose, rigoureusement? Est-ce qu’ils savent exactement ce qu’ils font ? ChatGPT, pour l’instant, c’est du monde qui « gosse » des réponses dans un garage.

De l’Intelligence Artisanale.

L’importance des bénévoles dans une course

L’importance des bénévoles dans une course

Le jour de votre évènement est enfin arrivé. Vos amis et toute la famille seront à ligne d’arrivée pour vous féliciter.

Vous vous êtes entrainé pendant des mois, vos chaussures de course et vos vêtements son parfait, vous avez lu les règlements de la course mille fois.

Calmement vous prenez le petit déjeuner, vous placez votre dossard sur votre chandail de course. Oui ça va bien aller. J’ai encore 4 heures avant le départ de ma course…je suis calme.
Pendant ce temps, une autre course prend lieu…oui la course des bénévoles…….

L’importance des bénévoles dans une course.Ils arrivent 4 heures avant vous, sautent leur petit déjeuner car ils ne veulent pas manquer leur transport et être en retard pour la préparation de votre évènement.

Ils doivent mettre en scène le parcours de votre évènement, placer les tables d’eau, remplir les verres d’eau, et la boisson électrolyte, réviser les détails sur la sécurité des athlètes.

Chacun a son poste, pour que personne ne se perd, oui nous allons nous assurer que vous suivrez les bonnes directions sur le parcours.

Il reste 5 minutes avant le départ…oui nous sommes prêts, ça va bien allez ……GO.

 

L’importance des bénévoles dans une course.La fête commence… les verres d’eau en main, WOW nous sommes tellement excités pour vous…. les encouragements, sont lancés à chacun de vous, car nous savons que vous avez travaillé très fort pour arriver à ce merveilleux moment.

Oui vous êtes capable.

Nous voulons que vous arriviez à la ligne d’arrivée pour recevoir votre médaille de participation et ou votre famille, amis vous attendent.

Du premier coureur au dernier, nous restons la, verre d’eau en main, sourire sur nos visages…et surtout toujours avec des félicitations à vous donner.

 

L’importance des bénévoles dans une course.

Bravo, vous avez réussi…… félicitations, et a l’an prochain.

Club Boréal en action comme bénévoles au Demi-Marathon de Montréal Avril 2023…… Nous savons qu’un sourire, un mot d’encouragement fait toute la différence.

Est-ce possible une course sans bénévoles…

 

 
 

Mon volume hebdomadaire

Mon volume hebdomadaire

Mon volume hebdomadaire et mes astuces pour le marathon de Boston

Bonjour les coureurs,

Dans ce numéro, je vous résume le plan d’entraînement que j’ai suivi depuis janvier en préparation au marathon de Boston. Celui-ci se tiendra le lundi 17 avril prochain. Je vous fournis aussi quelques détails de mon quotidien qui pourraient avoir un impact sur mon expérience là-bas. Bonne lecture!

***

Le volume :

J’ai débuté mon plan d’entraînement de 13 semaines le lundi 16 janvier. Avant cette date, je maintenais un volume hebdomadaire appréciable, mais les entraînements étaient moins structurés et moins axés sur le marathon. Afin de mettre en les choses en perspective, voici un tableau où je vous présente mon kilométrage annuel des trois dernières années :

Année Volume annuel (en kilomètres)
2022 3 800
2021 3 800
2020 3 500

Ces données sont importantes à mes yeux, car elles pourraient servir de rempart à quiconque voudrait se lancer dans un programme d’entraînement semblable au mien. En effet, mon historique de coureur me permet de réaliser de bonnes semaines d’entraînement. Je recommande à tous les services d’un entraîneur afin d’éviter des erreurs et, potentiellement, des blessures.

Semaine Volume (KMs) / Distance de la sortie longue Notes
1 100 / 25K @4:53/km  
2 105 / 25K dont 4 x 2K @3:50/km  
3 54 / 20K @4:25/km  
4 100 / 27K @4:38/km Traitement tendon d’Achille
5 107 / 32K @4:32/km  
6 120 / 32K @4:45/km Suivi tendon d’Achille : O.K.
7 60 / 21.1K de Burlington, ONT. En 1hr21 :42 sec. (3 :51/km) Objectif de 3:51/km : Mission accomplie.
8 65 / 22K @4 :30/km  
9 100 / 32K @4 :39/km  
10 130 / 35K @4 :44/km Un massage sportif
11 150 / 32K @4 :45/km Un massage sportif
12 80 / 20K @4 :31/km  
13 45 + Marathon Un massage sportif léger

 

Comme vous aurez pu le constater, mon plan aurait pu dérailler à cause d’une douleur au tendon d’Achille, mais grâce aux soins de Troy Lavigne (https://www.troylavigne.com/), cette possibilité à rapidement été écartée.

De plus, un ami coureur de notre groupe est massothérapeute. Mathieu Gendron-Daigneault a donc été d’une grande aide pour surmonter les semaines à plus de 130 kilomètres. J’avais programmé ces traitements en milieu de semaine, de manière à m’aider à terminer celles-ci. Décision judicieuse.

 

Ce qui aurait pu aller mieux :

Nous sommes, ma femme et moi, fiers parents de deux jeunes enfants de 3 ans 1/2 et 9 mois. Or, si notre grand fait ses nuits depuis belle lurette, notre petite dernière nous en a fait voir de toutes les couleurs. Naturellement cela fait partie des responsabilités parentales, mais il y a certains moments où la récupération n’était pas optimale.

Comme nos entraînements de groupe se déroulent tôt le matin, le seul contrôle que j’avais sur la situation était relié à mon heure de couché. J’étais donc souvent au lit vers 20 heures 15.

La nouveauté dont je me serais passée :

J’ai essayé le régime dissocié avant le demi-marathon de Burlington, en Ontario. Bien que certaines personnes y trouvent leur compte, je me suis rapidement rendu compte que cette approche ne me convenait pas. La tentative a durée 24 heures, à peine…

La nouveauté dont je ne me passerais plus :

Le renforcement musculaire! En plus de ma routine habituelle (voir cet article : https://www.courirquebec.com/12-minutes-par-jour-depuis-4-ans/) j’ai intégré deux courtes séances de musculation avec deux membres de mon groupe de course. La séance la plus importante, à mon avis, était celle du dimanche après-midi puisqu’elle suivait la sortie longue de la semaine. Je visais donc un travail avec des jambes déjà en état de fatigue. J’ai bien hâte de voir les résultats sur le parcours en côtes de Boston, mais déjà je me suis senti plus fort sur les longues sorties avec du dénivelé.

Un lapin dans mon chapeau? :

À la suite de l’écoute du balado de Maxime Lopes Run Wise où il interviewait Mathieu Blanchard, j’ai décidé de cesser toute consommation de caféine deux semaines avant Boston. Je reprendrai donc un café le matin de la course seulement, ainsi que quelques gels qui en contiennent pendant l’épopée de 42.2 kilomètres. J’espère que le kick sera bon!

L’objectif? :

Si la température est clémente, je vise un marathon constant (even split) en 2hrs56:00. Les côtes de Newton étant ce qu’elles sont, je les respecterai et je tenterai de terminer l’épreuve avec force Ce ne sera pas une journée de record personnel, mais Boston n’est pas reconnu pour être un parcours rapide. Je serai donc conservateur pour profiter au maximum de ma première expérience là-bas.

Le travail est fait, c’est le temps de récolter les fruits de ces semaines d’entraînement au froid et au vent.

Time to fly!

Mon volume hebdomadaire