L’Échappée: courir autrement, ensemble, sur l’Isle-aux-Coudres
Il y a des courses qu’on court pour le chrono, d’autres pour la médaille. Et puis, il y a celles qu’on court parce qu’on a envie de s’éloigner un peu et de ralentir pour mieux avancer. L’Échappée, c’est exactement ça. Un moment suspendu, entre fleuve et montagnes, où l’on troque les bouchons de circulation pour une traversée en bateau et les rues bruyantes pour le chant du vent dans les arbres.
Chaque printemps, l’Isle-aux-Coudres accueille cette course pas comme les autres. Une course de route, une course de trail, mais surtout une expérience.
Changer d’air sans aller loin
Partir courir sur une île, au Québec, ça sonne un peu comme une aventure. C’en est une. L’Échappée commence avant même la ligne de départ, avec le traversier, la lumière qui danse sur le fleuve, le vent un peu frais qui rappelle que c’est encore le début de la saison.
Beaucoup en profitent pour faire un week-end complet et dormir dans une auberge chaleureuse, manger local, marcher sur la grève, observer les oies blanches au lever du soleil. C’est une manière douce de voyager, une façon de se rappeler qu’on n’a pas toujours besoin d’aller loin pour se sentir dépaysé.
Ce qui rend L’Échappée si particulière, c’est aussi les gens. Les coureurs qui viennent de Québec, de Montréal, de Baie-Saint-Paul, ou d’un peu partout, mais aussi les bénévoles, les familles qui applaudissent, les enfants qui courent leurs premiers 1 km, yeux brillants. Il y a quelque chose de profondément humain dans cette course.
Pas besoin d’être un pro pour se lancer
L’Échappée, c’est aussi une course accueillante. Pas besoin d’avoir des années d’expérience pour s’y inscrire. Il y a des formats pour tous les niveaux : du 1 km pour enfants au 10 km, en passant par les deux parcours principaux de 21km et 23 km. On peut y aller pour performer, bien sûr, mais aussi pour découvrir. Pour essayer quelque chose de nouveau.
C’est un événement où l’on se sent inclus. On y voit des parents courir avec leurs enfants, des groupes d’amis qui discutent au départ, des coureurs seuls qui finissent avec des compagnons improvisés. On y sent une communauté.
Une cause portée dans chaque foulée
L’Échappée soutient la cause de la prévention du suicide, en collaboration avec le Centre de prévention du suicide de Charlevoix. Ici, courir peut aussi être un geste de solidarité et chaque foulée peut porter un message, une mémoire, une intention. L’idée, c’est de se souvenir que la course, c’est aussi un espace pour parler, pour briser les silences.
Les inscriptions sont ouvertes!
Que vous soyez coureur de route, amateur de trail, ou simple curieux de nature, L’Échappée a quelque chose à vous offrir. Pas juste un parcours, une expérience, un moment pour respirer, pour bouger, pour être ensemble.
Parce qu’au fond, courir, c’est peut-être ça : trouver un rythme qui nous relie et qui nous rallie.
Infos utiles Isle-aux-Coudres, Charlevoix
13 au 15 juin 2025 2025
Distances : de 500 m à 23 km
Au profit du Centre de prévention du suicide de Charlevoix
Inscriptions: https://echappeeiac.com/
Si vous cherchez un demi-marathon axé sur la famille, proche des centres urbains, à un prix abordable avec une médaille toujours incroyable, le Demi-Marathon des Guépards est votre prochaine destination.
La course se déroule à Saint-Eustache les 3 et 4 mai prochain et les distances offertes sont 1 km, 2 km, 5 km, 10 km et 21.1 km. Parc Rivière-Nord, 706, rue Primeau, Saint-Eustache, QC, J7R 7C6
Le parcours est relativement plat et idéal pour les nouveaux coureurs ou ceux qui veulent améliorer leur temps de course. Une belle descente vous donnera un second élan dans les derniers kilomètres.
Bref, une course bien organisée au profit des athlètes amateur de la région.
La 17ème édition du marathon Salésien de Parakou a connu son épilogue ce Samedi 8 février 2025 dans la Cité des Kobourou. Inscrit sous le thème » Levez-vous après que vous aurez été assis » ce grand événement sportif du Septentrion a ressemblé plus de mille (1000) participants venus de plusieurs pays. Le Canadien Luc GELINAS a participé à cette édition comme à l’accoutumée en s’associant à une cause humanitaire Québécoise (Auberge La clé des Champs de Saint-Cyprien).
Déjà à 5 h du matin, le top a été donné à Badakperou pour les 42, 195 km avec pour arrivée la Communauté de formation des oblats à Baka. Ensuite, ceux des 21, 100 km ont été lancés dans le quartier Okédama pour lancer enfin ceux des 10 et 5 km au quartier Baka. Les 10 premiers des 42,195 km (hommes et femmes) ont été distingués avec à leur tête chez les hommes le ghanéen KWEITU Richard qui a réalisé une performance de 2 h 28 mn 48 s. Chez les femmes, DJEREKOU Bertille est en tête avec une performance de 3 h 34vmn 50 s. Il faut noter également la participation des personnes en situation de handicap pour les 42, 195 km.
Du côté des 21, 100 km égale- ment, les 10 premiers ont été récompensés chez les hommes et 8 premières chez les femmes. YANI Yatto a occupé la première place chez les hommes avec une performance de 1 h 09 mn 19 s. Chez les femmes, SIN- KOMA Robertine est en tête avec une performance de 1 h 39 mn 07 s. Parlant des 10 km, AZONHIN Sylvain a occupé la première place chez les hommes avec une per- formance de 32 mn 41 s. SANWE- KOUA Odette a occupé la première place chez les femmes avec une performance 37 mn 30 s.
Chez les 5 km, SACRAMENTO Charly est en tête avec une performance de 19 mn 14 s. Pour les femmes, OROU GNON Nawal est en tête avec une performance de 23 mn 36 s.
Il faut noter que plusieurs prestations artistiques ont accompagné cette cérémonie de remise de prix. Le dispositif sanitaire, sécuritaire et les points de ravitaillement déployés sur les passages de course laissent aisément dire que cette 17è Édition du marathon Salesien de Parakou est un succès. Le couple GELINAS-BEKINDE a offert pour l’édition prochaine des présents. La 18è Edition du marathon salésien est prévue pour le samedi 14 février 2026 avec pour thème « Quand nous sommes combattus par quelques vices embrassons la vertu contraire ».
Un amour se développe lors d’un événement sportif.
Bonjour je voudrais vous présenté Etienne Portelance et Agnès Douard et leur histoire
Deux athlètes respectables dans notre communauté du club Boreal, Quebec.
Nous nous sommes rencontrés en France en 2003, lors d’une balade à vélo de montagne.
Agnès courait régulièrement, avec 2-3 semi-marathons à son actif
Étienne moins et environ un mois après notre rencontre, nous participions au 20km de Paris, à peu près à la même vitesse. Nous courrions aussi pour le fun autour des tours Montparnasse et Eiffel.
Ensemble, nous nous sommes également lancés dans d’autres aventures : du ski de randonnée alpine, une activité à sensations fortes, dans le cadre minéral époustouflant de beauté des Alpes. Du ski de fond (classique, patin et randonnée nordique), de la voile, la passion d’Étienne, et la fabrication de deux petits lutins que nous avons initiés à tout ça.
Arrivés au Canada en 2008, nous nous sommes remis à la course à pied la fin de semaine, quand nous prenions une gardienne pour pouvoir en profiter ensemble.
En 2014, Étienne a rejoint le club Boréal et n’a cessé d’augmenter ses performances depuis. Nous avons fait l’événement Bonneville à Lachine plusieurs fois, le 21 et le 10 km, Étienne a couru 5 marathons, dont le dernier à Ottawa en 2024, avec un temps de 3h16 qui l’a qualifié pour Boston le 21 avril prochain.
La course à pied est une activité tellement facile à pratiquer, il suffit de chausser ses espadrilles et c’est parti, à n’importe quel moment de la journée, de la semaine, et par n’importe quel temps ou température, nous adorons courir.
Étienne est encore membre du club Boréal et fait profiter Agnès des activités sociales. Par exemple, chaque année, début novembre, nous participons ensemble au cross-country de l’Île Bizard, un plaisir pour la convivialité et les papilles gustatives!
Avec un titre pareil, je me demande qui va oser cliquer sur l’article! Pas un sujet facile à écrire ni populaire auprès du lecteur. Récemment, j’ai lu une publication d’une femme sportive qui a resonné pour moi. Je me suis donc demandé pourquoi on n’a pas accès à de tels contenus, alors que tout le monde a une santé mentale? La réponse facile est que c’est encore plus facile en 2025 à parler de nos bobos physiques que d’aller du côté mental. Un tabou qui persiste!
Moi je veux faire partie du changement, j’espère contribuer à lever le voile sur la santé mentale en général, mais surtout la mienne. Je veux encourager les personnes sportives à ne pas prendre soin que de l’enveloppe externe, mais s’occuper de l’intérieur aussi. Dans cet article, je vous amène sur un sujet propre à chacun dans la manière de le vivre, mais commun à tous.
La vraie bonne hygiène de vie
Pour moi, le plus difficile n’est pas de courir, de bien manger, de faire mes exercices de physio ni même d’inclure les étirements dans ce mode de vie que j’ai choisi qui vise, au meilleur de mes connaissances, d’entretenir cette bonne hygiène de vie extérieure quoi!
Ce qui ne l’est pas c’est prendre soin de ma santé mentale, de confronter mon passé d’un enfant ayant vécu le génocide et différentes immigrations comme enfant réfugié. Si ça ne dépendait que de moi, je n’irais jamais jouer dans les traumatismes et les fardeaux du passé que je porte. Je pourrais aussi me résigner à vivre une vie moins épanouissante pour ne pas payer le prix de s’épanouir pleinement.
On peut arriver à tout faire de l’extérieur, on “focusse” beaucoup sur le corps et son bien-être, mais on oublie souvent que c’est dans la tête et dans le cœur que ça se passe. Nos choix, nos actions quotidiennes, notre rapport à la nourriture, nos blocages, notre manque de motivation, notre amour de soi, rien de tout ça peut se régler de l’extérieur.
Mais souvent, quand quelque chose bloque, on mise sur les éléments extérieurs pour nous sortir de là, on fait payer notre corps de la souffrance profonde. Aussi difficile que cela puisse être et qu’on le fasse ou pas, la vraie solution est de remonter aux origines du problème et de faire le travail nécessaire.
C’est sûr que le fait de courir, de bien manger et tout le kit est important et des références bien solides dans l’équilibre que j’essaye d’avoir. C’est sûr que lorsque, à une époque, j’avais mille cauchemars liés aux horreurs de la guerre, la course à pied de minuit m’a permis de passer à travers ces nuits difficiles. C’est sûr que l’hygiène de vie, j’ose croire, me permet d’avoir une meilleure santé physique à défaut d’avoir une moins bonne santé mentale. Mais, en toute honnêteté, l’hygiène sans apporter avec nous le “Soi” est comme avoir une belle terre à cultiver remplie de mines.
Mais c’est vrai que le fait de s’occuper des bobos du passé, de lever les croyances et les pensées limitantes, ce n’est pas évident. Ce n’est pas facile pour ne pas dire que c’est dur, mais c’est absolument nécessaire. C’est la vraie bonne hygiène de vie, la vraie liberté, la vraie détente!
Pourquoi
Pour n’importe quelle personne qui a déjà passé de moments difficiles émotionnellement sait à quel point ce n’est pas facile d’aller dans ces zones-là, de s’avouer qu’on a besoin d’y aller et de trouver les ressources intérieures et extérieures nécessaires. Alors, pourquoi c’est essentiel quand même?
Je vous amène dans mon histoire et vous en jugerez vous-même. Lorsque je survivais autant pendant le génocide au Rwanda qu’après dans les différentes immigrations non souhaitées d’abord en République démocratique du Congo et ensuite dans un camp de réfugiés en Ouganda, mon cerveau a agi avec efficacité pour me protéger de certaines images en les mettant en oubli et de toutes les émotions en déployant ce qu’on appelle une coupure émotionnelle. Jusque-là, j’avais la paix de ne pas avoir conscience de ce que je porte comme chocs post-traumatiques et les stigmates qu’ils ont laissés.
Dès mon arrivée au Québec, à l’âge de 16 ans, quelqu’un a dû dire à mon cerveau que c’était bon, le danger était écarté! Alors tout, mais vraiment tout de ce chao intérieur se manifeste par différentes façons: cauchemars, mutilation pour un échappatoire temporaire, difficulté à s’aimer à sa juste valeur, se laisser mourir de faim pour ensuite s’anesthésier par la nourriture, punir son corps à défaut de ne pas trouver le coupable sur qui taper en se surentraînement, faire fuir les relations saines et s’enliser dans celles toxiques, ne pas parvenir à passer à l’action, difficulté à se respecter pour avoir envie de prendre soin de soi, etc.
Vous pourriez penser qu’après toute cette liste de problèmes, j’en ai parlé, consulté, ou que je me suis engagée dans une longue thérapie! Rien de tout ça. Il faut dire qu’en haut de mes 16 ans, dans mon développement je n’étais encore qu’un enfant de 8 ans, l’âge que j’avais lors du génocide et dans ma tête, j’avais atteint l’âge adulte depuis longtemps. Ça faisait quelques années que je n’avais pas été sur un bas d’école, mon “qui suis-je” avait figé dans le temps, mes émotions glacées, bref, mon cri de demande d’aide était subtile, silencieux, faible en vocabulaire médical pour exprimer ma souffrance. Alors non, je n’ai pas consulté, je ne me suis pas confiée à une amie (tous ceux qui me voulaient du bien, je les faisais fuir).
J’ai laissé la médecine soigner mes blessures externes lors des épisodes de mutilation, mais on n’a rien pu pour la santé mentale. Les psychiatres/psychologues/travailleuse sociale que j’ai pu rencontrer à mon arrivée au Québec, malgré leur bonne volonté, n’avaient pas le même cadre de référence de la santé mentale que moi. D’ailleurs, là d’où je viens, il n’y a pas de cadre de référence en santé mentale. Le concept même d’avoir une santé mentale est inexistant. Donc, je ne savais pas c’était quoi ni que j’en avais. Alors que je criais à l’aide, je n’ai pas su dire où j’avais bobo avec les mots et les termes d’ici. Dans les premières années, il y aura beaucoup de demandes d’aide et autant de rendez-vous manqués pour sauver ce qui reste de moi.
J’ai traité ma souffrance inexprimable par le silence. Seuls les comportements autodestructeurs et mon anxiété sociale disent quelque chose sur mon état de santé mentale. Dans l’impossibilité de comprendre et de maîtriser la “Aline” d’avant, je me suis construite une autre. La nouvelle “Aline” a performé à l’école malgré son retard initial, elle a couru le jour et la nuit au sens figuré et propre après le contrôle de son corps et de son mental.
J’ai compartimenté ma vie pour que jamais le passé ne croise le présent sauf la nuit où mon inconscient prenait ses droits en me sortant tout ce que j’avais essayé de cacher le jour. Rapidement, je suis devenue une jeune femme accomplie selon notre société d’aujourd’hui. Diplômes, belle carrière en intervention sociale, personne entourée en apparence, sportive prometteuse, j’avais tout pour plaire aux autres sauf à moi-même qui connaissez le nombre de squelettes dans le placard.
Tout cela malheureusement était une carapace extérieure. J’aurais aimé que ça soit vrai, que ça soit le moi intérieur, mais on a une seule vie, on ne peut s’en créer une autre sauf dans nos rêves. Donc, à défaut d’avoir une nouvelle moi, le fossé qui sépare ma vie d’avant et celle d’aujourd’hui était toujours là et n’avait cessé de grandir. Et aux moindres petites pauses dans cette vie effrénée que j’avais construite, la Aline d’avant me rendait visite. Triste, vide, apeurée par le passé, le présent et l’avenir, angoissée par le contact humain, elle était là avec compassion et bienveillance face à la difficulté de la prendre avec moi dans le quotidien créé de toute pièce pour avoir une impression d’avancer. Je la regardais avec tristesse à mon tour et ma seule réponse était de remplir davantage mon agenda pour que ma porte soit fermée la prochaine fois qu’elle est de passage.
Et un jour, alors que comme intervenante j’aidais un cégépien qui avait des idées suicidaires, il a monté en moi une réflexion qui a changé ma vie. Ça disait en gros: “Si tu arrives à contribuer à sauver la vie des autres, pourquoi n’essayes-tu pas de t’aider à te sauver?”. On est en 2014. Je ferais une première tentative de demander de l’aide à mon tour, vite je me dirais que c’est trop dur. Mais à la deuxième tentative en 2016 je décidant qu’il était temps de s’occuper de la souffrance de la jeune Aline et qu’il était plus temps de redonner de la profondeur à la femme que j’étais devenue. Aujourd’hui vous ne connaîtrez pas la suite de l’histoire, quoi que juste le fait d’écrire sur ma santé mentale vous pouvez imaginer le chemin parcouru depuis! Aujourd’hui, je suis consciente que j’en ai une et heureuse de la bonne santé qu’elle est entrée de prendre 🙂
Comme chaque élément cité plutôt pour avoir une bonne hygiène de vie externe compte, en est pareil chaque pas pour améliorer sa santé mentale. Les efforts physiques oui, mais les efforts pour soigner, renforcer ou reconstruire l’intérieur le sont tout autant. “Ben” contente d’être la sportive d’aujourd’hui et non celle d’hier. Je vous souhaite, à votre rythme, un meilleur équilibre entre les apparences et le vrai “vous”!
La réalisation de chacune de mes courses à son histoire. Celle que je vais vous partager le démontre encore une fois.
J’ai réussi à franchir la ligne d’arrivée du Marathon de Parakou 2025 pour une douzième fois, mais en utilisant toutes mes énergies et mes expériences de course à pied.
En effet, même avec une préparation sérieuse au Québec pour cette course, mon corps m’a joué un tour vers le 23e kilomètre. Sous une chaleur accablante, une douleur intense est apparue dans mon mollet gauche ce qui m’a forcé à prendre une pause afin de me faire traiter par mon épouse Huguette, massothérapeute, qui me suivait à moto à partir de la mi-parcours.
Elle et moi avons mis en place cette stratégie d’accompagnement dû au fait que ma période d’acclimatation au climat de ce pays est relativement très courte soit environ 5 à 7 jours (selon les années). Aussi, devoir gérer un décalage horaire ainsi qu’une température de plus de 30 degrés est toujours pour moi, un grand défi.
Sans contredit, ce soutien ambulant est une formule gagnante à chacune de mes courses au Bénin mais aussi pour les autres coureurs. Ces derniers ainsi que les organisateurs de l’événement apprécient les services d’une massothérapeute suivant à moto les participants tout en distribuant du jus de bissap, de l’eau et des collations.
Ainsi, après le traitement reçu de Huguette j’ai pu repartir et gérer tant physiquement que mentalement cette douleur tout au long du parcours restant sur une surface très variée. Nous retrouvons sur les 42 kilomètres de l’asphalte, de la terre battue, des surfaces en pierre et du béton.
Même avec les difficultés rencontrées, je me devais de terminer cette course puisque j’avais associé ma participation au Marathon de Parakou à une cause humanitaire au Québec soit l’Auberge la Clé des Champs de Saint-Cyprien situé dans le bas St-Laurent et qui oeuvre auprès des personnes handicapées.
Pour cette première campagne de financement, nous avons reçu 39 donateurs de 42$ chacun totalisant la somme de 1 638$. Et pour agrémenter cette campagne, nous avons effectué un tirage d’une pièce d’or parmi tous les donateurs ainsi qu’un article souvenir de l’Afrique.
Avec le recul, je peux affirmer que participer à cette 17e édition du Marathon de Parakou a été une réussite personnelle à travers laquelle j’ai appris beaucoup de choses sur moi-même. Ce qui prouve que la vie est un long processus d’apprentissage.
EN PRÉPARATION POUR LA COURSE DES ZÈBRES DE RIVIÈRE-DU-LOUP Cette course se déroule au mois de juin à Rivière-du-Loup et est réalisé par la Fondation Simon le Zèbre. Elle permet de récolter des sommes pour soutenir le Regroupement québécois des maladies orphelines et des maisons de répit du Québec.