Au Québec, la saison de la course à pied sera bientôt à nos portes et plusieurs, malgré leur amour pour ce sport, peuvent avoir de la difficulté à trouver leur place dans cette belle et grande communauté. Aujourd’hui, je vous partage un témoignage d’une coureuse qui va encourager certains à remettre leurs chaussures de course et d’autres à être encore plus accueillant avec les débutants. La course à pied a tellement de bienfaits pour les coureurs que je suis convaincue que chacun à son histoire avec ce sport. Voici celle de Nathalie (nom fictif).
Des effets sur le corps, mais aussi sur l’esprit
Pour Nathalie, l’histoire de sa vie se confond en partie avec ses histoires de course. Elle a toujours fait plein de choses comme pour se chercher ou trouver sa place dans ce bas monde. Elle decouvre la course à pied, comme par hasard il y a 10 ans alors qu’elle a la folle idée de s’inscrire dans une équipe scolaire de cross country. Seulement voilà, Nathalie est ronde avec une forte poitrine. Elle a toujours été complexée par ces aspects de son corps. Malgré son amour pour les sports, elle n’a pas l’impression qu’elle est faite pour ça. Malheureusement, la course à pied ne fait pas exception. Elle n’est pas à l’aise à courir avec les autres, tout le monde la regarde, alors elle se regarde davantage. La situation est tellement inconfortable qu’elle n’ose pas courir droit en espérant que le fait de courir dos rond cachera une partie de sa poitrine.
Ces obstacles semblent tellement lourds qu’ils menacent, à chaque entraînement, l’adhésion de Nathalie dans l’équipe. Pourtant, avec un entraîneur qui était convaincu qu’elle avait sa place, elle a su prendre confiance en elle. Elle a commencé à aimer les entraînements, les compétitions, et avec le temps elle a réussi à prendre du recul vis à vis du regard de l’autre.
Elle n’oublie pas que son poids suscite des propos offensants et affecte ses performances, mais malgré le stress de porter une apparence différente des autres coureurs, elle arrive à passer la ligne d’arrivée avec soulagement oui, mais surtout avec joie. Et cette expérience est devenue le pilier d’affirmation de la coureuse qu’elle est aujourd’hui.
Depuis, la course à pied n’est jamais loin dans la vie de Nathalie. Ce sport lui a offert la place qu’elle a longtemps cherchée. Elle n’hésite plus à dire qu’elle est coureuse malgré qu’elle ne correspond pas aux standards de notre société. Elle se sent tellement bien après un entraînement. Elle constate un tas d’effets collatéraux sur sa vie de tous les jours malgré les aléas de la vie. Ce sport n’a pas juste changé ses habitudes de vie, il l’a littéralement changé. Nathalie a une grande confiance en elle autant dans son sport que dans ses projets. Elle mène des projets à terme, travaille constamment son mental, est régulière dans ses moyens d’atteindre ses objectifs, parce que la confiance qu’elle a développée entre autres dans sa pratique de la course à pied a éclaboussé tout le reste de sa vie.
Désormais, elle court la tête haute, dos droit et sourire aux lèvres. Le poids de son corps n’est ni un frein pour pratiquer la course à pied ni une barrière pour prendre sa place dans son environnement.
Et vous? Quelle place n’osez-vous pas prendre et pourquoi?
Ma motivation première de faire du sport a toujours été que je vais prolonger ma durée de vie ou tout au moins finir les dernières années en bonne santé. Mais jusqu’à quel point?
Un article du New-York Times du 15 septembre 2021 m’a drôlement intrigué. Deux études suggèrent que le point idéal pour la longévité se situe à 7,000 à 8,000 pas par jour ou 30 à 45 minutes d’exercice la plupart des jours. Donc, pour augmenter nos chances de vivre plus vieux, on devrait faire au moins 7,000 pas par jour ou différents sports pendant plus de 2,5 heures par semaine. Les deux études ensemble ont suivi pendant des décennies près de 10,000 hommes et femmes montrent que ceux qui pratiquent le sport régulièrement réduise le risque de décès prématuré jusqu’à 70%.
Mais ces études suggèrent également qu’il peut y avoir une limite supérieure aux avantages de longévité d’être actif, et qu’il est peu probable que dépasser ce plafond ajoute des années à notre espérance de vie et, dans des cas extrêmes, pourrait être préjudiciable. De nombreuses recherchent précisent déjà qu’environ 10% des décès parmi les Américains de 40 à 70 ans sont le résultat d’un manque d’exercice de même qu’une étude européenne de 2019 a révélé que deux décennies d’inactivité doublaient le risque de mourir jeune chez les Norvégiens.
Les deux études identifient le point idéal pour l’activité et la longévité à 7,500 pas par jour et en faire plus peut légèrement améliorer vos chances de longue vie mais pas de beaucoup. Et en faire beaucoup plus pourrait être contre-productif, a déclaré de Dr James O`Keefe, professeur de médecine à l’Université du Missouri-Kansas City. Finalement, la modération a bien meilleur goût.
En course, on parle souvent des muscles de la cuisse, de la jambe, des chevilles, du fascia plantaire etc. Ce sont toutes des parties du corps bien impliquées dans la propulsion des membres inférieurs. Qu’en est-il de la colonne vertébrale ? Est-il utile de s’y attarder ? Quels sont les impacts de son état chez les coureurs et sur la santé en générale ?
Anatomie de la colonne vertébrale
Commençons tout d’abord, par quelques notions de base d’anatomie. La colonne vertébrale fait partie du squelette axial qui comprend aussi les os de la tête et du thorax. Elle est formée de 26 vertèbres empilées les unes sur les autres et solidement reliées entre elles par de nombreux ligaments. On distingue 5 parties ou groupes de vertèbres : cervicales, thoraciques, lombaires, sacrales et coccygiennes. Chaque vertèbre possède un disque intervertébral qui permet d’amortir les divers impacts. Le rachis (autre nom utilisé pour la colonne) est le point central du squelette puisqu’il apporte un soutien aux autres membres du corps (les membres supérieurs et inférieurs). Elle possède 4 courbures qui lui confèrent plus de solidité tout en la rendant plus flexible et plus résistante aux chocs.
L’épine dorsale (synonyme de colonne vertébrale) collabore étroitement avec la cage thoracique dans le processus de la respiration. La cage thoracique couvre la moitié de la colonne vertébrale, les côtes sont reliées aux vertèbres et au sternum. Les côtes flottantes s’attachent aux muscles abdominaux. Entre les côtes, il y a les muscles intercostaux qui interviennent dans l’amplitude respiratoire. Un manque de souplesse dans cette région, augmente les tensions et le risque de blessures. L’élasticité de la cage thoracique assure une respiration profonde. Les contractions du dos nuisent à sa flexibilité et réduisent la puissance pulmonaire. (Si vous souhaitez en connaître davantage sur la respiration dite yogique qui est une technique de respiration complète, consultez mon article ici : https://www.courirquebec.com/pranayamas-lart-de-respirer-en-yoga/
Plusieurs de nos articulations vertébrales sont dites, synoviales. Cela signifie qu’elles ont des cavités remplies d’un liquide qu’on nomme synovie. Ce liquide lubrifie, empêche l’usure, et nourrit les cartilages articulaires en plus de nettoyer la cavité articulaire (qui abrite le liquide synoviale) des débris et des microbes. La sécrétion synoviale est favorisée par les mouvements articulaires.
Facteurs nuisant à la santé de la colonne vertébrale et leurs impacts sur la qualité de vie
À force de rester assis trop longtemps, de faire du télétravail et ou de limiter les déplacements, la colonne vertébrale manque de stimulation, de lubrifaction et de mouvements. Nos muscles se raidissent et créés des tensions au niveau du cou, du milieu du dos etc. Certains muscles raccourcissent en raison de la position assise prolongée. C’est le cas pour les psoas. Ces derniers, peuvent même être à l’origine de problèmes aux lombaires de la colonne vertébrale. (Pour plus d’informations sur le psoas, consultez mon article en cliquant sur ce lien : https://www.courirquebec.com/psoas/ . Les tensions dans le thorax entravent la capacité pulmonaire et donc nuisent au processus de respiration.
L’immobilité engendre la déshydratation des tissus. Nous avons déjà entendu qu’il est important de boire de l’eau et que la quantité recommandée est de de 2L/jour. Pour un fonctionnement idéal de notre organisme il ne suffit pas uniquement de s’hydrater adéquatement. Il faut, aussi, que les liquides de notre corps puissent effectuer leurs tâches efficacement. Il est important de bouger pour les faire circuler et permettre aux structures qui les fabriquent de les sécréter. Les liquides internes tels que : la lymphe, le liquide interstitiel (liquide qui entoure nos cellules) et le liquide synoviale voyagent lorsqu’il y a du mouvement, d’où l’importance d’être actif. La sédentarité peut causer l’asséchement de ces liquides et l’usure prématurée des cartilages et articulations.
Pour les sportifs, si la colonne est faible, cela peut entraîner des répercussions sur le pelvis, les genoux et les chevilles. Si l’une des parties de votre corps n’est pas solide et stable, il y a forcément d’autres structures qui prennent la relève et qui compensent. Pour une santé physique optimale, il est donc important de solliciter le corps dans son ensemble afin de favoriser une homéostasie globale.
Comment garder la colonne vertébrale en santé ?
En prenant soin des muscles et des structures qui y sont rattachés et en s’assurant de conserver sa mobilité. Pour ce faire, il est important d’étirer la colonne en utilisation les 6 mouvements et directions de celle-ci. Quels sont-ils ?
* Flexion
* Rotation à droite
* Rotation à gauche
* Extension (vers le haut et/ou vers l’arrière, en yoga on utilise aussi le terme cambré arrière)
* Flexion latérale à droite
* Flexion latérale à gauche
En yoga, nous accordons une importance aux exercices de la colonne vertébrale, car nous croyons qu’il s’agit du meilleur moyen pour garder les articulations et les vertèbres en santé, favoriser la stabilité, et surtout conserver sa mobilité à long terme. Avez-vous déjà entendu le dicton qui dit : « Nous sommes aussi jeunes que notre colonne est mobile ? »
Je vous propose une capsule d’exercices d’étirements et de mobilité de yoga en douceur qui vous permettront de retrouver de l’aisance, de l’amplitude de mouvement et peut-être même de e réduire certaines douleurs et tensions qui nuisent à votre bonheur ! Attention, si vous avez des blessures ou une condition particulière de santé, il est toujours préférable de consulter un professionnel de la santé avant d’entreprendre de nouveaux exercices.
Si vous désirez retirer de réels bénéfices d’une pratique de yoga, je vous suggère d’ajouter cette capsule à votre calendrier d’entraînement 3 fois par semaine. Ces exercices peuvent se faire autant le matin au réveil que le soir avant de vous coucher. Ces exercices sont excellents pour les coureurs et pour toute personne qui désire réduire les tensions créées par le stress ou par les mauvaises postures répétées, améliorer la qualité de sa respiration et réduire les douleurs au dos.
On se retrouve pour la capsule de mobilité de la colonne vertébrale sur la chaîne YouTube de Yogilab Inc. :https://youtu.be/Iwltax6MNBQ
Pour toutes questions sur mes services d’accompagnement privé thérapeutique en Yoga écrivez moi à l’adresse suivante : info@yogilab.ca
Mon chapeau d’étudiante en philosophie m’amène à penser la pratique de la course à pied bien au-delà de ses aspects physiques et physiologiques. C’est dans ce contexte que je ne suis intéressée à l’étude de Alison. L. Boudreau et Barbro Giorgi qui a documenté l’appropriation de soi et les changements mentaux chez des femmes qui débutent un programme d’entraînement à la course à pied pour le marathon.
Ce que les auteurs ont constaté, c’est que l’entraînement pour des épreuves de longues distances à la course à pied, tel le marathon, avait de nombreux bénéfices psychologiques pour les femmes. De plus, ces bienfaits ne sont pas seulement présents lors de la pratique du sport, mais ils le sont également dans les autres sphères de la vie des femmes. À ce titre, Boudreau et Giorgi recensent une amélioration en ce qui a trait à six composantes : (1) la perception de l’environnement extérieur, (2) l’ouverture envers soi-même et les autres, (3) l’amélioration de soi, (4) le maintien d’un état mental désiré, (5) la capacitation dans la considération de nouvelles possibilités et (6) le soutien pour relever de nouveaux défis. Voici ce qu’il en est de chacune des composantes.
La perception de l’environnement extérieur
Tout d’abord, ce que rapportent les femmes s’étant prêtées au programme d’entraînement, c’est le changement dans leur perception de l’environnement extérieur. Plutôt que de le détecter comme une menace et de craindre de sortir de la maison, les participantes disent se rendre compte de la beauté de la nature en plus de s’y sentir bien et éveillées.
Ouverture envers soi-même et les autres
Également, la course permet aux femmes d’être plus confiantes et d’avoir plus d’ouverture envers elles-mêmes et les autres. Ce qu’elles constatent, c’est que la course leur permet de faire des choses qu’elles n’auraient jamais imaginé faire. À titre d’exemple, l’une des participantes affirme avoir eu le courage de s’intégrer à un club de course et d’interagir avec des inconnus alors qu’elle avait toujours été très timide et solitaire. Elle constate aussi beaucoup plus de patience et de compréhension envers les membres de sa famille.
Amélioration de soi
Dans le même ordre d’idée, l’entraînement à la course à pied a permis aux femmes de mieux se (re)centrer sur elle-même et de mieux se connaître en utilisant la course comme une façon de se (re)connecter à leur être d’une manière intime et personnelle. Cette amélioration se reflète notamment par un état plus calme et une plus grande facilité à se centrer sur soi ainsi que sur les choses qui ont de l’importance.
Maintien d’un état mental positif
Pour poursuivre, les femmes de l’étude sentent qu’elles ont une attitude beaucoup plus positive de manière générale. À titre d’exemple, l’une des femmes mentionne qu’à la suite de sa qualification pour le marathon de Boston, elle a réalisé qu’elle pouvait tout accomplir. Elle relate que sa qualification lui a non seulement permis de prendre confiance en ses capacités physiques, mais également en ses capacités d’affronter n’importe quelles autres tâches, que ce soit dans sa vie personnelle ou professionnelle.
Capacitation dans la considération de nouvelles possibilités
Dans la même veine que le précédent constat, les femmes de l’étude disent non seulement avoir des pensées positives, mais avoir la force de se mettre en action. Comme elles le rapportent, l’entraînement pour le marathon leur a permis de sortir de leur zone de confort et de se forcer à être volontaires pour de nouveaux projets. Elles ont le désir et elles savent qu’elles peuvent accomplir de grandes choses.
Support pour relever de nouveaux défis
Enfin, le dernier point observé par Boudreau et Giorgi est la capacité de relevés de nouveaux défis. La course a permis aux femmes de l’étude de voir la vie d’un nouvel œil. Elles ont l’impression d’habiter un nouveau monde, un monde où la vision de la vie est positive. Peu importe les épreuves (ex. séparation, décès, perte d’emploi), les coureuses ont la confiance de pouvoir les surmonter plutôt que de les subir. Ainsi, à l’aune des résultats de cette étude, l’entraînement à la course à pied apparaît comme un processus prometteur pour non seulement entraîner ses capacités physiques, mais également évoluer sur le plan psychologique.
En ces temps difficiles où depuis 18 mois nous livrons un combat contre différents virus, je trouvais d’actualité d’écrire un article sur le système immunitaire des coureurs.
L’exercice semble avoir un effet protecteur sur le système immunitaire. Mais la relation entre sport et risque d’infections n’est pas aussi linéaire. Elle n’est pas de l’ordre du : « plus je m’entraîne, mieux je suis protégé ». Bien au contraire ! Si un entraînement modéré exerce un effet bénéfique sur la prévention des risques d’infection, un exercice intense les accroît.
Comme plusieurs études le mentionnent, dans les deux semaines qui suivent un marathon, les coureurs sont deux fois plus susceptibles de tomber malades que les sujets n’ayant pas participé à ce type d’épreuve. Je me donnais toujours 3 journées complètes de repos après un marathon. Et je recommençais avec un très léger entraînement de course à pied ou de vélo.
Après un effort aussi intense que le marathon, il existe un affaiblissement du système immunitaire pouvant durer 3 à 72 heures. C’est au cours de cette période de fragilité immunitaire que le risque est accru, pour le sportif, de développer une infection comme la grippe. En d’autres termes, un exercice intense réduit la capacité de votre système immunitaire à déclencher une réponse inflammatoire, ce qui affaiblit votre capacité à vous défendre contre les virus et augmente votre risque d’infection.
D’autres facteurs et habitudes peuvent également contribuer à renforcer votre système immunitaire. Manger sainement, dormir beaucoup et se laver fréquemment les mains sont tous des facteurs importants à considérer.
Le blog courir Québec fait relâche pour la période estival, j’ai donc choisi de vous parler du bien-être, cet état d’apaisement, de paix intérieure, de contentement qui semble nous envahir lorsque le soleil se pointe au Québec.
Est-ce que le bien-être est une conséquence de l’absence de difficultés, de défis ou de désagréments ? Je ne crois pas, sinon il serait pratiquement impossible d’y arriver. Si les épreuves font parties de la vie, comment se fait-il que certains s’en tirent mieux que d’autres, plus rapidement que d’autres ou même plus sereinement que d’autres ? Certains outils simples permettent de rétablir l’harmonie intérieure à condition de vouloir adopter la bonne attitude.
Notre corps est fonctionnel et optimal lorsqu’il est en homéostasie. Son rôle principal est de maintenir l’équilibre entre les différents systèmes. Dès qu’il détecte un débalancement, il s’affaire à la tâche pour rétablir l’équilibre. Alors, si nous sommes à la base des êtres qui recherchent l’unité, comment expliquer qu’on se sente plus souvent désaxé ?
La vie étant une expérience sensorielle en soit, elle nous permet d’échanger avec les éléments qui nous entourent. Nous sommes alors, exposé à différents stimulus. Certains positifs, alors que d’autres nous mettent au défi et nous paraissent désagréables car ils nous déstabilisent. Comment ce qui se passe à l’extérieur de nous peut nous ébranler autant? Il existe deux éléments principaux qui en sont la cause :
1- La situation extérieure est hors de notre contrôle et ne se déroule pas comme on se l’était imaginée
2- On laisse les événements qui se produisent dicter ce que l’on doit faire ou pas
Dans la première situation, il y a une distorsion entre ce qu’on aurait voulu qui arrive et ce qui se produit réellement créant une dissonance entre le monde extérieur et le monde qu’on s’était construit dans notre mentale. On peut alors ressentir une frustration, un inconfort, une déception etc. Alors que dans la deuxième situation, puisque nous n’avions pas décidé, consciemment, qu’elles étaient nos priorités ou nous n’avons pas su comment nous affirmer afin de nous respecter, nous nous sentons pris dans le tourbillons d’événements.
Comment rétablir notre équilibre et retrouver notre bien-être ? Deux options s’offrent à nous selon le cas :
– La situation externe est modifiable
– La situation externe est hors de notre contrôle ou permanente
Si la situation est modifiable, il nous revient la responsabilité de choisir quelle(s) action(s) nous pourrons entreprendre pour créer le résultat recherché. Il faudra peut-être, également, trouver des moyens pour s’adapter.
Si la situation est hors de notre contrôle, on doit d’abord l’accepter telle qu’elle l’est tout en en lâchant prise sur celle-ci. Ensuite, on doit regarder en avant pour choisir quelle autre route nous permettra de continuer à avancer.
Peu importe la situation, on doit prendre conscience que le bien-être part de ce qui se passe à l’intérieur de soi. Chaque situation a un effet positif ou négatif sur nous, toutefois il nous appartient de choisir comment voir la vie à partir de ce qui nous habite. Le bien-être se créé et se vit. Il n’arrive pas par magie, il réside en nous. Il est avantageux d’apprendre à le cultiver et à l’éveiller.
Nous avons, à chaque instant, l’opportunité de revenir à cet état d’harmonie qui est à la source de notre existence. À chaque moment, nous pouvons revenir à l’essentiel, à l’origine de notre naissance, à ce qui nous accompagne toute notre vie jusqu’à ce que la lumière s’éteigne; notre souffle. Ce principe fondamental, naturel et automatique possède un pouvoir miraculeux. Sans lui, plus rien ne se passe. Lorsqu’on lui accorde de l’attention, il agit instantanément sur tout le corps. Respirer consciemment permet de ralentir le rythme cardiaque et d’activer le système parasympathique. Ce dernier est responsable de notre état de détente, de calme et d’apaisement. Le bien-être et l’harmonie se crée à partir de ce que l’on choisit de laisser habiter à l’intérieur de soi. Lorsque les situations nous dérèglent, l’outil le plus efficace pour nous rétablir le plus rapidement et agir au niveau physique et mentale, est la respiration consciente. Porter son attention sur l’inspiration et l’expiration nous ancre dans le moment présent. Un état de sérénité s’installe lorsqu’il y a un connexion entre le corps et la respiration. Le bien-être n’est ni matériel ni physique. Si le bien-être part tout d’abord de soi mais que l’on recherche sans cesse comment l’inviter dans notre espace en nous fiant sur nos expériences positives, alors il est difficile d’avoir le contrôle sur celui-ci. Si on convoite certains biens matériels, certaines relations, des jours de congé, des semaines de vacances pour se remplir de contentement, il sera difficile d’être pleinement satisfait car le bien-être sera influencé par les circonstances de la vie qui ne dépendent pas de nous entièrement.
Pour avoir une maîtrise sur notre bien-être, il faut développer des outils qui nous permettent de le faire grandir à l’intérieur de soi. Le bien-être s’installe avec la gratitude. Un art qui permet de reconnaître ce que nous avons déjà dans notre vie, qui nous apporte du bonheur et qui nous fait sentir choyé. Prendre le temps de le reconnaître favorise l’ancrage des pensées les plus positives. Il s’agit simplement, de prendre quelques minutes en se levant ou en se couchant pour penser à quelque chose qui nous a fait du bien. L’écriture peut aussi être excellent allié pour toute personne qui désir inviter davantage de moments zen dans son quotidien. Il s’agit donc de prendre un petit moment et écrire une, deux ou trois choses pour lesquelles on ressent de la gratitude.
Savourer les choses simples de la vie consciemment, est également une méthode efficace pour générer une énergie vibrante dans le corps. Apprécier les fleurs de son jardin, se réjouir lorsqu’on entend notre chanson préférée à la radio, danser lorsqu’un rythme nous fait vibrer, sourire aux étrangers, écouter les oiseaux et réaliser qu’il y a de petites merveilles qui nous entourent, quotidiennement, amplifie notre niveau de bonheur.
Été comme hiver, on peut apprendre à accepter les situations qu’on ne contrôle pas, choisir comment nous ajuster, établir nos priorités et les exprimer, respirer consciemment, pratiquer la gratitude et s’émerveiller avec les petits plaisirs de la vie.
Le bien être est toujours là, à l’intérieur de soi, pour celui qui veut y croire, le chérir et le préserver.