Commencer ou recommencer. Quand courir, n’est pas facile pour tous!

Si vous vous êtes sentis visé par le titre de cet article, vous êtes à la bonne place. Si vous avez souri ou que vous êtes mort de rire en ce moment même… passez votre chemin et allez donc tous et toutes… courir tiens! Pendant ce temps-là, je m’occupe de vous faire une petite séance d’empathie. Essayons de nous motiver entre nous.

Et je m’inclus aussi dans ce nous, car je vis aussi les éternels recommencements. Pour ma part, ce sont des problèmes de variations de poids, rarement des blessures, plus vieillis, plus je deviens sage.

Recommencer

Peu importe la raison qui vous a fait arrêter, l’important est de recommencer de la bonne façon. Ainsi, il est important de bien recommencer à la base. Prenez le temps que ça prend. Armez-vous d’un ou deux bons livres afin d’avoir une littérature intéressante et de pouvoir répondre en toute impartialité à vos questions. Toutes les réponses ne se trouvent pas sur Facebook auprès de madame/monsieur tout le monde, même si certaines pages peuvent offrir des réponses plus adéquates que d’autres. Repartez donc sur de bonnes bases. Certaines personnes essaient de reprendre au même niveau qu’ils étaient lorsqu’ils ont arrêté et c’est bien sûr une grave erreur. Il en résultera de la frustration, du découragement et un fort risque de vous causer une blessure.

L’influence des réseaux sociaux

Comme plusieurs d’entre vous, je suis membre de différents groupes Facebook et Instagram sur lesquels je ne suis guère actif. Un J’Aime par ci, un J’Adore par là. Un petit commentaire d’encouragement à l’un ou l’autre. Je ne poste pas très souvent. Par contre, je lis. Et plus je lis, plus je vois combien il y a des types de coureurs différents. Ça va bien sûr de l’athlète de pointe en passant par l’amateur qui compétitionne fréquemment sur les circuits. Il y a les marathoniens qui s’inscrivent pour Boston, New-York, Paris et le premier marathon sur Mars. Il y a bien sûr les Dieux et Déesses des Ultras qui nous font sentir bien petits ou qui nous font rêver, (c’est selon) quand on commence et qu’on peine à terminer un 3 km sans marcher. Pour le coureur qui débute, celui influencé par un groupe d’amis et qui prend le pouls des réseaux sociaux, c’est la grande période de questionnements et avec raison. Alors, à travers tous ces messages de réussites ou d’exploits sportifs on sent fréquemment, dans certains messages, la gêne de dire que l’on est fier d’avoir complété un premier 3 km en intervalles et qu’on s’entraîne pour pouvoir courir un 5km. Sachez que vous n’êtes pas seuls.

Se comparer aux autres : Frustration et jalousie

J’envie les athlètes qui recommencent à courir après quelques mois d’inactivité et qui sont fiers d’avoir fait un 5 km à 5 min du km à leur première sortie. Bravo, je vous lève mon chapeau! C’est wow! La semaine suivante, l’individu en question se tape un 12km ou 15km avec le sourire aux lèvres… Vous faites chier! Je vous aime mais vous faites chier!

En fait, c’est vous et vous seul qui comptez dans l’équation.

Quelques conseils en terminant :

Chaque victoire personnelle est importante et vous fait aller de l’avant.

Fixez-vous des objectifs (en terme de temps et de distances) à court terme qui sont réalisables. Vaut mieux plusieurs petites victoires qu’une accumulation d’échecs.
Sortez beau temps, mauvais temps.

C’est bien d’avoir un objectif à long terme, c’est motivant.

Dans un processus de gestion du poids, attention de ne pas reprendre les kilos perdus.

Courez régulièrement. Intégrez la pratique sportive au cœur de votre vie. Rendez-là nécessaire comme manger et dormir.

Écouter votre corps… il vous parle.

Bon été!

À propos François-Bernard Tremblay

Nageur en eau libre de longue distance, adepte de nage en eau glaciale, il est aussi demi-marathonien en course à pied. Bien qu’il court parfois en sentier, il a un petit penchant pour la course hivernale et les circuits routiers. Il est l’auteur d’un essai sur la natation l’Aventure de l’eau libre et comme romancier de thrillers, de la série Nick Jarvis (Sutures).