une petite histoire sur Olivier Roy-Baillargeon
Bonjour,
J’aimerais vous présenter à Olivier Roy-Baillargeon ,
La seule personne que je connaisse qui n’a pas un permis à conduire.
Olivier se déplace qu’à pied ou à vélo…… Ce jeune portant des lunettes de soleil rouges est notre mentor au sein de mon club Boréal. http://www.borealclub .net
Voici son histoire.
J’ai commencé à courir en 2014, pour me déplacer entre la maison et l’Université de Montréal, où je faisais mon doctorat en urbanisme. Deux ans plus tard, quand j’ai commencé mon projet de recherche postdoctorale, j’ai décidé de me pencher sur les déplacements utilitaires par la mobilité active (p. ex., marche, course à pied, vélo, trottinette), et sur les aménagements qui les incitent ou les facilitent (p. ex., élargissements de trottoirs, pistes cyclables, vélorues). Par la force des choses, courir en ville, et réfléchir aux conditions à remplir pour rendre la ville plus conviviale et plus sécuritaire pour les marcheurs, les coureurs et les cyclistes, m’a amené à allier mes deux passions et mes deux champs d’expertise.
J’ai continué à courir de plus en plus en souvent, et à m’entraîner de plus en plus assidûment, jusqu’à ce que je complète mon premier marathon, à Ottawa, en mai 2016, en 2 heures 45 minutes. À ce moment-là, j’ai compris que j’avais un certain talent pour la course sur route, et j’ai commencé à concentrer mes énergies sur cette épreuve, jusqu’à abaisser mon record personnel à 2 heures 32 minutes, en juin 2018. Puis, trois semaines plus tard, par un curieux concours de circonstances, j’ai fait mes premiers pas sur 50 km, toujours sur route, et jusqu’à atteindre le standard de qualification pour les Championnats du monde de cette épreuve. Je suis donc allé y représenter le Canada, le 1er septembre 2019, à Brasov, en Roumanie. D’un seul coup, mon état d’esprit et mon identité sont passés de coureur récréatif à ultra-marathonien dévoué.
Parallèlement à ma pratique personnelle en tant qu’athlète, j’ai aussi développé mes compétences en entraînement et en prévention des blessures en course à pied, grâce au cursus de formation de La Clinique Du Coureur. Rapidement après être devenu coach et avoir commencé à m’illustrer de plus en plus sur la scène québécoise de la course sur route, je me suis joint à cette magnifique entreprise pour contribuer à développer son offre de formation pour les professionnelles du sport et de la santé, en matière d’entraînement et de prévention des blessures. Depuis que j’y œuvre, je ne cesse de développer de nouvelles compétences et de bonifier mon expertise, grâce à mes inestimables collègues, devenus mes meilleur.e.s ami.e.s.
Notre mission, à La Clinique Du Coureur, c’est de vulgariser et de démocratiser les plus récentes avancées scientifiques afin de rendre accessible un savoir fiable qui contribue à améliorer la santé des populations. En tant qu’artisan de cette organisation, je m’efforce, par toutes mes interventions au sein de notre magnifique communauté, de démontrer à tout le monde que la course à pied est un sport agréable, abordable, facile à pratiquer et qui a un effet positif phénoménal sur la santé, tant physique que mentale. Je veux que tout le monde découvre que, grâce à l’activité physique, son corps devient plus sain, plus fort, plus endurant et, surtout, capable de beaucoup plus que ce que l’on croyait.
Si bien que je n’entraîne pas que des athlètes dévoués, membres de clubs ou abonnés à notre forfait Personnalisé; je suis aussi l’entraîneur privé de ma conjointe, Dominique, qui revient de très loin et qui a commencé à courir, tout récemment, après avoir surmonté le défi colossal de vaincre la maladie de Parkinson, en quelque sorte. Mon rêve, c’est qu’un jour, nous courions un marathon ensemble, avec notre fille Camille (qui n’a pour l’instant que 6 ans ½, donc ça nous laisse du temps!). En fait, à très long terme, j’aimerais devenir le grand-papa le plus rapide au Québec, et courir des marathons jusqu’à ce que mes petits-enfants soient plus endurants que moi. Au rythme où vont les choses, j’en ai pour encore au moins 50 ans avant d’accrocher mes chaussures et de céder ma place aux prochaines générations.