Un mot d’encouragement

Un mot d’encouragement

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, j’aimerais parler d’un sujet qui me tient à cœur et qui fait suite à l’entrevue du mois passé avec mon amie Karine Lauzon. La plupart du temps, tous nous devons commencer à quelque part et quand on décide de se prendre en main pour notre santé, nous choisissons le sport. Dans la course, tout ce dont nous avons besoin c’est d’une bonne paire de soulier et du courage surtout à nos débuts. La volonté n’est pas facile à atteindre mais réalisable. Mais, en même temps facile d’abandonner. Notre cerveau peut compliquer les choses mais aussi les gens autour qui nous voient, qui nous jugent sont souvent une raison d’arrêter pour plusieurs personnes qui pourtant ont de bels intentions et de beaux objectifs mais n’arriverons pas à les atteindre et abandonnerons.

Plusieurs Facteurs : pour commencer des objectifs inatteignables, nos progrès et performances qui somme toute pas mauvais mais tellement petits que cela parait mauvaient à nos yeux. Le découragement prend le dessus et souvent l’abandon se produit. Sans compter le risque de blessure avec de mauvais objectifs et des buts trop élevés à atteindre.

Par expérience, ma coach vous dira que mes objectifs et mes buts étaient si mauvais à mes débuts que je me suis blessé deux semaines avant mon premier semi-marathon avec un sur entrainement. Les efforts que j’avais mis étaient en péril …j’ai dû me reposer les deux dernières semaines avant ma course et naturellement physiquement j’avais perdu des kilos mais je n’étais pas à point, du moins pas encore. Mentalement, ça m’a tué et j’ai voulu tout abandonner après ma course qui a été extrêmement difficile. J’ai pris au moins 8 mois pour remettre mes souliers de course et il a fallu que je vide mon esprit et à partir de ce moment, étant guéri physiquement et mentalement, j’ai eu une bonne discussion presque aux larmes avec ma coach qui a déjà passé par là. Quand elle ma vue elle m’a dit : « Je trouvais également que tes objectifs étaient très difficiles à atteindre mais tu semblais confiant malgré mes doutes ». Voilà une belle leçon de vie que j’ai appris à la dure et je peux vous jurer qu’après j’ai fait les ajustements nécessaires pour bien me préparer et ne plus souffrir lors de mon prochain semi-marathon.

En dehors de mes objectifs même pendant ma course je me suis fait insulter alors que je courais avec un ami qui étais plus en forme que moi. Deux coureurs qui nous ont dépassés semblait dire que ça ne sera pas facile pour moi, vus mon surpoids et probablement ma vitesse à laquelle je courrais, c’est ce que je trouve dommage de se faire dire ça alors que pour nous les débutants c’est plus difficile et que pour devenir bon, il faut malheureusement passer par là avant d’atteindre de meilleurs standards. Heureusement, ce fût la seule fois pour moi …mais je connais d’autres coureurs à qui c’est arrivé pendant une course officielle ou encore en entrainement près de chez eux.

Maintenant, ayant atteint un meilleur standard cela m’arrive plus, même que plusieurs me trouvent bon. Mais savez-vous quoi : aujourd’hui chaque fois que je vois un nouveau ou une nouvelle coureuse à qui cela ne leurs semblent pas facile, je les encourage et je leurs lève mon chapeau parce que je sais par où ils doivent passer. Il existe d’ailleurs beaucoup de groupes maintenant sur Facebook pour les coureurs et je pense que parfois certains oublient par où ils ont dû faire des sacrifices avant d’arriver à leurs résultats.

En conclusion, mon texte sera peut-être moralisateur mais je crois que parfois encourager des gens qui font l’effort de sortir de leurs conforts quotidiens pour essayer d’améliorer leurs santés méritent qu’on les encourage. Et un jour, ils encourageront d’autres débutants à leur tour. Les performances ne devraient jamais être de l’avant mais plutôt le plaisir de courir et pour l’amour de ce beau sport qui est si simple mais en même temps si complexe. Si vous courez dans la rue ou dans une course officielle et que vous croisez quelqu’un qui semble en arracher et bien dites lui un mot d’encouragement avec un beau sourire, sûrement que cela l’encouragera à continuer et persévéra à terminer sa course. Le but ultime d’un coureur devrait être de courir pour le plaisir, de sentir, voir et avoir un esprit sain dans un corps sain, laissez les performances parler par eux même sans se préoccuper des statistiques. Bonne course les ami(e)s et profitez du beau temps et garder le sourire …la course c’est si plaisant quand on le fait pour le plaisir !

Mon interview avec Karine Lauzon

Mon interview avec Karine Lauzon

Bonjour à tous, j’aimerais vous présenter une autre personne et amie que j’ai rencontrée tout récemment et que j’admire pour ses valeurs. Tout comme moi elle adore courir et faire du sport. Cela apporte beaucoup de bienfaits sur nous physiquement et psychologiquement. C’est avec grand plaisir que je vous présente mon interview avec Karine Lauzon et celle qui a créé le groupe sur Facebook “team tortue Québec”.

1. Explique-moi tes débuts, ta motivation, pourquoi la course à pied ?
Réponse :
J’ai toujours détesté la course…vraiment. Mais en 2014, alors que j’étais orthothérapeute et que je traitais majoritairement des sportifs, j’ai commencé un cours de course à pied afin de comprendre les blessures reliées à celle-ci. Petit à petit, j’ai apprivoisé un peu plus la course et je me suis dirigée vers les courses à obstacles. (Spartan Race)

2. Comment te décrirais-tu en tant que personne et coureuse ?
Réponse :
Je suis une personne de plus en plus en paix avec moi-même et de plus en plus connectée avec la nature. Toujours en constante évolution personnelle je découvre que je préfère courir en sentier/forêt, ou sur vélo piste, là où la tranquillité est au premier plan dans la nature.

3. Qu’elle est ta plus grande réalisation ?
Réponse :
En 2015, j’ai réalisé le Trifecta de Spartan (3 distances dans la même saison) soit 5 sprints, un Super et un Beast. En 2017, j’ai réalisé mon premier 10k officiel au Army Run d’Ottawa.

4. As-tu déjà ressenti une baisse de régime ou un manque de motivation ?
Réponse :
TOUJOURS!!!!! Surtout en ce moment (depuis la dernière année de la pandémie) la motivation est une sérieuse montagne russe. Isolement, blessure, je dois me conditionner à continuer tout en m’assurant de mettre de côté l’aspect performance et de mettre de l’avant le côté plaisir.

5. As-tu d’autres projets qui non pas été réaliser ?
Réponse :
J’en ai beaucoup ! Courir un 5k ,10k aisément et sans douleur, peut sembler très banal pour certains, mais pour moi ce serait déjà un bel accomplissement.

6. Est-ce que tu as déjà eu une course difficile ?
Réponse :
Dans mon cas, chaque course est défi. On m’a diagnostiqué en 2014 de l’arthropathie dégénérative chronique. En bref, ces de l’arthrose, mais au lieu de s’attaquer aux cartilages, elle s’attaque à tout ce que l’on appelle les ¨tissus blancs ¨.
(Enveloppe osseuse, enveloppe musculaire, tendons, cartilages, etc…). Donc, les douleurs inflammatoires sont toujours au coin de la rue.

7. Est-ce qu’une personne t’a inspiré pour te motiver ou te lancer dans la course ?
Réponse :
En ce moment, c’est mon conjoint qui me motive pour le bienêtre physique en général. Depuis près de 5 ans, il m’a redonné goût à la course et accepté mon rythme et ma capacité.

8. Depuis combien de temps pratiques -tu ce sport ?
Réponse :
Avec intermittence depuis 2014, mais plus officiellement depuis l’été 2020, avec beaucoup plus de régularité.

9. Parle moi de ce qui t’a amené à partir ton groupe sur Facebook ?
Réponse :
J’ai un grand respect pour toute les types de courses et de coureurs. Cependant, faisant parti de différents groupes de course à pied, je me suis rendu compte que beaucoup de gens sont dans la performance. Plus, plus vite plus loin …j’ai toujours été une intense. Depuis le début de la pandémie je me suis un peu plus interrogée, me demandant pourquoi je pose telles ou telles questions. La course pour moi est à ce moment devenu un bonheur, un moment pour moi. Souvent un moment de réflexion personnel…donc que je cours 2k ou 8k, en continu ou en intervalle ça m’importe peu …si mes douleurs sont trop intenses, ce sera une marche, point final. Alors, ce groupe est devenu une espace de partage, d’encouragement et de non-jugement. Nous sommes à tout les coins de la province, et de se partager nos photos, tout sourire, est à mon avis une belle source d’inspiration.

10. L’endroit que tu as couru et que t’a particulièrement apprécié et qu’elle est devenu ta course favorite ?
Réponse :
J’ai la chance d’habiter en retrais de la ville dans la nature, en face d’une vélo piste. Courir dans ma région est bénéfique pour moi (Fossambault sur le Lac).

11. As-tu des objectifs que tu aimerais atteindre ?
Réponse :
Pour L’instant, je n’ai pas de défi fixe, mais comme je l’ai précisé dans mes autres réponses, mon plus grand défi est en cours de réalisation, celui de bâtir une hygiène de vie qui inclus la course, le plein air et un contrôle de la douleur.

12. Le but et objectif que tu aimerais atteindre avec ton groupe Facebook?
Réponse :
Je n’y ai pas pensé, bien honnêtement. Mais je dirais que le fait de voir de la course comme une activité non-axée sur la performance peut-être une activité tellement enrichissante et bénéfique au bonheur et l’accomplissement personnel. Se comparer à soi-même, et non aux autres, est déjà une bonne partie du cheminement.

Voilà une autre personne pleine de défi à venir et qui inspirerons sûrement plusieurs coureurs, et qui montrera que peu importe les difficultés, les défis ou encore les embûches de la vie quand nous voulons, nous pouvons …. Je crois que chaque philosophie se vaut, il faut juste trouver la nôtre. Aller courir les coureurs et en espérant que cela vous inspire !

Mon interview avec Sylvie Michaud

Mon interview avec Sylvie Michaud

Bonjour coureurs et coureuses, Aujourd’hui j’aimerais parler d’une personne que j’estime énormément pour ses accomplissements et sa joie de vivre. Je vais présenter mon interview avec Sylvie Michaud, une amie et une coach extraordinaire avec un cheminement pas très ordinaire.

Du début de ses premiers pas dans ce merveilleux monde de la course jusqu’à aujourd’hui, bonne lecture !

1. Explique-moi tes débuts, ta motivation, pourquoi la course à pied ?
Réponse : J’ai commencé par la marche, car j’étais trop lourde. Je pesais 250 livres à l’époque et Je ne me sentais pas bien du tout …alors j’ai décidé de prendre ma santé en main …. Après être devenue une pro de la marche, il me manquait quelque chose et j’ai commencé à courir petit à petit.

2. Comment décrivez-vous en tant que personne et coureur ?
Réponse : en tant que personne et en tant que coureuse, je suis la même … j’ai beaucoup de déterminations dans tout ce que je fais, et je prends aussi plaisir à ce que je fais…je m’amuse ! je crois que j’ai gardé mon cœur d’enfant.

3. Quelles sont tes plus grandes réalisations ?
Réponse : en tant que coureuse, il y a deux choses qui me rendre particulièrement heureuse. D’abord, c’est de courir encore avec autant de plaisir et de continuer à aimer courir vite et/ou longtemps …l’autre chose c’est d’avoir couru le marathon de Boston à une vitesse que je ne pensais pouvoir atteindre. Pour moi, ce sera toujours la preuve qu’on peut arriver n’importe quoi ou presque si on y met assez de travail et de persévérance.

4. As-tu déjà ressenti une baisse de régime ou un manque de motivations ?
Réponse : Bien sûr que j’ai des jours ou des périodes où je suis moins motivée, mais j’ai des petits trucs pour m’y remettre … je change d’objectif, de raison de courir …. Par moment, je cours par plaisir …pour moi toute seul …en fait la plupart du temps , c’est ce que je fais , mais j’aime me dépasser , j’aime avancer …alors inévitablement , l’envie me vient d’en faire un peu plus , de m’entrainer un peu plus fort ….et voilà ! hihihi!

5. As-tu d’autre projet ou réalisation pas encore réaliser ?
Réponse : Bien sûr que J’ai des projets, en fait, je n’ai que ça des projets, dans toutes les sphères de ma vie … vous en parlerez à mes proches ….lol! pour , ce qui est de la course , un de mes projets est de faire de très longue distance , genre 50 km et plus et en sentier … alors c’est pour ce type de course que je m’entraîne ces jours-ci.

6. Est-ce que t’as déjà eu une course difficile, parle-moi de ça ?
Réponse : hahah ! j’en ai eu plusieurs, en fait plus de courses difficiles que de courses faciles, mais une fois qu’elles sont faites, on s’en souvient plus et on veut recommencer …loll!
Ma plus difficile, est sans doute la seule course que je n’ai pas terminée et aussi Boston où il faisait très chaud et je résiste très mal à la chaleur et les équipes médicales m’ont fortement conseillée d’abandonner et c’est ce que j’ai fait après 20 Km parcourus de peine et de misère pour les 10 derniers kilomètres. Je n’arrivais plus à me refroidir et ma fréquence cardiaque était dans le tapis.

7. Est-ce qu’une personne t’a inspiré pour te motiver ou te lancer dans la course ?
Réponse : Plusieurs personnes m’ont inspiré … je suis plutôt une introvertie, j’ai donc commencé à courir toute seule par moi-même … et je ne connaissais personne qui courait.
Mais petit à petit, je me suis informée sur la course, j’ai lu tout ce qui me tombait sous la main et je me suis rendue compte qu’il y avait une communauté de coureurs qui existait. Les Coureurs Kenyans et les Éthiopiens m’ont toujours impressionné et j’ai suivi la carrière de plusieurs d’entre eux. J’ai assisté à plusieurs marathons, je me postais à 500 mètres du fils d’arrivée et je les regardais terminer leurs courses …et ça, ça m’a toujours inspiré de voir des personnes allées si loin, sans y être obligés … et donner toute ce qu’elles ont et tout ce qu’elles sont…. Quand j’ai besoin de me motiver, je regarde une course, n’importe laquelle, comme spectatrice… et inévitablement, j’ai envie de m’entrainer, de vivre ce qu’ils sont en train de vivre …c’est contagieux la course à pieds … alors mettons que tous les coureurs me motivent.

8. Depuis combien de temps tu pratiques ce sport ?
Réponse : je pratique la course à pied de façon plus soutenu depuis 17 ans. J’avais fait des essaies auparavant alors un autres trois ans, de essaies-erreurs je commence et j’abandonne …loll!

9. En tant que coach, qu’est-ce que tu as remarqué de tes étudiants ?
Réponse : Que tout le monde a peur de courir au début, ça fait trop longtemps qu’on ne l’a pas fait et tout le monde a peur d’en mourir … et tout le monde commence trop vite, ils courent trop vite, veulent en faire trop trop vite … mais tout le monde finit par se calmer ….un jour , on se rencontre qu’on peut prendre son temps parce que la course, elle va toujours faire partie de notre vie.

10. L’endroit que tu as couru et qui tu as particulièrement apprécié et devenue une de tes courses favorites ?
Réponse : En fait, j’en ai eu deux. Le demi-marathons de Montréal au printemps sur l’Île Notre-Dame … une course que j’ai toujours aimé courir …. Il fait frais la plupart du temps, on est dans la nature, c’est assez plat pour faire de bon temps aussi … tout ce que j’aime d’une course quoi ! et il y a eu pendant longtemps le marathon Toronto Waterfront. Il était tard en octobre, on partait tôt le matin donc, il faisait frais aussi et l’arrivée au centre-ville de Toronto était magnifique. Et, il y avait de la foule partout sur le parcours… ça a changé un peu avec les années, le départ du marathon s’est donné de plus en plus tard malheureusement … et je cours de moins en moins de course.

11. Quel conseil donnerais-tu à une personne qui commence dans la course ?
Réponse : Les deux meilleurs conseils sont : prends ton temps, tu as toute ta vie et amuses-toi … prend plaisirs à faire ce que tu fais, profites du moment.

12. Parle-moi de ton background en tant que coach ?
Réponse : Au départ, j’étais entraineur et non pas coach de course à pied. Je travaillais et j’entrainais les gens pour maintenir une forme physique générale. Et moi, je courais et comme je m’intéressais vraiment à la course et je suis un peu boulimique de connaissances, je voulais tout savoir de la course à pied alors j’ai lu tous les livres qui me tombait sous la main, en français, en anglais et j’ai ensuite enfilé les formations, avec la clinique du coureur entre autres Spartan, la fédération Québécoise d’athlétisme et Course à pied.
J’en ai mangé de la course à pied … je ne pensais qu’à ça!

13. Qu’est ce qui t’a motivé à devenir coach ?
Réponse : En fait, je n’y aurais pas pensé moi-même, c’est encouragé par les gens autour de moi, qui voyait ma passion et je crois qu’elle est un peu contagieuse cette passion.
Je voulais surtout partager mon amour de la course et le fait qu’on peut vieillir autrement.
Qu’on peut conserver un corps jeune pendant très longtemps …qu’on n’est pas obligé de perdre ses capacités si rapidement.

14. C’est quoi l’erreur que la plupart des coureurs font, selon toi?
Réponse : Je ne crois pas aux erreurs …les erreurs, ça n’existe pas. Il faut vivre les choses pour les intégrer et les apprendre. La Théorie, c’est une chose, mais c’est très différent d’intégrer les connaissances et pour ça, et bien il faut les vivre…donc, je crois qu’on doit les faire les erreurs, on ne doit surtout pas les éviter … car elles nous aiguillent plus rapidement dans la bonne direction … ceci étant dit, on fait tous les mêmes … commencer trop vite, courir trop vite à l’entrainement, courir pas assez vite en intervalles, etc.. Mais l’idée c’est d’apprendre et d’avoir du plaisir.

15. Aime tu toujours autant courir aujourd’hui maintenant que tu es retraitée ?
Réponse : Je crois que je retrouve l’amour de la course sporadiquement comme on retombe en amour avec son conjoint de longue date .Parfois , la course est juste là , dans mon quotidien , elle fait partie de moi , je m’habille , je sors , je cours, je reviens … la routine point… et il y a des moments , où je ressens encore cette joie , ce bonheur de me sentir libre et jeune … et il y a que la course qui me donne ça de cette façon…j’aime avoir les joues rougies , être en sueur et à bout de souffle au sommet de la côte et de la redescendre avec facilité , rapidement avec le vent qui me rafraîchit …y a pas une autre sensation qui se rapproche de celle-là. Alors oui, j’adore courir!

16. Quelles sont les bases d’un bon coureur ?
Réponse : Encore une fois, il n’y a pas de bons ou de mauvais coureurs. Tout dépend de tes objectifs … je crois quand même que pour trouver un minimum de plaisir dans la course à pied, il faut aussi développer un minimum d’athlétisme, donc faire autre chose que la course également. Il fait conserver des muscles forts qui éviteront bien des blessures et des tracas aux coureurs et qui rendront surtout la course plus agréable. Musculation, plyométrie, proprioception … le corps est fait pour bouger … c’est sa fonction première …. Dans un monde aussi sédentaire que le nôtre, il faut compenser pour notre d’activité … et bouger, bouger, bouger de toutes les façons.

17. Est-ce que tu as d’autre sujet que je n’ai pas abordé avec toi et que tu aimerais m’en faire part?
Réponse : Pour terminer, je veux juste qu’on sache qu’il est possible de changer. J’étais une fumeuse, obèse, pas du tout en forme et médicamentée. Je pensais que je ne me rendrais pas à 60 ans. Et bien , cette année j’aurai 60 ans et je me sens jeune , je suis en forme , je cours, je m’entraîne, je dors bien, je ne prends aucun médicament. Je vis dorénavant sur une terre où il y a un jardin immense dont il faut s’occuper et plutôt que de vouloir me la couler douce, j’ai maintenant une tonne de projet, je me sens comme une jeune fille… et je sais que c’est grâce à mon corps que je garde jeune. L’âge ce n’est pas juste dans la tête, c’est aussi dans le corps et il faut s’en occuper. Bien Manger et surtout manger peu, bouger beaucoup, dormir suffisamment. Une vie simple et sobre m’apporte toute la joie et le bonheur dont j’ai besoin.

Voici une superbe personne avec qui j’ai travaillé et que j’ai eu l’honneur d’avoir sur mon chemin, qui m’a motivé et ma donnée des conseils, qui a fait de moi un meilleur coureur et une meilleure personne. Cela m’a fait plaisir de vous la faire connaître et j’espère que vous avez apprécié cette interview. Aller les amis …allez courir et bonne course !!!

Un coureur en devenir

Un coureur en devenir

Bonjour à tous, je suis super content de pouvoir vous raconter et vous faire vibrer avec des textes motivants et des histoires incroyables qui pourront vous servir de motivation lors de vos prochaines sorties. Comme premier article, j’aimerais vous parler de moi et de mes motivations qui m’ont permis une meilleure qualité en tout point.

Comme la plupart du temps on devient sédentaire travail-boulot-dodo, on vieillit, on prend de mauvais plis, de mauvaises habitudes alimentaires, on arrête de bouger et toutes les excuses sont bonnes. Avec le temps le surpoids devient une motivation, mais c’est bien plus que ça. Je l’ai découvert plus j’avançais dans ma quête de changer mes mauvaises habitudes de vie. Je fumais, je buvais, je mangeais mal et mon poids commençait à grimper. J’étais rendu avec 35 livres de trop et j’étais asthmatique …plus ça allait plus ma santé dégradait, alors j’ai décidé de me prendre en main.

Première chose, j’ai arrêté de fumer, je me suis inscrit à un centre d’entrainement super motivant et là j’ai commencé à voir des progrès. Oui, je me suis mis à perde du poids, mais ce qui m’a apparu comme une grande victoire c’était ma respiration, mon souffle et je dormais mieux. Pour moi, cela indiquait que des changements commençaient dans mon système.  J’ai rencontré à mon centre plein de gens avec tous des motivations différentes et comme je voulais en faire plus, je me suis mis à courir à l’extérieur et découvert un plaisir fou. Le monde de la course s’ouvrait à moi et c’est venu me chercher au plus haut point. À mon centre d’entrainement, quelqu’un m’a parlé d’un coach super bonne et motivante qui pourrait m’aider à progresser en tant que coureur. Alors j’ai fait sa connaissance et c’était une admiration immédiate avec son histoire que je vous raconterai plus tard.

Courir

Maintenant avec une perte de poids d’environ 15 livres, je courais mieux et plus vite, mais malheureusement plus rien ne bougeait. La réponse à savoir pourquoi je ne maigrissais plus était assez simple. Change ton alimentation! Ce que j’ai fait…fini le fastfood, fini l’alcool, juste bien manger, couper le sucre, le pain et boom mon poids s’est remis à descendre. Naturellement rien n’est facile et ça demande beaucoup d’effort, mais si nous voulons changer notre santé et nos vieilles habitudes, l’un ne va pas sans l’autre. Quand tu fais autant d’effort, tu ne peux plus reculer.

Mon premier Demi-marathon était très difficile. J’ai réussi, oui, mais c’était tellement difficile que j’ai pensé abandonner. Et là, on ne parle pas d’une grande vitesse non plus, heureusement j’avais un ami qui m’accompagnait et qui me motivait. J’ai terminé mon Demi-marathon en 2h30, ce qui n’est pas si mal pour un première fois. Ça c’était en 2018 et cela était très difficile même d’aller m’entrainer. J’ai pris une pause vers fin novembre, j’ai recommencé à m’entrainer et je voulais tout refaire avec plus de temps et avec l’aide de ma coach. 2019 serait beaucoup mieux. Je me suis remis à courir pour le plaisir et enchainé les entrainements. Ayant coupé dans le fastfood et l’alcool, je me suis mis à participer à plusieurs courses de 5km, 10km, 15km et une course de trail dans le bois. Je perdais du poids et je m’entrainais comme un fou pour mon prochain Demi-marathon qui étais en octobre 2019. Maintenant après avoir eu un été d’entrainement de fou et rendu à 35 livres de moins j’étais vraiment prêt. Je me suis présenté motiver comme un guerrier et entamé mon Demi-marathon avec éclat, force et endurance. Je me suis mis à l’arrière et parti avec l’idée en tête de finir mon Demi-marathon en 2 heures et à ma plus grande surprise, j’ai réussi. Des émotions m’ont envahi, toutes mes efforts ont été veines. Naturellement je n’ai pas été le plus vite et j’ai n’ai pas fait le meilleur chrono que plusieurs coureurs, mais dans mon cœur c’était une victoire tellement incroyable. Aujourd’hui, je continue à courir de façon régulière et j’espère que tout reprendra son court normal et continuer à rencontrer et sentir la fébrilité de tous ces évènements avec d’autres coureurs qui courent tous pour des raisons différentes. Voici un petit bout de mon histoire et j’en ai plein d’autres à vous raconter. Vous allez découvrir des gens passionnés comme moi et des gens avec de belles histoires. La course est un sport difficile mentalement et physiquement, peu importe laquelle vous faites ou dans quelles conditions vous courez. Mais, la base est de faire des petits pas et chaque réussite est une victoire. J’ai bien hâte de vous faire découvrir toutes ces gens que j’ai rencontré et j’espère que vous allez aimer ça !

 

Pour terminer je vous laisse mes coordonnées si vous avez une suggestion de gens que vous considérez extraordinaire, cela me fera plaisir de leur parlez et de rencontrer leurs histoires.

Et n’oubliez pas, la course c’est avant tout un plaisir, penser à ce que vous regardez, sentez ou ressentez quand tout est terminé. Parfois, je m’émerveille avec ce que la course nous donne, de beaux paysages, des senteurs ou encore on oublie nos tracas de tous les jours. Aller les amis, mettez votre musique et courez et soyez fiers de vos accomplissements !

 

Patrick Auger

 

 

Patrick Auger
Blogueur Courses Québec
Courriel : Pat16eli @gmail.com
(514)943-0516