les defis de beat
J’ai découvert l’existence du défi Everest l’été dernier. Quand Line Pelletier et Christiane Plamondon m’ont expliqué ce que c’était…  Cela m’intriguait, j’étais curieuse, mais je ne me sentais pas capable de faire des dénivelés à tire-larigot. Alors, afin de mieux cerner ce que c’était avant de prendre ma décision, je les ai suivies toutes les deux sur leur périple en septembre… (voir article )

Line Pelletier en action, gagnante de la saison 2020

Line Pelletier en action, gagnante de la saison 2020

Line Pelletier en action, gagnante de la saison 2020

Wow, quelle aventure ! Plus je les voyais aller et plus j’étais déçue de ne pas m’être inscrite, car c’est un véritable défi, le genre de défi qui me motive, me passionne et me pousse à toujours donner plus, dans tous les sens du terme. Ce jour-là, j’ai pris l’engagement de le faire avec elle cette année.

Entraînement

On connaît tous les dénivelés de Drummondville ? Évidemment, il n’y en a pas ! En m’engagent dans ce défi je savais que ma première difficulté serait de réfléchir à comment

s’entraîner sans montagne près de chez soi ? J’ai bien un tapis dans le pire des cas… Cela peut me dépanner, mais ça ne peut pas être ma solution sur pour du long terme.

Christiane Plamondon à son 100ème km

Christiane Plamondon à son 100ème km

Depuis que j’ai pris goût à aller courir dehors l’hiver, tous mes entraînements se font dehors quel que soit la météo. Ceci grâce à mon amie Vicky Villiard et la fine équipe de Zone Course en 2017, maintenant, je suis accro et je cours rarement sur le tapis.

Prendre le bon départ

Je sais que j’ai plus aucun entraînement en dénivelé, je pars de loin soit du départ. Mon but dans un premier temps est d’habituer mon corps progressivement à faire du dénivelé à répétition. Les sentiers de l’Estrie pendant les fêtes ont été un excellent test pour savoir d’où je partais dans ce défi. Cela m’a permis de roder mes mollets sur des dénivelés assez importants. En répétant l’action tous les deux jours, cela a pu apporter le travail de progression et/ou de maintien selon le programme du jour. À chaque retour à la maison, je pouvais faire mon bilan sur la réaction de mon corps face à la difficulté et je pouvais constater les progrès sur chaque sortie. Grâce à ces tests, j’ai pu mettre mes objectifs réalisables compte tenu de ma localisation pour ce défi Everest 2021.

Étude des dénivelés

En habitant Drummondville, je ne m’aide pas pour faire des dénivelés, mais en plus j’ai une montre que j’adore, mais qui est 0 pour calculer les déniveler. En ayant le projet de faire ce défi Everest cela m’a fait porter une attention particulière sur les dénivelés pour toutes mes sorties en montagne ou sur le plat. C’est là que j’ai constaté que je partais perdante avec ma montre qui ne sait pas lire les dénivelés, elle n’est pas faite pour ça… Sur chaque sortie l’écart des données est colossal entre les résultats de Christian et moi-même. Christian étude les cartes topographiques pour vérifier quelle montre est le plus près des résultats. Il me confirme que c’est la sienne et qu’il n’a pas pour autant les bonnes données. Il ne m’en faut pas plus pour me renseigner et remédier au problème que je trouve énorme pour le défi que je veux faire. C’est simple si ma montre m’avait donné les bonnes informations depuis le départ, j’aurais déjà un Everest et demi voir 2…

Le meilleur est à venir

Peu importe le nombre d’Everest que je fais en réalité, c’est juste que je veux les bonnes informations tant qu’à forcer autant forcer égal. Je devrais recevoir ma nouvelle montre Apex 46 aujourd’hui. Je vais donc avoir un peu de course à faire pour me l’approprier, mais ça devrait bien aller. Christian qui est toujours à la recherche de solution pour mieux m’aider dans mes petits délires, c’est mis à étudier les cartes topographiques pour avoir un meilleur rendement de dénivelé. C’est simple à Drummondville pour avoir 100 mètres de dénivelé, il faudrait que je fasse 100 km, selon les données de ma Garmin. Vous comprendrez qu’on oublie ça. En revanche si je vais du côté de Richmond, là c’est payant même en faisant la route. Je fais 10 km pour 480 mètres de dénivelé…

Se donner les moyens

 

Quand je me suis engagée avec Line et Christiane pour ce défi cet été, je n’avais aucune idée de savoir comment j’allais faire pour mes entraînements. La seule chose que je savais c’est que j’allais trouver une

Béat en plein travail de dénivelés à Richmond

Béat en plein travail de dénivelés à Richmond

solution en temps et lieu. Et voilà le travail, en 2 semaines et avec l’aide de Xavier Fagard et Christian Vallée, je tiens ma solution gagnante. Car je sais qu’avec ma nouvelle montre et en allant faire mes

entraînements à Richmond, je peux réussir non seulement à atteindre mes 12 sommets pour l’année, mais en plus je vais pouvoir travailler mes vitesses en semaine. Oui, car avec le couvre-feu, je peux faire mes entraînements de dénivelé uniquement du vendredi au dimanche. J’ai bien hâte de voir mon prochain Everest arriver ! Avec les bons outils, il se peut qu’il arrive plus vite que le premier alors que je ne suis plus en vacances… Oh oh oh, affaire à suivre. Je vous ai déjà dit ? J’adore ma vie… Vive les défis !

 

 

 

À propos Béatrice Gourdon-Fauron

 Je suis passionnée de course à pied et plus particulièrement des marathons. Les grandes distances me fascinent alors je ne cesse de pousser mes limites tout en écoutant mon corps.
Récemment nommée Ambassadrice pour les camps de l'Everest je pratique régulièrement les dénivelés pour atteindre l'équivalent de 12 sommets Everest cette année.

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