Déshumanisation : ce qui fait perdre le caractère humain de l’individu.

L’humain a ce besoin fondamental d’amour, de respect et de considération.

Il semblerait qu’un équilibre dans la pratique du sport serait possible, en considérant les buts principaux : la libération du corps, le plaisir et l’amitié. Retrouver un bien-être en évacuant les tensions et les ankyloses, éprouver du bonheur à se mouvoir et vivre un moment d’échange et d’affection à l’occasion, dans les sports de groupe par exemple.

L’atteinte de ces buts serait propre à chacun, en fonction de ses capacités, ses affinités, sa mentalité et son éducation, entre autres.

À travers le sport, le corps est parfois instrumentalisé, de façon consciente ou inconsciente, par son occupant. Cela peut entraîner diverses blessures psychiques comme la perte du sentiment de la consistance de l’être, l’aliénation mentale et le vide intérieur.

L’intensité des blessures peut varier. D’autres situations peuvent illustrer l’effet de la déshumanisation.

C’est le caractère déshumanisant de la violence et des différents types de viols qui leur confèrent autant de gravité. La conséquence étant ce processus déshumanisant qui laisse chez la victime de graves séquelles, surtout lorsque vécu durant l’enfance. L’humain est instrumentalisé dans ce processus.

Le livre intitulé « Faire face » , écrit par Martin Steffens et Pierre Dulau, explore la nécessité de dépasser l’objectification du visage en 2021.

Miser sur l’amour et le respect du corps pourrait peut-être contribuer à porter un juste regard sur la place que devrait tenir le sport dans notre vie.

Il semble qu’il existe aussi une sorte d’emprise discernable touchant l’activité physique actuellement. Une sorte de pression sociale qui incite à lui donner une place démesurée par rapport aux sphères biopsychosociales et spirituelle de l’être humain.

Il y a aussi une augmentation des métiers sédentaires qui explique certainement, en partie, la promulgation accrue de l’activité physique et de ses bienfaits.

L’ajustement est parfois subtil et la limite plutôt floue entre ce qui construit ou détruit, vivifie ou annihilie. Le fait d’être à l’écoute de ses besoins, de ses limites, de ce qui est vraiment bon pour soi, permet de discerner un peu mieux les choix à faire.

Il est toujours possible de naviguer vers un bien-être profond et une harmonie intérieure plus grande en restant à l’écoute de ce qui pourrait nous faire grandir et devenir meilleur.

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