Runwise

Dimanche 29 août fut une journée spéciale pour moi. Pour avoir battu mon record sur semi, mais aussi pour une raison plus profonde. Je vous explique cela.

(et je vous parle dans mon tout nouvel atelier!)

Dimanche dernier marquait ma participation à la coupe Québec de semi-marathon. Ma dernière vraie course sur route remontait à janvier 2020 : le 10 km de Nice que j’avais couru en 30min48.

Les courses de championnats m’ont toujours stressé pour plusieurs raisons :

  • Peur de mal faire,
  • Trop envie de briller,
  • L’impression que j’avais plus à perdre qu’à gagner.

J’avais donc tout une revanche à prendre.

Ces derniers mois, j’ai beaucoup travaillé sur moi-même. Je voulais devenir un coureur plus patient, moins obnubilé par le résultat et capable de développer un projet sportif à long terme. La coupe Québec était la parfaite occasion pour tester mon nouvel état d’esprit.

De plus, il y avait des bourses pour les 3 premiers et l’opportunité de briller sur la scène québécoise, rendant le défi encore plus grand.

L’objectif que je m’étais fixé était simple : arriver serein et courir aux sensations comme je sais le faire. Ce que je ne voulais pas ? Pousser la machine trop loin. Je souhaitais garder mon énergie pour le marathon de Valencia le 5 décembre. Mais, je savais que faire sa propre course dans un peloton relevé, c’est difficile.

Pourquoi ce changement d’état d’esprit ?

Depuis que je cours, j’ai toujours eu la mentalité de donner mon 105% à chaque course. Peu importe la distance, peu importe mon état de forme, ou mon avancée dans ma prépa, je voulais tout donner. Le problème, c’est que je finissais par me fatiguer, me blesser, ou me lasser de la compétition.

Ce n’est que récemment que j’ai commencé à remettre ce principe en question.

Ai-je vraiment besoin de tout donner à chaque course ?

A priori, c’est une valeur centrale en course à pied : « Tant que tu donnes ton max, tu peux être fier de toi ». Donc si je ne donne pas mon maximum … devrais-je être déçu de moi ? Probablement pas.

Cette réflexion a fait son bout de chemin, et j’en suis arrivé à la conclusion suivante : je donnerai mon 100% quand je sentirai que c’est le bon moment. On parle beaucoup de consentement, mais rarement de celui qui lie notre corps et notre esprit.

Le pire, c’est que si une part de moi désirait ce changement, une autre part semblait réticente. « N’es-tu pas en train d’adhérer à une mentalité de perdant ? ». Tant pis, si je fais ce que j’ai toujours fait, j’obtiendrai les résultats que j’ai toujours obtenus, et dans mon cas, je crois que je peux mieux faire.

Aussi, depuis mon dernier 10 km lors duquel j’avais fait un beau record (30’11) mais aussi vécu beaucoup de souffrance, je sentais que j’avais besoin de temps pour renouer avec la douleur de course. C’est donc de cette façon que j’ai approché la coupe Québec, et pour être transparent, cela m’a fait énormément de bien.

7h30, le départ est lancé, je me sens relax. Je reste dans le pack les premiers kilomètres, puis certains gars posent une nette accélération dans la première descente. Je décide de ne pas suivre, de m’en tenir au plan.

Un autre coureur semble lui aussi frileux dans les descentes, on fera toute la course ensemble, en alternant les relais.

Je franchis la ligne d’arrivée, je me sens bien pour une fin de course, j’essaie de kicker, j’y parviens (c’est rare). Je jette un œil au chrono, 1h07:25, je me sens heureux.

Quelques années en arrière, j’aurais porté mon attention sur le négatif. Ce que je n’ai pas obtenu. Dimanche, je me sentais ému. J’ai pris conscience de ma chance. Celle de pouvoir courir, demeurer en santé, m’éclater sur un magnifique parcours entouré de mes amis et de ma blonde.

Cette expérience me rappelle que j’ai un pouvoir magnifique : la capacité de diriger mon attention sur l’essentiel.

La course à pied est un sport difficile, mais nous avons la possibilité si nous le souhaitons, d’en faire une expérience plaisante. Performance et sérénité sont compatibles, mais cela prend beaucoup d’efforts et d’introspection.

Sans les bonnes connaissances en psychologie ce chemin peut être laborieux. Pour en savoir plus sur les principes psychologiques avancés qui m’ont permis de concilier plaisir et performance, jetez un œil à mon nouvel atelier. Son but ? Vous aider à mieux performer tout en restant équilibré. Je vous partage mes meilleurs conseils issus de la science en psychologie humaine et du sport.

Il est à -50% avec le code RUNWISECOMU

https://run-wise.com/ateliers/p/mental-acier

Prenez soin de vous,

Max

À propos Maxime Lopes

Je suis entraineur certifié et coureur de niveau régional (30min11 au 10 km). J’ai aidé de nombreux coureurs à battre leurs records du 5 km au Marathon. Pour cela j’utilise une approche scientifique et une bonne dose de psychologie humaine !

Partager

Si vous aimez partagez-le!