Club Boréal Vs Cabot Trail

Club Boréal Vs Cabot Trail

Tout débute le 10 décembre 2022 alors que membres du Club Boréal sont réunis pour un dîner de Noël.

Alain Moureaux a subitement la merveilleuse idée de former une équipe de 17 coureurs qui se rendra en Nouvelle-Écosse pour courir l’évènement du , la Cabot Trail Relay race

Un mini comité est formé, avant que le dessert soit servi; Jean Claude Calabro, et moi-même Anna Maria Drouin se partageons quelques tâches et choisissons le nom de l’équipe : Nous serons les Boréal Buzzards.

Club Boréal Vs Cabot TrailLa course annuelle de la Piste Cabot est une course à relais de 185 miles/276,33 km, en 17 étapes, à travers certains des plus beaux paysages du monde… commençant à Baddeck, au Cap-Breton, traversant des montagnes escarpées dans le parc national des Hautes Terres du Cap-Breton, de nombreuses petites communautés autour de la célèbre Piste Cabot, jusqu’à la vallée de la Margaree, légèrement vallonnée.

C’est le Le 25 mai-2023 dernier à 7 :32 am qu’à lieu le grand départ des Boreal Buzzards de Montréal, QC, pour Baddeck, Nouvelle Ecosse.

Notre mission est de courir 276,33 km, une course à relais en 17 étapes.

Premier défi et non le moindre, sortir de la ville de Montréal et éviter les embouteillages de l’heure de pointe. Mais nous sommes confiants et bientôt nous sommes sur l’autoroute, quelle belle journée.

Club Boréal Vs Cabot Trail

Après 15 heures de route ou l’on s’échange le volant à tour de rôle, la pluie forte qui nous ralentit un peu, nous arrivons à Baddeck sans problème. Il est tard et la nuit est sombre.

Nous sommes accueillis par nôtre capitaine Alain Moureaux, les clés de l’hôtel en main, qui s’assure que même si la réception de l’hôtel est fermée, nous serions tous dans nos chambres pour une bonne nuit de sommeil. Merci Alain

Le lendemain de notre arrive, on relaxe et on se prépare pour la grande aventure du lendemain :  petite rencontre d’équipe, des petits entraînements ou marche et le souper d’équipe.

Club Boréal Vs Cabot Trail

Enfin les Boreal Buzzards se retrouvent. Si heureux de se revoir on sent l’excitation dans l’air et la fierté de notre capitaine. On se couche tôt pour une bonne nuit de sommeil en se donnant rendez-vous le lendemain matin pour notre grande célébration, la course.

Même s’il a plu toute la nuit, le lendemain matin c’est un magnifique arc-en-ciel qui nous accueille accompagné d’un jeune cornemuseur qui s’en donne à cœur joie sur la ligne de départ.

Les Boreal Buzzards de Montréal sont la seule équipe représentant le Québec et c’est avec une grande fierté que nous avons conquis les 17 étapes.

Je vous présente nos coureurs les Boréal Buzzards

Étape 1=  17 km, Anna Maria Drouinassistante administrative

Étape 2=  17,92 km, Caroline Harvey                                                               Étape 3=  13.46 km, Fabienne Moureaux Moysey             

Étape 4= 20.01 km, Alexander Gombos                                                          Étape 5=   17, 5 km, Johanna Price,   

Étape 6=  17, 5 km, Brian Price                                                                         Étape 7=   13,1  km, Sheila Foley,        

Étape 8 =  12,36  km Johanne Vincent                                                             Étape 9 = 17, 84 km, Arnab Barua    

Étape 10 = 14.7 km, Ji Tammy                                                                          Étape 11 = 14 km, Alain Moureaux ,(Papou.)  Capitaine

Étape 12= 15,78 km Brian Levy,  conducteur de voiture de soutien

Étape 13 = 15.88 km Ian Perowne,                                                                  Étape 14 = 19.81 km, Jean Claude Calabro – Co capitaine

Étape 15 = 15.42 km,  Chanel Calabro –  trésorière                                     Étape 16= 15.35 km Mark McGowan,  

Étape 17= 18.7 km, Christine Bush ,  créateur du pull ( hoodie ) de notre équipe 

Club Boréal Vs Cabot Trail

Tout un rêve,

Merci à Brian Gibb , pour nous avoir conseillé une méthode pour nos finance, merci à club Boréal  http://www.borealclub.net/  pour l’aide financière .

Anna Maria Drouin

Voyager et « courir » forment la jeunesse!

Voyager et « courir » forment la jeunesse!

J’ai des amis, des connaissances, des collègues de course pour qui la montée d’adrénaline se manifeste dans la grâce et l’effort d’événement sportif d’envergure.

Ils ont déjà complété un marathon, une fois ou à plus d’une occasion; Montréal, Québec, Rimouski et la toute proche Ottawa. Ces fans de performance ont aussi nagé dans un Iron Man à Tremblant ou un triathlon (comme moi) à Montréal, Gatineau ou Magog. Enfin les plus téméraires y sont allés pour la dureté du mental e pédalant les dénivelés au défi Bonneville 808 ou en longue distance au Grand Défi de Pierre Lavoie sans oublier le Grand Tour de Vélo Québec. Et je ne vous parle pas de l’ultra-rail de la Gaspésie ou dans Charlevoix là où les athlètes deviennent des super-héros. Je les admire.

Par contre, j’ai aussi mon plaisir coupable où j’y cultive mes phantasmes sportif : je pratique la course touristique.

De cette façon je n’ai pas à choisir entre le jogging et le tourisme, les deux sont du voyage. Mais on ne court pas dans des destinations nouvelles comme on le fait dans son quartier : culture différente, circuit inconnu, niveau de difficulté variable, météo surprise, etc.

Pratiquer le joggo-tourisme offre une nouvelle façon d’apprécier les lieux à visiter.

Vancouver, C-B. :
Vancouver, C-B.

La météo de ce coin de pays est une invitation quotidienne d’aller parcourir les sentiers du parc Stanley en boucle de 10 km, un parcours facile en nature avec vue sur l’océan et la ville du même coup d’œil ! L’endroit et très prisé et bien fréquenté à toute heure de la journée, il faut être prudent et savoir partager l’espace avec d’autres coureurs et vélocipèdes.

Puerto Vallarta, Mexique :
Puerto Vallarta, Mexique

Qui ne rêve pas de courir sous un chaud et doux soleil du sud ? Pour fuir le tumulte de cette station balnéaire pour une journée, j’ai emprunté les chemins poussiéreux et sinueux qui m’ont amené vers le charmant village de pêcheur de Buceria. 20 km en footing, en endurance fondamentale pour parcourir cette distance, bien hydraté et la peau enduite d’une crème forte en FPS. Arrivé à destination, sur l’heure du midi, c’est dans un charmant « boui-boui » que j’ai dégusté les meilleurs fruits de mer fraichement péchés du matin, si peu coûteux. Et le retour en taxi-vélo, pour quelques pesos.

Paris, France :
Paris, FranceCourir sur les bords de la Seine, tôt le matin est la meilleure façon d’apprécier la ville lumière et son charme d’une autre époque. À chaque passage sous un des nombreux ponts (37) de Paris, les images d’un si beau patrimoine bâtit se substituent les unes après les autres. Le regard doit aussi porter là où vous mettez les pieds; les chiens y sont légion : 20 tonnes de déjections canines y sont déversées par 300 000 chiens. Gare à l’entorse merdique !

 
Édimbourg, Écosse :
Édimbourg, Écosse

Si vous êtes fan d’Harry Potter, sachez qu’Édimbourg est le berceau du jeune sorcier. Par un beau dimanche sous un ciel éternellement nuageux, le parc Horlyrood et son boulevard Queen Drive (fermé à la circulation le dimanche) offre toute la latitude et des kilomètres de jogging dans une nature royalement préservée. On en sort par le mystérieux et mythique tunnel « Innocent Railways Tunnel » pour se diriger vers le splendide château d’Édimbourg, forteresse spectaculaire avec vue sur la ville. Il faut y monter par « Castle Hill », étroite rue de pavés. Chevilles sensibles s’abstenir.

Ouarzazate, Maroc :
Ouarzazate, Maroc

Partir, courir sans destination, au gré des pas qui nous mène nulle part, ajoute à la sensation de liberté que savourent les joggers. Parfois, cette liberté apporte son lot de surprise inattendue. Courir au « feeling » sans cadence ni allure, sans montre au travers des ruelles et rues étroites d’une ville typique du Maroc. Un véritable labyrinthe et un dédale de passages qui se déroulent parmi les bâtiments à l’architecture unique et mauresque du nord de l’Afrique. Une balade prévue d’une heure se transforme en recherche sur le chemin du retour de deux heures. Peine perdue. L’Arabe étant la seule langue parlée de ce coin de pays, j’avais prévu le coup : une carte d’affaires de mon gîte avec son adresse vint à mon secours et le gentil policier de me ramener rapidement dans son véhicule de patrouille au bout de 18 km … en sol étranger, ne partez pas sans elle.

Jbil, Tunisie :
Jbil, Tunisie

Une session de jogging dans le désert est un phantasme sportif qu’il faut avoir vécu une fois. Muni d’une bonne provision d’eau, d’une montre GPS et d’une casquette nécessaire, les premiers pas se font à l’aube, quand le soleil est encore doux sur la peau et les yeux. En partant de la « kazba », les mollets sont fortement sollicités dès les premiers kilomètres franchis par dunes et vallons. À peine 30 minutes de course, un seul et même paysage sur 360 degrés et un horizon à perte de vue. Le panorama est à couper le souffle.

Jbil, Tunisie

Il n’y a pas de sentier balisé, seuls les pas laissés derrière constituent la référence, une indication du retour. Dès que la brise se lève, il faut penser à revenir me prévient le guide du départ sinon tes traces ne pourront te ramener au bercail. Ta montre sera ton unique assistant mais encore…. Après une courte pause dans un oasis de fraicheur, perdu au centre de nulle part, le soleil commence à alourdir le pas et l’expérience finalement aura été comme un mirage dans le désert.

Chacune des courses dans ces pays visités m’ont rapproché de la culture et de ces citoyens. Les difficiles trail en montagne autrichienne, les routes sinueuses de la vallée italienne du Piémont parmi les vignobles, les côtes abruptes au centre de Lisbonne, les ravins profonds le long des routes du sud de la Provence ou les pistes larges et sécuritaires pour le jogging dans la campagne des Pays-Bas, toutes proposent des sensations de liberté au coureur qui souhaitent découvrir un décor original et authentique.

Pour votre prochain voyage à l’étranger, apportez votre paire de soulier de course pour en faire l’expérience et revenir avec des images et des souvenirs plein la tête.
Bon voyage et bonne course.
Robert Delorme, Blainville

Quand courir rime avec découvrir

Quand courir rime avec découvrir

Quand j’ai commencé à courir, je n’avais qu’une envie : bouger. Je n’avais pas vraiment d’objectif de temps ni de distance. Je voulais seulement activer mon corps qui trouvait ça bien difficile marcher et parler en même temps. Tu comprendras que je partais de loin.

J’ai donc commencé à courir lentement, mais sûrement.

Ça fait maintenant plus de 5 ans que je cours. Mon besoin de bouger est encore là et je cours toujours (ou presque 😉) dans le plaisir. Toutefois, une chose a changé : mon envie de combiner mon bonheur de courir et ma passion d’explorer le Québec.

J’ai donc participé à différentes courses, que ce soit des 5 km, 10 km, 21 km, des courses en montagne ou en canicross. Bref, différents événements qui se sont déroulés à travers le Québec. Jusqu’à maintenant j’ai pris le départ à Montréal, en Montérégie, en Mauricie, en Estrie, dans Lanaudière et le Centre-du-Québec.

Chaque fois, j’en ai profité pour explorer les environs, la région, ce qui m’a permis de faire de belles découvertes!

Que dirais-tu de découvrir et de courir?
Ma passion de découvrir le Québec a pris un tournant majeur avec la pandémie : j’ai créé l’entreprise Les découvertes de Lili. En fait, je suis maintenant une conseillère en voyages qui se « spécialise » dans les séjours au Québec.

Ce qui me distingue? Je fais du « sur mesure ». Tu me dis où tu veux aller, quels sont tes intérêts, la durée de tes vacances (peu importe que ce soit une journée, une fin de semaine, une semaine ou plus encore) et moi, je fais les recherches nécessaires pour te proposer des options de séjours qui te plairont.

Pourquoi je te parle de ça aujourd’hui?
Lorsque tu t’inscris à un événement de course à pied, en profites-tu aussi pour partir en vacances?

Selon moi, partir en vacances, c’est sortir de son quotidien, c’est modifier sa routine et c’est découvrir. Il n’est donc pas nécessaire d’attendre ses vacances estivales pour ça.

Que diras-tu de partir en vacances lors de ta prochaine course?

Lors de ta prochaine participation, pourquoi ne pas en profiter pour découvrir ce que la région a de beau et de bon à t’offrir?

Tu n’as pas envie de chercher les trésors et encore moins le temps pour cela?
C’est exactement pour ça que j’ai créé les découvertes de Lili. Pour te permettre de vivre de beaux moments sans avoir à te casser la tête.

Donc peu importe où sera ton prochain départ, que ce soit au Marathon du Fjord de Chicoutimi, au Défie le Sentier à Saint-Majorique-de-Grantham ou ailleurs au Québec, laisse-moi t’aider à bonifier ton séjour.