St cyp embarque dans la course

St cyp embarque dans la course

Ma petite expérience de coureur m’a permis de découvrir plusieurs événements de course à pied au Québec mais aussi en Europe et en Afrique.

Toutes ces organisations qui font la promotion de la course à pied méritent mon respect car pour avoir une petite expérience dans l’événementiel, je sais qu’il n’est pas évident d’attirer des personnes dans sa région et sa ville pour qu’ils puissent vivent une expérience sportive tout en rassemblant une équipe de bénévoles pour aider à réaliser le tout.

Ma réflexion est : avons-nous trop d’événements de course à pied au Québec ?

Ma réponse est assez simple, plus nous serons nombreux à promouvoir le bien-être par la course à pied, plus nous collaborons à inciter les gens à maintenir ou à reprendre leur forme physique et mentale.

Pour avoir essayé plusieurs sports pour reprendre ma forme, je me suis aperçu que la course à pied était l’activité physique qui était la plus simple et la plus rapide à obtenir des résultats concrets.

Donc c’est dans cet esprit que j’ai sollicité l’équipe municipale de St-Cyprien à s’embarquer dans l’organisation d’un événement de course à pied dans notre coin de pays qui est le Bas St-Laurent. De plus, après plus de 10 ans à avoir participer à d’autres événements, il était temps pour moi de réaliser ce rêve au Québec car je l’avais réalisé au Bénin en Afrique de l’Ouest, en 2018) dans la municipalité de Parakou.

ST-CYP EMBARQUE DANS LA COURSE

En 2019, La Providence m’a offert la possibilité de relevé un défi professionnel soit de devenir le Responsable des sports d’un magnifique Complexe sportif dans la municipalité de Saint-Cyprien. J’ai assumé ce rôle pendant 2 saisons avant de repartir pour ma région de l’Outaouais dû à une situation familiale. En 2022, on m’a offert un poste de directeur des loisirs que j’ai accepté avec joie.

ST-CYP EMBARQUE DANS LA COURSE

PARCOURS DE L’ÉVÉNEMENT
Près de cette infrastructure municipale, nous retrouvons un beau sentier pédestre qui fait une distance de +- 5km et une autre boucle de +- 1,5 km.

A cette époque le parcours n’était pas très sécuritaire mais accessible aux marcheurs et aux cyclistes. En 2022, nous avons refait tout le sentier en poussière de pierre, ce qui nous donne un magnifique parcours pouvant recevoir des adeptes de la course à pied.

II y a au sein de cette belle population de plus de 1000 habitants, quelques marathoniens qui ont fait leur marque ainsi qu’un ultra marathonien de la municipalité de Cabano qui malheureusement à quitter ce monde. De plus, quelques événements de course à pied (10km) ont été réalisé dans le cadre d’un événement culturel appelé le ZOOM Champêtre. En 2023, nous célébrerons les 50 ans de ce projet culturel.

Ayant vécu plusieurs concepts de courses (10 km, 21km, 100 km, course de nuit de 69 km, course de 24 heures et marathon traditionnel et animé), quel concept proposé et combien de coureurs souhaiterions nous recevoir ?

JOURNÉE OLYMPIQUE DE L’ÉCOLE DES JOLIS VENTS
Étant situé dans le creux d’une belle vallée, Saint-Cyprien possède un charme très particulier ou le vent est souvent présent et avec une population très unie. De plus, au sein de celle-ci a émané un athlète Olympique dans la discipline de la lutte Olympique. Le Complexe sportif porte fièrement son nom.

L’équipe scolaire a décidé d’organiser une journée Olympique le jeudi 22 juin prochain à l’intérieur du Complexe sportif qui possède une belle surface Multisports depuis 2020. Cet événement scolaire était très propice pour leur présenter notre projet d’événement de course à pied.

ST-CYP EMBARQUE DANS LA COURSE

Ayant eu un conseil du directeur des opérations du Marathon d’Ottawa, nous commencerons le développement de notre événement de course à pied par la jeunesse. Donc, le jeudi 22 juin prochain aura lieu la première édition de course à pied dans le sentier St-Cyp.

Cet événement se fera en équipe et la distance variera pour les élèves de la 4-5-6 ième année et
pour les plus petits (boucle de ,68km et de 1,23km).

Grâce à la collaboration de certains citoyens, tout au long du sentier des phrases inspirantes ont été installées afin de les encourager pendant la course/marche. II n’y aura aucun chrono et nous inciterons les participants a porté un article (chapeau, cravate, foulard etc.) comme déguisement.

Toute cette démarche, nous permettra de préparer, doucement, notre événement sportif pour les adultes qui devrait avoir lieu en septembre 2023.
Nous vous tiendrons au courant de son développement dans un avenir rapproché.

Encore une fois. Un grand merci à toutes les personnes qui m’encouragent dans cette expérience d’écriture sportive.

QUELQUES MOTS : MARATHON DE LONGUEIL ET MARATHON D’OTTAWA
ST-CYP EMBARQUE DANS LA COURSEJe voulais tout simplement remercier les 2 responsables de ces événements qui m’ont offert gentiment un dossard pour courir leur marathon. Celui d’Ottawa a très bien été mais malheureusement j’ai dû déclarer forfait pour celui de Longueuil car je traitais une blessure à la jambe et je ne voulais pas prendre de risque de l’endommager dû au fait que celui de Longueuil devançait celui d’Ottawa et que ce dernier m’avait offert le dossard plusieurs mois avant l’autre. Peut-être que La Providence me permettra de le réaliser en 2024 car Longueuil est la Ville où j’ai passé une partie de mon enfant.

Clownement Luc

MON AVENTURE MARATHONIENNE…

MON AVENTURE MARATHONIENNE…

C’est en 1997 que je me lance dans l’aventure du monde des marathons. Ma première participation fut au Marathon d’Ottawa. Cet événement sportif se déroulait près de chez moi, dans la région de l’Outaouais.

À ce moment-là, j’étais père de jeunes enfants et ma responsabilité parentale ne me permettait pas de m’éloigner d’eux sur une longue période. Maintenant, ils sont adultes et ils me font honneur dans leur développement personnel. Je tiens à souligner ici la gentillesse de leur mère de m’avoir permis de donner aux 2 filles le prénom de deux personnes qui m’ont accompagné dans mon parcours de vie. Je rends grâce à La Providence de m’avoir offert la possibilité de jouer le rôle d’être un père. J’espère que je l’assume comme il se doit parallèlement à l’atteinte de mes objectifs sportifs.

Bien avant mon premier marathon, mon initiation à la course à pied s’est fait lorsque j’étais au 5ième secondaire dans un programme d’études Multi-sports offert par mes professeurs d’éducation physique. J’avais été choisi pour faire partie de la première cohorte d’élèves d’un tout nouveau programme sportif de l’école secondaire. L’année suivante, au collège, je courais avec un ami des distances de 21km et 10km. Par la suite, avec un plan d’entraînement jumelé à ma formation universitaire en activité physique (1983-1986 à l’Université de Sherbrooke) je me suis discipliné à courir assidument dans le but de participer un jour à un marathon.

Arrive le moment où je me sens prêt physiquement pour être à la ligne de départ du Marathon d’Ottawa. Je termine avec un très bon résultat de course. Malgré ma performance, je n’ai plus l’intérêt de courir à nouveau des distances aussi longues. Je considère trop demandant l’engagement nécessaire pour réussir un marathon avec comme philosophie le chrono.

Cependant en 2004, la Providence me fait découvrir un autre concept du marathon soit celui du Médoc en France. Cette formule de course développée par 5 médecins me réconcilie avec la distance d’un marathon. De plus, je prends le temps de découvrir l’histoire du Marathon, et j’en conclus que celle-ci se résume en un porteur d’un message d’espoir. Voilà, ce qu’il me fallait pour trouver ma nouvelle orientation sportive.

LE RETOUR AU MARATHON D’OTTAWA (2012)
En 2004, suite à ma participation au Marathon du Médoc, j’abandonne la course à pied, mais pas la pratique du sport (hockey, vélo, tennis, randonnée pédestre et volleyball). Ces différentes activités sportives m’aident à maintenir ma forme physique.

C’est lors de ma planification d’un séjour d’études universitaires à Paris en 2011 que la flamme se rallume. Mon souhait d’être en grande forme en arrivant en Europe m’encourage à reprendre l’entrainement, et pour la première fois, je participe au Marathon à Annecy (avril 2011).

Lors de cette épreuve sportive, je rencontre un ami coureur qui m’invite chez lui. II a déjà couru le 100 km de Millau. Suite à son conseil, je m’inscris à cet ultra-marathon qui se déroule au mois de septembre suivant. Je veux expérimenter ce concept de course au moins une fois dans ma vie.

À Paris, où j’habite, à La Maison des étudiants Canadiens dans la Cité Universitaire on peut apercevoir juste devant, le Parc-de-Montsouris. À chaque fois que je le traverse, je remarque beaucoup d’adeptes de la course. Quelques recherches m’amènent à découvrir qu’en France, il y a des événements de course à pied 12 mois par année. Finalement, j’ai un grand terrain de jeux devant moi et de belles opportunités pour maintenir mon intérêt pour la course à pied.

MON AVENTURE MARATHONIENNEMa formation en tourisme International m’amène à me questionner : Comment puis-je me démarquer des autres coureurs sachant que le chrono n’est pas un objectif et est peu important? Comment établir un lien avec ma formation et ma nouvelle philosophie née en 2004 (courir en portant un déguisement)?

C’est alors que je décide de courir une course de 10 km dans mon quartier (14 ième arrondissement) en expérimentant le concept de coureur photographe amateur déguisé et par la suite d’offrir mes services à d’autres événements en retour d’un dossard. Mon costume se limite à une belle grande lunette bleue et un appareil photo qui est tout simplement ma tablette. Avec cette formule, je prends part à quelques courses en France tout en créant des alliances.

Un autre cours universitaire me donne à nouveau l’idée de courir sur un troisième continent. J’ai déjà à mon actif des marathons en France et au Canada, mais participer à des courses sur le continent africain me permettrait de relever de nouveaux défis personnels et de développer un concept de course qui touche le tourisme sportif international.

J’entreprends donc des démarches pour discuter de mon projet avec le manager du Marathon de Parakou. J’avais déjà eu la chance de le rencontrer à son kiosque, en France au Marathon d’Annecy en 2011. Il m’a immédiatement mis en relation avec un groupe de coureurs provenant d’Annecy. Ces coureurs avaient déjà le projet de participer au Marathon de Parakou pour l’édition 2012 (février).

MON AVENTURE MARATHONIENNEALLIANCE STRATÉGIQUE HUMANITAIRE (2012-2019)
Dès mon retour au Canada, je propose au directeur des opérations du Marathon d’Ottawa une alliance stratégique avec le Marathon de Parakou. Cette entente se résume à celle où je dois courir leur marathon en clown-coureur-photographe et en retour pour les photos leur étant données, le comité organisateur me remet des articles sportifs que j’apporte en Afrique pour leur événement sportif. Cette aide matérielle est d’une très grande importance pour ce peuple dont les moyens financiers sont limités.

MON AVENTURE MARATHONIENNEDepuis ce temps, je participe au Marathon de Parakou en signe de solidarité sportive. Pour ce peuple béninois pour lequel j’ai une grande considération, je fais la promotion de leur événement sportif lors de mes courses au Canada-Québec et en France plus particulièrement au Marathon du Beaujolais.

PROMOTION DU MARATHON D’OTTAWA AU MARATHON DU BEAUJOLAIS
Pour solidifier l’alliance avec le Marathon d’Ottawa, j’ai réussi à développer un partenariat avec les responsables du Marathon du Beaujolais grâce à un très bon ami qui habite Annecy. Pendant quelques années, j’ai animé un kiosque promotionnel du Marathon d’Ottawa au Village Marathon du Beaujolais en portant mon déguisement. Les Européens adoraient cette formule. Des amis français me donnaient un coup de pouce pour le volet animation.

Bien entendu, je me suis fait un devoir de courir le Marathon du Beaujolais. Cette alliance s’est réalisée de 2016 à 2018.

MON AVENTURE MARATHONIENNEMARATHON 2023
Cette année, le directeur des opérations du Marathon d’Ottawa m’offre un dossard pour la course de 42km en retour de cet article. J’ai repris les entraînements dans les belles collines du Bas St-Laurent (Saint-Cyprien et Rivière-du-Loup). Je préfère les entrainements de qualité (parcours montée-descente) que de quantité. De plus, je suis très choyé, car mon épouse qui est massothérapeute prend soin de ma préparation physique et alimentaire. Elle excelle pour soigner les petits soucis musculaires.

MON AVENTURE MARATHONIENNEMa dernière colline devrait être celle du Belvédère Champlain à Gatineau. Cet entraînement me donnera l’heure juste sur ma capacité de terminer le Marathon qui aura lieu le dimanche 28 mai.

Au cours des dernières années, j’ai l’habitude, le week-end suivant le Marathon d’Ottawa, de participer à la Course des pompiers de Laval. La relation avec cet événement s’est créée lors d’un Village de promotion des courses. À ce moment-là, les organisateurs et moi avons accepté d’expérimenter mon concept de coureur à leur défi sportif.

MON AVENTURE MARATHONIENNE
On verra prochainement, si ce scénario se reproduira…. La Providence nous réserve toujours des belles surprises.

Je remercie toutes les personnes qui m’accompagnent dans ce projet d’article sportif amateur. Je me rends compte que, pour moi, faire l’effort d’écrire une partie de son histoire de vie, me permet de me projeter dans de nouveaux projets.

Bonne continuation et au plaisir de vous croiser sur ma route.

Une petite phrase prise dans un petit bistro irlandais a Lyon en mars 2023.

HERE THERE’RE NO STRANGERS, THERE ARE ONLY FRIENDS WHO HAVE NOT MET YET.

Clownement Luc

Marathon d’Annecy – Ma petite histoire

Marathon d’Annecy – Ma petite histoire

Lorsque j’y réfléchis sincèrement, mon histoire avec le Marathon d’Annecy a débuté quand pour la première fois, j’ai foulé le sol de la Haute-Savoie en 1991 suite à l’invitation d’une amie européenne.

La Providence m’a permis de rencontrer cette très gentille Gévrienne lors de son stage dans un camp d’été à Gatineau.  Elle était hébergée par ma famille et de là s’est créé un lien d’amitié entre elle et moi.   Elle souhaitait que nous découvrions son coin de pays et une de ses grandes passions soit la randonnée en montagne. Au fil des ans, notre amitié s’est développée grâce à la réalisation de projets en France pour les adolescents et les adultes québécois.

C’est en 2011, que j’ai réalisé mon premier marathon à Annecy qui en fait est mon deuxième marathon en France.  Le premier est le Marathon du Médoc en 2004 accompagné de deux amis québécois. 

Cette participation se voulait un prétexte pour revoir ma très grande amie Gévrienne que j’ai perdue de vue. 

Ayant beaucoup d’estime pour les personnes qui ont influencé positivement mon chemin de vie, je saisis les chances pour retourner courir à Annecy dans l’espoir de se croiser un jour sur la route. Cette opportunité s’est présentée cette année car je célébrerai mes 60 ans sous peu. Ce serait un beau cadeau de la Providence. II faut toujours garder espoir en elle.

MARATHON D’ANNECY - MA PETITE HISTOIRE

LE PARCOURS

Le Marathon d’Annecy a un tracé très plat qui longe le magnifique lac d’Annecy avec son décor enchanteur par la présence des montagnes de Chamonix. Le mois d’avril est une période idéale pour admirer la beauté des lieux.

Le trajet du Marathon est un aller-retour. J’aime bien cette formule car elle permet d’encourager les coureurs qui reviennent sur le parcours. Lorsque je cours, il est important pour moi de soutenir moralement mes semblables. Je me souviens en 2019 (3e participation), sur le chemin du retour, j’ai rejoint une jeune coureuse qui semblait être un peu en difficulté pour les 16 km lui restant à courir.  Avec sa permission, nous avons continué le défi sportif ensemble. Elle en était à son premier marathon et son programme d’entrainement, suivant les informations qu’elle m’a partagées me laissaient entrevoir, selon ma petite expérience, qu’il était très incomplet pour une distance de marathon.  Malgré des douleurs importantes aux jambes, elle a réussi à terminer sa course.

De mon côté, cet accompagnement m’a aussi été très bénéfique pour compléter mon troisième marathon à Annecy  à la grande joie de mon ami André que j’ai connu lors de ma première participation au Marathon du Beaujolais en 2014 (COUSIN DU MARATHON DU MÉDOC). 

MARATHON D’ANNECY - MA PETITE HISTOIREQuelques semaines auparavant, j’avais participé au Marathon du Togo (mars) et mon état de santé m’avait permis de réaliser 34 km. Donc, mon corps n’était pas à son maximum.

MARATHON D’ANNECY - MA PETITE HISTOIRE

Après la course à Annecy, j’ai séjourné chez une de mes amies à Lille pour récupérer physiquement. Elle gère un magnifique petit restaurant nommé Solange.  Cette pause se voulait essentielle avant de revenir au Canada.    Malheureusement, ce temps de repos n’a pas empêché le paludisme de se développer dans mon corps.  Par chance, mon épouse Huguette (Africaine-Béninoise) m’avait conseillé d’apporter les médicaments traitant le palu. Sans ces médicaments, une personne peut mourir en trois jours.  À mon retour au Canada, mon corps était dans un état assez pitoyable et ma préparation pour le Marathon d’Ottawa au mois de mai, a été remise en question.

On me demande quelques fois le nombre de marathons que j’ai réalisés. J’évite de le dire, car ce qui compte est le sens que je donne à la réalisation de chacun de ces défis.

Premièrement, l’entrainement m’apporte une discipline de vie que j’ai eu tendance à négliger pendant certaines périodes de ma vie.

Deuxièmement, le long trajet à parcourir est pour moi un pèlerinage qui m’amène à une réflexion sur la vie. Beaucoup de fois, pendant la course, je me dis :  Que fais-tu ici ?   Et après avoir franchi la ligne d’arrivée, une grande satisfaction s’installe en moi.

Personnellement, la distance d’un marathon me fait passer par plusieurs émotions et le corps me parle régulièrement. Disons, que le rythme, en douceur, qui est ma philosophie de course me conditionne à vouloir en réaliser d’autres.

MA PRÉPARATION ET MON ALIMENTATION

Généralement, ma préparation pour le marathon d’Annecy se résume à un plan sur une période déterminée.  Je participe au Marathon de Parakou à la mi-février.  Je m’accorde 4 séances de massothérapie.  Je cours des distances entre 3 et 10 km, une ou deux fois par semaine et je termine avec une longue distance de course de 21 km, une semaine avant le marathon. De plus, je marche ou je  fais du vélo à chaque jour quand la température au Québec y est favorable.

Au niveau des repas, je varie les plats suivants : Pizza du Chef, pâtes, riz africain avec poulet frit, frites avec sauce tomates et oignons, hambourgeois avec laitue et tomates et comme petit déjeuner une bonne assiette de patates rôties avec oignons. J’adore la banane, la clémentine, le melon, les arachides et les fromages. Enfin, comme breuvage d’entraînement : le jus de Bissap + eau et après une course, une bonne bière ou un verre de vin. Je dois garder la modération au rendez-vous.

CONCLUSION

Voilà ma courte histoire en lien avec le Marathon d’Annecy. Je remercie la Providence de m’avoir fait rencontrer toutes les personnes qui ont été sur ce chemin. Également, je tiens à souligner le soutien de l’équipe de la municipalité de Saint-Cyprien et de la Maison Le Cénacle de Cacouna dans ma préparation de 2023 ainsi que le comité organisateur du Marathon d’Annecy pour m’avoir offert un dossard et un soutien logistique.  Enfin, je remercie mes amis Français et Québécois qui m’accompagnent dans ma planification de mon séjour en sol Français.

Cette quatrième participation que je prépare présentement et qui est assez particulière sera dédiée à mon oncle Arthur qui nous a quitté dans son sommeil en mars dernier. II était le frère de mon défunt père Gérald. Dans leur famille, seule vit ma tante Lucienne. Notre vie est une grande roue qui tourne et un jour elle doit s’arrêter peu importe l’âge que nous avons.  

MARATHON D’ANNECY - MA PETITE HISTOIRE

Mon ami Sergio au Marathon de Parakou (2015) qui m’avait accompagné sur une distance de plus de 10 km.  Un an plus tard, je n’ai pu le revoir. Sa roue de vie s’étant arrêtée.

Toute ma gratitude aux personnes qui ont pris le temps de lire cette humble histoire de course à pied et peut-être aussi celle du Marathon d’Ottawa dans les semaines à venir en collaboration avec la Revue Courir Québec et ma très chère collaboratrice qui révise mon contenu.

MARATHON D’ANNECY - MA PETITE HISTOIRE

LG – clownluc.ca

Une 15e édition remplie de belles histoires

Une 15e édition remplie de belles histoires

Résumé de l’événement
Plus de 1000 coureurs ont pris part à la 15e édition du Marathon de Parakou qui s’est déroulé au Bénin, en Afrique de l’Ouest, le samedi 11 février dernier.

Marathon Salésien de Parakou Ces participants étaient répartis dans les différentes épreuves soient le 5, 10, 21 et 42 km
Parmi le groupe de marathoniens internationaux on retrouvait des représentants de l’Afrique du Sud, de la France et du Canada (Québec).
Cet événement sportif humanitaire a été organisé par une équipe de bénévoles de la Communauté Saint-François de Sales dirigée par le père Guillaume Kambounon – Fondateur du Marathon.

Historique de participation des coureurs
Dans l’équipe du Canada, Guy Dubé et moi, Luc Gélinas représentions la municipalité de Saint-Cyprien (bas St-Laurent) située dans la province de Québec.
Guy était à sa première participation et à son premier marathon. Quant à moi, je réalisais cette année, ma dixième expérience de course à Parakou.

Du côté de l’équipe de la France, nous retrouvions les doyens Marino (3e) et Gilbert (2e). Isabelle, Chantal, Patrick, Christophe, Pascal et Didier étaient quant à eux à leur première expérience à Parakou.

Enfin, le père KOOS représentait l’Afrique du Sud. Il en était à sa 14e participation.

Découverte du Marathon et rencontre humaine
C’est en avril 2011 que j’ai entendu parler du Marathon de Parakou. Je m’étais inscrit au Marathon d’Annecy en France et au village Marathon où je devais me procurer mon dossard se trouvait un kiosque faisant la promotion du Marathon de Parakou. Ma curiosité m’a poussé à discuter avec le responsable, le père Guillaume, lui-même participant au Marathon d’Annecy. J’avais à mon actif quelques courses en France et au Canada, mais pas en Afrique. L’idée de découvrir un autre continent en participant à leur marathon venait de surgir à mon esprit. Ainsi, après quelques minutes de discussion, nous décidâmes d’échanger nos coordonnées.

À l’automne 2011, plusieurs occasions pour courir des longues distances se présentèrent durant ma période d’études à Paris, au programme en Tourisme international à l’Université de la Sorbonne d’une durée de 6 mois. À la suite de quelques courses en France, le goût de vivre une expérience sportive sur un autre continent refit surface avec certitude.

Marathon Salésien de Parakou J’entrai donc en communication avec le père Guillaume. Il me proposa de me joindre au groupe d’Annecy qui était à l’étape des préparatifs pour une participation au Marathon de Parakou de février 2012. L’instigateur de ce projet rassembleur était monsieur André Monier de la ville d’Annecy (Présentement, André est membre du comité organisateur du Marathon du Beaujolais).

Dès ma première course, mes futures participations annuelles à Parakou étaient inscrites à mon agenda. Quelques personnes m’ont demandé la raison pour laquelle je suis fidèle à cet événement. Ma réponse est assez simple. C’est grâce à ce marathon que j’ai rencontré mon épouse actuelle qui est originaire du Bénin.

Lors de ma première participation, j’avais demandé au père Guillaume s’il connaissait une personne offrant des services de massothérapie. Mes marathons et ultramarathons m’ont appris que la massothérapie aide énormément à la préparation et à la récupération du corps.

Pour répondre à ma requête, il contacta madame Huguette Léontine Bakinde qui se présenta au rendez-vous prévu à la fin du marathon. Malgré un retard de ma part, de plus d’une heure, elle fit preuve d’une patience bienveillante et elle m’accueillit avec une grande gentillesse. Notre histoire de vie se poursuit depuis maintenant 11 ans.

Suite de l’aventure béninoise
Je ne sais pas quel sera mon avenir en lien avec le Marathon de Parakou, mais je peux dire que je lui dois beaucoup et j’ai à cœur sa continuité et sa popularité. De plus, après y avoir bien réfléchis, la Providence y joue un rôle très important.

Enfin, pour ceux et celles qui aimeraient en savoir davantage sur le Marathon de Parakou ou tout simplement connaître les différentes étapes de ma préparation physique et psychologique, je vous invite à me contacter par l’intermédiaire de ce courriel : luc@clownluc.ca.

Je remercie le magazine Courir Québec de me permettre la rédaction de ce court reportage ainsi que les membres des deux municipalités pour lesquelles je travaille dans le Bas St-Laurent, ma famille béninoise et canadienne-québécoise, mes amis du Québec et de la France et bien entendu mon épouse Huguette qui me supporte depuis 2012 dans cette aventure sportive et culturelle béninoise.

De même, cette 10e participation a été dédiée à tous mes amis et les membres de ma famille qui ont pris le chemin céleste au cours des dernières années et tout spécialement à Janin (59 ans) qui a emprunté cette même route en janvier dernier.

Je termine ce témoignage par un texte signé par un jeune journaliste béninois rencontré en février 2012 et dont j’ai eu l’honneur de revoir en 2023. Son prénom est Jérémie…II est le directeur d’un journal hebdomadaire appelé Daibi Info.

Bonne lecture à tous…et un remerciement à mes collaborateurs pour leur accompagnement dans la rédaction du texte.

Luc
clownluc.ca

15ème édition du marathon Salésien de Parakou/samedi 11 Février 2023

Organisation réussie et exceptionnelle pour les Oblats

Le samedi 11 Février 2023, la cité des Kobourou a abrité la 15ème édition du marathon Salésien de Parakou organisé par les Oblats de Saint François de Sales. Cette édition placée sur le thème : « Le monde est né de l’amour, il est soutenu par l’amour, il va vers l’amour, et il entre dans l’amour » a connu la participation de 1099 coureurs venus de plusieurs pays du monde à savoir : Bénin, Amérique, France, Canada, Afrique du Sud, Nigéria, Togo, Burkina-faso etc.

La course des 42 Km a été lancée à 6h du matin dans l’arrondissement de tchatchou en présence du maire de la ville de Parakou et du représentant de la BOA, sponsor officiel. Et plus tard celles des : 21km, 10 km et 5km, toutes lancées depuis l’esplanade de la paroisse Saint François de Sales d’Okédama.

Ainsi, les coureurs, marcheurs, enfants, jeunes, adolescents et seniors, déguisés ou non ont sillonné les rues et ruelles de la ville de Parakou pour chuter à la communauté du Postulat des Oblats de Saint François de Sales sise à Baka. Le parcours a été jalonné des forces de sécurité publique et des officiels.

A l’arrivée :

Pour les dames 42,195km,
– DJERIKOU Bertille est première avec une performance de 2h59min12S ;
– BALLO Justine 2ème avec une performance de 3h29min58 ;
– EKE Nadège 3ème avec une performance de 3h52min43 ;
– LAMER Marie-Noëlle 4ème avec une performance de 4h58min55 ;
– COMTE Chantal 5ème avec une performance de 5h14min50
– et TOMMEY Isabelle 6ème avec une performance de 5h46min11.

Chez les hommes,
– TABE Mohamed premier avec une performance de 2h36min16S ;
– KOVEITIN Richard 2ème avec une performance de 2h27min34 ;
– AZAGOUN Hospice 3ème avec une performance de 2h46min46 ;
– DAWIN Joseph 4ème avec une performance de 2h52min56 ;
– FAYIROU Maxime 5ème avec une performance de 2h58min19 et
– DORE Mamoudou Souradjou 6ème avec une performance de 2h59min10.

Chez les handicapés auditifs,
– Walters KOOS 1er avec une performance de 3h19min46 et
– KOTTIN Séverin 2ème avec une performance de 3h36min31.

Pour les handicapés moteur :
– 1er SAVI Hilère avec une performance de 3h27min41.

Pour les militaires en tenue de service :
– EDEN Bertin avec une performance de 4h43min50 ;
– GANYE Alain 2ème avec une performance de 5h09min28 et
– KOUAGOU Noél avec une performance de 6h14min51.

Sur les 21km dames ;
– OROU GUERE Yéniva est première : –
– SABI Mariam et GLERIE Réchiathou, 2ème. ex aequo.

Chez les hommes :
– YANI Yatto est premier,
– YANKOR Salifou est 2ème
– BAGNAN Abdou Lafirou est 3ème .

Sur les 10 km dames ;
– BOUKARI Amoudiath est première avec une performance de 59min06s7;
– BIO YAU Faridiath est la 2ème avec une performance de 1h01min01s ;
– TOSSOU Arielle est 3ème avec une performance de 1h7min22s.

Pour les hommes :
– AZONHIN Sylvain est 1er avec une performance de 33min07s2 ;
– SOULEYMAN Kann est 2ème avec une performance de 33min08s00
– ALOKPON Bil Arthur est 3ème avec une performance de 34min27s59.

Sur les 5km dames :
– Première -DA-Silvoira Nelly avec une performance de 23min47s93 ;
– Deuxième : SOUMAÏLA Mouinatou avec une performance de 24min02s33 ;
– enfin troisième : -AMIDOU Roukayath avec une performance de 24min18s17.

Pour les hommes ;
– NAMBOUA Barnabé est 1er avec une performance de 21min11s23 ;
– BAMBO Innocent est 2ème avec une performance de 21min12s07 et
– OGUELE Ismael est 3ème avec une performance de 21MIN13s66

La cérémonie de remise de prix a été effective en présence de plusieurs autorités et personnalités religieuses, politiques et administratives. Plusieurs autres prix ont été décernés aux coureurs. L’événement prit fin par les mots de remerciements et de satisfactions du coordonnateur du Marathon, le Révérend Père Guillaume KANBOUNON. Les dés sont ainsi jetés pour la 16ème édition.