Selon le Journal of the American College of Cardiology, les gens en santé qui s’entraînent et complètent un premier marathon retranche l’équivalent de 4 ans à leur âge vasculaire.
Les chercheurs ont associé cet entraînement à une réduction de la pression artérielle et de la rigidité de l’aorte. Le durcissement des artères est une conséquence normale du vieillissement, mais il augmente aussi le risque de problème cardiovasculaire chez des individus autrement en santé.
J’ai toujours pensé qu’en étant actif, j’éloignais la maladie et les médicaments qui suivent. Et il faut dire que j’ai toujours eu une aversion envers les divers produits chimiques qu’on donne à notre corps pour retrouver la santé. Rendu à 62 ans et avec toutes les activités physiques que j’ai pratiquées, je peux valider que cette croyance est vraie. Je remercie l’univers à tous les jours de me réveiller avec toutes mes facultés autant mentales que physiques. Car je travaille quotidiennement auprès d’une clientèle qui ont des limitations de toutes sortes. Donc, c’est avec une immense gratitude envers la vie que j’embarque dans mes espadrilles pour m’élancer sur différents parcours.
Et ce n’est pas demain que ça va se terminer quand je regarde le Britannique John Starbrook qui a 87 ans a couru son 33e marathon de Londres en 2018 en un temps de 8 heures et 21 minutes. Bon, vous allez me dire que c’est un phénomène, un peu dans le genre de Phil Latulippe qui a commencé à courir à 48 ans pour finalement plus tard, à 62 ans traverser le Canada à la course à pied. Il a même répété l’exploit à l’âge de 70 ans. Mais avant tout, il faut se respecter avec les dispositions génétiques que nous possédons. Tout est relatif. Courir 1 km peut être aussi méritant que le record d’Éliud Kipchoge de 1h59 pour un marathon.
Évidemment, la course à pied nous apporte aussi un meilleur sommeil mais également nous oblige à surveiller de plus près notre alimentation qui est quand même le carburant de notre véhicule. L’écrivain André Malraux disait : ‘’il faut ajouter de la vie aux années, pas des années à la vie.’’ Pourquoi pas les deux.