La 33e édition du Marathon Beneva de Montréal

La 33e édition du Marathon Beneva de Montréal

32 500 coureur·ses ont célébré la course ce week-end à Montréal

La 33e édition du Marathon Beneva de Montréal affiche complet sur toutes ses épreuves!

Montréal, 21 septembre 2025 – Tôt ce matin, 19 000 coureur·euses se sont élancé·es du parc Jean-Drapeau pour le marathon et le demi-marathon du Marathon Beneva de Montréal. Ils ont eu le plaisir de traverser la ville d’une rive à l’autre, portés par les encouragements de la communauté de course et des résident·es. L’ambiance était électrisante grâce aux 12 points d’animation tenus par des clubs de course montréalais le long des 42,2 km du parcours. L’arrivée au parc Maisonneuve a été particulièrement émouvante, alors que les participants ont franchi l’arche d’arrivée sous les acclamations de la foule.

La journée d’hier a été un autre franc succès avec 13 500 participant·es réparti·es entre le 10 km Fondation cancer du sein du Québec, le 5 km Sports Experts et le 1 km, qui a réuni 1 000 jeunes coureurs de moins de 12 ans. Le Championnat canadien du 5 km a été remporté par le Québécois Charles Philibert-Thiboutot à l’occasion de sa dernière course en carrière. Mentionnons aussi le Mile Action Sport Physio, tenu vendredi soir, qui servait de Championnat québécois du Mile et où Robin Lefebvre et Elisa Tripotin se sont illustré·es en décrochant les premières places.

PODIUMS

Les résultats de toutes les épreuves se trouvent ici.

Marathon – Femmes

1. Martha Hirpato Yota, Bahreïn (2:37:08)

2. Caroline Kiptoo, Kenya (2:37:14)

3. Philes Ongori, Kenya (2:38:56)

Meilleure Québécoise : Meggie Dargis, Montréal (2:49:10)

Marathon – hommes

1. Geoffrey Brgen, Kenya (2:18:12)

2. John Langat, Kenya (2:21:52)

3. Samuel St-Antoine, Mont-Saint-Hilaire (2:22:43)

Meilleure Québécois : Samuel St-Antoine, Mont-Saint-Hilaire (2:22:43)

« Les coureurs ne sont pas les seuls à faire le succès de l’événement : l’énergie des spectateurs est tout aussi essentielle et crée cette ambiance unique qui nous distingue, souligne Alex Ratthé, directeur général de Courons MTL. Le plus beau, c’est de voir l’effet boule de neige : plusieurs spectateurs finissent par s’inscrire l’année suivante pour relever le défi à leur tour. Si notre événement réussit à donner envie à plus de gens d’enfiler leurs souliers de course et de bouger, on peut dire que notre mission est accomplie. » L’organisation tient à remercier tous les bénévoles et les précieux partenaires pour la réussite de cette édition.

UN ÉVÉNEMENT ENGAGÉ ET DURABLE
Le Marathon Beneva de Montréal a un impact au-delà de la course. Grâce au programme Du cœur à la course, il a permis à plus de 60 organismes caritatifs de maximiser leur collecte de fonds. À ce jour, 965 938 $ ont été amassés. En tant que partenaire en titre, Beneva s’engageait également à remettre 25 000 $ en bourses à neuf des organismes s’étant démarqués dans leur collecte.

« Le Marathon Beneva de Montréal continue de rassembler la communauté avec une énergie contagieuse et une passion pour le dépassement de soi. Le fait que la plupart des distances aient affiché complet plusieurs mois avant la tenue des courses témoigne de l’engouement qu’il suscite année après année. En tant que partenaire en titre, nous sommes fiers de contribuer à cette célébration du sport, de la solidarité et du bien-être collectif. Félicitations à tous les participants, et merci aux bénévoles et organisateurs pour cette édition mémorable! » mentionne M. Martin Robert, Vice-président exécutif et leader – Talent, culture et communication, Beneva.

L’impact social de l’événement va plus loin que la remise de dons. Le Marathon Beneva de Montréal s’engage dans la communauté en privilégiant les fournisseurs locaux, en assurant l’équité des genres au niveau des bourses du programme Élite et en assurant une participation inclusive à toutes ses courses, notamment par l’introduction d’une catégorie non-binaire. D’un point de vue environnemental, l’événement est certifié « carboneutre » par Planetair grâce à la compensation carbone des émissions de gaz à effet de serre, la gestion responsable des déchets et la mise en place de ravitaillements écoresponsables. L’organisation laissait également le choix aux participant·es de prendre ou non la médaille contre un don à notre programme caritatif. Plus de détails ici.

BILAN MÉDICAL
« Le plan médical mis en place a permis de répondre efficacement à l’ensemble des besoins médicaux. Les urgences survenues ont été prises en charge avec succès par l’équipe médicale du Marathon Beneva de Montréal », souligne le Dr François de Champlain, directeur médical de l’événement et urgentologue au Centre universitaire de santé McGill.

CAP SUR L’ÉDITION 2026 ET LE 21K DE MONTRÉAL
Courons MTL est fière d’organiser deux des plus grands événements de course à pied au Québec et d’avoir fait courir près de 40 000 participant·es de tous les niveaux en 2025, en plus de mettre en valeur les atouts uniques de Montréal comme destination de course.

Les inscriptions pour le 21K de Montréal et pour l’édition 2026 du Marathon Beneva de Montréal sont ouvertes depuis vendredi. Le 21K de Montréal se tiendra désormais sur deux jours, les 18 et 19 avril 2026. Pour sa part, le Marathon Beneva de Montréal 2026 aura lieu du 9 au 11 octobre 2026.

Le Marathon Beneva de Montréal compte sur l’appui indispensable de partenaires publics et privés : Beneva, Action Sport Physio, Sports Experts, la Fondation cancer du sein du Québec, la Ville de Montréal, le gouvernement du Québec, Tourisme Montréal, STM, XACT Nutrition, CAMPUS, COROS, PRAISE Endurance, ON, Bière St-Ambroise, Edika, Krispy Kernels, Le Lait, Yoplait Liberté, MadeGood, HARIBO, Supporo, Solem, MarathonFoto, MarsQuest, Athlétisme Canada, Athlétisme Québec, Parc Jean-Drapeau, planetair.ca, ATPI, Astral, Rythme 105,7, le Journal de Montréal, le Journal de Québec et Projetdekip Media.

Marathon Beneva de Montréal

À PROPOS

COURONS MTL
Courons MTL est un carrefour pour les adeptes de course à pied au Québec. L’organisation a pour mission de rassembler la communauté des coureurs et coureuses par le biais d’expériences uniques et mémorables. Courons MTL est le producteur du Marathon Beneva de Montréal, depuis 2020, et désormais du 21K de Montréal, puis met à profit son expertise organisationnelle dans la réussite d’autres productions événementielles de course à pied.

BENEVA
Née du regroupement de La Capitale et de SSQ Assurance, Beneva est la plus grande mutuelle d’assurance au Canada avec plus de 3,5 millions de membres et de clients. Elle compte sur plus de 5 500 employé.e.s dévoué.e.s : des gens qui protègent des gens. Son approche humaine s’ancre dans les valeurs mutualistes partagées par ses employé.e.s. Avec un actif de 25,2 milliards de dollars, Beneva se révèle un acteur clé parmi les grands de l’industrie de l’assurance et des services financiers au Canada. Son siège social est à Québec. Pour plus d’informations, rendez-vous sur beneva.ca.

GROUPE TONIC
Le Groupe Tonic organise et produit des rendez-vous sportifs à fort impact, générateurs d’émotions, visant à favoriser les rencontres entre les amateur·rices, les athlètes de haut niveau et le public, tout en faisant rayonner le Québec et le Canada sur la scène internationale. Parmi ses événements phares figurent les Grands Prix Cyclistes de Québec et de Montréal, le Marathon Beneva de Montréal, le 21K de Montréal, les Championnats du Monde Route UCI Montréal 2026, ainsi que le Montréal Beach Pro Tour. Avec cette initiative, le Groupe Tonic renforce son engagement à diversifier l’offre événementielle sportive à Montréal avec la volonté de faire rayonner la métropole sur la scène internationale.

Mon marathon de guérison

Mon marathon de guérison

Quelle merveilleuse machine ce corps humain! Le «concepteur» a tout prévu. Quand il est utilisé de façon inadéquate, il te répond à sa façon.

Depuis que j’ai débuté sérieusement la réalisation de marathons et d’ultra-marathons en avril 2011, je me suis infligé bien involontairement quelques blessures sportives qui se sont rétablies assez rapidement grâce à la collaboration de ma compagne de vie Huguette qui est massothérapeute et une bonne conseillère en nutrition et en hygiène de vie.

Par exemples, une entorse à la cheville, un étirement musculaire ou une douleur dorsale prenaient quelques semaines de traitement avant de reprendre mes entraînements en vue de mes prochaines courses.

En février dernier, au Bénin, ma réalité pour les blessures sportives a atteint un autre niveau que je n’avais pas encore vécu dans mon parcours sportif amateur.

En effet, à la suite de ma participation au Marathon de Parakou dont je réussis à terminer, une importante enflure apparaît au bas du ventre côté gauche et me provocant un durcissement du ventre accompagné d’intenses douleurs.

Étant à quelques semaines de mon retour au Canada, rapidement mon épouse Huguette contacte notre médecin de famille, le docteur Baguidi de la Clinique As du coeur de Parakou.

Les résultats de l’échographie démontrent la présence d’une hernie. Selon mes recherches, ce type de blessures est souvent causé par des efforts extrêmes. Cette information m’amène à réévaluer mon programme d’entrainement mis en place pour ce marathon. Pourtant, il est comparable aux précédents, mais avec la différence d’un ajout de montées de côtes assez ardues et l’augmentation de la longueur de pelletage de neige durant l’hiver.

Un traitement approprié réussit à m’enlever la douleur, mais pas à éviter la proposition par l’équipe médicale africaine de procéder à une chirurgie pouvant être effectuée quelques jours avant mon départ en avion.

Après une consultation familiale, notre décision est d’attendre d’être en sol québécois pour voir si une guérison naturelle peut se produire puisque nous avons lu que cela est possible.

À mon retour, je poursuis ma convalescence naturelle en me limitant à marcher de très courtes distances dans l’espoir que mon corps se rétablisse. Malheureusement, en aidant une personne à placer des tables, je ressens à nouveau une douleur intense.

Une fois de plus, je dois obligatoirement consulter un médecin afin d’établir un autre diagnostic pour cette blessure. Avec l’aide de la Providence, je réussis à obtenir un rendez-vous médical après une gymnastique bureaucratique avec mon ancienne clinique familiale. Je suis devenu un orphelin du système de santé en raison du départ à la retraite de mon médecin de famille.

Lors de mon rendez-vous, en présentant une photo souvenir de mon état physique et mon rapport d’échographie du Bénin, le médecin généraliste constate rapidement l’urgence de ma situation physique.

Sans hésiter, il me place sur sa liste de patients, m’envoie faire des analyses sanguines et planifie mes prochains rendez-vous médicaux (échographie et spécialiste).

On verra la suite des choses, mais la chirurgie risque d’être au rendezvous à moins que La Providence ne s’ingère dans ce dossier comme elle l’a déjà fait avec d’autres personnes. La lecture du livre de Didier Van Cauwelaert – L’insolence des Miracles nous raconte de merveilleuses histoires de guérisons médicales inexpliquées.

Dans l’attente, cette situation particulière m’oblige au repos forcé et je dois annuler tout mon calendrier de courses pour cette année soit : Courir pour les Zèbres (juin), le marathon de Rimouski (septembre), Courons Gatineau (septembre), La Course du Portageur (octobre) et le marathon de Beaujolais – France (novembre).

Je pense bien que cet arrêt sera plus long qu’à l’habitude étant donné l’importance de la blessure et aussi parce que selon mes dernières observations, mes blessures sportives guérissent moins rapidement que lorsque j’étais plus jeune. J’ose comprendre que ma machine de 61 ans me demande de ralentir pour mieux récupérer.

Du côté mental, c’est une période de deuil et pour une personne qui aime l’action elle est assez compliquée.

Finalement, je sais qu’en m’imposant ce marathon de guérison, je mets toutes les chances de mon côté pour que cette blessure guérisse parfaitement afin de reprendre mes entraînements pour mon marathon fétiche au Bénin en février 2026. Cet événement sera encore une fois associé à la cause sociale.

Bonne saison de course à tous et à toutes.
marathon de guérison

LE MARATHON DE RIMOUSKI ET SON CONCEPT DE PACE DU BONHEUR

LE MARATHON DE RIMOUSKI ET SON CONCEPT DE PACE DU BONHEUR

A l’aube de mes 61 ans, j’ai hésité très longtemps avant de m’inscrire à ce Marathon parce que je trouvais que ma préparation physique et mentale n’était pas au niveau que je souhaitais pour y
participer.

En février 2024, au marathon de Parakou au Bénin, mon corps a beaucoup souffert suite à une blessure à la cheville (foulure mineure) survenue après quelques kilomètres de course. J’ai tout
de même pu terminer le parcours en gérant très bien ma douleur.

Après une période de récupération de plusieurs semaines, la reprise de mes activités physiques s’est limitée au vélo et à la marche.

Au début du mois de mai, je reprends la course à pied, mais à la mi-juin je dois revenir à la marche au quotidien puisque ma mission professionnelle pour la saison estivale me demande beaucoup
d’énergie.

Jusqu’au jour du marathon, je me questionne sur la qualité de ma préparation physique bien plus que sur la distance que je dois parcourir pour être sur la ligne de départ. Présentement, je
demeure à une heure de Rimouski dans une belle municipalité qui se nomme Saint-Cyprien.

Finalement, ce qui me motive à m’inscrire la veille de la course est: Le concept offert par les organisateurs soit le PACE DU BONHEUR (8 HEURES POUR LE RÉALISER), les traitements
musculaires pour une meilleure récupération physique reçus par mon épouse Huguette qui est massothérapeute (4 séances de 1h30), plusieurs excellents repas nutritifs, la possibilité d’être
présent pour cette 20e édition et le trajet de course sur une surface très plate.

J’avoue que je n’aurais pas pris la même décision pour le Marathon du Beaujolais en France qui en sera aussi à sa 20e édition et qui attend près de 25000 coureurs. La particularité de cet
événement est que 95% des coureurs sont costumés. Je me suis inspiré de ce concept pour développer mon déguisement et de ce fait être baptisé «clownluc le coureur». Malgré son caractère très festif et son trajet qui nous donne droit à la dégustation de vin et de saucisson, son parcours est beaucoup plus valonneux et présentement, il est trop exigeant pour moi en tenant
compte de mon état physique.

Ma formule actuelle pour faire la distance d’un marathon consiste tout simplement à maintenir la même cadence, à m’arrêter à chaque point d’eau pour boire, manger et discuter avec les
bénévoles et au besoin prendre une pause pendant le parcours.

LE MARATHON DE RIMOUSKI

Durant le trajet du Marathon de Rimouski, j’ai eu l’honneur de courir avec des personnes bienveillantes dont René, 65 ans, qui a couru plus de 75 marathons dans sa vie. De plus, j’ai côtoyé
sur plusieurs kilomètres Martin qui en était son quatrième marathon.

II faut aussi souligner le travail de qualité et la compétence exceptionnelle des bénévoles et leurs sourires. Sans eux, aucun événement ne pourrait survivre.

Au niveau de la température, nous avons eu droit au début de la course (7 heures) a un très beau temps couvert, mais agréable. Par la suite, Dame Nature nous a offert un peu de pluie pour nous
ramener du beau soleil. Après avoir contourné la boucle du 21 km, le vent nous attendait.

Au 40e kilomètres, j’étais très fatigué et je sentais que j’avais besoin d’un peu d’aide pour terminer cette course. Une idée m’est venue et elle est inspirée du Marathon d’Ottawa que j’ai
fait à quelques reprises. Pour terminer les 2 derniers kilomètres, des coureurs bénévoles offrent leur aide en nous accompagnant jusqu’à la ligne d’arrivée. Je trouve cette idée très humaine et efficace.

Donc, au point d’eau, il y avait un groupe de jeunes bénévoles. J’ai saisi l’occasion pour m’informer de leurs intérêts à vouloir m’aider pour finir la course. Cinq jeunes adolescentes,
membres d’une équipe de basketball, ont généreusement accepté de m’accompagner jusqu’à la ligne d’arrivée.

Tout comme le font les oiseaux lors de leur vol en groupe, elles m’ont protégé du vent et nous avons terminé ensemble sur une ligne droite. Ce fut un moment très magique de ma course.

La Providence nous amène toujours à des endroits qui nous feront grandir en tant qu’humain. Ce marathon a une très belle particularité qui m’a été dite par son fondateur monsieur Pelletier. On
offre le repas le soir avant même du marathon et le dîner après la course. De plus, c’est grâce à lui si madame Nathalie a pu intégrer le concept du PACE DU BONHEUR à l’événement.

Voilà ma petite histoire de ma deuxième participation à cet événement sportif du Bas St-Laurent.

II y a de cela plusieurs années, j’avais parcouru la distance du demi-marathon.

Je vous invite à découvrir le Marathon de Rimouski où l’humain y a encore sa place…. tel que le Marathon de Parakou au Bénin qui est mon chouchou depuis maintenant 11 ans.

Une histoire d’amour entre le Canada et le Bénin

Une histoire d’amour entre le Canada et le Bénin

La rencontre sportive de l’union et de l’unité sa¬crée des peuples organi¬sée par les Oblats de Saint François de Sales du Dio¬cèse de PARAKOU s’est déroulée le samedi 10 Fé¬vrier 2024 sous le thème :
« La nature est belle pour nous dire qu’elle vient de Dieu, mais a des défauts pour nous dire qu’elle n’est pas Dieu ».

Au total, 846 athlètes dont 514 hommes et 332 femmes issus de quinze nationali¬tés (béninoise, allemande, française, ougandaise, togo¬laise, burkinabé, congolais, nigériane, américaine, britan¬nique, indienne, canadienne, sud-africaine ghanéenne) ont participé aux différentes courses (5 km,10 km,21Km,42 km) de cette 16ème édi¬tion du marathon Salésien dans une ambiance festive.

À 6h, 8h et 9h les coups de sifflet ont tonné pour lancer les courses respectivement des 42,195 Km à Badékparou, des 21,100 km à la hauteur de l’avenue de la paroisse Saint François de sales et des 10 km et 5 km à Baka devant le portail de la Communau¬té de formation des oblats.

Le circuit des 42 km et 21km est resté inchangé à ce¬lui des années antérieures sauf le circuit des 10 km et 5 km qui a été déplacé pour Baka. La particula¬rité de cette année est la participation d’un handica¬pé moteur à la compétition.

Mention honorable pour le Comité d’organisation. Tout était au rendez-vous afin de donner un cachet spécial à l’évènement : les points de ravitaillements, les pancartes de signalisations, les offi¬cielles, les forces de sécurité publique, pour le volet sécu¬ritaire, les ambulances des sapeurs-pompiers pour les urgences, l’équipe médicale et les nombreux bénévoles.

À la ligne d’arrivée, les trois premiers de chaque cir¬cuit catégorie hommes et femmes ont reçu des prix composés d’enveloppe, de trophée et de lot de consola¬tion, des prix spéciaux ont été remis à certaines personnes à savoir : la personne la plus obese, la plus âgée et le plus endurant. Également le plus jeune de la compétition et le dernier à terminer les 42 km.

À la fin les organisateurs se sont réjouis de la bonne am¬biance et lancent un appel à l’endroit des partenaires : « Pour cette 16 ème Édition nous avons eu des difficultés de pouvoir rendre autonome le marathon. On aimerait qu’à la 17ème édition les bonnes volontés se manifestent afin de nous aider. Car le mara¬thon nous revient cher » A dé-claré le Révérend Père Luc (OSFS). Quant au R.P. Da¬niel DEGNIBO, il rend grâce à Dieu et se fond en remer¬ciements : « nous bénissons le Seigneur pour cette 16ème édition du marathon salésien de Parakou. Nous avons eu une belle fête de la course à pied et nous pensons que les athlètes vont désormais plus faire attention à leur environ-nement notamment la gestion des déchets dans leur diffé¬rents ménages afin que nous ayons une nation plus propre. Nous remercions les béné¬voles, les officiels techniques, les médias, les congréga¬tions religieuses, les Forces de sécurité publique, le corps médical en fin le coordina¬teur du marathon, le R.P. guillaume ».

Luc GELINAS qui est à sa 11ème participa¬tion apprécie : « Hu¬guette et moi, c’est notre 11ème participa¬tion. Donc je peux dire que cette année, le so¬leil était encore au ren¬dez-vous, mais ce que j’observe c’est qu’il y a une belle transition au niveau du Comité d’or-ganisation : ce sont les jeunes qui prennent la relève. Et j’ai vu des belles choses qui sont faites ; de beaux gi¬lets avec de couleur très voyant, des points d’eaux ont été très bien placés aussi. D’année en année, je veux que le marathon devienne encore plus fort ».
Organisateurs, spec¬tateurs et compéti¬teurs se sont sépa¬rés dans l’espoir de se retrouver l’an pro¬chain à la 17ème édi¬tion qui aura lieu le 8 Février 2025 sous le thème : »Levez-vous après avoir été assis ».

Le soutien à ce pro¬jet a débuté par une première participa¬tion au marathon. Par la suite, mon épouse Huguette (Béninoise) et moi sommes venus régulièrement à cet événement sportif ras¬sembleur. II est a noté que c’est grâce au Marathon que j’ai pu rencontrer Huguette et que celle-ci a ac¬cepté de devenir ma nouvelle compagne de vie en août 2012.

Pendant quelques années, le Marathon d’Ottawa (Mr. Joe) a fournis gratuitement des gilets souvenirs aux participants. De plus, des personnes du Québec sont venues découvrir ce projet.

Nous remercions Maude G. (2014), François R. (2014) et Diane (2015) de Ga¬tineau ainsi que Guy D. (2023) de Saint-Cy¬prien (Bas St-Laurent).

Ma peur du marathon

Ah, le marathon. J’y ai succombé. Une seule fois.

Je voyais le marathon comme l’accomplissement ultime, avant même de me considérer comme un coureur avec assez d’expérience. Quelques courses de 10km sous les 40 minutes et deux demi-marathons en 1h22 m’auront convaincu que j’étais prêt pour la bête.

C’était en 2017, sur le fameux P’tit Train du Nord. Dans ma grande naïveté, je ne visais pas seulement de compléter le marathon. Je visais le prestigieux marathon de Boston et un temps de qualification de 3h05. Pas de chances à prendre, je visais 3h00.

Ma préparation? Pas très glorieuse. Une cinquantaine de kilomètres par semaine, pas de travail spécifique et aucune sortie au-delà de 25 kilomètres. Je m’alignais directement vers un mur et dans ma tête, je m’alignais facilement vers une qualification!

La première moitié a été complétée en 1:33:09, un peu plus lent que prévu, mais après tous, les bons marathoniens sont plus vites sur la deuxième moitié de course, aucun souci à avoir! À ce moment, j’étais 72e place. Cette première moitié de course s’était déroulée dans le confort et la confiance. Le rythme était plus que soutenable, mon objectif atteignable.

La deuxième moitié? En quatre éternités et demi, de mon point de vue. Dans les faits, 2:41 et une chute de près de 500 positions. Ouch. Environ au 30e kilomètre, je me suis mis à marcher et ce, jusqu’à la fin. Le physiothérapeute m’aura diagnostiqué une tendinite au genou. Ma voix intérieure m’aura, elle diagnostiqué une préparation inadéquate et une prétention exagérée. Le retour sur terre (et en voiture) aura été pénible. Évidemment, le constat ici n’est ni contre ma position, ni contre le temps en tant que tel, mais plutôt en vertu de mes ambitions initiales.

Six ans plus tard, je ne me suis pas rapproché du marathon. Pas même un peu. Ce qui m’apparaissait comme la consécration comme coureur s’est transformée en quasi-dégoût.

Et pourtant, ceux avec qui je m’entraîne le plus, ce sont des marathoniens, pour la plupart. Ce sont aussi ces personnes qui gardent ma motivation de course élevée, celles avec qui j’échange le plus sur la course à pied. Dans le cadre de mon podcast, j’ai été inspiré par des performances incroyables, notamment celles de Maxime Leboeuf et Pierre-Lou Billerot.

Ces amis qui m’entourent performent bien, avec des temps qui pourraient créer l’envie chez bon nombre de coureurs. Briser les 3h, ce n’est pas donné à tous! Ils mettent la barre haute et mon orgueil ne me permettrait pas d’être si loin d’eux. Oui, un premier marathon (ou un second dans mon cas, même si je ne considère pas le premier comme une réussite), doit être pris avec modestie. Plus facile à dire qu’à faire!

Ma volonté elle, ne me permet pas de mettre les heures d’entraînement qu’ils investissent. Les voir fréquemment atteindre 120, 130 voir des 150km, c’est impressionnant. Je me donne l’excuse actuellement d’avoir deux jeunes enfants pour ne pas m’y lancer tête première, mais fondamentalement, ça demeure une question d’un manque de volonté non assumé.

Nous entendons souvent le point de vue positif des coureurs sur les marathons; voici le mien sur la peur du marathon. Sur la peur d’avoir mal pendant 3h, sur la peur de mettre 12 semaines spécifiques d’entraînement pour un objectif qui peut être difficile à atteindre, sur la peur d’éprouver des difficultés gastriques, sur la peur d’avoir mal pendant (trop) longtemps.

Ces amis autour de moi sont inspirants. Et qui sait, peut-être que cette peur se transformera un jour en inspiration pour une prise deux sur marathon.

Je suis curieux. Qu’est-ce qui vous motive autant, les marathoniens?