4 h 56…

4 h 56…

 

4 heures 56 :
Combien sommes-nous en ce moment au Québec à attendre la levée du couvre-feu? Combien sommes-nous, habillés de manière à affronter les températures hostiles des dernières semaines et la surface imprévisible sous nos pieds? Les restrictions gouvernementales des dernières semaines font sortir certains coureurs plus tard, mais elles ne réussissent pas à sortir la course de leur quotidien.

4 heures 57 :
Un coup d’œil par la fenêtre de la porte d’entrée me confirme que le vent sera redoutable ce matin. Le parcours est un aller-retour, je l’aurai au moins dans le dos au retour. Mes pensées vont aux habitants ou aux participants du marathon de Rimouski qui l’ont souvent en sens inverse. Le marathon de Rimouski…je suis soudainement nostalgique. Aurons-nous droit à cette belle fête régionale cet automne?

4 heures 58 :
Est-ce mon fils que je viens d’entendre? Se réveille-t-il déjà? Je porte attention. Fausse alerte, tout le monde dort encore dans la chaumière et maman peut continuer de se reposer. Ciel que je serais bien sous les draps!

4 heures 59 :
Allez, on garde en tête le plan d’entraînement et on fait confiance au processus. On fait nos devoirs quotidiens et on se croise les doigts pour être récompensés par une course organisée (bien réelle!) à quelque part en mai. Hop! Retour sur terre, tourne la poignée et affronte l’hiver mon grand!

5 heures 00 : Attente GPS. Prêt. C’est parti. Le couvre-feu est levé, les coureurs sont libérés. La neige craque sous chaque pas et ça me donne l’impression d’être moins seul. Le groupe me manque. Je me plais à penser que quelques milliers de coureurs aux quatre coins de la province font la même sortie en ce moment. Le mois de mars pointe tranquillement le bout de son nez et l’espoir d’un printemps hâtif et (un peu) déconfiné nous aide à garder le cap sur nos objectifs, petits ou grands. La marche est encore longue. Entretemps, on contrôle ce qu’on peut contrôler, c’est-à-dire le prochain intervalle qui débute justement dans 3,2,1…Allez!

Comment vas-tu ?

Comment vas-tu ?

Stéphane Castellon

Au moment d’écrire ces lignes, nous sommes en février 2021. Je vous raconte brièvement comment j’ai vécu cette dernière année et ce qui est ressorti de ces batailles intérieures, parfois violentes, parfois douces, mais surtout salvatrices.

Quelque part en mars 2020, j’ai été mis à pieds, comme plusieurs. Nous étions pourtant dans un air d’aller vers une production gigantesque pour satisfaire une grande clientèle. Et soudainement, tout s’arrêtait.

Sur-le-champ. Sans préavis. Sournoisement, tout comme nos univers personnels qui venaient de prendre une débarque dans l’incertitude, la peur et l’inconnu. Mais pour moi, avec un peu de soulagement. Je l’ignorais à ce moment-là, mais le besoin de prendre une pause, une vraie, s’imposait pour ma santé mentale et physique. Et la Vie répond souvent – ou toujours – à nos demandes. J’ai d’ailleurs pensé, ironiquement, que la pandémie arrivait par ma faute…ha ha ha !

C’était un mercredi matin.
Je donnais depuis quelques années déjà, une grande partie de mon temps et de mon énergie à cet emploi, mais voilà que soudainement, pour une semaine, deux, peut-être trois, j’aurais tout ça pour moi, sans penser à personne ni rien d’autre que moi. Sans planifier, sans prévoir, sans devoir. Juste être.
Cet arrêt aura duré près de quatre mois.

Dès la première journée, j’ai installé un espace pour me remettre à la peinture et créer. Dès le lendemain, j’ai repris la course à pieds quotidiennement. Dès le surlendemain, j’ai recommencé à cuisiner avec amour et calme. Et c’est ainsi que j’ai passé les quatre mois qui ont suivi, cherchant sans cesse à répondre à mes besoins du moment et surtout, à répondre régulièrement à cette question :
COMMENT VAS-TU ? (L’émotion vient de monter spontanément, suivie de quelques larmes en écrivant cette phrase parce que très rarement, on se le demande à nous-même et trop peu souvent les autres nous pose la question, sincèrement).

Et j’ai passé ces quatre mois à tomber et retomber en amour avec moi, à reconnecter avec l’Artiste en moi, à renouer avec mes vraies valeurs, ma vraie essence, et tout ce que j’avais perdu et oublié de moi au fil des ans pour être au service des autres, pour plaire, ne pas déplaire, ne pas faire trop de vague ni déranger par ce que je suis. J’avais oublié comment j’allais dans toute cette Vie que je vouais aux autres.

Ce mercredi matin du mois de mars 2020, j’étais loin de m’imaginer que mes rêves d’enfant, mes désirs et aspirations d’adolescent et mes besoins d’adultes referaient surface de manière si brutale et inattendue. La surprise a été si forte, que ma tête tourbillonne sans cesse depuis et je dois mettre sur papier mon horaire de chaque jour, sinon, j’en oublies des bouts.

Je suis retourné au boulot en août avec en tête, ce besoin viscéral de respecter mes limites, mes rêves, mes désirs. Je suis dans un conflit personnel et déchirant depuis ce temps, ne voulant plus laisser aller ma Vie dans n’importe quel sens.
Je ne veux plus être loin de ma Vie…

Puis il y a eu les vacances de Noël. Moi qui aime tant cette période de l’année entouré des membres de ma belle et grande famille, cette année-là, j’ai célébré seul avec ma mère. Nous avons ri, pleuré, chanté, mangé puis chanté, ri et pleuré encore, ne sachant plus trop s’il était de mise de célébrer ou s’il fallait juste laisser passer le temps pour oublier ces fêtes un peu étranges. Nous avons parlé de la Vie, de la résilience et avons réussi à nous frayer un sentier vers un Noël Joyeux et un Nouvel An dans l’humour et la légèreté.

Ce mercredi matin du mois de mars 2020, j’étais loin de m’imaginer que je prendrais enfin soin de moi avec tant de douceur et de bienveillance et ce, pour toujours depuis ce temps.

Jamais plus je ne me laisserai tomber.
Jamais plus je ne m’éloignerai de ma Vie.
Ai-je trouvé le secret du bonheur, de la santé et de la longévité ?
Je ne sais pas. Peut-être…

Bon ! Je dois te laisser, j’ai de la peinture qui est entrain de sécher sur ma toile.

Mais avant, j’ai envie de te demander : Et toi, COMMENT VAS-TU ?

5 conseils pour s’entraîner à la maison

5 conseils pour s’entraîner à la maison

Défi Entreprises

Avec la pandémie actuelle et les directives gouvernementales qui en découlent, s’entraîner à la maison a définitivement la cote depuis plusieurs mois. La fermeture des gyms en affecte plusieurs, autant les propriétaires de ses établissements que les abonnés.

Si vous êtes désemparés par la situation, voici 5 conseils pour vous. Je crois que je suis relativement bien placée pour en discuter puisqu’au court de ma carrière d’athlète amateur en biathlon, j’ai très peu fréquenté les salles de musculation. Comme je passais la majeure partie de l’hiver à l’extérieur du Canada, j’avais un petit programme de musculation que je pouvais faire dans ma chambre d’hôtel et ce, sans aucun équipement. Mon meilleur ami pour ce type d’entraînement : mon propre poids du corps.

1. Parfois, trop c’est comme pas assez

Honnêtement, vous seriez surpris de voir la difficulté des entraînements que vous êtes en mesure de réaliser avec peu d’équipement.

Non seulement c’est d’une simplicité absolue, mais on peut difficilement aller chercher un entraînement plus fonctionnel que celui effectué avec son propre poids du corps.

D’ailleurs, Daniel Riou a publié un article offrant un Programme de renforcement musculaire de base pour les coureurs que vous pouvez essayer et compléter en quelques minutes.

Sinon, sachez que votre domicile dispose d’une multitude d’objets qui pourraient faire office de poids lors de votre renforcement musculaire. Vous pourriez ainsi utiliser des boîtes de soupe, des bouteilles d’eau, des sacs de pommes de terre, etc.

2. Désignez un espace

Si installer et préparer votre lieu d’entraînement prends autant de temps sinon plus que l’entraînement lui-même, il est fort à parier que vous abandonnerez après quelques séances seulement.

Nul besoin d’avoir un gym maison. Vous pourriez tout simplement avoir un tapis d’entraînement rangé sous votre divan avec quelques accessoires à portée de mains.

Si vous êtes facilement distrait , évitez de choisir le salon ou la cuisine comme lieu d’entraînement. En effet, en vous isolant dans votre chambre par exemple, les chances que vous terminiez votre entraînement dans sa totalité sont plus élevées.

3. Ne craignez pas l’extérieur

Pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable en effectuant votre entraînement à l’extérieur? Cela vous permettra de ressentir non seulement les bienfaits de l’activité physique mais également d’une bonne bouffée d’air pur.

Votre balcon, votre cours arrière ou encore mieux, le parc à proximité de chez vous (rien de mieux que les modules de jeux d’enfants pour faire quelques exercices plus spécifiques) constituent tous des endroits idéaux pour bouger à l’extérieur.

Vous vous assurez également de diminuer les distractions communes de la maisonnée (tv, téléphone, etc.).

S’entraîner à la maison

4. Portez des vêtements de sports

Une des première étapes à la réalisation de votre entrainement est sans aucun doute le port de vêtement adéquat pour l’activité. En effet, si vous êtes déjà vêtus avec vos souliers de sports aux pieds, les chances que vous ne réalisiez pas votre séance d’entraînement sont très faibles.

On vous suggère également de porter le même type d’équipement que vous porteriez si vous alliez au gym. En effet, bien qu’il soit tentant de réaliser son entraînement à la maison pied nu ou encore avec une brassière à faible support, il faut résister à la tentation afin d’évite blessures ou inconforts.

5. Trouver la motivation

Pour beaucoup, s’entraîner à la maison est tâche ardue puisque la motivation n’est tout simplement pas au rendez-vous.

Le fait de payer pour un service, de se présenter à des cours de groupe et de sortir de la maison représentent des sources de motivation de l’entraînement en salle.

Il existe une foule de conseils qui vous permettront de garder le cap, mais Daniel vous présente une méthode qui a été validée scientifiquement dans cet article : Une méthode validée par la science pour augmenter votre motivation.

Ceci étant dit, pour ma part, j’aime bien ajouter à mon horaire des périodes d’entraînement qui sont «non négociables». Par exemple, j’inscris dans mon agenda ce qui suit : Lundi-19h30 : musculation (1h). J’essaie de le voir comme si c’était un cours de groupe auquel je m’étais inscrite et jusqu’à présent, ça fonctionne à merveille!

Toujours dans l’objectif de faire bouger l’être humain afin qu’il soit bien dans sa peau (un esprit sain dans un corps sain, n’est-ce-pas?), notre équipe a développé des produits d’entraînement multifonctionnel fabriqué à partir de matériaux recyclés : Altterre. On a bien hâte de vous accompagner dans cette aventure!