Quel est l’impact de la mobilité de la colonne vertébrale  sur la santé ?

Quel est l’impact de la mobilité de la colonne vertébrale sur la santé ?

En course, on parle souvent des muscles de la cuisse, de la jambe, des chevilles, du fascia plantaire etc. Ce sont toutes des parties du corps bien impliquées dans la propulsion des membres inférieurs. Qu’en est-il de la colonne vertébrale ? Est-il utile de s’y attarder ? Quels sont les impacts de son état chez les coureurs et sur la santé en générale ?

Anatomie de la colonne vertébrale
Commençons tout d’abord, par quelques notions de base d’anatomie. La colonne vertébrale fait partie du squelette axial qui comprend aussi les os de la tête et du thorax. Elle est formée de 26 vertèbres empilées les unes sur les autres et solidement reliées entre elles par de nombreux ligaments. On distingue 5 parties ou groupes de vertèbres : cervicales, thoraciques, lombaires, sacrales et coccygiennes. Chaque vertèbre possède un disque intervertébral qui permet d’amortir les divers impacts. Le rachis (autre nom utilisé pour la colonne) est le point central du squelette puisqu’il apporte un soutien aux autres membres du corps (les membres supérieurs et inférieurs). Elle possède 4 courbures qui lui confèrent plus de solidité tout en la rendant plus flexible et plus résistante aux chocs.

L’épine dorsale (synonyme de colonne vertébrale) collabore étroitement avec la cage thoracique dans le processus de la respiration. La cage thoracique couvre la moitié de la colonne vertébrale, les côtes sont reliées aux vertèbres et au sternum. Les côtes flottantes s’attachent aux muscles abdominaux. Entre les côtes, il y a les muscles intercostaux qui interviennent dans l’amplitude respiratoire. Un manque de souplesse dans cette région, augmente les tensions et le risque de blessures. L’élasticité de la cage thoracique assure une respiration profonde. Les contractions du dos nuisent à sa flexibilité et réduisent la puissance pulmonaire. (Si vous souhaitez en connaître davantage sur la respiration dite yogique qui est une technique de respiration complète, consultez mon article ici : https://www.courirquebec.com/pranayamas-lart-de-respirer-en-yoga/

Plusieurs de nos articulations vertébrales sont dites, synoviales. Cela signifie qu’elles ont des cavités remplies d’un liquide qu’on nomme synovie. Ce liquide lubrifie, empêche l’usure, et nourrit les cartilages articulaires en plus de nettoyer la cavité articulaire (qui abrite le liquide synoviale) des débris et des microbes. La sécrétion synoviale est favorisée par les mouvements articulaires.

Facteurs nuisant à la santé de la colonne vertébrale et leurs impacts sur la qualité de vie
À force de rester assis trop longtemps, de faire du télétravail et ou de limiter les déplacements, la colonne vertébrale manque de stimulation, de lubrifaction et de mouvements. Nos muscles se raidissent et créés des tensions au niveau du cou, du milieu du dos etc. Certains muscles raccourcissent en raison de la position assise prolongée. C’est le cas pour les psoas. Ces derniers, peuvent même être à l’origine de problèmes aux lombaires de la colonne vertébrale. (Pour plus d’informations sur le psoas, consultez mon article en cliquant sur ce lien : https://www.courirquebec.com/psoas/ . Les tensions dans le thorax entravent la capacité pulmonaire et donc nuisent au processus de respiration.

L’immobilité engendre la déshydratation des tissus. Nous avons déjà entendu qu’il est important de boire de l’eau et que la quantité recommandée est de de 2L/jour. Pour un fonctionnement idéal de notre organisme il ne suffit pas uniquement de s’hydrater adéquatement. Il faut, aussi, que les liquides de notre corps puissent effectuer leurs tâches efficacement. Il est important de bouger pour les faire circuler et permettre aux structures qui les fabriquent de les sécréter. Les liquides internes tels que : la lymphe, le liquide interstitiel (liquide qui entoure nos cellules) et le liquide synoviale voyagent lorsqu’il y a du mouvement, d’où l’importance d’être actif. La sédentarité peut causer l’asséchement de ces liquides et l’usure prématurée des cartilages et articulations.

Pour les sportifs, si la colonne est faible, cela peut entraîner des répercussions sur le pelvis, les genoux et les chevilles. Si l’une des parties de votre corps n’est pas solide et stable, il y a forcément d’autres structures qui prennent la relève et qui compensent. Pour une santé physique optimale, il est donc important de solliciter le corps dans son ensemble afin de favoriser une homéostasie globale.

Comment garder la colonne vertébrale en santé ?
En prenant soin des muscles et des structures qui y sont rattachés et en s’assurant de conserver sa mobilité. Pour ce faire, il est important d’étirer la colonne en utilisation les 6 mouvements et directions de celle-ci. Quels sont-ils ?

Quel est l'impact de la mobilité de la colonne vertébrale sur la santé ?* Flexion
* Rotation à droite
* Rotation à gauche
* Extension (vers le haut et/ou vers l’arrière, en yoga on utilise aussi le terme cambré arrière)
* Flexion latérale à droite
* Flexion latérale à gauche

En yoga, nous accordons une importance aux exercices de la colonne vertébrale, car nous croyons qu’il s’agit du meilleur moyen pour garder les articulations et les vertèbres en santé, favoriser la stabilité, et surtout conserver sa mobilité à long terme. Avez-vous déjà entendu le dicton qui dit : « Nous sommes aussi jeunes que notre colonne est mobile ? »
Je vous propose une capsule d’exercices d’étirements et de mobilité de yoga en douceur qui vous permettront de retrouver de l’aisance, de l’amplitude de mouvement et peut-être même de e réduire certaines douleurs et tensions qui nuisent à votre bonheur ! Attention, si vous avez des blessures ou une condition particulière de santé, il est toujours préférable de consulter un professionnel de la santé avant d’entreprendre de nouveaux exercices.

Si vous désirez retirer de réels bénéfices d’une pratique de yoga, je vous suggère d’ajouter cette capsule à votre calendrier d’entraînement 3 fois par semaine. Ces exercices peuvent se faire autant le matin au réveil que le soir avant de vous coucher. Ces exercices sont excellents pour les coureurs et pour toute personne qui désire réduire les tensions créées par le stress ou par les mauvaises postures répétées, améliorer la qualité de sa respiration et réduire les douleurs au dos.

On se retrouve pour la capsule de mobilité de la colonne vertébrale sur la chaîne YouTube de Yogilab Inc. :https://youtu.be/Iwltax6MNBQ

Pour toutes questions sur mes services d’accompagnement privé thérapeutique en Yoga écrivez moi à l’adresse suivante : info@yogilab.ca

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Courir

Courir

La friction au démarrage, ce que je voulais réduire afin d’intégrer l’exercice physique à mes habitudes de vie. Enfiler mes chaussures et passer le pas de la porte, cela me paraissait accessible. Bon je l’avoue, il y avait un peu de naïveté, je n’avais pas tout pris en compte et par chance. Elle est venue cette habitude, 10 ans depuis mes premières courses à pied, en plus ça m’a aidé à construire mon identité. Courir dehors, voir les saisons se relayer, sous un autre angle, avec une capacité de plus en plus grande à absorber la beauté qu’elles portent, courir souvent aux mêmes endroits, jamais dans la même ambiance!

Parlons de la psyché, toute la stratégie dont on doit user parfois pour éviter qu’elle nous paralyse. Courir en pleurant ça se fait mais ça mène généralement à une hyperventilation indésirable. En plus le cerveau enregistre le moment d’exercice à une expérience à connotation  négative, comme lorsque tu sors une journée de pluie à 3 degrés mal habillé ou que tu t’entêtes à partir même si tu avais 30 minutes de sieste à donner à ton corps qui réclamait un peu de sommeil. En résumé, ta motivation finit par être récalcitrante.

Être stratégique avec soi-même afin de diminuer la friction au démarrage. Pour moi c’est d’organiser ma journée pour avoir l’énergie de sortir, être à 2h du dernier repas, sans être affamée, garder la préparation simple et rapide et avoir le nécessaire à portée de main. J’ai seulement une paire de souliers 4 saisons, je ralentis aux endroits plus glacés l’hiver et je garde une certaine vigilance. Peut-être qu’en vieillissant j’investirai dans une paire adaptée aux patinoires invisibles, pour conserver mes hanches d’origine.

Aussi, j’ai compris que je devais éviter tout ce qui me faisait sentir comme un animal qu’on entraîne pour la course même si ça fonctionne pour d’autres. Laisser mon intuition me guider sans montre, compteur de pas, de calories, de trajet, etc…Ces outils me semblent contraignants. J’ai souvent été tentée par la performance, repousser mes limites, mes objectifs et je suis contente de l’avoir fait à quelques reprises. Toutefois, la vie que je mène m’a permis de garder le cap sur mon objectif premier : avoir une habitude ancrée d’exercice régulier pour mon bien-être. Je ne voulais pas que le sport devienne toute ma vie, ça ne me semblait pas être la chose qui m’aiderait à être épanouie. En revanche, courir régulièrement est comme la clé qui me donne une aisance dans la pratiques de multiples sports tel la natation, le ski de fond et la randonnée pédestre ou en raquettes, à l’occasion.