Saison de course 2023: ma liste pour le père noël

Saison de course 2023: ma liste pour le père noël

 

Lagezelle

C’est bientôt Noël et malgré que j’ai une longue liste de cadeaux à demander au père noël, par exemple un livre de Musso ou encore Marc Levy, mes auteurs préférés, je ne peux m’empêcher de rêver à ma saison de course à pied pour l’année prochaine. Pour être honnête, j’y pense depuis que j’ai repris la course en post-partum. En fait non, c’était environ trois semaines après mon accouchement. Entre les douleurs de la césarienne et l’installation de l’allaitement, la Gazelle s’évadait en pensant aux supers courses qu’elle pourrait faire en 2023. Deux mois post-partum, j’ai commencé tranquillement et lorsque j’ai fini le programme Retour à la course à pied de la Clinique du coureur sans des symptômes persistants de façon significative, je me suis encore plus emballée 🙂

Petit comme grand, la période de Noël a cet effet magique où on se permet de rêver plus qu’à la normale, même si à notre âge on ne croit plus que c’est le père Noël qui dépose nos cadeaux en dessous du sapin. C’est sur cet élan d’émerveillement et de magie que j’écris pour la première fois sur mes projets de course à pied à venir.

Marathon d’Ottawa
Saison de course 2023: ma liste pour le père noël

Avant de tomber en amour avec les courses en sentier et l’ultra trail, j’ai fait quelques marathons sur route dont le marathon de Montréal à quatre reprises (eh oui, c’est dans ma ville et c’est une super course, que voulez-vous?!). Bref, tout ça pour dire que j’ai souvent voulu faire le marathon d’Ottawa parce qu’il apparaît que c’est une belle course, mais l’occasion ne s’était jamais présentée. Aujourd’hui, c’est chose résolue, car comme je vous disais en introduction juste après mon accouchement, j’ai accepté de participer, avec une amie, au demi-marathon de cette course populaire en Mai 2023.

Je ne vous cacherais pas que j’aurais aimé faire le marathon. Pourtant, il faut que je me l’avoue, ça serait prêcher aux autres coureurs de privilégier la progression sans mettre moi-même en pratique ce principe. Par conséquent, je vais m’y soumettre aussi et ne pas sauter des étapes. D’ailleurs, même si, quand on aime des longues distances en course à pied, on a de la misère à apprécier autre chose en termes de distance, ça sera déjà très bien un demi-marathon. Il ne faut pas oublier aussi que, qui dit marathon dit aussi entraînement plus exigeant. En ce moment, avec deux bébés, ce n’est pas réaliste de s’engager dans un plan avec un gros volume d’entraînement pour la préparation d’un marathon. Donc, ça serait les 21,1 km et j’en serais heureuse.

Ultra trail Gaspesia
Saison de course 2023: ma liste pour le père noël

Vous allez peut-être rire de moi, mais en trail je choisis les courses auxquelles je participe de façon un peu spéciale. C’est simple, si le nom de la course me parle, me plait, alors je la ferais certainement. Parmi les coups de cœur, il y a eu l’Harricana, Canadian Death Race, Diez Vista, Le Diagonal de fou, Sinister 7, sans parler des quelques ultra trails aux États-Unis. D’autres critères comme la distance, le dénivelé ou la difficulté technique viennent après. Donc, ça fait plusieurs années que je vois passer l’Ultra Trail Gaspesia sans trop y prêter attention parce que le nom en soi ne me disait rien. Je trouve qu’il manque un peu de mystère dans le nom.

En plus du nom qui ne se démarque pas, il y a aussi la distance. C’est loin, la Gaspésie! D’ailleurs, en 2014, je suis allée courir au Mont Albert. À l’époque, je ne faisais que des courses sur route. C’était ma première course en montagne. Bref, à quelques jours de l’événement, je me suis rendue compte que c’est en Gaspésie et que c’est 10 heures de route en autobus (à l’époque je n’avais pas d’auto) de Montréal. D’ailleurs, merci à mon amie Louise de m’avoir aidé dans ce voyage en me rappelant de faire attention de ne pas atterrir à Mont-Sainte-Anne, alors que la course se passait à Sainte Anne de Mont. Toutefois, toute cette réflexion faisait obstacle à ma participation à ultra trail Gaspesia jusqu’au jour où, alors qu’on parlait voyage avec mon mari cet été, nous avons voulu visiter la Gaspésie. Et là, je me suis rappelée l’Ultra Gaspésia! Jumelée aux vacances familiales, je ne dirais pas non à l’Ultra Trail 54 km. Voilà, c’était décidé 🙂 Je serais alors à un an post-accouchement, et j’espère que mon corps sera prêt à relever ce défi!

Harricana
Saison de course 2023: ma liste pour le père noël

Honnêtement, j’hésite entre l’épreuve de 65km d’Ultra-Trail Harricana et la nouvelle course de 100km en trail Trans Charlevoix qui se déroule sur trois jours. Jusqu’à maintenant les ultra trails, je les faisais d’un seul coup. Ici, j’aime l’idée de faire une longue distance sur quelques jours, mais la distance totale est quand même considérable. Donc, cette course sera peut-être à mon agenda en 2024, mais l’année prochaine, je crois que l’Harricana sera un meilleur choix.

Je suis très contente, car la première fois que j’ai couru un ultra trail c’était le 65km d’Harricana 🙂 J’ai l’impression que ça sera un genre de retour aux sources pour moi. En plus de ce lien sentimental, je la referai pour trois raisons: la beauté du parcours; la distance raisonnable et la date de l’événement. En effet, le fait que la course se passe en septembre, au niveau de l’entraînement, j’aurais pas mal tout l’été pour me préparer.

La Diagonale des Fous
Saison de course 2023: ma liste pour le père noël

C’est en 2017 que j’ai découvert la Diagonale des Fous en même temps que la course Canadian Death race que j’ai fait la même année. Je dois être folle parce que dès que je suis tombée sur cette course, j’ai senti que c’était une course pour moi. J’ai eu un coup de cœur pour le nom de cette course et j’ai été charmée par l’idée de courir à l’île de La Réunion. Bon, c’était avant de réaliser la distance! On parle quand même d’une course de 165km avec 10020m D+ (dénivelé), rien de moins! Il n’empêche que pour moi c’est tout de suite devenu un objectif sur ma liste de courses à faire même si cela implique d’attendre quelques années. En effet, au niveau physique j’avais encore besoin d’accumuler du kilométrage et de gagner en expérience.

Entre-temps, il y a eu le bon projet de fonder une famille et l’objectif de faire cette course a été repoussé. Il faut dire aussi qu’avec la pandémie covid-19, peut-être que je n’aurais pas pu la faire de toute façon. Toutefois, aujourd’hui, c’est réellement possible de m’imaginer à la ligne de départ de la Diagonale des Fous dans 2-3 ans. Maintenant que le père Noël est au courant et mon mari aussi, il ne reste qu’à courir et à mettre tout en œuvre pour atteindre ces objectifs.

Quant à vous, j’espère que vous avez aussi une liste pour Noël. Même si le temps des fêtes reste un prétexte pour rêver, je souhaite que vos rêves deviennent réalité en 2023. Joyeuses fêtes!

Mon but ultime : atteindre le 10 km

Mon but ultime : atteindre le 10 km

Ah déjà je vois vos yeux levés dans les airs et vos réflexions du genre « Ben voyons donc 10 km! Y’a rien là! » Eh bien, pour moi ce n’était pas rien!

Chaque année je me lance un défi à relever, celui de 2022 était de réussir à faire 10km de course à pied en une seule fois. J’avais cette idée qui me trottais en tête depuis déjà un certain temps mais je n’avais pas le courage de le concrétiser. Étant une personne qui aime tenir ses résolutions je savais qu’en me lançant ce défi je n’aurais pas le choix de tout faire pour y arriver.

Pour mieux comprendre ce que ce défi représente pour moi, laissez-moi vous expliquer mon parcours.

J’ai commencé la course à pied il y a près de dix ans. Au début j’en mangeait, je courais dans le parc près de chez moi presque chaque jour. Je participais à beaucoup de compétitions et j’adorais cela. Par contre, pour moi faire une course de 5km c’était énorme! Mes séances de courses se limitaient au maximum à 5 ou 6 km si j’étais crinquée. Puisque je courais régulièrement, cela me contentait. Au fil des années au lieu de travailler mes distances, j’ai approfondi mon endurance et à moins faire d’arrêts, à ne pas courir en alternance continuellement. De plus, il faut comprendre que j’ai toujours été une coureuse de 3 saisons. Alors, à chaque printemps c’est un peu un recommencement. Je dois y aller par étapes et donner le temps à mon corps de se réhabituer à l’exercice. Toutefois un gros handicap m’a toujours freiné dans mes entrainements, mes problèmes de genoux! Je ne sais pas pour quelle raison, sûrement que vous auriez plusieurs réponses à me dire mais après avoir consulté mon médecin, la seule chose qu’on a trouvé c’est un peu d’arthrose dans l’intérieur des genoux, ce qui selon elle ne devrait pas m’empêcher de pratiquer des sports. Une autre fois j’ai eu le syndrome fémoro-rotulien (une irritation des cartilages de l’articulation du genou). Savoir vivre avec cette douleur qui part et qui revient continuellement ce n’est vraiment pas évident! J’ai surtout appris quoi ne pas faire pour ne pas avoir mal. Juste pour vous donner un exemple, il y a plusieurs activités que je ne peux pas faire et que j’ai dû abandonner à cause des ces douleurs. Tabata, Zumba, Step, et quelques autres. Ayant toujours été active c’est vraiment difficile pour moi de ne pas pouvoir faire ce que j’aime. J’ai donc dû restreindre mes options. La course étant un sport que j’adore et dont je ne pourrais me passer j’ai toujours dû faire attention de ne pas trop courir afin de ne pas me blesser et surtout afin de pouvoir continuer à en faire.

S’il y a dix ans, je courais plus vite et en moins de temps, aujourd’hui je mise beaucoup plus sur ce que je peux réussir à faire peu importe le temps que cela me prendra. Donc depuis quelques années j’ai augmenté mon endurance et aussi mes distances, je cours maintenant régulièrement entre 5 et 8 km par séance, parfois un peu plus.

Au printemps j’ai recommencé mon année de course à pied tranquillement, mais j’ai heureusement réussi à rapidement reprendre des séances normales. À la mi-mai, j’étais près du but, j’avais dépassé le 8km de peu, pour moi c’était un bon départ en début de saison. Et puis, sur un coup de tête, je suis allée faire un Zumbathon pour le cancer, cause qui me tiens particulièrement à cœur. Je n’étais pas réchauffée et je n’avais pas fait de Zumba depuis 1 ans, mais j’ai toujours adoré cela et j’y ai mit tellement d’intensité et de bonne volonté que je me suis blessée au genou! Donc, retour à la case zéro pour mon défi! J’ai dû réduire mes séances et courir moins souvent. Après quelques séances de massothérapie, d’exercices réguliers et j’imagine beaucoup de chance, ma douleur a diminuée et j’ai pu recommencer à courir un peu plus et plus longtemps. En juillet 2022 j’ai donné une chance à mon corps de se reposer et je suis partie en voyage pour 2 semaines, sans courir, juste marcher et profiter de mes vacances. Cela m’a fait beaucoup de bien et à la fin de l’été après plusieurs semaines d’entrainement, j’ai enfin réussi à faire mon premier 10 km à vie! Je ne peux même pas décrire le sentiment d’exaltation et de fierté qui m’a envahie à ce moment-là. Sans gêne j’ai hurlé ma joie dans le sentier tellement j’étais heureuse de ma performance.

Mon prochain défi? Un 15 ou un 20 km vous me demanderez? Ah seul l’avenir le dira! Juste de savoir que je suis capable de me dépasser et de relever des défis qui semblaient au départ loin d’être facilement réalisables, je comprends que maintenant tout est possible.

Mon but ultime : atteindre le 10 km

Courir l’hiver

Courir l’hiver

 

La mauvaise température est souvent un frein à l’entraînement.

L’hiver c’est le froid, la neige, et bien que cette année on en a connu un bel, l’automne c’est la pluie, il y a autant d’obstacles qui nous empêchent de faire nos entraînements ou nous ralentissent.

Pour ma part l’hiver je suis ambivalent, tant et aussi longtemps que je n’ai pas affronté les températures extrêmes je préfère courir à l’extérieur, mais lorsque le mercure descend, je change parfois d’idée. L’an dernier, j’ai finalement acquis un tapis de course, je me suis acheté le modèle Bowflex le modèle 10, je vous en parlerai un autre jour, mais disons que l’hiver dernier j’ai définitivement rentabilisé mon investissement. Donc, fini les – 20 C et la neige qui fond dans mes souliers.

Ben pas tout à fait.

Les courses longues, c’est long sur un tapis. Malgré le fait que le modèle Bowflex vient avec un abonnement d’un an à Jrny, leur programme d’entraînement, et qu’il est possible de voir des parcours d’entraînement en extérieur grâce à la section « Explore the world ».

Donc, malgré toutes les possibilités que m’offre mon tapis, je suis toujours prêt à courir dehors, et affronter bravement le froid. Courir sur la neige c’est un peu plus compliqué mais pourtant si joli à regarder.

Allez les braves!

Il y a deux ans, en pleine pandémie, je me suis tapé un 27 km qui m’a emporté jusqu’au somment du Mont-Royal, à une température de -32C avec les vents, alors oui, parfois c’est de la bravoure (ou de la folie?).

Alors que nous entamons cette nouvelle période de l’année, il faut bien se préparer pour se donner un minimum de chance de conserver le plaisir de courir dehors.

Selon les degrés de température on optera pour différents types d’équipement.

Tout d’abord on doit s’assurer d’être chaussé en conséquence.

Pour ma part j’ai une paire de souliers pour les mauvais jours, ceux où je suis obligé de courir dans la neige fondante ou dans la gadoue. Pour ces jours-là j’utilise une paire de souliers en Goretex. Le Goretex c’est ce matériel imperméable qui permet de garder pieds (ou mains, ou tête) au sec malgré la pluie, et comme la neige c’est de la pluie solide!

Jusqu’à récemment j’étais satisfait de mes 880v7 GTX de New Balance.

Toujours est-il que cette année je devais m’en procurer une nouvelle paire et que le modèle que j’affectionne depuis quelques années ne semble plus disponible et malgré mes recherches sur Internet je ne trouve pas de modèle équivalent pour mon style de coureur chez New Balance.

J’ai donc poursuivi mes recherches et je me suis décidé pour une paire de Salomon, le modèle Speed Cross 5 GTX, un modèle qui me semble adapté pour mon style et qui est conçu pour la course en montagne et imperméabilisé car en Goretex.

Ce sont également des souliers de trail, je les utilise en alternance avec mes autres souliers de trail l’été.

J’aime bien ces souliers pour courir dans la neige, ils sont munis d’une semelle à crampons en Vibram qui adhère mieux aux sols glissants, et qui pourrait me permettre de me passer des autres accessoires (les crampons externes) pour un certain temps.

S’il y a de la glace j’utilise des souliers à crampons (ou des crampons extérieurs, voir plus loin), mes souliers de choix sont les Spike Cross 5 de Salomon

Si le sol est bien sec et sans glace, je chausse mes souliers habituels, me New Balance 880 avec une bonne paire de bas (on n’est jamais trop prudent, on peut rencontrer des flaques d’eau incontournables).

Ainsi le prochain équipement ce sont de bonnes chaussettes.

Je me suis procuré des Randy Sun conçus pour le ski, ils vous offrent une couche protectrice supplémentaire lorsque le mauvais temps se fait sentir. Ils sont très confortables et ne donnent pas l’impression d’être en matériel synthétique. De plus, je les ai acheté en janvier 2018, et ils sont encore en excellente condition.

La combinaison souliers en Goretex et chaussettes imperméable vous offre vraiment la meilleure protection pour vos pieds lorsque vous devez courir dans des conditions enneigées qu’elle soit fondante ou non.

Les crampons

Il faut parfois plus que ce que les marchands de souliers vous offrent pour conserver une adhérence sur la route durant certains mois d’hiver. Si le sol est souvent recouvert de neige, il peut parfois cacher des plaques de glaces et on ne peut pas toujours contourner celles-ci lorsqu’on atteint notre vitesse de croisière. Alors mieux vaut se prémunir de quelque chose de plus solide pour ne pas déraper et se casser la figure.

La première solution qu’y s’offre au coureur ce sont les fameux Yaktrax des semelles d’appoint qui s’insèrent sur vos souliers et qui sont faites de caoutchouc enroulé de fil métallique.

Quoique ce type de crampon puisse fonctionner pour beaucoup de coureurs, il faut comprendre qu’il a tout de même une durée de vie limitée et après un ou deux hivers il faudra assurément les remplacer. La raison est que ces fils métalliques s’abiment et se brisent souvent au contact de la chaussé qui est dénudée par endroits. On prendra soin de se tenir sur la neige et la glace pour ne pas les abimer trop rapidement.

Il existe des modèles qui se rapprochent plus de ce qu’on est habitué à appeler des crampons, un modèle qui s’apparente aux crampons d’escalade peut aussi s’avérer intéressant mais ne sera sans doute pas d’une plus grande longévité car ce sont les petits piques qui se décollent au fil de vos sorties.

Si la température s’entête autant que vous à vouloir devenir anti-course à pied, vous aurez alors deux choix, vous procurer une paire de crampons pour les sols glacés extrêmes tels que les Trail Ultra ou alors vous résigner à serrer vos souliers de course d’hiver et vous prendre un abonnement au Gym pour le reste de l’hiver.

Pour les jambes

Le pantalon de course d’hiver est un vêtement qu’il faut choisir avec minutie. Si vous prenez quelque chose de trop chaud vous souffrirez car la transpiration causant de la condensation fera en sorte qu’au final vous aurez tôt fait de vous geler les jambes.

Lorsque la température se maintien au-delà de – 5 C je privilégie les leggings, ils font très bien l’affaire, et souvenez-vous toujours de l’adage, au départ on devrait avoir un peu froid, le corps aura tôt fait de se réchauffer. Ce type de matériau vous permettra de laisser l’air chaud de votre corps se dissiper et qui vous protégera du vent et de l’eau.

Si la température se situe entre – 15 C et – 5 C, on portera un sous-vêtement en laine de mérinos est approprié pour vous garder bien au chaud tout en vous permettant d’évacuer la transpiration. Si la température descend sous les – 15 C on prendra soin de porter des sous-vêtements longs et des pantalons qui vous offrent une protection contre le vent et vous gardent au chaud.

Pour le haut du corps, ce qui fonctionne encore le mieux ce sont les couches.

Selon Sport Experts, les trois composantes idéales pour se protéger des intempéries sont les suivantes : tissus absorbant pour la première couche (Dryfit ou Thinsulate), deuxième couche composée de polyester et coupe-vent comme couche extérieure.

Personnellement, je suis un peu biaisé par la marque Nike, je porte un t-shirt en polyester, un chandail en Dri-fit et comme coupe-vent, si le temps est bon (entre 0 et -10) je porte simplement une coquille externe d’Archtéryx mais lorsque le temps se maintient entre -20 et -10 je porte une veste de protection extérieure, un composé Polyester.

Il m’arrive parfois de porter la veste et le coupe-vent, en cas de grand froid, ceci me permet de m’isoler, par contre il faut faire attention à ne pas avoir trop chaud. Transpirer excessivement n’aide en rien à se réchauffer.

La tête et les mains

Il faut bien sûr se couvrir la tête, je vois plusieurs coureurs porter des bonnets de laine, je crois que c’est une bonne idée lorsque le temps est très froid mais pour les débuts de l’hiver, on porte un bonnet en polyester ou en laine de mérinos.

Les gants sont aussi importants, certains modèles sont transformables, ils deviennent des mitaines, ce qui n’est pas à négliger par temps très froid et souvent ce qu’il y a de plus efficace. La chaleur se dissipe rapidement au niveau des doigts et même une bonne paire de gants peut ne pas suffire.

Encore une fois, s’il neige, ou s’il y a apparence de pluie verglaçante, des gants en Goretex sont souvent une bonne idée.  Par temps d’hiver doux c’est tout ce qu’il vous faudra mais lorsque le mercure descend sous les -20, je vous suggère une paire de mitaines.

Attention à porter un col suffisamment élevé pour vous couvrir mais sinon un cache-cou sera toujours utile, surtout si le vent pince la peau.

Et lorsque la température est vraiment extrême, il vous faudra une cagoule. C’est le meilleur moyen de vous protéger le visage lorsque la température descend au niveau des températures polaires.

D’autres vous dirons qu’ils auront tôt fait de troquer les vêtements d’extérieurs pour un tapis de course mais ça c’est pour un autre sujet.

Vous? Vous courrez dehors l’hiver?