Une histoire d’amour entre le Canada et le Bénin

Une histoire d’amour entre le Canada et le Bénin

La rencontre sportive de l’union et de l’unité sa¬crée des peuples organi¬sée par les Oblats de Saint François de Sales du Dio¬cèse de PARAKOU s’est déroulée le samedi 10 Fé¬vrier 2024 sous le thème :
« La nature est belle pour nous dire qu’elle vient de Dieu, mais a des défauts pour nous dire qu’elle n’est pas Dieu ».

Au total, 846 athlètes dont 514 hommes et 332 femmes issus de quinze nationali¬tés (béninoise, allemande, française, ougandaise, togo¬laise, burkinabé, congolais, nigériane, américaine, britan¬nique, indienne, canadienne, sud-africaine ghanéenne) ont participé aux différentes courses (5 km,10 km,21Km,42 km) de cette 16ème édi¬tion du marathon Salésien dans une ambiance festive.

À 6h, 8h et 9h les coups de sifflet ont tonné pour lancer les courses respectivement des 42,195 Km à Badékparou, des 21,100 km à la hauteur de l’avenue de la paroisse Saint François de sales et des 10 km et 5 km à Baka devant le portail de la Communau¬té de formation des oblats.

Le circuit des 42 km et 21km est resté inchangé à ce¬lui des années antérieures sauf le circuit des 10 km et 5 km qui a été déplacé pour Baka. La particula¬rité de cette année est la participation d’un handica¬pé moteur à la compétition.

Mention honorable pour le Comité d’organisation. Tout était au rendez-vous afin de donner un cachet spécial à l’évènement : les points de ravitaillements, les pancartes de signalisations, les offi¬cielles, les forces de sécurité publique, pour le volet sécu¬ritaire, les ambulances des sapeurs-pompiers pour les urgences, l’équipe médicale et les nombreux bénévoles.

À la ligne d’arrivée, les trois premiers de chaque cir¬cuit catégorie hommes et femmes ont reçu des prix composés d’enveloppe, de trophée et de lot de consola¬tion, des prix spéciaux ont été remis à certaines personnes à savoir : la personne la plus obese, la plus âgée et le plus endurant. Également le plus jeune de la compétition et le dernier à terminer les 42 km.

À la fin les organisateurs se sont réjouis de la bonne am¬biance et lancent un appel à l’endroit des partenaires : « Pour cette 16 ème Édition nous avons eu des difficultés de pouvoir rendre autonome le marathon. On aimerait qu’à la 17ème édition les bonnes volontés se manifestent afin de nous aider. Car le mara¬thon nous revient cher » A dé-claré le Révérend Père Luc (OSFS). Quant au R.P. Da¬niel DEGNIBO, il rend grâce à Dieu et se fond en remer¬ciements : « nous bénissons le Seigneur pour cette 16ème édition du marathon salésien de Parakou. Nous avons eu une belle fête de la course à pied et nous pensons que les athlètes vont désormais plus faire attention à leur environ-nement notamment la gestion des déchets dans leur diffé¬rents ménages afin que nous ayons une nation plus propre. Nous remercions les béné¬voles, les officiels techniques, les médias, les congréga¬tions religieuses, les Forces de sécurité publique, le corps médical en fin le coordina¬teur du marathon, le R.P. guillaume ».

Luc GELINAS qui est à sa 11ème participa¬tion apprécie : « Hu¬guette et moi, c’est notre 11ème participa¬tion. Donc je peux dire que cette année, le so¬leil était encore au ren¬dez-vous, mais ce que j’observe c’est qu’il y a une belle transition au niveau du Comité d’or-ganisation : ce sont les jeunes qui prennent la relève. Et j’ai vu des belles choses qui sont faites ; de beaux gi¬lets avec de couleur très voyant, des points d’eaux ont été très bien placés aussi. D’année en année, je veux que le marathon devienne encore plus fort ».
Organisateurs, spec¬tateurs et compéti¬teurs se sont sépa¬rés dans l’espoir de se retrouver l’an pro¬chain à la 17ème édi¬tion qui aura lieu le 8 Février 2025 sous le thème :”Levez-vous après avoir été assis”.

Le soutien à ce pro¬jet a débuté par une première participa¬tion au marathon. Par la suite, mon épouse Huguette (Béninoise) et moi sommes venus régulièrement à cet événement sportif ras¬sembleur. II est a noté que c’est grâce au Marathon que j’ai pu rencontrer Huguette et que celle-ci a ac¬cepté de devenir ma nouvelle compagne de vie en août 2012.

Pendant quelques années, le Marathon d’Ottawa (Mr. Joe) a fournis gratuitement des gilets souvenirs aux participants. De plus, des personnes du Québec sont venues découvrir ce projet.

Nous remercions Maude G. (2014), François R. (2014) et Diane (2015) de Ga¬tineau ainsi que Guy D. (2023) de Saint-Cy¬prien (Bas St-Laurent).

Courir sous les Étoiles : Conseils et Attirail Estivaux pour des Courses Nocturnes Sans Soucis!

Courir sous les Étoiles : Conseils et Attirail Estivaux pour des Courses Nocturnes Sans Soucis!

Courir le soir en été, c’est comme un festival de plaisir sous les étoiles, mais avant de te lancer dans l’aventure, assure-toi d’avoir tout ce qu’il faut pour que ça soit une réussite. Que tu sois un(e) accro de la course ou juste là pour le plaisir, voici quelques trucs et équipements indispensables pour te garantir une expérience estivale sans tracas!

1. Planification et visibilité :
Avant de partir explorer les rues, prends le temps de planifier ton parcours. Opte pour des quartiers bien éclairés et familiers où tu te sens à l’aise. Si t’as un(e) partenaire de course, c’est encore mieux pour la sécurité et la compagnie. Et pour être sûr(e) de te faire remarquer, enfile tes vêtements les plus colorés ou un gilet réfléchissant pour briller de mille feux sous la lune!

2. Éclairage :
Pense à investir dans un bon éclairage pour éclairer ton chemin et être vu(e) par tous. Une lampe frontale est ton meilleur allié pour garder les yeux sur la route. Ajoute à ça des lumières clignotantes à fixer sur tes habits ou tes chaussures pour attirer l’attention comme une luciole dans la nuit!

3. Identification et communication :
N’oublie pas d’avoir une pièce d’identification sur toi au cas où l’aventure prendrait une tournure inattendue. Une application de suivi GPS peut être une de tes meilleures amies en cas de pépin. Et garde toujours ton téléphone portable bien chargé pour pouvoir rester en contact avec tes proches si besoin.

4. Hydratation et nutrition :
Surtout sous la chaleur de l’été, pense à bien t’hydrater et à te nourrir. Emporte une bouteille d’eau fraîche ou une ceinture avec porte-bouteille pour ne pas te déshydrater pendant ta course. Et n’oublie pas de glisser dans ta poche quelques collations légères comme des barres énergétiques ou des fruits secs pour recharger tes batteries en cours de route.

5. Préparation aux conditions météorologiques :
Avant de partir, vérifie la météo pour t’habiller en conséquence. Opte pour des vêtements légers et respirants pour rester au frais sous le chaud soleil estival. Et si jamais un orage se pointe, assure-toi d’avoir des vêtements imperméables et des chaussures adaptées pour ne pas te faire surprendre par les gouttes.

6. Écoute ton corps :
Écoute toujours les signaux de ton corps pendant ta course. Si quelque chose te semble louche, prends une pause et repose-toi si nécessaire. Pas besoin de forcer, surtout la nuit où les obstacles peuvent être plus difficiles à repérer.

Courir sous les étoiles en été, c’est comme une fête à ciel ouvert. Avec ces conseils et ces gadgets, tu peux transformer tes courses nocturnes en une aventure inoubliable. Reste vigilant(e), prends soin de toi et surtout, profite à fond de chaque instant sous le magnifique ciel estival!

Pas de motivation pour s’entraîner: quoi faire?

Pas de motivation pour s’entraîner: quoi faire?

D’où vient la motivation? Comment en avoir et la garder? Que de bonnes questions qu’on peut se poser surtout lorsqu’on n’arrive pas ou n’arrive plus à se motiver. J’aimerais commencer par faire la différence entre la bonne et la mauvaise motivation. Exemples bien simples. Votre bonheur (motivation) dépend du chiffre sur la balance, de records battus dans votre sport, du montant dans le compte de banque, de la température ou de la possibilité d’aller ou pas en vacances. Il y a toujours un «mais» dans la vie! Si nous nous focalisons sur ce qui ne va pas, on ne sera jamais heureux, nous aurons constamment quelque chose qui vole notre joie. Je parle du bonheur, car si nous n’avons pas de plaisir à faire quelque chose, alors il sera impossible de garder la motivation. Certes, nous pouvons nous forcer au début, mais c’est difficile à long terme.

La motivation saine
Pas de motivation pour s'entraîner: quoi faire?

La motivation saine dans n’importe quel sport est celle qui provient d’un désir propre à soi de s’améliorer. Elle est contraire à celle animée par des pressions externes ou/et de comparaisons avec les autres. La motivation qui dure est alimentée par la passion, le plaisir et le sentiment de satisfaction lié à l’activité physique et à l’accomplissement de ses objectifs. Cette motivation intrinsèque favorise la persévérance, le bien-être mental et physique, ainsi qu’une approche équilibrée de la pratique sportive.

Facteurs qui influencent la motivation
Pas de motivation pour s'entraîner: quoi faire?

Effectivement, on peut se demander pourquoi certaines personnes sont-elles plus motivées que d’autres dans leur pratique sportive. Loin d’être inné, plusieurs facteurs sont à prendre en compte et en voici quelques-uns:

1. Comme dans mon point précédent sur la motivation saine, certains objectifs personnels sont motivés par l’envie de se sentir bien, de relever des défis personnels, tandis que d’autres buts peuvent être motivés par des objectifs externes tels que la reconnaissance ou la compétition.

2. Les expériences passées peuvent aussi influencer la motivation présente et future. Plus nos expériences antérieures sont positives, plus la motivation est facile, alors que les expériences mitigées peuvent conduire au découragement.

3. L’environnement social dans lequel on évolue y est pour beaucoup aussi! L’entourage, y compris les amis, la famille, les entraîneurs et les coéquipiers, peut influencer la motivation selon si on obtient d’eux du soutien et des encouragements.

4. Intérêts et passions : La motivation dans le sport peut également être liée à l’amour pour l’activité en elle-même. Les personnes qui trouvent un réel plaisir et un sens dans ce qu’elles font sont généralement plus motivées.

Comment rester motivé?
Pas de motivation pour s'entraîner: quoi faire?

Maintenant qu’on sait quelle motivation est à privilégier, les facteurs qui l’influencent, penchons-nous sur la façon de la garder! Voici quelques conseils pour rester motivé dans le sport:

1. Avoir des objectifs réalistes. Bon, même un peu irréaliste, mais pas trop. Tu sais, juste pour avoir un petit défi qui nous challenge tout en respectant les capacités de notre corps.

2. Reconnaître et célébrer les progrès, aussi petits soient-ils! Oui, dans un de mes articles récents intitulé “Vivez avec le cœur”, je vous parlais d’apprendre à se féliciter, à se complimenter au lieu de se déprécier et d’être rarement satisfait de soi-même. La considération que vous vous portez est non négligeable dans le maintien de votre motivation.

3. Adopter une attitude positive et persévérante face aux obstacles rencontrés. C’est vrai que c’est facile à dire qu’à faire. Mon retour à la course à pied après chaque grossesse fut un parcours du combattant 🙁 Plus de cardio, plus de force musculaire et en prime un périnée qui criait au moindre effort physique. Je n’ai pas du tout été dans l’attitude positive tout de suite. Heureusement, j’ai eu de la persévérance et elle a fini par me faire adopter une meilleure perception de cette étape de ma vie. Alors, je vous encourage à ne pas s’arrêter qu’aux moments difficiles dans votre pratique sportive.

4.Prendre soin de son corps en se reposant et en récupérant adéquatement. Vraiment, très important de redonner à notre corps qui nous donne sans compter. Alors, reposez-vous et consultez pour de la prévention ou une blessure. Et lorsqu’on pense au repos, n’oubliez pas que le fait de varier de temps en temps nos activités, peut contribuer à la récupération.

En conclusion, j’espère vous avoir motivé. Je suis sûr que même si la motivation dans la pratique sportive est un phénomène complexe et multifactoriel, influencé par des aspects individuels, sociaux, et environnementaux, vous saurez en trouver et en garder! 🙂

Mes 5 astuces pour dégager du temps pour l’entraînement

Mes 5 astuces pour dégager du temps pour l’entraînement

Ça y est, la rentrée scolaire est derrière nous. En tant qu’enseignant au primaire également marié à une enseignante au primaire, cette étape représente toutefois son lot de défis lorsque vient le temps de prioriser l’entraînement. Avec deux enfants à la garderie en plus, la routine du métro-boulot-dodo est disons…intense. Avec de la volonté et beaucoup d’organisation, un entrainement de marathon n’est pas impossible. J’ai décidé de vous présenter les 5 piliers qui m’aideront à passer à travers le prochain mois d’entraînement. J’espère vous aider à travers ces conseils.

Pilier numéro 1 : M’entraîner le matin, point final.

La semaine dernière, par une bête erreur de ma part, mon réveille-matin n’a pas sonné à l’heure prévue pour mon jog. Alors trop tard pour sortir courir, j’ai élaboré un plan qui me permettrait de courir sur l’heure du dîner. Or, vous savez ce que c’est, une collègue est arrivée dans le cadre de la porte et a emportée avec elle 15 précieuses minutes. Dès lors, je savais que mon plan venait d’échouer. Pourquoi ne pas y aller après l’école dans ce cas? Naturellement, une réunion d’une heure qui s’est transformée en 120 minutes est venue mettre fin à mes espoirs. Vers 19hrs30, une fois les enfants couchés, ma raison m’a rappelée de prioriser mon sommeil.

Bilan de l’aventure : On s’entraîne le matin, les impondérables sont trop fréquents plus tard dans la journée.

Pilier numéro 2 : Mettre à profit son entourage.

Ma femme est très investie et compréhensive quant à mon entraînement. Il lui arrive fréquemment d’assurer auprès des enfants lorsque je dois m’absenter pour courir une deuxième fois dans la journée. De plus, nous avons la chance d’avoir un fort réseau de grands-parents. À plusieurs reprises, ces personnes significatives dans la vie de nos enfants assurent une présence et nous permettent de gagner du temps dans notre organisation familiale. Que ce soit pour aller chercher nos amours à la garderie le soir ou les garder à coucher à l’occasion, ces petits gestes témoignent d’une immense générosité et permettent à ma femme et moi d’optimiser nos journées et nos semaines.

Bilan : Reconnaître la chance qu’on a d’avoir un réseau proche et disponible.

Pilier numéro 3 : L’épicerie en ligne.

Si ce titre vous fait rire, je vous assure que ce service a récemment changé ma vie. Il n’est pas rare de finaliser ma commande aux petites heures du matin ou même lorsque les enfants sont couchés le soir. Il ne me reste qu’à programmer le moment de la cueillette qui me convient le mieux et je dois économiser minimalement 2 à 3 heures par semaine de cette façon. On jase, mais 2 à 3 heures…c’est du millage ça 😉

Bilan : Ne plus remettre les pieds au supermarché un samedi matin où c’est bondé de gens trop pressés.

Pilier numéro 4 : Tenter de prédire les écueils.

Le dimanche soir, avant de recommencer la course folle de la semaine, je regarde ce qui s’en vient au calendrier d’entraînement, mais aussi au calendrier familial et professionnel. J’essaie de simuler ma semaine et de tenter de prédire où ça pourrait accrocher en terme de minutes. Ce n’est pas une science exacte, mais d’y avoir pensé à l’avance m’aide à sortir rapidement la solution que j’avais déjà envisagée précédemment à tête reposée.

Bilan : Si seulement on avait une boule de cristal!

Pilier numéro 5 : Se prévoir un moment efficace sans culpabilité parentale.

Étant tous les deux enseignants au primaire, ma femme et moi avons convenu d’avoir respectivement notre soirée où l’on reste très tard à l’école pour planifier, corriger et photocopier le nécessaire pour la semaine à venir. De cette manière, un parent s’assure de récupérer les enfants au CPE, manger avec eux et les coucher sans même que l’autre parent ne soit présent à la maison. Cette façon de faire nous enlève beaucoup de culpabilité, sachant que l’autre ne nous attend pas. Du même coup, cette soirée passée à l’école est très efficace. Ladite collègue du cadre de porte n’est pas là, alors adieu les 15 minutes envolées 😉

Bilan : Si seulement nous étions athlètes à plein temps.

Voilà, j’espère que mes trucs vous auront permis de grapiller une idée ou deux. Bien entendu, chaque situation est différente, mais à mon avis l’important est de réussir à garder la sacro-sainte équilibre. Dans le cas contraire, le plaisir s’en trouve grandement affecté.

Bonnes courses printanières!