Nos supporters naturels

Nos supporters naturels

Nos supporters naturels qui sont-ils?
Des personnes sans qui, il ne serait pas aussi stimulant voir aussi ‘’facile’’ de courir.
Ils se présentent sous la forme du conjoint (e), des enfants, des amis, des connaissances sur réseaux sociaux, de pitou etc…

Ils sont patients, dynamiques, optimistes, parfois rêveur mais avant tout ils sont présents.
Je crois que la patience doit être la plus belle qualité de ces supporters. Nous entendre parler de course jour après jour. De nos performances et de nos non-performances. Des nouvelles bébelles sorties sur le marché. D’une course qui promet un magnifique tracé, de l’absence de course que nous avons vécu durant la dernière année et demi.

Ils sont dynamiques lorsque nous leur racontons notre prochain défi, nous encourage même à s’inscrire s’il s’agit d’une course organisée. Si nous avons un doute à nous procurer ‘’le nouveau gadget’’, si le prix n’est pas déraisonnable, ils trouveront les arguments pour nous encourager à se le procurer, sachant pertinemment qu’ils en entendront parler en bien ou en mal, c’est selon 😉 durant les prochains mois.

Ils sont optimistes, souvent plus que nous en regard au défi que nous nous sommes fixés. Ils savent prendre du recul et nous exposer des faits que nous avons tendance à oublier avec l’angoisse dû au défi. Il est certain que le tout est d’autant plus probant lors d’un évènement officiel. Mais encore faut-il bien des entrainements pour se rendre à ce jour ‘’J’’.

Ils sont rêveurs… Ou devrais-je dire idéaliste. Parfois, ils ont moins conscience que nous dans ‘’quel genre de projet’’ nous venons d’embarquer. Il est plus facile pour eux qui n’ont pas à tenir un entrainement rigoureux, de voir le tout avec des lunettes roses, de façon légère. D’un revers de la main nous dire : Ben oui t’es capable !!! Et ils vont le croire… Nous, souvent on les regarde avec scepticisme. Eux ne comprennent pas pourquoi on doute de nous. Ah la la 😉

Mais ils sont définitivement présents. Le jour de la course, ils se lèveront souvent avec nous aux aurores (quand c’est possible de le faire) pour nous supporter. Nous aurons aidé à organiser ce dont nous aurons besoin, sachant qu’il est mieux de bien nous aider à nous préparer, que d’entendre nos doléances si par malheur quelque chose était porté manquant. Ils nous conduiront au départ de l’évènement…. Et nous offrirons le service de raccompagnement à la fin de la course.

Vous devinerez qu’ici, je parle beaucoup du conjoint. Avec qui nous partageons pas mal tous les éléments de notre vie, alors notre passion sera alors partagée également avec la douce moitié 😉

Mais je tiens aussi à parler de tout ceux qui sont supporters naturels au 2e degré.

Les enfants, qui soit par leur âge soit par leur manque de connaissance dans le sport, (ou leur manque d’intérêt) seront des fans incontestés. Même si pour eux, le ‘’sport’’ de façon générale suscite bien moins d’intérêt que le dernier vidéo sur Tik Tok, arriveront à mettre le tout de côté pour nous encourager et supporter à leur manière, et disons-le-nous franchement, y a-t-il quelque chose de plus précieux que nos enfants qui nous encourage?

Nos amis … amitié sincère impose, car eux-aussi seront mis à rude épreuve…. Parfois nous remettrons à notre place, de bonne façon…. Mais une bonne amitié peut être fait de toute sortes de propos. Parfois, avec le conjoint on n’ose pas tout dire, les amis seront là pour le reste 😉

Nos connaissances Facebook…. Qui jour après jour voient nos ‘’stats’’ de course souvent accompagné d’un selfie…et qui malgré le fait que la majorité d’entre eux ne pratique AUCUN sport, et qui ne se gêne pas pour nous dire que la maladie doit nous guetter pour avoir autant le besoin de bouger, seront présents aussi à leur façon. Un like, un petit commentaire qui nous fera sourire, un mot d’encouragement qui fera notre journée…

Notre pitou…. Oui oui, Fido peut aussi être un supporter…. En fait un amoureux infatigable et incontestable. Ils sont heureux de juste être avec nous, sans avoir aucune idée de ce qui se passe, ils n’en ont pas besoin, ils sont présents, agitant joyeusement de la queue. Et lorsque nous reviendront de la course, ils n’hésiteront pas à nous sauter dessus pour nous manifester leur amour, et nous? Nous serons juste heureux de leur présence et leur joie manifeste de nous revoir, peu importe la durée de l’absence, et oublierons pendant un instant la ‘’peut-être’’ douleur ressentie par l’effort et/ou la durée de l’exercice.

J’aimerais remercier sincèrement aux noms de tous les coureurs tous ces supporters. Nous les oublions souvent.

Maintenant, je ne pouvais pas ne pas vous en parler… 😊
Je suis maintenant ULTRA MARATHONIENNE …. J’ai réussi mon dernier défi en date, parcourir le trajet de l’UTCH 65km , avec son respectable 1870m de dénivelé +.

Tout s’est tellement bien déroulé. Bien géré, car durant un ultra marathon il ne s’agit pas juste d’avoir eu un bon entrainement. Il faut gérer la distance entre les ravitos. Il faut donc avoir un minimum de choses avec nous, et l’organisation de l’évènement peut demander à vérifier notre sac à tout moment. Il a en va de notre sécurité. Il faut gérer notre alimentation, connaître nos besoins en énergie, eau etc. et trainer le tout, donc on doit regarder sac d’hydratation logeable et les gadgets se doivent d’être léger.

Des bidules, avec un ultra marathon en trail mon conjoint en est témoin, j’en aurai testé. Des inquiétudes il en aura entendu. Des encouragements, il m’en aura donner tellement. Tentant tant bien que mal de me raisonner. Essayant lui aussi d’analyser mes entrainements à sa façon.

Ce fût toute une aventure, mais elle s’est tellement bien réalisée, que je remettrai ça l’an prochain. Je n’ai pas de but précis et je n’en ai pas besoin. Les derniers mois m’ont prouvé que mon corps est fort, et ma détermination l’est tout autant. Donc je continuerai de progresser dans les distances, toujours en respectant mon corps. On verra ou le tout me mènera 😊

SI tout s’est aussi bien déroulé malgré mes inquiétudes de manquer d’entrainement, je crois que c’est aussi en grande partie à l’aide de tous mes supporters naturels autour de moi.

Même mes connaissances Facebook ont su à leur façon me donner de la vitamine d’endurance en vue de cette épreuve. J’ai reçu de belles marques d’affections, d’encouragement, de messages que peu importait le résultat de m’être rendu la, était déjà énorme #marc-André. Jamais durant le 65km que j’ai parcouru en 11 :03 et des poussières je n’ai eu envie d’abandonner. J’étais toujours curieuse de voir ce que la suite me réservait. Un moral de béton. Je l’ai fait heureuse en pensant à toutes les personnes qui croyaient en moi. En fait, le veille de ma course, je m’étais résolue à arrêter de douter de moi. Je ne m’étais pas laisser le choix que de franchir la ligne d’arriver.

Et voilà que j’y suis parvenue et avec le sourire 😊
J’avais même un ami de vélo qui, dans le but de me soutenir, m’avais avisé qu’il ferait de son côté 65km de vélo seul. Donc à plusieurs reprises durant la course, je me suis demander : Alors Robert as-tu terminé toi? Ça me faisait sourire, me donnait de l’énergie.

Un autre ami lui m’avait dit; Je ferai quelques kilomètres virtuels avec toi, fais-moi signe quand tu auras besoin de moi… Réjean fût donc appelé durant la montée de la montagne noire…. Un autre coup d’énergie.
La musique dans les oreilles, une chanson me rappelle Cynthia, qui m’avait fait connaitre la chanson en question, d’un auteur que nous adorons toutes les deux, alors me voilà souriante l’imaginant apprécier la chanson de son côté.

Ma fille Arianne m’avait préparé plusieurs petites cartes avec de jolis messages à l’intérieur. Elle avait écrit sur l’enveloppe quand je devais les lire. Certaines étant réservées pour les derniers kilomètres n’avaient pas eu le choix d’être lu avant…. Me vla le nez dans le kleenex, pleine d’émotion.

Lorsque j’ai vu la pancarte du ‘’ 1 km ‘’ la distance qui me séparait de la ligne d’arrivée, j’ai pris un instant pour prendre une photo rapide et aviser en pensée tous ces supporters : Ça y est, on va réussir, celui-là vous aller tous le faire avec moi…

Et me voilà, ligne d’arrivée franchie… Mon conjoint m’avait acheté des fleurs pour l’occasion, et cela doit être un signe, 2 semaines plus tard au moment où je vous écris, elles trônent encore dans leur vase sur mon comptoir de cuisine.

J’avais une dernière enveloppe de ma fille à lire une fois arrivée, avec un cadeau. De la lecture pour ma période de récupération. Tellement de joie et d’émotions…

Non seulement j’ai enfin pu recourir une course organisée, mais j’ai repoussé mes limites dans un nouveau milieu pour moi. J’adore la communauté de coureur en trail.

Alors forcé d’admettre que la puissance (positive) des réseaux sociaux peut définitivement être bénéfique. À titre de supporters naturels virtuels, ils ont aussi leur place.

Je voulais simplement dire à tous ses supporters, conjoint, famille, amis, connaissances et amis virtuels : Un IMMENSE MERCI !!!

Et continuez d’être dans ma vie, chacun à votre façon, car dans un futur pas si loin, j’aurai encore besoin de vous 😊

Citation :
Quand le doute s’installe en toi, il te faut te rappeler que tu es toujours plus grande et plus forte que ce que tu penses.

Toi aussi, tu as ta place

Toi aussi, tu as ta place

La course à pied est un bon sport! J’aime courir et je souhaiterais que tout le monde court autour de moi. Il y a quelques années, j’ai offert à mon grand frère des chaussures de course, alors qu’il n’avait aucune intention de faire de la course à pied. Mais je me disais que peut-être s’il a les chaussures, il aura envie de courir… Non, c’était complètement faux comme conclusion. On trouve des gens comme moi qui ne font pas que courir, mais qui embrassent la course comme si une vie en dépendait. On pense à la course, on mange pour courir, on dort pour courir, on s’organise pour courir, on dépense pour courir, bref, vous voyez l’idée. D’autres ne font pas que courir non plus, mais ils additionnent les performances: marathons, ultra marathon, ultra trail avec des temps toujours impressionnant les uns et les autres. En plus, il y a aussi ceux qui courent pour la forme et le plaisir. Mais on retrouve aussi des personnes qui, malgré des nombreuses tentatives, n’aiment pas courir. Qui ne voient pas en quoi c’est génial. Nous avons tous une relation différente avec la course à pied. Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de ces personnes qui ne se trouvent pas dans cet univers merveilleux de la course. Ce sentiment de ne pas être à sa place peut être animé par différentes raisons.

Je vous propose de se jaser d’une des raisons, car je crois que chacun de nous peut faire une différence là-dessus. Cette raison est le manque de confiance en soi. En effet, je me mets à la place d’une personne qui n’y arrive pas malgré ses efforts ou celle qui n’arrive pas à progresser. Autour d’elle, il y a des gens comme moi qui ne cessent de faire éloge de la course à pied. Elle voit des gens qui continuellement bas des records, sans visiblement trop d’efforts. Je pense aussi à ces gens qui aiment courir, qui progressent bien, mais qui continuellement ont l’impression de ne pas être assez bons. Ils se disent: par rapport à l’autre, je ne suis pas bonne. Par rapport à lui, je devrais être rendu à un tel niveau. Par rapport à mon ami-e il y a encore du chemin à faire… Dans le monde de la course, il y a ceux qui ont l’air de tout maîtriser et ceux qui n’y comprennent rien. En d’autres mots, ceux qui ont trouvé leur place, qui en prennent même pour deux et il y a les autres qui ne se sentent pas inclus.

La course à pied comme sport peut être un facteur de renforcement d’estime ou au contraire être destructive. On dit que quand on se compare on se console, mais dans le monde de la course, j’ai l’impression que c’est l’inverse quand on se compare, on se tape dessus, on se dévalorise et on se décourage. Je m’adresse à vous coureurs-coureuses, surtout intermédiaires et avancés-es. L’’estime de soi touche tout le monde sans exception et elle est super importante. Nous avons une part de responsabilité dans la prise de confiance des personnes coureuses. J’ai l’impression qu’il y en a qui ont presque besoin d’une autorisation pour se dire coureurs ou coureuses, tellement ce monde est pourtant si vaste et du coup trop petit pour eux. Soyons accueillants et inclusifs. Soyons impressionnants, mais aussi impressionnés par la richesse du parcours de chacun de nous, du débutant à l’expert (s’il en existe). Alors, comment aider les autres coureurs et coureuses à prendre confiance en eux et à trouver leur place (parce qu’ils-elles en ont une) dans notre grande famille qui est le monde de la course à pied?

1. Soyez fiers, mais modestes!
La Gazelle

Une des façons d’être humble c’est de se rappeler d’où on vient. Moi, j’ai commencé d’une façon innocente la pratique de la course. La preuve c’est que j’ai passé d’une course de 10km à un marathon de 42,2km sans même me demander si j’étais prête. J’ai pris un coach et ma «job» a été de suivre le programme d’entraînement en faisant confiance à la fois à la personne et à moi-même. À l’époque, j’avais zéro stress. Je me disais : si j’ai mal, j’arrête; si je suis fatiguée, j’arrête; et si je finis la course à la marche, ce n’est pas grave. Je n’avais ni montre de course, ni connaissance du temps vs les kilomètres (allure). Je ne suivais pas un plan d’alimentation particulier sinon le bon sens. Mes références en la matière (la course) étaient ma respiration, le degré de la fatigue et le truc que je me suis donné pour vérifier si je suis assez hydratée. Je courais pour moi et personne d’autre!
Au fur et à mesure des années, j’ai appris des tas d’informations et acquis bien des connaissances sur la course. C’est tranquillement que j’ai intégré le mantra de certains-es coureurs-coureuses : entraînements, performances, accomplissements. On accumule les records personnels, les médailles, la fierté, la liste est longue. Ceux que les autres ne savent pas, c’est qu’on accumule aussi le stress des entraînements toujours plus exigeants et très souvent des blessures dues au surentraînement. Les dommages peuvent être considérables tant moralement que physiquement. Sur un an d’entrainement, je passais par-là plusieurs fois. J’abusais en me surentrainant parfois innocemment, et d’autres fois très consciente de la chose. Le pire, c’est que je suis la première à dire aux gens de prendre soin d’eux, d’y aller avec modération. Dans le fond, ça revient à dire : fais ce que je dis et non ce que je fais! Il serait plus avantageux pour les personnes qui commencent la course à pied ou qui cherchent encore l’équilibre et le confort de connaître vos débuts, vos difficultés et vos défis autant que vos victoires. Non seulement cela normalise leur cheminement à eux, mais aussi de cette façon-là, elles peuvent s’encourager à persévérer.

2. Parlez du processus aussi!
La Gazelle

Quand j’ai commencé à faire des ultra marathons, j’étais tellement démunie face à ces nouvelles épreuves que j’ai eu des moments de panique. Pour me calmer et mettre toutes les chances de mon côté afin de réussir ma première course ultra marathon de 60 km, j’ai dû retourner aux bases. D’une part, courir pour moi. D’autres parts, miser sur la connaissance de soi. Longtemps focalisée sur les performances, cette fois, je savais que je frapperais un mur si je gardais la même approche. Alors, je me suis rappelé mes débuts dans le monde de la course à pied où le principal moteur était le plaisir de courir. J’ai misé sur moi plutôt que sur les techniques qui me faisaient défaut. La connaissance de nous-mêmes qui est la clé dans bien des domaines semble s’imposer aussi dans la course! C’est là que devrait commencer la prévention quant aux blessures et à l’esprit de compétition sans balise. À l’époque, j’ai lu un article des auteurs Mark Tosques et Christophe Szumski qui parlaient de «demeurer stoïque» lorsqu’on court. Ils parlaient d’un état d’esprit connecté à ce qui se passe sur le moment et que cela apporte un comportement calme et un esprit clair. Mais alors «le moment présent» on le vit comment si on est préoccupé par notre performance?! Il faut couper quelque part Gisèle, me suis-je dit; ramener au centre; trouver l’équilibre entre connaissances et instinct; entre effort et bien-être; entre l’expérience du moment et la victoire de la fin… L’expérience de cette course fut mémorable et m’a donné des ailes.

C’est donc un processus comme ça qui encourage quelqu’un au lieu de lui bloquer la route. Les défis, les doutes, les remises en question, les changements d’idées, grandir comme régresser, tout cela fait partie de ce processus d’un coureur ou d’une coureuse peu importe son niveau. Toutes les courses demandent une préparation autant physique que mentale. Je vous invite à avoir le réflexe de partager sur le processus derrière telle ou telle victoire. Cela nous permet de savourer les résultats de nos efforts, mais aussi et surtout d’aider les autres.

3. Valorisez tous les niveaux!

La Gazelle

On aime la course à pied parce que c’est un sport accessible à tout le monde. Et on vit plein de bonnes choses autant quand on commence que quand on a fait «ben» du chemin. C’est aussi vrai dans la course que dans la vie, on apprend tous les jours. Alors pourquoi j’ai l’impression qu’on te regarde de haut quand tu es à tes premiers pas? Peut-être parce qu’on oublie vite que l’on est passé par là. Permettez-moi une petite parenthèse: la grossesse, l’accouchement et l’entraînement post-partum ont été des éléments qui m’ont rappelé qu’on peut perdre le niveau, on peut perdre la forme physique. J’imagine qu’une maladie ou une blessure peuvent aussi nous faire régresser sur la forme physique. Mais ce qui fait de moi une coureuse, ce ne sont pas mes performances, mais bien mon amour pour la course à pied. Je ferme la parenthèse. Alors quel niveau ça prend pour être pris en considération? À mon avis, aucun niveau n’est nécessaire.

4. Soyez accessibles!
La Gazelle

Que dire de plus que tout ce que je vous ai déjà dit? Je suis sûr que le monde de la course à pied s’en porterait mieux si personne ne se prenait pour un dieu. Si vous avez le temps de «surfer» sur Facebook et/ou Instagram, vous avez le temps de donner un conseil ou deux à une personne qui vous en demande. Si vous avez le temps de courir avec votre club élite, vous avez le temps de courir avec vos amis-es débutants-es. Si vous avez les connaissances pour faire un plan d’entraînement ou d’alimentation pour votre prochaine course, je suis sûr que dans votre entourage il y en a qui voudrait un peu d’aide là-dessus. Et n’ayez pas de fausse modestie en disant que vous êtes pas des experts et du coup vous n’êtes pas sûr que ça va faire pour l’autre. Donnez-lui l’occasion d’essayer et d’en juger par lui-même. Je me rappelle la veille de ma première course ultra-trail de 65 km d’Harricana, je ne savais même pas qu’il me fallait un plan d’alimentation durant la course. Je pensais reproduire ce que je faisais pour les marathons ou ultra-marathon sur route. Et heureusement pour moi, j’étais avec des coureurs qui ont voulu partager leurs connaissances sur la meilleure façon de faire. Je les ai écoutés, posé des questions et je me suis ajustée. Aujourd’hui ces apprentissages me servent encore dans les Ultra-trail. C’est ça que je veux dire lorsque je parle d’être accessible. Partagez, encouragez, motivez, ainsi vous donnez au suivant tout en impactant positivement autour de vous.

5. Soyez vrais!
La Gazelle

Et oui, je me répète peut-être, mais j’aime la course à pied et j’ai horreur que des personnes croient qu’il y a que des coureurs et coureuses qui se la «pètent» dans notre communauté. Non, il y a aussi des coureurs et coureuses authentiques et humbles. Ils sont capables de parler autant de leurs victoires que de leurs défis; autant de leurs super stratégies pour progresser que de leurs faiblesses et doutes. Oui, soyez vrais, soyons vrais. La course à pied nous rend meilleure comme personne (en tout cas pour moi), mais elle ne nous rend pas extraterrestre. Si on est emballé et qu’on se rend compte qu’on ne parle que de nos sorties de course et nos performances, diminuons la cadence pour ne pas taper sur les nerfs de certains-es. Encore mieux, lors de vos pique-niques, vous soupers, ou autres moments entre famille et amis-es, laissent la place à d’autres sujets que la course à pied.

Coureur un jour, coureur toujours, alors bienvenu à tous et à toutes dans ce monde de la course à pied.

Bien plus que de la course

Bien plus que de la course

 

Mon chapeau d’étudiante en philosophie m’amène à penser la pratique de la course à pied bien au-delà de ses aspects physiques et physiologiques. C’est dans ce contexte que je ne suis intéressée à l’étude de Alison. L. Boudreau et Barbro Giorgi qui a documenté l’appropriation de soi et les changements mentaux chez des femmes qui débutent un programme d’entraînement à la course à pied pour le marathon.

Ce que les auteurs ont constaté, c’est que l’entraînement pour des épreuves de longues distances à la course à pied, tel le marathon, avait de nombreux bénéfices psychologiques pour les femmes. De plus, ces bienfaits ne sont pas seulement présents lors de la pratique du sport, mais ils le sont également dans les autres sphères de la vie des femmes. À ce titre, Boudreau et Giorgi recensent une amélioration en ce qui a trait à six composantes : (1) la perception de l’environnement extérieur, (2) l’ouverture envers soi-même et les autres, (3) l’amélioration de soi, (4) le maintien d’un état mental désiré, (5) la capacitation dans la considération de nouvelles possibilités et (6) le soutien pour relever de nouveaux défis. Voici ce qu’il en est de chacune des composantes.

La perception de l’environnement extérieur
Tout d’abord, ce que rapportent les femmes s’étant prêtées au programme d’entraînement, c’est le changement dans leur perception de l’environnement extérieur. Plutôt que de le détecter comme une menace et de craindre de sortir de la maison, les participantes disent se rendre compte de la beauté de la nature en plus de s’y sentir bien et éveillées.

Ouverture envers soi-même et les autres
Également, la course permet aux femmes d’être plus confiantes et d’avoir plus d’ouverture envers elles-mêmes et les autres. Ce qu’elles constatent, c’est que la course leur permet de faire des choses qu’elles n’auraient jamais imaginé faire. À titre d’exemple, l’une des participantes affirme avoir eu le courage de s’intégrer à un club de course et d’interagir avec des inconnus alors qu’elle avait toujours été très timide et solitaire. Elle constate aussi beaucoup plus de patience et de compréhension envers les membres de sa famille.

Amélioration de soi
Dans le même ordre d’idée, l’entraînement à la course à pied a permis aux femmes de mieux se (re)centrer sur elle-même et de mieux se connaître en utilisant la course comme une façon de se (re)connecter à leur être d’une manière intime et personnelle. Cette amélioration se reflète notamment par un état plus calme et une plus grande facilité à se centrer sur soi ainsi que sur les choses qui ont de l’importance.

Maintien d’un état mental positif
Pour poursuivre, les femmes de l’étude sentent qu’elles ont une attitude beaucoup plus positive de manière générale. À titre d’exemple, l’une des femmes mentionne qu’à la suite de sa qualification pour le marathon de Boston, elle a réalisé qu’elle pouvait tout accomplir. Elle relate que sa qualification lui a non seulement permis de prendre confiance en ses capacités physiques, mais également en ses capacités d’affronter n’importe quelles autres tâches, que ce soit dans sa vie personnelle ou professionnelle.

Capacitation dans la considération de nouvelles possibilités
Dans la même veine que le précédent constat, les femmes de l’étude disent non seulement avoir des pensées positives, mais avoir la force de se mettre en action. Comme elles le rapportent, l’entraînement pour le marathon leur a permis de sortir de leur zone de confort et de se forcer à être volontaires pour de nouveaux projets. Elles ont le désir et elles savent qu’elles peuvent accomplir de grandes choses.

Support pour relever de nouveaux défis
Enfin, le dernier point observé par Boudreau et Giorgi est la capacité de relevés de nouveaux défis. La course a permis aux femmes de l’étude de voir la vie d’un nouvel œil. Elles ont l’impression d’habiter un nouveau monde, un monde où la vision de la vie est positive. Peu importe les épreuves (ex. séparation, décès, perte d’emploi), les coureuses ont la confiance de pouvoir les surmonter plutôt que de les subir. Ainsi, à l’aune des résultats de cette étude, l’entraînement à la course à pied apparaît comme un processus prometteur pour non seulement entraîner ses capacités physiques, mais également évoluer sur le plan psychologique.

Bonne course !

Le YOGA au-delà de la pratique physique

Le YOGA au-delà de la pratique physique

Au-delà de la pratique physique, le yoga est philosophie de vie qui nourrit l’Être afin qu’il puisse utiliser son plein potentiel pour se réaliser.

On ne voit pas le yoga. On ne fait pas du yoga. On vit le yoga à l’intérieur de soi.

Le yoga est une expérience de transformation;

Le yoga se ressent;
Le yoga s’entend lorsque le silence s’installe;
Le yoga c’est se reconnaître;
Le yoga c’est apprendre à s’accepter avec compassion;
Le yoga c’est apprendre à se donner à soi-même;
Le yoga ouvre la conscience du corps et de l’esprit;
Le yoga harmonise le corps par la respiration consciente;
Le yoga fait grandir la plénitude;
Le yoga installe la sérénité dans le cœur;
Le yoga permet de réaliser que nous sommes tous uniques;

Le yoga c’est garder le cœur ouvert et rayonnant en toutes circonstances;
Le yoga nous enseigne que l’on peut toujours revenir à soi, malgré les circonstances de la vie;

 

Le yoga est une discipline qui met l’emphase sur l’expérimentation de la vie sous toutes ses facettes. Une activité qui permet de créer une réelle transformation de l’Être, si elle est pratiquée selon certains principes fondamentaux. Cette façon de faire aura des impacts phénoménaux, non seulement sur les sadhanas (cours de yoga) mais aussi dans la façon d’aborder la vie et ses défis. Le yoga est avant tout une méthode simple qui permet concrètement de savoir quoi faire, comment le faire et quand le faire pour entretenir votre santé au quotidien. En voici quelques grands principes :

1. Choisir sa santé et son bien-être
2. Avoir une qualité de présence
3. Être, ici et maintenant
4. Trouver le plaisir dans l’effort

Le YOGA au-delà de la pratique physique - Sandra Arroye

Choisir sa santé et son bien-être

Il est de la responsabilité de chaque personne qui désire cheminer sur cette voie de s’impliquer, de participer et de s’ouvrir à recevoir, sans attentes. Laisser de coté ce que l’on connaît déjà, et aborder cette nouvelle méthode sans comparaison. Adopter une discipline régulière afin de pouvoir retirer les bienfaits recherchés. Le niveau de progression dépendra du niveau de profondeur, de l’assiduité, de la durée et de l’effort consacré à cette pratique.

Avoir une qualité de présence

Respiration
Avoir une qualité de présence à soi, afin de reconnaître ce qui se passe. Pour y arriver, il faut centrer son attention sur la respiration, ainsi il est possible de canaliser plus facilement les pensées et approfondir celle-ci pour atteindre une état plus calme. Synchroniser sa respiration à chaque mouvement éveille l’état d’Être et nous enracine dans le moment présent.

Sensations physiques
Lorsque la respiration est installée on peut ensuite voyager dans notre corps et prendre conscience de l’espace qu’il occupe.
Quels sont les points de contacts de votre corps avec le sol ?
Où se situent vos pieds, vos jambes, votre bassin, votre colonne, vos bras, vos mains, vos épaules, votre cou, votre tête?
À quel endroit ressentez-vous des douleurs, des tensions, des inconforts ou des étirements ?
Pouvez-vous respirer librement malgré la ou les sensation(s) ?
Toutes ces informations vous permettent d’être connecté et à l’écoute des messages que votre corps vous transmet. Habiter son corps vous donne le pouvoir de faire les changements requis afin de revenir à un état d’équilibre, d’harmonie et d’apaisement, si nécessaire.

Les pensées
Il existe un lien qui unit les pensées à ce qui se produit physiquement. Les sensations du corps peuvent avoir été générées par vos pensées.
Quelles sont les questions que vous vous êtes posées ?
Quels sont les messages ou les phrases que vous avez formulé intérieurement ?
Est-ce que vos pensées étaient bienveillantes envers vous-même ?
Avez-vous laissé de la place dans votre champs mentale pour expérimenter votre yoga, ou vous vous êtes réfugié dans ce que vous connaissiez déjà ?
Est-ce que vos pensées ont voyagées ailleurs que dans votre pratique de yoga ?

Au finale, l’objectif est de réaliser ce que vous faites et ce que vous laissez émerger et voyager à l’intérieur de vous. Vous pouvez ainsi ajuster la façon dont vous vous traitez et vous sentez. Agissez-vous avec ouverture, amour et compassion ou êtes-vous dans le jugement, la culpabilité et la peur ?

Les émotions
Pendant votre pratique de yoga, il est fort probable que des émotions surgissent de nulle part. Cela est dû aux différents mouvements physiques que vous faites. Il existe trois manières de les aborder qui ne sont pas efficaces;
– La maîtrise ou le contrôle
– L’esquive
– L’enfouissement
Ces méthodes mènent à la cristallisation de celles-ci à l’intérieur de soi. Lorsqu’une émotion émerge, il faut l’accueillir tout simplement, sans jugement et la laisser suivre son cours. Ressentir l’émotion et libérer le passage pour une circulation fluide, permet de vivre ce que l’on a à vivre. Ainsi, on peut agir à partir d’un endroit plus sain et plus stable pour pouvoir la transformer. Être présent à soi-même et être au cœur de ses sensations sont deux attitudes qui permettent de digérer plus aisément ce qui se produit.

Être, ici et maintenant

Lâcher prise
Lorsqu’on pratique, on doit se placer dans un espace de lâcher prise sur ce qui s’est passée avant, sur ce qui s’en vient et sur ce que l’on veut atteindre. Il faut avoir confiance qu’on peut délaisser, les soucis, les inquiétudes, les objectifs et le poids qu’on se met sur les épaules. Goûter à la légèreté en créant de l’espace dans son champs mental vous fera vivre une sensation de présence et de disponibilité accrue. Le point de départ de votre pratique doit toujours être en lien avec ce qui se passe ici et maintenant. Diriger votre attention sur ce que vous pouvez accomplir maintenant, du mieux que vous le pouvez, maintenant. Inutile de se comparer aux autres, ou même à ce que l’on a accompli la dernière fois. Revenir au moment présent et s’ajuster à ce qui est présent, tout en gardant son focus sur la volonté, vous permettra de retirer le maximum des bénéfices de votre séance de yoga.

Trouver le plaisir dans l’effort

Progrès : pratique, discipline, effort, plaisir
Bien qu’un changement se produit lorsqu’un effort  est fournit, celui-ci doit tenir compte de votre état. On doit faire de son corps un allié, utiliser la bienveillance lors de l’exécution des asanas (postures) sans vouloir trop en faire et accepter de procéder par étapes progressives afin d’évoluer sainement.

Est-ce que je fais ma pratique avec un effort juste ?
Puis-je aller plus loin, tout en demeurant confortable ?
Puis-je maintenir mon attention sur ma respiration ?
Est-ce que j’éprouve du plaisir?

Une transformation a lieu lorsque la discipline est appliquée. La progression est influencée par la qualité de l’effort bienveillant. La motivation perdurera dans le temps si le plaisir est au rendez-vous. La notion de plaisir est centrale afin de permettre a chacun de développer les sensations agréables. Ainsi, on peut ressentir les bienfaits de la pratique et être satisfait. Plus on met l’emphase sur ce que nous faisons de bien, plus on se remplira de contentement avec les choses simples de la vie.

Plus on est conscient de ce qu’on fait et de ce que l’on vit, plus on sera disponible à soi-même. Plus les perceptions deviendront claires et plus il sera facile de s’ajuster pour atteindre un état serein. Au-delà de la pratique physique, le yoga nous enseigne que l’on peut toujours revenir à soi, malgré les circonstances de la vie.

 

Pour en connaître plus sur ma pratique du Yoga :

Chaîne youtube :  https://www.youtube.com/channel/UCcoSdONtQ3q3kk4lt6Y_CLA

Page facebook : https://www.facebook.com/Yogilabinc/

Lien instagram  https://instagram.com/yogilabinc?utm_medium=copy_link

Photos couverture : Yannic Läderach on Unsplash

Photo dans le texte :   Jon Flobrant on Unsplash

Bien-être

Bien-être

Le blog courir Québec fait relâche pour la période estival, j’ai donc choisi de vous parler du bien-être, cet état d’apaisement, de paix intérieure, de contentement qui semble nous envahir lorsque le soleil se pointe au Québec.

Est-ce que le bien-être est une conséquence de l’absence de difficultés, de défis ou de désagréments ? Je ne crois pas, sinon il serait pratiquement impossible d’y arriver. Si les épreuves font parties de la vie, comment se fait-il que certains s’en tirent mieux que d’autres, plus rapidement que d’autres ou même plus sereinement que d’autres ? Certains outils simples permettent de rétablir l’harmonie intérieure à condition de vouloir adopter la bonne attitude.

Notre corps est fonctionnel et optimal lorsqu’il est en homéostasie. Son rôle principal est de maintenir l’équilibre entre les différents systèmes. Dès qu’il détecte un débalancement, il s’affaire à la tâche pour rétablir l’équilibre. Alors, si nous sommes à la base des êtres qui recherchent l’unité, comment expliquer qu’on se sente plus souvent désaxé ?

La vie étant une expérience sensorielle en soit, elle nous permet d’échanger avec les éléments qui nous entourent. Nous sommes alors, exposé à différents stimulus. Certains positifs, alors que d’autres nous mettent au défi et nous paraissent désagréables car ils nous déstabilisent. Comment ce qui se passe à l’extérieur de nous peut nous ébranler autant? Il existe deux éléments principaux qui en sont la cause :
1- La situation extérieure est hors de notre contrôle et ne se déroule pas comme on se l’était imaginée
2- On laisse les événements qui se produisent dicter ce que l’on doit faire ou pas

Dans la première situation, il y a une distorsion entre ce qu’on aurait voulu qui arrive et ce qui se produit réellement créant une dissonance entre le monde extérieur et le monde qu’on s’était construit dans notre mentale. On peut alors ressentir une frustration, un inconfort, une déception etc. Alors que dans la deuxième situation, puisque nous n’avions pas décidé, consciemment, qu’elles étaient nos priorités ou nous n’avons pas su comment nous affirmer afin de nous respecter, nous nous sentons pris dans le tourbillons d’événements.

Comment rétablir notre équilibre et retrouver notre bien-être ? Deux options s’offrent à nous selon le cas :
– La situation externe est modifiable
– La situation externe est hors de notre contrôle ou permanente

Si la situation est modifiable, il nous revient la responsabilité de choisir quelle(s) action(s) nous pourrons entreprendre pour créer le résultat recherché. Il faudra peut-être, également, trouver des moyens pour s’adapter.

Si la situation est hors de notre contrôle, on doit d’abord l’accepter telle qu’elle l’est tout en en lâchant prise sur celle-ci. Ensuite, on doit regarder en avant pour choisir quelle autre route nous permettra de continuer à avancer.

Sandra Arroyave - Yogilab

Peu importe la situation, on doit prendre conscience que le bien-être part de ce qui se passe à l’intérieur de soi. Chaque situation a un effet positif ou négatif sur nous, toutefois il nous appartient de choisir comment voir la vie à partir de ce qui nous habite. Le bien-être se créé et se vit. Il n’arrive pas par magie, il réside en nous. Il est avantageux d’apprendre à le cultiver et à l’éveiller.

Nous avons, à chaque instant, l’opportunité de revenir à cet état d’harmonie qui est à la source de notre existence. À chaque moment, nous pouvons revenir à l’essentiel, à l’origine de notre naissance, à ce qui nous accompagne toute notre vie jusqu’à ce que la lumière s’éteigne; notre souffle. Ce principe fondamental, naturel et automatique possède un pouvoir miraculeux. Sans lui, plus rien ne se passe. Lorsqu’on lui accorde de l’attention, il agit instantanément sur tout le corps. Respirer consciemment permet de ralentir le rythme cardiaque et d’activer le système parasympathique. Ce dernier est responsable de notre état de détente, de calme et d’apaisement. Le bien-être et l’harmonie se crée à partir de ce que l’on choisit de laisser habiter à l’intérieur de soi. Lorsque les situations nous dérèglent, l’outil le plus efficace pour nous rétablir le plus rapidement et agir au niveau physique et mentale, est la respiration consciente. Porter son attention sur l’inspiration et l’expiration nous ancre dans le moment présent. Un état de sérénité s’installe lorsqu’il y a un connexion entre le corps et la respiration. Le bien-être n’est ni matériel ni physique. Si le bien-être part tout d’abord de soi mais que l’on recherche sans cesse comment l’inviter dans notre espace en nous fiant sur nos expériences positives, alors il est difficile d’avoir le contrôle sur celui-ci. Si on convoite certains biens matériels, certaines relations, des jours de congé, des semaines de vacances pour se remplir de contentement, il sera difficile d’être pleinement satisfait car le bien-être sera influencé par les circonstances de la vie qui ne dépendent pas de nous entièrement.

Pour avoir une maîtrise sur notre bien-être, il faut développer des outils qui nous permettent de le faire grandir à l’intérieur de soi. Le bien-être s’installe avec la gratitude. Un art qui permet de reconnaître ce que nous avons déjà dans notre vie, qui nous apporte du bonheur et qui nous fait sentir choyé. Prendre le temps de le reconnaître favorise l’ancrage des pensées les plus positives. Il s’agit simplement, de prendre quelques minutes en se levant  ou en se couchant pour penser à quelque chose qui nous a fait du bien. L’écriture peut aussi être excellent allié pour toute personne qui désir inviter davantage de moments zen dans son quotidien. Il s’agit donc de prendre un petit moment et écrire une, deux ou trois choses pour lesquelles on ressent de la gratitude.

Savourer les choses simples de la vie consciemment, est également une méthode efficace pour générer une énergie vibrante dans le corps. Apprécier les fleurs de son jardin, se réjouir lorsqu’on entend notre chanson préférée à la radio, danser lorsqu’un rythme nous fait vibrer, sourire aux étrangers, écouter les oiseaux et réaliser qu’il y a de petites merveilles qui nous entourent, quotidiennement, amplifie notre niveau de bonheur.

Été comme hiver, on peut apprendre à accepter les situations qu’on ne contrôle pas, choisir comment nous ajuster, établir nos priorités et les exprimer, respirer consciemment, pratiquer la gratitude et s’émerveiller avec les petits plaisirs de la vie.

Le bien être est toujours là, à l’intérieur de soi, pour celui qui veut y croire, le chérir et le préserver.

Bon été !

Crédits photos :

Photo couverture : Photo by Aurélien – Wild Spot on Unsplash

Photo dans l’article :  Photo by Marcos Paulo Prado on Unsplash

La pratique du sport et la vie de parents, comment s’adapter?

La pratique du sport et la vie de parents, comment s’adapter?

Lagezelle

Je vous propose de regarder ensemble des astuces pour s’adapter à la vie de parents et continuer à pratiquer notre sport. Le plus dur ce n’est pas le sport, le plus dur c’est de s’y mettre. C’est aussi de trouver le temps et/ou se donner le temps. La clé pour booster notre motivation, c’est de se rappeler que notre corps a besoin de bouger avant, pendant et après la grossesse. Pour ne pas que parler aux femmes, la clé c’est tout simplement de se rappeler que le corps aime bouger peu importe les circonstances. Mais je ne vous dis pas n’importe comment et à n’importe quel prix, car la réalité des nouveaux parents, c’est qu’on est fatigué, mais vraiment fatigué. Alors comment faire?

Commençons par mettre en lumière le fait que la fatigue ressentie est souvent mentale que physique. En faisant du sport, on transfère cette fatigue mentale en fatigue physique et si on a la chance de bien dormir, nous récupérons le sommeil. Difficile de se débarrasser de cette fatigue mentale, alors que celle physique, le corps y fait face facilement par le sommeil et par l’alimentation. Par conséquent, faire du sport après l’accouchement (si la santé le permet) pour les femmes comme pour les hommes, ce n’est pas un luxe, c’est essentiel. Pas d’excuse qu’on est fatigué, on a besoin de bouger. Mais je vous dis ça et je ne pourrais pas vous cacher que c’est dur ces premiers pas vers le sport pour une maman qui vient de donner la vie. On réussit à peine à faire cinq squats, trente secondes de course, la planche on n’en parle même pas. Le corps n’a pas juste changé, il est déréglé. J’ai été surprise les premières fois. Non surprise n’est pas le bon mot, je dirais plus découragée. Je tremblais de partout peu importe ce que j’essayais de faire. J’ai réalisé que le chemin serait long. Ce n’était pas une remise en forme, mais une mise en forme. Tout est à refaire, nouveau corps, nouvelles bases. Et cela nous amène à ma première astuce.

Du temps de sport très rapide

La Gazelle

Oui, on va à l’essentiel dans notre temps de sport. Non seulement on n’a pas beaucoup de temps (en fait, on n’a pas le temps, mais on le prend), mais notre nouveau corps n’est pas prêt à faire des exploits, alors on se tourne vers un entraînement court, structuré et diversifié. Pour ma part, je faisais entre 15-30 minutes, deux ou trois fois par semaine, mais seulement à partir de deux mois post-accouchement. Je devais d’abord me remettre des bobos post-accouchement. Je faisais rapidement cet entrainement pour ne pas déprimer plus, parce que franchement, je ne voyais pas d’amélioration de mon état physique au fur et à mesure des semaines. Alors, pas question de passer une heure en me disant que je n’y arrivais pas. Pas question de laisser le découragement me peser. Ce qui compte c’est de se dire c’est vite et c’est fait! De toute façon, on ne fait pas de sport de fou quand on n’a pas dormi, donc on y va doucement. Par ailleurs, il faut un entrainement structuré pour travailler à fond ses muscles qui ont tout donné pour supporter la grossesse et l’accouchement. Pour commencer, si vous pouvez, faites une rééducation périnéale (il y a des vidéos bien faites pour ça lorsque on ne peut pas y avoir accès par le système public ou au privé). Faite par la suite du renforcement musculaire de la tête au pied. Et afin, intégrez le cardio par la marche, marche rapide, vélo, course, natation, etc. Petite parenthèse pour parler de la poussette de course. Depuis que mon bébé a 8 mois, je l’utilise plusieurs fois par semaine pour entre autres l’amener à la garderie et c’est vraiment super. Toutefois, ajoutez d’autres sorties de course sans poussette. J’ai l’impression qu’on ne bouge pas assez le tronc avec ça et je me dis qu’à la longue ça pourrait nous déséquilibrer. Je ferme la parenthèse sur la poussette. Donc, cet entraînement structuré et qui met en forme tout le corps vous permettra non seulement de tonifier votre silhouette, mais aussi vous aidera à diminuer les douleurs comme celles du dos souvent communes en post-accouchement. Finalement, entraînement diversifié parce qu’après l’accouchement, c’est tout notre corps qui doit se remettre. Il y a pleins d’autres muscles qui ont besoin de renforcement post-partum. Pensez à tout ce qui a pris de l’expansion, au changement de posture que la grossesse a demandé à votre corps et plusieurs ligaments qui ont besoin de retrouver leurs formes. Donc, trouver un programme ou plusieurs qui vont travailler le bas du dos, les abdominaux, les adducteurs (on les oublie souvent, alors qu’ils sont super liés au plancher pelvien), les fessiers, etc. Le tout de façon progressive. C’est dur de rester progressif, mais on risque d’arriver à de meilleurs résultats et capable de maintenir la charge d’entraînement à long terme.

Alterner le sommeil

La Gazelle

La deuxième astuce est d’alterner le sommeil entre les deux parents lorsque cela est possible. Nous avons commencé cette méthode à deux mois de vie de notre fils et ça m’a sauvé la vie (ma santé mentale surtout). Même si j’en ai pas profité tout de suite à cause du syndrome d’hyper vigilance qui se traduisait pour moi par la difficulté à fermer l’œil même quand justement mon conjoint prenait la relève. Mais très vite, j’ai réussi à dormir plus de deux heures par nuit. C’est vrai que je vous ai dit que nous pouvons transférer la fatigue mentale à notre corps et faire la récupération par le sommeil, mais si le sommeil est inexistant cette fatigue va se retransformer en fatigue mentale, et le cycle continue! Donc, c’est vraiment important d’essayer avec votre réalité de dormir le plus que possible. Que le conjoint soit en congé ou pas, cette alternance est essentielle à la récupération générale pour la nouvelle maman. Ce qui est dommage, c’est que si mon conjoint n’avait pas été en congé paternité à ce moment-là, nous n’aurions jamais pensé le faire. Or, congé ou pas, il faut, à mon avis cet espace de partage de sommeil comme c’est courant pour les tâches ménagères et autres au quotidien.

Faire cuire nos repas le plus possible en avance

La Gazelle

Oui, je sais, on n’a pas le temps et tu nous demandes de prendre un temps que nous n’avons pas pour cuisiner en avance? Ça parait contradictoire, mais ça ne l’est pas tant que ça. De toute façon, à moins de décider de manger des repas industriels le temps de trouver le temps, nous n’avons pas le choix de cuisiner. Alors pourquoi ne pas y mettre de l’organisation en prévoyant certaines choses. Les sauces, les viandes, les légumineuses si on les cuisine à l’état sec, ce sont des exemples d’aliments qui peuvent se préparer en avance. Le riz, les pâtes, les légumes quant à eux, ils peuvent se faire en quelques minutes pour compléter nos dîners et soupers. Pour ma part, dans les deux premiers mois, je ne pouvais même pas appliquer cette astuce. Heureusement, j’en avais cuisiné à la fin de ma grossesse et congelé par la suite. Par conséquent, en plus des repas que famille et amis m’ont apporté dans les premiers jours après accouchement, les plats que j’avais congelés m’ont beaucoup dépanné. D’ailleurs, c’est une autre astuce de demander comme cadeaux à vos amis et familles des plats. Utiles, pratiques et sûrement délicieux!

Anticiper des imprévus

Essayons de prévenir l’épuisement, car la charge mentale est bien là lorsqu’on est nouveau parent. Le fait d’anticiper des imprévus nous aide à y arriver. On ne peut pas savoir quels seront nos imprévus de la journée, mais certaines choses, il y en aura. Bébé malade, nous-même malade, bébé qui décide de ne pas dormir, éclosion à la garderie du plus vieux (oui, même si je n’ai pas parlé des frères et sœurs jusque-là, je sais qu’ils sont là), auto en panne ou encore mieux la sécheuse nous lâche (si tu es aux couches lavables comme moi, tu ne veux pas ça comme imprévu), bref, il y en a tellement. La clé, c’est de faire la place à ces imprévus. Un horaire toujours serré d’un bord à l’autre vous empêchera de faire face aux nouvelles situations sans vous donner des maux de tête. Si vous êtes quelqu’un de spontané comme moi je l’étais, vous allez vite être submergé d’un nombre de choses incalculables à faire. Si vous êtes plutôt le genre à remettre plus tard les choses, vous y serez encore l’année prochaine à régler les imprévus d’aujourd’hui. Donc, faire place aux imprévus, pour moi ça signifie alléger mon horaire, mais en avoir une; faire peu mais bien; et apprendre à s’organiser selon ce qui fonctionne pour nous.

Question d’organisation, mais comment?

La Gazelle

Oui, on entend souvent des gens dire que tout est une question d’organisation. Pour la nouvelle maman que je suis, ce n’est pas clair. Priorités, plaisir, bien-être, imprévus, comment faire? Il me vient cette révélation pendant que j’écris ces lignes: « mais, la Gazelle, tu sais comment ». La preuve c’est que depuis le début de cet article, tu parles d’organisation! Ah, c’est ça être une personne organisée? Eh oui, je me suis rendue compte que ça n’a pas besoin d’être officiel, structuré, noté sur un tableau excel pour considérer qu’on est organisé. Oui, vous êtes probablement organisé, mais à force de se comparer aux autres, vous en doutez. Si vous arrivez à jongler avec votre famille, alors vous êtes organisé. Si vous y ajoutez votre travail et que vous survivez à cela, vous êtes une personne organisée. Si vous y intégrez la course à pied ou un autre sport régulièrement, alors, vous êtes plus qu’une personne organisée.

Mais si vous êtes submergé par vos responsabilités, et que malgré l’envie de faire du sport, ça reste un rêve, je vous partage quelques autres trucs qui m’aident. Premièrement, il faut absolument se définir des objectifs au niveau de la famille, travail, loisirs, personnel, si ce n’est pas encore fait. Pourquoi fait-on ce qu’on fait? C’est quoi le résultat attendu? Un moyen sans objectif vous apportera n’importe quel résultat. Deuxièmement, il faut enlever avant d’ajouter même si je ne vous dis pas que c’est facile. Supprimez des relations qui bouffent votre temps et votre énergie, supprimez des objets qui alourdissent vos maisons, garages et cabanes, supprimez des comportements qui vous gardent à la même place à faire la même chose. De plus, faites le ménage dans vos courriels, vos réseaux sociaux, vos armoires, etc. On supprime pour récupérer des ressources à investir ailleurs. Troisièmement, il faudrait revoir notre mode autopilote. Oui, il y a des choses qu’on fait parce qu’on le fait avec aucune autre explication. On les fait parce qu’on l’a toujours fait ainsi. Si ça ne vous est jamais venu à l’esprit de remettre en question votre routine du matin, votre routine de lavage & ménage, votre routine de fin de semaine, c’est aujourd’hui que ça se passe. Rappelez-vous, c’est important de se demander pourquoi fait-on ce qu’on fait, de la manière qu’on le fait. Je vous encourage à vous inspirer des autres, au besoin pour améliorer votre façon de faire. Des fois, ce qu’on sait nous empêche d’avoir accès à ce qu’on ne sait pas, mais qui pourrait changer la donne. Laissez-moi vous faire rire un peu. Récemment, je me suis demandé pourquoi est-ce que je passe plus souvent le balai dans la maison, alors que probablement, avec l’aspirateur, je pourrais diminuer considérablement la fréquence? Eh, en Afrique il y avait des balais, mais pas d’aspirateurs. Mais tu n’es plus en Afrique et même pour certains qui y vivent en 2021, ils ont maintenant accès à cet outil qui nous facilite la vie. Eh, je ne sais pas quoi dire d’autres à part qu’une habitude est dure à remplacer. Bon, je reviens à ce que je disais sur d’autres astuces pour s’organiser. La dernière est le fait de s’imposer des contraintes afin de se mettre des nouvelles façons de faire en place pour arriver au même résultat avec moins de ressources et/ ou de temps. Par exemple, on se met une limite dans notre temps d’accomplir une tâche ou encore une limite dans notre budget. Par contre, il faut rester réaliste, ça ne fonctionne pas sur tout et tout le temps. Mais le simple fait d’essayer et de pratiquer ça peut vraiment apporter des belles surprises.

Alors qu’on parle d’adaptation, d’organisation, d’optimisation, je vous en conjure (surtout les mamans) de se défaire de cette femme qui assure sur tous les plans. Un chez-soi propre, maman parfaite, sportive sans faux pas, etc. Déjà qu’on s’en met beaucoup sur les épaules (éducation des enfants, leur bien-être, tâches ménagères, prendre soin des autres et rarement de soi), vraiment essayons de ne pas chercher la perfection dans tout. Et au cas où vous ne le saviez pas, tout n’est pas optimisable. L’organisation n’est pas tout. C’est vrai que ça nous fait gagner du temps, de l’énergie, parfois de l’argent, mais l’adaptation, c’est surtout une question de temps même si je suis la première qui n’aime pas quand on me sort cette vérité: « laisse-toi le temps ». Chaque saison de notre vie vient avec de nouveaux défis nécessitants de l’adaptation (et j’en conviens que la parentalité bat toutes les autres saisons haut la main côté adaptation), et chaque saison vient aussi avec une grâce à la hauteur. Oui, vous en êtes capables. Vous avez ce qu’il faut même quand ce n’est pas évident.

Pour ceux qui ne le savent pas, je suis chrétienne et j’aime particulièrement ce verset qui me parle comme nouvelle maman: « Aucune tentation (épreuve, problème, situation, complication, etc.) ne vous est survenue qui n’ait été une tentation humaine; et Dieu est fidèle, qui ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de ce que vous pouvez supporter, mais avec la tentation il fera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter ». Alors, je m’encourage et je vous encourage à faire ce que vous pouvez pour faire cette adaptation, mais surtout l’accueillir et du reste, profitez de votre famille. C’est une belle saison et même quand elle est moins rose, elle mérite qu’on s’y consacre totalement.