Un coureur en devenir

Un coureur en devenir

Bonjour à tous, je suis super content de pouvoir vous raconter et vous faire vibrer avec des textes motivants et des histoires incroyables qui pourront vous servir de motivation lors de vos prochaines sorties. Comme premier article, j’aimerais vous parler de moi et de mes motivations qui m’ont permis une meilleure qualité en tout point.

Comme la plupart du temps on devient sédentaire travail-boulot-dodo, on vieillit, on prend de mauvais plis, de mauvaises habitudes alimentaires, on arrête de bouger et toutes les excuses sont bonnes. Avec le temps le surpoids devient une motivation, mais c’est bien plus que ça. Je l’ai découvert plus j’avançais dans ma quête de changer mes mauvaises habitudes de vie. Je fumais, je buvais, je mangeais mal et mon poids commençait à grimper. J’étais rendu avec 35 livres de trop et j’étais asthmatique …plus ça allait plus ma santé dégradait, alors j’ai décidé de me prendre en main.

Première chose, j’ai arrêté de fumer, je me suis inscrit à un centre d’entrainement super motivant et là j’ai commencé à voir des progrès. Oui, je me suis mis à perde du poids, mais ce qui m’a apparu comme une grande victoire c’était ma respiration, mon souffle et je dormais mieux. Pour moi, cela indiquait que des changements commençaient dans mon système.  J’ai rencontré à mon centre plein de gens avec tous des motivations différentes et comme je voulais en faire plus, je me suis mis à courir à l’extérieur et découvert un plaisir fou. Le monde de la course s’ouvrait à moi et c’est venu me chercher au plus haut point. À mon centre d’entrainement, quelqu’un m’a parlé d’un coach super bonne et motivante qui pourrait m’aider à progresser en tant que coureur. Alors j’ai fait sa connaissance et c’était une admiration immédiate avec son histoire que je vous raconterai plus tard.

Courir

Maintenant avec une perte de poids d’environ 15 livres, je courais mieux et plus vite, mais malheureusement plus rien ne bougeait. La réponse à savoir pourquoi je ne maigrissais plus était assez simple. Change ton alimentation! Ce que j’ai fait…fini le fastfood, fini l’alcool, juste bien manger, couper le sucre, le pain et boom mon poids s’est remis à descendre. Naturellement rien n’est facile et ça demande beaucoup d’effort, mais si nous voulons changer notre santé et nos vieilles habitudes, l’un ne va pas sans l’autre. Quand tu fais autant d’effort, tu ne peux plus reculer.

Mon premier Demi-marathon était très difficile. J’ai réussi, oui, mais c’était tellement difficile que j’ai pensé abandonner. Et là, on ne parle pas d’une grande vitesse non plus, heureusement j’avais un ami qui m’accompagnait et qui me motivait. J’ai terminé mon Demi-marathon en 2h30, ce qui n’est pas si mal pour un première fois. Ça c’était en 2018 et cela était très difficile même d’aller m’entrainer. J’ai pris une pause vers fin novembre, j’ai recommencé à m’entrainer et je voulais tout refaire avec plus de temps et avec l’aide de ma coach. 2019 serait beaucoup mieux. Je me suis remis à courir pour le plaisir et enchainé les entrainements. Ayant coupé dans le fastfood et l’alcool, je me suis mis à participer à plusieurs courses de 5km, 10km, 15km et une course de trail dans le bois. Je perdais du poids et je m’entrainais comme un fou pour mon prochain Demi-marathon qui étais en octobre 2019. Maintenant après avoir eu un été d’entrainement de fou et rendu à 35 livres de moins j’étais vraiment prêt. Je me suis présenté motiver comme un guerrier et entamé mon Demi-marathon avec éclat, force et endurance. Je me suis mis à l’arrière et parti avec l’idée en tête de finir mon Demi-marathon en 2 heures et à ma plus grande surprise, j’ai réussi. Des émotions m’ont envahi, toutes mes efforts ont été veines. Naturellement je n’ai pas été le plus vite et j’ai n’ai pas fait le meilleur chrono que plusieurs coureurs, mais dans mon cœur c’était une victoire tellement incroyable. Aujourd’hui, je continue à courir de façon régulière et j’espère que tout reprendra son court normal et continuer à rencontrer et sentir la fébrilité de tous ces évènements avec d’autres coureurs qui courent tous pour des raisons différentes. Voici un petit bout de mon histoire et j’en ai plein d’autres à vous raconter. Vous allez découvrir des gens passionnés comme moi et des gens avec de belles histoires. La course est un sport difficile mentalement et physiquement, peu importe laquelle vous faites ou dans quelles conditions vous courez. Mais, la base est de faire des petits pas et chaque réussite est une victoire. J’ai bien hâte de vous faire découvrir toutes ces gens que j’ai rencontré et j’espère que vous allez aimer ça !

 

Pour terminer je vous laisse mes coordonnées si vous avez une suggestion de gens que vous considérez extraordinaire, cela me fera plaisir de leur parlez et de rencontrer leurs histoires.

Et n’oubliez pas, la course c’est avant tout un plaisir, penser à ce que vous regardez, sentez ou ressentez quand tout est terminé. Parfois, je m’émerveille avec ce que la course nous donne, de beaux paysages, des senteurs ou encore on oublie nos tracas de tous les jours. Aller les amis, mettez votre musique et courez et soyez fiers de vos accomplissements !

 

Patrick Auger

 

 

Patrick Auger
Blogueur Courses Québec
Courriel : Pat16eli @gmail.com
(514)943-0516

 

5 conseils pour s’entraîner à la maison

5 conseils pour s’entraîner à la maison

Défi Entreprises

Avec la pandémie actuelle et les directives gouvernementales qui en découlent, s’entraîner à la maison a définitivement la cote depuis plusieurs mois. La fermeture des gyms en affecte plusieurs, autant les propriétaires de ses établissements que les abonnés.

Si vous êtes désemparés par la situation, voici 5 conseils pour vous. Je crois que je suis relativement bien placée pour en discuter puisqu’au court de ma carrière d’athlète amateur en biathlon, j’ai très peu fréquenté les salles de musculation. Comme je passais la majeure partie de l’hiver à l’extérieur du Canada, j’avais un petit programme de musculation que je pouvais faire dans ma chambre d’hôtel et ce, sans aucun équipement. Mon meilleur ami pour ce type d’entraînement : mon propre poids du corps.

1. Parfois, trop c’est comme pas assez

Honnêtement, vous seriez surpris de voir la difficulté des entraînements que vous êtes en mesure de réaliser avec peu d’équipement.

Non seulement c’est d’une simplicité absolue, mais on peut difficilement aller chercher un entraînement plus fonctionnel que celui effectué avec son propre poids du corps.

D’ailleurs, Daniel Riou a publié un article offrant un Programme de renforcement musculaire de base pour les coureurs que vous pouvez essayer et compléter en quelques minutes.

Sinon, sachez que votre domicile dispose d’une multitude d’objets qui pourraient faire office de poids lors de votre renforcement musculaire. Vous pourriez ainsi utiliser des boîtes de soupe, des bouteilles d’eau, des sacs de pommes de terre, etc.

2. Désignez un espace

Si installer et préparer votre lieu d’entraînement prends autant de temps sinon plus que l’entraînement lui-même, il est fort à parier que vous abandonnerez après quelques séances seulement.

Nul besoin d’avoir un gym maison. Vous pourriez tout simplement avoir un tapis d’entraînement rangé sous votre divan avec quelques accessoires à portée de mains.

Si vous êtes facilement distrait , évitez de choisir le salon ou la cuisine comme lieu d’entraînement. En effet, en vous isolant dans votre chambre par exemple, les chances que vous terminiez votre entraînement dans sa totalité sont plus élevées.

3. Ne craignez pas l’extérieur

Pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable en effectuant votre entraînement à l’extérieur? Cela vous permettra de ressentir non seulement les bienfaits de l’activité physique mais également d’une bonne bouffée d’air pur.

Votre balcon, votre cours arrière ou encore mieux, le parc à proximité de chez vous (rien de mieux que les modules de jeux d’enfants pour faire quelques exercices plus spécifiques) constituent tous des endroits idéaux pour bouger à l’extérieur.

Vous vous assurez également de diminuer les distractions communes de la maisonnée (tv, téléphone, etc.).

S’entraîner à la maison

4. Portez des vêtements de sports

Une des première étapes à la réalisation de votre entrainement est sans aucun doute le port de vêtement adéquat pour l’activité. En effet, si vous êtes déjà vêtus avec vos souliers de sports aux pieds, les chances que vous ne réalisiez pas votre séance d’entraînement sont très faibles.

On vous suggère également de porter le même type d’équipement que vous porteriez si vous alliez au gym. En effet, bien qu’il soit tentant de réaliser son entraînement à la maison pied nu ou encore avec une brassière à faible support, il faut résister à la tentation afin d’évite blessures ou inconforts.

5. Trouver la motivation

Pour beaucoup, s’entraîner à la maison est tâche ardue puisque la motivation n’est tout simplement pas au rendez-vous.

Le fait de payer pour un service, de se présenter à des cours de groupe et de sortir de la maison représentent des sources de motivation de l’entraînement en salle.

Il existe une foule de conseils qui vous permettront de garder le cap, mais Daniel vous présente une méthode qui a été validée scientifiquement dans cet article : Une méthode validée par la science pour augmenter votre motivation.

Ceci étant dit, pour ma part, j’aime bien ajouter à mon horaire des périodes d’entraînement qui sont «non négociables». Par exemple, j’inscris dans mon agenda ce qui suit : Lundi-19h30 : musculation (1h). J’essaie de le voir comme si c’était un cours de groupe auquel je m’étais inscrite et jusqu’à présent, ça fonctionne à merveille!

Toujours dans l’objectif de faire bouger l’être humain afin qu’il soit bien dans sa peau (un esprit sain dans un corps sain, n’est-ce-pas?), notre équipe a développé des produits d’entraînement multifonctionnel fabriqué à partir de matériaux recyclés : Altterre. On a bien hâte de vous accompagner dans cette aventure!

 

Défi Everest

Défi Everest

les defis de beat
J’ai découvert l’existence du défi Everest l’été dernier. Quand Line Pelletier et Christiane Plamondon m’ont expliqué ce que c’était…  Cela m’intriguait, j’étais curieuse, mais je ne me sentais pas capable de faire des dénivelés à tire-larigot. Alors, afin de mieux cerner ce que c’était avant de prendre ma décision, je les ai suivies toutes les deux sur leur périple en septembre… (voir article )

Line Pelletier en action, gagnante de la saison 2020

Line Pelletier en action, gagnante de la saison 2020

Line Pelletier en action, gagnante de la saison 2020

Wow, quelle aventure ! Plus je les voyais aller et plus j’étais déçue de ne pas m’être inscrite, car c’est un véritable défi, le genre de défi qui me motive, me passionne et me pousse à toujours donner plus, dans tous les sens du terme. Ce jour-là, j’ai pris l’engagement de le faire avec elle cette année.

Entraînement

On connaît tous les dénivelés de Drummondville ? Évidemment, il n’y en a pas ! En m’engagent dans ce défi je savais que ma première difficulté serait de réfléchir à comment

s’entraîner sans montagne près de chez soi ? J’ai bien un tapis dans le pire des cas… Cela peut me dépanner, mais ça ne peut pas être ma solution sur pour du long terme.

Christiane Plamondon à son 100ème km

Christiane Plamondon à son 100ème km

Depuis que j’ai pris goût à aller courir dehors l’hiver, tous mes entraînements se font dehors quel que soit la météo. Ceci grâce à mon amie Vicky Villiard et la fine équipe de Zone Course en 2017, maintenant, je suis accro et je cours rarement sur le tapis.

Prendre le bon départ

Je sais que j’ai plus aucun entraînement en dénivelé, je pars de loin soit du départ. Mon but dans un premier temps est d’habituer mon corps progressivement à faire du dénivelé à répétition. Les sentiers de l’Estrie pendant les fêtes ont été un excellent test pour savoir d’où je partais dans ce défi. Cela m’a permis de roder mes mollets sur des dénivelés assez importants. En répétant l’action tous les deux jours, cela a pu apporter le travail de progression et/ou de maintien selon le programme du jour. À chaque retour à la maison, je pouvais faire mon bilan sur la réaction de mon corps face à la difficulté et je pouvais constater les progrès sur chaque sortie. Grâce à ces tests, j’ai pu mettre mes objectifs réalisables compte tenu de ma localisation pour ce défi Everest 2021.

Étude des dénivelés

En habitant Drummondville, je ne m’aide pas pour faire des dénivelés, mais en plus j’ai une montre que j’adore, mais qui est 0 pour calculer les déniveler. En ayant le projet de faire ce défi Everest cela m’a fait porter une attention particulière sur les dénivelés pour toutes mes sorties en montagne ou sur le plat. C’est là que j’ai constaté que je partais perdante avec ma montre qui ne sait pas lire les dénivelés, elle n’est pas faite pour ça… Sur chaque sortie l’écart des données est colossal entre les résultats de Christian et moi-même. Christian étude les cartes topographiques pour vérifier quelle montre est le plus près des résultats. Il me confirme que c’est la sienne et qu’il n’a pas pour autant les bonnes données. Il ne m’en faut pas plus pour me renseigner et remédier au problème que je trouve énorme pour le défi que je veux faire. C’est simple si ma montre m’avait donné les bonnes informations depuis le départ, j’aurais déjà un Everest et demi voir 2…

Le meilleur est à venir

Peu importe le nombre d’Everest que je fais en réalité, c’est juste que je veux les bonnes informations tant qu’à forcer autant forcer égal. Je devrais recevoir ma nouvelle montre Apex 46 aujourd’hui. Je vais donc avoir un peu de course à faire pour me l’approprier, mais ça devrait bien aller. Christian qui est toujours à la recherche de solution pour mieux m’aider dans mes petits délires, c’est mis à étudier les cartes topographiques pour avoir un meilleur rendement de dénivelé. C’est simple à Drummondville pour avoir 100 mètres de dénivelé, il faudrait que je fasse 100 km, selon les données de ma Garmin. Vous comprendrez qu’on oublie ça. En revanche si je vais du côté de Richmond, là c’est payant même en faisant la route. Je fais 10 km pour 480 mètres de dénivelé…

Se donner les moyens

 

Quand je me suis engagée avec Line et Christiane pour ce défi cet été, je n’avais aucune idée de savoir comment j’allais faire pour mes entraînements. La seule chose que je savais c’est que j’allais trouver une

Béat en plein travail de dénivelés à Richmond

Béat en plein travail de dénivelés à Richmond

solution en temps et lieu. Et voilà le travail, en 2 semaines et avec l’aide de Xavier Fagard et Christian Vallée, je tiens ma solution gagnante. Car je sais qu’avec ma nouvelle montre et en allant faire mes

entraînements à Richmond, je peux réussir non seulement à atteindre mes 12 sommets pour l’année, mais en plus je vais pouvoir travailler mes vitesses en semaine. Oui, car avec le couvre-feu, je peux faire mes entraînements de dénivelé uniquement du vendredi au dimanche. J’ai bien hâte de voir mon prochain Everest arriver ! Avec les bons outils, il se peut qu’il arrive plus vite que le premier alors que je ne suis plus en vacances… Oh oh oh, affaire à suivre. Je vous ai déjà dit ? J’adore ma vie… Vive les défis !

 

 

 

La course à pied : une accessibilité insatiable!

La course à pied : une accessibilité insatiable!

La course à pied : une accessibilité insatiable!  

Au cours des dernières années au Québec, la popularité de la course à pied a connu une ascension fulgurante. Il suffit de jeter un œil par la fenêtre lors de la pause du midi pour apercevoir des dizaines de travailleurs courir dans la rue sur leur heure de lunch. Le phénomène a probablement été accentué dernièrement avec le télétravail et le stress relié à la pandémie. Mais la question mérite d’être posée, est-ce que la course à pied est accessible à tous, peu importe la condition physique, l’âge et le budget?

À moins de souffrir d’une pathologie qui empêche réellement de pratiquer un sport d’impact cardiovasculaire, je crois sincèrement que tout le monde a le potentiel de s’y mettre un jour ou l’autre. Il suffit de le faire de façon progressive, structurée et de posséder le minimum d’équipement requis.

Mais par où commencer? Je vous donne un coup de main pour répondre à cette question et je vous propose trois pistes de réflexion.

  1. Évaluer votre condition physique et prendre vos informations.

Si vous avez une pathologie, avez déjà été blessé, que vous éprouvez une douleur à l’effort ou que vous débutez la course à un certain âge, vous devriez vous faire encadrer par un entraineur qui vous posera les bonnes questions et qui prendra votre condition physique au sérieux en vous rencontrant (en personne ou virtuellement) et en vous demandant de compléter un questionnaire d’aptitudes à l’activité physique. Même avec une bonne santé générale, le choix d’un entraineur peut s’avérer judicieux dans l’optique d’éviter une éventuelle blessure. Cependant, si vous êtes de cette seconde catégorie, le web regorge également de sites et de blogs fiables sur le sujet. Investir du temps dans des lectures traitant de la course et de ses à-côtés, tels l’alimentation et la récupération, est un investissement que vous ne regretterez jamais. L’entrainement et l’activité physique sont des sujets qui évoluent constamment et sur lesquels il est toujours possible d’approfondir ses connaissances. L’important est de ne pas vouloir trop en faire, trop vite. La lune de miel du coureur débutant, l’endorphine et le sentiment d’invulnérabilité peuvent mener au surentrainement. Votre corps vous parlera, prenez le temps de l’écouter.

  1. Définir vos motivations, votre horaire et vos objectifs.

Pourquoi courez-vous? Pour le plaisir? Pour contrôler votre poids? Pour votre santé cardiovasculaire? Pour évacuer vos émotions? La bonne réponse constitue souvent un mélange de toutes ces raisons. Courir uniquement pour l’une ou l’autre de ces raisons entrainera un manque de motivation à long terme. Vous devez trouver la façon d’intégrer la course et le plaisir qu’elle procure à votre routine. Vous devez prendre plaisir à courir et savourer vos sorties, même si inévitablement, certaines journées seront plus difficiles que d’autres. Si vous n’êtes pas un coureur élite ou un compétiteur dans l’âme, vous savez d’emblée que votre vie ne tournera pas autour de la course mais plutôt que la pratique de ce sport servira à équilibrer les différentes sphères de votre vie. En établissant vos objectifs, votre temps disponible et vos lieux de pratique, vous définirez par la même occasion, vos besoins en termes d’équipement et le budget approximatif que vous devrez prévoir afin de vous le procurer. Ce qui nous amène au troisième point.

Courir

  1. Vous procurer le bon équipement.

On entend souvent dire que la course à pied est un sport quasi gratuit. En réalité, cela peut s’avérer un sport peu coûteux ou, au contraire, très coûteux pour les plus passionnés. Cela dit, peu importe la catégorie dans laquelle vous vous trouvez, il y a des articles qui selon moi sont indispensables.

Les chaussures. S’il y a bien un élément dans lequel vous devez investir sans réellement regarder le budget, ce sont les chaussures. C’est la base, le soutien de votre corps. Des chaussures mal adaptées à votre morphologie et à votre démarche de course vous causeront inévitablement des blessures, ce qui entrainera une perte de motivation et une dégradation des performances à long terme. Une chaussure devrait être changée à tous les 600km de course en moyenne même si en apparence, elles semblent encore belles. N’hésitez pas à demander conseil en vous rendant dans des magasins spécialisés, ce sont eux qui pourront vous guider convenablement dans vos choix. Ils tiendront compte de votre démarche de course, de vos particularités (ex : supination ou pronation), de vos objectifs personnels et du type de terrain que vous foulerez.

Une montre GPS. Bien que ce ne soit pas indispensable, cet outil d’analyse, en plus de comptabiliser vos km, saura vous indiquer des éléments importants pour votre équilibre et votre santé. Le rythme cardiaque, le sommeil, les zones d’entrainement, le temps de récupération suggéré et l’estimation du VO2 max, entre autres, sont tous des éléments non seulement intéressants et captivants pour conserver votre motivation et votre progression mais représentent également des données qui pourront vous aider à vous entrainer sécuritairement et de façon équilibrée. Une montre GPS (avec capteur de fréquence optique au poignet) d’entrée de gamme contenant ces fonctions coûte habituellement entre 300$ et 400$ et saura satisfaire les besoins d’une grande majorité de coureurs. Pour ceux et celles qui pratiquent principalement en montagne, il vous faudra peut-être investir davantage afin d’avoir un altimètre barométrique intégré qui saura vous indiquer précisément le dénivelé parcouru.

Les vêtements et accessoires. Bien que l’hiver québécois représente une magnifique occasion d’améliorer certaines compétences en course à pied, comme la stabilisation et l’endurance, cela représente aussi un investissement supplémentaire en termes d’accessoires et de vêtements. Si l’équipement d’été demeure relativement simple, l’équipement hivernal, quant à lui, représente un défi. Il vous faudra une paire de chaussures de course, idéalement de sentier, imperméables (ou Goretex), des couches de base pour le haut et le bas du corps (synthétiques ou en merinos), une bonne paire de bas de course chaude et respirante, une couche intermédiaire telle une mince doudoune synthétique et une couche extérieure de type coupe-vent. Plusieurs coureurs utilisent des vêtements conçus pour le ski de fond, tels des collants doublés, des coquilles imper-respirantes ou encore des tuques et des gants synthétiques qui protègent bien du vent.  Bien que la tenue vestimentaire varie d’une personne à l’autre selon les préférences et la tolérance au froid, c’est globalement ce à quoi il faudra vous attendre afin d’affronter votre premier hiver dans la peau d’un coureur québécois.

Dans tous les cas, l’important est d’investir progressivement selon vos objectifs et priorités personnelles. Il ne sert à rien de vous procurer les vêtements et les accessoires les plus dispendieux si vos besoins ne les nécessitent pas. Comme toujours, de bons conseils vous feront économiser temps et argent.

Alors, une fois ces trois éléments principaux décortiqués, pouvons-nous considérer la course à pied comme étant l’un des sports les plus accessibles au monde?

Selon moi, définitivement!

C’est un sport que vous pouvez pratiquer quand vous le voulez et où vous le voulez.

Certainement, au départ, il vous faudra probablement effectuer quelques investissements qui, à moyen terme, sauront rendre votre expérience plus agréable. Cependant, ils seront rapidement rentabilisés.

Et, plus vite que vous ne le pensez, votre besoin de courir deviendra insatiable parce que la course c’est plus qu’un sport, c’est un mode de vie.


Karine Pépin
Récréologue, coach et propriétaire d’Entrainement plaisir actif
Facebook @entrainementplaisiractif
Courriel: karine.pepin@hotmail.ca