Courir avec son enfant

Courir avec son enfant

Transmettre nos passions c’est une des plus belles choses à faire pour l’avenir de nos enfants. Cela leurs inculque aussi de belles valeurs qu’ils vont conserver longtemps. La persévérance, la participation, savoir perdre, entretenir sa santé et peut-être bien la motivation de se dépasser.

Depuis plusieurs années je vois beaucoup de coureurs avec leur poussette adaptée et cela m’impressionne toujours. Je ne veux pas dévoiler mon âge mais disons que pour ma part je n’avais pas cette superbe belle option lorsque mes enfants étaient encore de jeunes bébés. Car c’est sûr qu’avoir eu cette possibilité j’en aurais profité au maximum! Déjà de les habituer jeunes à côtoyer notre quotidien, notre routine, nos compétitions c’est je crois une des meilleures façons d’intégrer la course dans leur vie.

Malheureusement, notre style de vie ne nous permet pas toujours d’amener nos enfants avec nous aussi souvent qu’on le voudrait. Garde partagée, horaire de nuit ou de soir ou simplement notre horaire de fou qui ne nous permet qu’un petit créneau horaire le midi pour courir! Des situations semblables ce n’est forcément pas évident pour créer une routine avec nos tous petits.

Parfois on aimerait leur partager et leur faire découvrir tous les bienfaits de la course à pied mais on s’y prend trop tard et l’enfant rendu à un certain âge est plus difficile à convaincre, surtout à notre ère des cellulaires, jeux vidéo en ligne et j’en passe qui sont pour eux bien plus alléchants que d’aller suer dehors!

 

Courir avec son enfant J’ai eu la merveilleuse chance de faire quelques compétitions de course avec ma fille, ce sont des souvenirs gravés dans mon cœur de maman! Malheureusement, ma fille ne semble pas avoir eu d’attirance pour ce sport. Maintenant rendue une belle adolescente elle a su trouver son activité à elle et j’ai beaucoup plus de misère à l’amener avec moi dans mes sorties de jogging. Durant l’été elle2022, elle a bien voulu venir avec moi faire une course de 5km. Au début elle avait un point dans les côtes et moi étant de nature compétitive je voulais continuer à garder mon rythme mais étant pas mal mère poule, j’ai ralenti afin de rester avec elle et de l’encourager à continuer à courir. Je ne sais pas si j’ai réussi mais elle a tout d’un coup décidé de foncer et elle est partie comme une vraie gazelle. Mon orgueil en a pris un coup car je n’ai jamais réussi à la rattraper et elle a fini sa course avant moi! Mais vous savez quoi? J’étais heureuse et fière qu’elle se motive et qu’elle n’abandonne pas. Plus tard, elle m’a avouée que ce qui l’avait le plus motivée à finir la course c’était les encouragements des gens qui étaient là tout le long du chemin pour nous applaudir et nous crier de ne pas lâcher. C’est vrai qu’une compétition, même petite c’est toute une expérience!

 

Courir avec son enfant

Je ne vous mentirai pas, j’aurais vraiment aimé que ma fille trippe autant que moi sur la course à pied mais j’ai aussi compris que cela ne donne rien de forcer son enfant à faire de quoi que nous on aime. Rappelez-vous votre adolescence à vous! Combien de fois nos parents nous obligeaient à faire des activités et des sorties malgré le fait qu’on ne voulait pas et qu’on n’aimait pas cela. J’avoue qu’il y a eu certaines occasions que je suis contente de leur insistance mais je pense qu’il y a un certain dosage à respecter en tant que parents lorsque on veut trop souvent que nos enfants fassent ce que nous on veut. Je crois qu’il faut savoir respecter leurs limites, leurs intérêts mais surtout il faut savoir quand s’arrêter afin de ne pas nuire à leur santé mentale. Car on sait bien que nos enfants nous aiment et veulent nous faire plaisir et trop souvent, nous en tant que parents, on veut que nos enfants deviennent ce qu’on aurait voulu être. On veut qu’ils performent là où nous on a échoué! C’est là qu’il faut faire attention et prendre le temps de parler avec ses enfants pour ne pas leur imposer nos choix.

Le sport peu importe lequel est bénéfique pour tous. L’important c’est que nos enfants soient en santé et restent actifs mais dans la joie et surtout dans le plaisir.

Comment préparer sa course ultra marathon trail

Comment préparer sa course ultra marathon trail

Lagezelle

Il ne restait que trois semaines avant le grand jour pour moi à l’événement Ultra-Trail des Chic-Chocs pour une course de 62km lorsque j’ai écrit ces lignes. Et même si je ne l’avouais pas à tout le monde, je commençais à stresser, et même à croire que j’avais tout oublié de la façon dont on court un ultra trail. Alors, je me suis mise à repenser aux astuces d’une bonne préparation. Mon ultra s’est somme toute bien passé. J’ai écrit un article que vous trouverez sur mon blog à ce sujet, mais aujourd’hui c’est aux coureurs et coureuses qui ont encore un départ à prendre que j’aimerais partager ces astuces.

Tester son matériel

Comment préparer sa course ultra marathon trail

À mon avis c’est capital de tester tout ce qui peut l’être avant le jour J. Des chaussures, en passant par le sac d’hydratation, la nourriture que vous comptez manger, les vêtements (soutien sport, chandail, short ou collant, chaussette, sous-vêtements, et j’en passe), bâtons de marche, lampe frontale, etc. Ce n’est pas que les débutants qui font l’erreur par exemple de porter des chaussures neuves. Il y a quelques années, j’ai fait un ultra trail de 100km dans le coin de Vancouver et un ami coureur a dû abandonner vers la moitié de la course parce que ses chaussures neuves lui faisaient mal. Car c’est une chose de courir 10 km et une autre de courir 50km. Certains vêtements vont faire l’affaire sur une petite distance, mais seront un problème sur une longue durée. Donc, je vous encourage à essayer tous les équipements sur une longue distance autant de fois que vous le pouvez afin de faire les ajustements nécessaires avant votre course.

Par exemple, c’est en faisant un entraînement de 4h, j’ai découvert que ma deuxième paire de chaussures de trail que je compte prendre en remplacement au besoin était rendue petite depuis mon dernier accouchement. Je fais partie de ces femmes dont les pieds poussent sur le parcours de la maternité. J’ai donc gagné un point de plus sur ma pointure initiale. Alors ma paire de peregrine vert forêt que j’aime tant est rendue trop juste pour faire plusieurs heures avec. La bonne nouvelle est que je le sais maintenant et la moins bonne est que j’ai dû prendre des chaussures de route comme deuxième paire pour une course en montagne. Autre exemple, grâce aux tests sur des longues sorties de course, je sais que je n’aime aucune barre protéinée que j’ai essayé jusqu’à maintenant au point d’en prendre plus qu’une. Résultat, je suis encore à la recherche d’un produit protéiné qui ferait mon bonheur.

Alors, svp, ne portez pas des chaussures neuves ou un vêtement que vous ne sauriez dire s’il est confortable.

Privilégier des entraînements en montées

Oui, si votre course officielle est en montagne, vous aurez besoin d’un entraînement régulier non seulement en trail, mais en montée également. Le but est d’accumuler le plus possible de dénivelé. Mais je sais que c’est plus facile de courir en montagne lorsqu’on habite tout proche que lorsqu’on réside à Montréal comme moi. On calcule l’essence, le temps de déplacement et on est vite découragé. Pourtant même en ville on peut pratiquer en côte. À Montréal, par exemple, il y a évidemment le Mont-Royal, mais aussi certains parcs comme Frédéric-Back qui comporte des bonnes montées. Il suffit alors de faire des répétitions dans ces segments à grand dénivelé. Donc, même si vous ne faites pas des sorties en montagne toutes les semaines, il y a une façon d’aller chercher un entraînement équivalent en faisant des côtes votre allié.

Et si les montagnes sont vos voisins, alors n’hésitez pas à faire vos intervalles dans les montées. En plus d’aller chercher du dénivelé, cela permet de pratiquer l’intensité, de s’exercer à courir dans des sentiers techniques et d’habituer nos muscles à cet effort.

Avoir un plan d’alimentation

Un plan d’alimentation est super important dans une course d’ultra trail. Et idéalement ce plan se peaufine pendant nos entraînements. Ainsi, on habitue le corps à manger et à boire pendant un entraînement soutenu. C’est de cette façon que nous savons ce qui fonctionne ou pas et à quel type de produit notre corps est sensible.

Mais la réalité est que tout peut arriver dans ce genre de course, car les imprévues ne manquent pas. Par conséquent, je ne vous dis pas que votre plan sera infaillible, mais que c’est mieux d’en avoir que d’improviser le jour J. Le plan servira à tester gels, jujubes, électrolytes et barres énergétiques et/ou protéinées, à identifier vos besoins en termes d’hydratation et d’alimentation et donc à les quantifier.

Après toutes ces étapes, ma seule astuce lorsqu’il est temps de faire mon plan d’alimentation pour une course officielle est de miser sur la variété! En plus de la quantité selon mes besoins, j’ajoute toujours deux ou trois aliments pour chaque étape de la course au cas où mon premier plan ne fonctionnerait pas. Vous savez si vous n’êtes pas à votre premier ultra trail, que parfois on ne tolère pas le sucré comme on le pensait, le salé passe peu ou pas du tout non plus et il faudra se débrouiller pour trouver ce qui pourrait plaire à notre corps. J’ai déjà été sauvé par des pommes de terre bouilli (rassurez-vous, je ne l’avais pas <trainé> dans mon sac, elles étaient proposées dans un des points de ravitaillement), par une soupe chaude et une autre fois, une boisson gazeuse, alors que je n’en bois pas dans la vie de tous les jours. C’est pour ça que je me dis que lorsqu’on pense variété on ne peut que s’aider en termes d’alimentation.

Gérer l’effort

Mon premier conseil à ce sujet est de savoir d’avance quelle montée courir et laquelle marcher. En d’autres termes, quand est-ce que c’est plus efficace de marcher que de courir. Comme cela dépend d’une personne à l’autre, il est important de se pratiquer. Pour se faire, intégrer de longues montées et des longues descentes à la fin de vos longues sorties. Non seulement cela améliore votre intensité, mais surtout ces entraînements vous permettent de connaître vos capacités et vos limites en termes d’effort.

L’autre astuce c’est d’inclure dans son plan des entraînements de sorties de course où l’on court à la même allure que celle que l’on espère tenir pour son ultra trail. Donc, en plus des entraînements où l’on court à un rythme très relax et ceux à intensité élevée, essayez un entre-deux qui serait à peu près l’allure que vous visez pour votre course officielle. L’avantage de ces entraînements est que non seulement ils sont spécifiques à votre objectif et ils valident que l’allure visée correspond à votre niveau de forme. On peut faire cet entraînement sur une sortie au complet ou sur la dernière heure, 45 minutes ou 30 minutes.

Finalement, en entraînement comme pendant un ultra trail, je vous conseille de toujours commencer les montées plus lentement. D’ailleurs, à ce sujet, le défi pour tous les coureurs sur route comme en trail est de jauger entre partir trop vite et pas assez vite. Malgré cette difficulté, il est toujours gagnant de calmer notre enthousiasme en se mettant un peu plus loin de la ligne de départ. Mon expérience et celles de plusieurs autres coureurs de trail montrent qu’entamer les premières montées un peu relax est payant et qu’au contraire, prendre la vitesse trop vite peut ruiner une course. Personnellement, une astuce qui m’aide à ralentir est de manger dans les montées. De cette façon, je mets toutes les chances de mon côté de bien digérer en plus de reprendre mon souffle et d’admirer les paysages. J’en profite pour vous dire que, idéalement, il faut se fier sur sa perception d’effort que sur les données de sa montre. Vos sensations sont le meilleur indicateur que celui des données.

Sur ce, je vous souhaite bonne course et je me souhaite bien d’autres ultras trails !!!

L’entraînement en salle – Les pour et les contre

L’entraînement en salle – Les pour et les contre

Un peu comme tout le monde j’ai essayé l’entraînement en salle et ça toujours été des « In and out »! J’y allais pendant quelques mois et ensuite j’abandonnais. Parfois je passais un ou deux ans avant d’y retourner. Bref, je n’ai jamais vraiment accroché sur ce style de vie. En fait, quand on n’aime pas les poids et les appareils musculaires, ça n’aide pas vraiment à se motiver à y aller. Pour ma part j’y suis toujours allée pour faire du cardio et des cours de groupe.

Ma meilleure expérience en « gym » c’était chez Énergie Cardio. Je m’explique, mon entreprise nous payait l’entrainement en salle sous certaines conditions, donc c’était une très bonne raison d’y aller! Au prix qu’un abonnement annuel coûte, j’étais gagnante! Je me suis donc inscrite à une succursale située à 5 minutes d’auto de mon travail et j’y allais en fin de journée avant de retourner chez moi. La multitude de cours offerts était impressionnante. Moi j’étais dans une phase Zumba, fitness et bref tout ce qui était cours de groupe pour suer ma vie! J’avais donc pleinement le choix. J’avais juste à vérifier l’horaire et décider de la journée à y aller et hop mon entrainement de la journée était fait! J’avoue que ce temps-là me manque, tout était réuni pour m’aider à être active, je n’avais aucune excuse.

Les avantages d’aller s’entraîner en salle c’est toutes les possibilités d’activités offertes. Des cours de groupe, des coachs privés, un salon de bronzage, des chaises de pressothérapie, boutique de nutrition sportive, service de nutritionniste ou de massothérapie, etc. Selon l’endroit que vous choisissez chaque succursale a différentes options à vous offrir. De plus, vous pouvez compter sur un choix abondant d’appareils de musculation, des endroits pour vous étirer ou pour faire des exercices au sol. Il y a aussi la possibilité d’avoir un programme personnalisé selon nos besoins, souvent le centre offre une séance gratuite avec un entraineur lorsqu’on s’abonne. Un autre privilège offert dans certains « gym » ce sont les garderies pour enfants. Lorsque mon fils était très jeune, j’étais contente d’avoir cette chance, car ce n’est vraiment pas évident pour les parents. Il est cependant possible que vous ayez à payer un supplément et à réserver votre place.

Les horaires adaptés, et même des centres ouvert 24h sont aussi de bons avantages qui nous permettent de mieux gérer notre temps selon notre routine de vie. Néanmoins, pour moi l’atout principal d’aller courir en salle c’est de pouvoir y aller lorsque la température nous empêche d’aller dehors. Et c’est surtout aussi un bon moyen de pouvoir rester actif durant l’hiver.

Maintenant, pour ce qui est des inconvénients, comme on dit il n’y a jamais rien de parfait alors oui c’est sûr qu’il y a plusieurs désavantages. Premièrement, juste de s’y rendre peut être une démotivation car il faut se changer, prendre sa voiture et s’y rendre. Quand une personne se décourage facilement cela peut sembler difficile pour elle, surtout si l’endroit où on s’entraîne est loin de notre domicile. Ensuite, il y a bien sûr les frais d’abonnement, les frais cachés, les frais supplémentaires, parfois cela ne finit plus! Éconofitness offre plusieurs abonnements à bons prix et tout est très bien indiqué, il n’y a aucune surprise. La distance et l’endroit où on reste peut aussi être un inconvénient, si on est en campagne ou en région éloigné, il est possible qu’il n’y ai pas de centre d’entraînement dans votre ville ou à proximité. À ce moment-là il est bon de se renseigner s’il y a un centre proche de notre travail, et aussi de savoir si on a des rabais de notre employeur pour s’abonner. Courir sur un tapis roulant, ce n’est pas non plus la même chose que courir dehors. Cela prend une période d’adaptation. En plus de l’ambiance, au « gym » il y a souvent beaucoup de monde, c’est bruyant et ça bouge. Si on est le moindrement solitaire et habitué à courir seul, c’est un peu moins tentant d’y aller.

Depuis l’arrivée du COVID dans nos vies, on a dû changer notre mode de vie et se trouver d’autres alternatives. Les entraînements en ligne ont explosés dans les dernières années, il est maintenant rendu naturel qu’un centre d’entraînement, un organisme, ou une entreprise offre cette option à ses clients. Pour ma part, l’hiver j’ai toujours compensé mon jogging par des cours dans mon salon plusieurs fois par semaine, j’ai ma routine établie et je ne m’en passerais pas. Pour les lâches du volant comme moi c’est une belle option, on n’a pas à sortir de chez soi et en plus on épargne beaucoup de temps. Dernièrement, j’ai réapprivoisé l’entraînement en salle afin de garder mon cardio actif le plus possible car mes séances à la maison sont plus de la gymnastique douce comme le yoga, donc le « gym » complète bien mon programme.

Encore une fois, l’important c’est vraiment de pouvoir s’activer et de bouger le plus possible pour rester en forme et en santé. Donc, selon vos besoins, vos envies et préférences, vous avez plusieurs choix qui s’offrent à vous pour vous entraîner régulièrement. Aussi ne vous gênez pas pour magasiner et comparer les prix offerts pour un abonnement, cela vaut parfois la peine et nous permet d’être moins serré financièrement lorsqu’on trouve le bon prix. Vous n’avez jamais expérimenté l’entraînement en salle? Pas de problème, plusieurs centres offrent des essais gratuits! Alors maintenant, allez-y prenez votre santé en main et foncer!

Comment éviter les blessures en course à pied: 5 points essentiels

Comment éviter les blessures en course à pied: 5 points essentiels

 

Lagezelle

Les blessures en course à pied ne pardonnent pas. Elles sont douloureuses et elles prennent leur temps pour guérir. Alors on préfère prévenir que guérir surtout quand on a déjà eu affaire à des blessures qu’on aurait pu éviter. Je vous propose donc quelques points à garder en tête question de se protéger et de profiter au maximum de notre sport.

Courir plus souvent
Comment éviter les blessures en course à pied

Oui, vaut mieux courir 4-6 fois que 1-3 fois par semaine. Je ne vous parle pas ici de longue course avec des intensités folles. Non, je parle de sortir courir moins longtemps, mais fréquemment. Par exemple, c’est mieux de courir 5 fois semaine durant 20 minutes que 3 fois semaine durant 30 minutes. C’est l’idée de quantifier le stress mécanique et de l’étaler sur plusieurs sorties dans une optique de minimisation des risques de blessures. Il faut permettre au corps de s’adapter progressivement et non pas le surcharger brusquement.

Dans le programme de la clinique du Coureur pour le retour à la course, il propose 4 sorties par semaine d’une durée de 15-30 minutes. Pour une jeune maman d’un bébé de 3 mois lorsque j’ai fait ce programme, il aurait été plus facile pour moi de faire 2 sorties d’une heure par semaine (tu ne sais pas ce que la journée suivante te réserve quand tu es une jeune maman), mais j’ai persévéré dans ce qu’il me proposait, car c’était le mieux pour un retour à la course sécuritaire, même si côté organisation, c’était plutôt compliqué. Donc, si vous voulez progresser sans vous blesser, privilégiez les moins longues distances et plus de fréquences!

L’échauffement
Comment éviter les blessures en course à pied

Il est conseillé de démarrer sa course progressivement en guise d’échauffement. Vous pouvez aussi faire des exercices de mobilité. Il y a même la possibilité de passer d’une activité sportive comme la natation, la musculation ou le vélo à la course à pied. L’idée ici c’est vraiment d’éviter de commencer la course sans préparation quelconque. Nos muscles et tendons ont besoin de se réchauffer un peu pour être fluides et performants. Je ne connais aucun coureur qui ne désire pas courir de façon efficace!

Souvent, on met de côté l’échauffement pas parce qu’on ne connaît pas ses bienfaits, mais parce que dans ce monde où le temps c’est de l’argent et qu’on se retrouve à courir pour courir, c’est tentant de sauter cette étape. Je vous assure qu’à la longue, le corps paye pour cette négligence. Et pour ceux qui se sont retrouvés avec des blessures qui auraient pu être évitées, ils finissent par apprendre la dure leçon qu’on ne peut pas aller vite et loin en même temps. En effet, si on veut aller loin, il faut prendre soin du corps sur lequel on compte pour y arriver!

La légèreté

Comment éviter les blessures en course à pied
Lorsqu’on parle de légèreté en course à pied, on fait référence au fait de créer moins de bruit en courant et de s’agrandir à la place de s’écraser sur soi tout cela pour obtenir une foulée en toute légèreté. Bon, je vous l’avoue, parfois c’est plus facile à dire qu’à faire, car il nous arrive tous, qu’on soit débutant ou avancé, de courir un peu de façon lourde. Cela peut être causé par une fatigue physique, une lourdeur émotionnelle qui semble peser sur nos jambes. Et on peut tout simplement avoir une mauvaise journée donc une mauvaise course.

Paradoxalement, la course à pied est un sport d’impact, mais qui se pratique dans la légèreté. En effet, courir de façon légère permet non seulement une certaine fluidité, mais aussi c’est essentiel pour prévenir les blessures. Donc, la recommandation est de courir avec un pas léger, de faire attention à sa posture dans le but de réduire considérablement les impacts aux articulations et donc les risques de blessures.

En conclusion, pour éviter les blessures, il est recommandé de miser sur la progression.
Qu’on soit celui qui veut toujours plus ou qu’on soit celui pour qui le un peu plus est déjà de trop, le mot d’ordre reste la progression de la charge d’entraînement.

Mon volume hebdomadaire

Mon volume hebdomadaire

Mon volume hebdomadaire et mes astuces pour le marathon de Boston

Bonjour les coureurs,

Dans ce numéro, je vous résume le plan d’entraînement que j’ai suivi depuis janvier en préparation au marathon de Boston. Celui-ci se tiendra le lundi 17 avril prochain. Je vous fournis aussi quelques détails de mon quotidien qui pourraient avoir un impact sur mon expérience là-bas. Bonne lecture!

***

Le volume :

J’ai débuté mon plan d’entraînement de 13 semaines le lundi 16 janvier. Avant cette date, je maintenais un volume hebdomadaire appréciable, mais les entraînements étaient moins structurés et moins axés sur le marathon. Afin de mettre en les choses en perspective, voici un tableau où je vous présente mon kilométrage annuel des trois dernières années :

Année Volume annuel (en kilomètres)
2022 3 800
2021 3 800
2020 3 500

Ces données sont importantes à mes yeux, car elles pourraient servir de rempart à quiconque voudrait se lancer dans un programme d’entraînement semblable au mien. En effet, mon historique de coureur me permet de réaliser de bonnes semaines d’entraînement. Je recommande à tous les services d’un entraîneur afin d’éviter des erreurs et, potentiellement, des blessures.

Semaine Volume (KMs) / Distance de la sortie longue Notes
1 100 / 25K @4:53/km  
2 105 / 25K dont 4 x 2K @3:50/km  
3 54 / 20K @4:25/km  
4 100 / 27K @4:38/km Traitement tendon d’Achille
5 107 / 32K @4:32/km  
6 120 / 32K @4:45/km Suivi tendon d’Achille : O.K.
7 60 / 21.1K de Burlington, ONT. En 1hr21 :42 sec. (3 :51/km) Objectif de 3:51/km : Mission accomplie.
8 65 / 22K @4 :30/km  
9 100 / 32K @4 :39/km  
10 130 / 35K @4 :44/km Un massage sportif
11 150 / 32K @4 :45/km Un massage sportif
12 80 / 20K @4 :31/km  
13 45 + Marathon Un massage sportif léger

 

Comme vous aurez pu le constater, mon plan aurait pu dérailler à cause d’une douleur au tendon d’Achille, mais grâce aux soins de Troy Lavigne (https://www.troylavigne.com/), cette possibilité à rapidement été écartée.

De plus, un ami coureur de notre groupe est massothérapeute. Mathieu Gendron-Daigneault a donc été d’une grande aide pour surmonter les semaines à plus de 130 kilomètres. J’avais programmé ces traitements en milieu de semaine, de manière à m’aider à terminer celles-ci. Décision judicieuse.

 

Ce qui aurait pu aller mieux :

Nous sommes, ma femme et moi, fiers parents de deux jeunes enfants de 3 ans 1/2 et 9 mois. Or, si notre grand fait ses nuits depuis belle lurette, notre petite dernière nous en a fait voir de toutes les couleurs. Naturellement cela fait partie des responsabilités parentales, mais il y a certains moments où la récupération n’était pas optimale.

Comme nos entraînements de groupe se déroulent tôt le matin, le seul contrôle que j’avais sur la situation était relié à mon heure de couché. J’étais donc souvent au lit vers 20 heures 15.

La nouveauté dont je me serais passée :

J’ai essayé le régime dissocié avant le demi-marathon de Burlington, en Ontario. Bien que certaines personnes y trouvent leur compte, je me suis rapidement rendu compte que cette approche ne me convenait pas. La tentative a durée 24 heures, à peine…

La nouveauté dont je ne me passerais plus :

Le renforcement musculaire! En plus de ma routine habituelle (voir cet article : https://www.courirquebec.com/12-minutes-par-jour-depuis-4-ans/) j’ai intégré deux courtes séances de musculation avec deux membres de mon groupe de course. La séance la plus importante, à mon avis, était celle du dimanche après-midi puisqu’elle suivait la sortie longue de la semaine. Je visais donc un travail avec des jambes déjà en état de fatigue. J’ai bien hâte de voir les résultats sur le parcours en côtes de Boston, mais déjà je me suis senti plus fort sur les longues sorties avec du dénivelé.

Un lapin dans mon chapeau? :

À la suite de l’écoute du balado de Maxime Lopes Run Wise où il interviewait Mathieu Blanchard, j’ai décidé de cesser toute consommation de caféine deux semaines avant Boston. Je reprendrai donc un café le matin de la course seulement, ainsi que quelques gels qui en contiennent pendant l’épopée de 42.2 kilomètres. J’espère que le kick sera bon!

L’objectif? :

Si la température est clémente, je vise un marathon constant (even split) en 2hrs56:00. Les côtes de Newton étant ce qu’elles sont, je les respecterai et je tenterai de terminer l’épreuve avec force Ce ne sera pas une journée de record personnel, mais Boston n’est pas reconnu pour être un parcours rapide. Je serai donc conservateur pour profiter au maximum de ma première expérience là-bas.

Le travail est fait, c’est le temps de récolter les fruits de ces semaines d’entraînement au froid et au vent.

Time to fly!

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