Le retour du Lundi Long Run

Le retour du Lundi Long Run

Maannnnn lis pas ça, c’ben trop long….

Premier demi marathon 2023! 

J’avais 80′ à R1 à faire… Échec lamentable! 

Sti m’a tu finir par faire quelque chose de bien?

🤣🤣🤣

J’commence à penser que le R1 c’est un mythe… J’essaie…. J’pas bonne….. J’suis bonne à rien. 

J’étais ben trop heureuse de courir dehors au soleil, en chandail, pasdansmasemaine pour faire seulement 80 minutes à vitesse roche épuisée… C’est beaucoup plus facile à faire lors des sorties avec intervalles. J’vais miser là-dessus et sur le vélo pour travailler la zone 1… Tsé ce vélo de mes rêves, parfait pour moi, qui n’existe pas encore, commandé en janvier et qui devrait arriver fin mai… Une vraie bête!! 

J’suis juste partie sans regarder ma montre et quand j’ai vu que la neige avait fondue pis que le passage piéton était accessible, pas pu m’empêcher de traverser à Montréal…. (tout le km aller et celui du retour du pont, j’avais peur de mourir. Quoi? Doit ben avoir une raison pour laquelle c’est fermé l’hiver, ya nécessairement des risques que ça décroche…)  Pis la ben… Pourquoi pas me rendre à l’autre pont et traverser à Terrebonne pour le fun avant de revenir à Laval🤣🤣

En sortant du pont de la A25, un gars de service m’attendait pour me dire Hey toé! (Ou Twé ou TO-É, j’pas certaine) T’as pas vu que c’est fermé au monde à pied? Ben oui! Pis criss là j’comprends pourquoi, t’as tu vu comment mes souliers neufs sont pleins de bouette?!? C’ben sale vot’affaire!! 

La confusion dans son visage valait le détour….

C’était vraiment sale, dégoulinant de boue sale….. 

La bonne affaire, c’est que j’ai peut-être pris des couleurs (j’ai peut-être juste la face sale..) pis C’est le retour du happy rose Fluo!  #enfantdesannées90 

Sur le retour, longeant mon merveilleux chemin de merde, bordé de merde dans le quartier industriel de merde reliant 2 superbes pistes cyclables (du génie d’urbanisme), un 53′ a décidé que j’avais pas d’affaire là. Correct… T’as l’droit, t’es pas intelligent, mais t’as l’droit et j’ai beaucoup d’empathie fak j’me suis goroché dans le tas de bouette qui sert d’accotement… Et l’autre camion d’après s’est tassé sur le bord (j’tai comme Hey!! merci monsieur, c’est vraiment gentil, j’vous jure j’me dépêche de sortir de là, c’est juste que mes pieds ont comme coulés dans la vase…) ben non sti, ya baissé sa vitre pour me donner d’la marde!! Ah là ça non!!! Rendu là, j’avais pu aucun problème à me salir les mains pour ramasser un peu d’bouette. Peut-être que oui, peut-être que non 🤭

Comble de tout… Je réalise que la p’tite gorgée de plus de mon fix de suk dont j’avais envie existait!!! Elle coule maintenant de ma poche et se meurs sur mon fauteuil tout juste à côté de la bouette séchée tombé de moi… Quel GASPILLAGE! 

J’ai fini ça dans le bain (j’avais vraiment la face sale…) sous l’oeil outré de mon chat du au fait que malgré sa théâtrale démonstration de famine, j’ai privilégié mon bain… Tradition de demi…. On touche pas à ça! 

J’pas cheap, j’ai aussi payé un bain à mes p’tites chaussures pastels…. 

Pis là, après ce demi plutôt facile… Je réalise qu’il m’en reste encore 9 autres à faire avant le marathon pis j’vois pas vraiment de problème…. J’peux pas m’empêcher de me demander si ça va bien dans ma tête 🤣

Je réalise que ceux qui pensent qu’un marathon c’est 42.2 km sont gravement dans l’erreur.. Je réalise aussi que personne autour de moi ne réalise l’ampleur du projet et je me peux pas m’empêcher de me sentir un peu seule dans mon p’tit bonheur absurde… Rose ou Noir, Érable et sel ou Érable et framboise? Bas courts ou bas longs, une tresse ou une couette? Tout ça pendant que les gens focus sur leurs « vrais » problèmes, leur fatigue, la routine, les enfants, les tâches, les corvées…. Et j’entends dans leur commentaires qu’ils ont l’impression que moi je n’ai rien de ça alors qu’en dehors des 1-2h de sport que je m’accorde par jour (ok pis mon bain là…) je ne vis pas dans un monde parallèle… Je ne le dis plus, je ne me justifie plus… Aussi ben les laisser croire que les Licornes existent! 

Sur ce, j’m’en vais me conter des blagues et les trouver TRÈS drôles! 

Si t’as vraiment tout lu ça, je te souhaite une excellente fin de journée l’ami! Tu dois toi aussi vivre dans ce monde de Licornes où l’on a le choix de faire quelque chose d’exigeant sans y être obligé!! Avoir un peu mal par plaisir et en être complètement comblé pis recommencer le lendemain…

Namaste

Entraînement en vitesse

Entraînement en vitesse

L’hiver commence à tirer à sa fin, et les entraînements peuvent être plus variés. C’est le temps de commencer à planifier son programme d’entraînement et il pourquoi pas ajouter des exercices qui ont pour but d’améliorer votre vitesse?

Je vous présente cette semaine, quelques exercices types qui composent l’arsenal d’entraînements qui vous permettrons d’aller chercher ces quelques secondes/minutes plus rapides que vous souhaitez tant.

Tout d’abord il faut savoir qu’il existe plusieurs exercices qui peuvent aider à améliorer la vitesse en course à pied.

Quels types d’exercices permettent d’améliorer sa vitesse?

Entraînement en fractionné

Le fractionné consiste à alterner des périodes d’effort intense avec des périodes de récupération active. Cela permet d’augmenter la capacité aérobie et d’améliorer la vitesse de pointe. Par exemple, vous pouvez faire des sprints sur de courtes distances (de 50 à 200 mètres) suivis de récupérations actives (comme de la marche ou du jogging) de 30 secondes à 1 minute.

Il existe différents types d’entraînements en fractionné qui peuvent être utilisés pour améliorer la vitesse de course. Voici quelques-uns des types les plus intéressants:

  1. Les sprints: les sprints sont des périodes d’effort maximal de courte durée, suivies de périodes de récupération active. Cela peut être sous la forme de sprints courts (de 50 à 100 mètres) pour les plus nouveaux ou de sprints plus longs (de 200 à 400 mètres) pour les coureurs expérimentés. Les sprints aident à développer la vitesse de pointe et la puissance de propulsion.
  1. Les intervalles: les intervalles consistent à alterner des périodes d’effort intense avec des périodes de récupération active. Les intervalles peuvent être réalisés sous la forme de courses à une intensité supérieure à votre seuil anaérobie, suivies de périodes de récupération active. Les intervalles aident à développer la capacité aérobie et à améliorer la vitesse de course. Il existe différentes variantes d’intervalles, par exemple pour les débutants, vous pourriez choisir des séances 30/30 (30 secondes de course à une vitesse légèrement supérieure à votre VMA suivi de 30 secondes de récupération à vitesse fondamentale). Il existe différentes formes d’intervalles, qui pourraient vous intéresser, pour en connaître d’avantage on peut visiter le site de Running Addict.
  1. Le fartlek: le fartlek est une forme d’entraînement en fractionné non-structuré qui alterne des périodes d’effort intense avec des périodes de récupération active. Le fartlek peut être réalisé sur différents terrains (routes, sentiers, etc.) et permet de développer à la fois la vitesse et l’endurance. Le fartlek est agréable pour briser la monotonie.

Côtes et escaliers

Les exercices en côtes et les escaliers sont efficaces pour développer la force des jambes et améliorer l’explosivité. Trouvez une pente ou un escalier assez raide et montez-le à un rythme soutenu. Vous pouvez également faire des exercices en descente pour améliorer la technique de course en descente.

Voici quelques-uns des types d’entraînements en côtes et en escaliers les plus intéressants:

  1. Montées de côtes: la montée de côtes est un exercice de base qui consiste à courir en montée à une intensité soutenue. Il peut être réalisé sur une pente douce ou raide. La montée de côtes aide à renforcer les muscles des jambes, améliorer la technique de course en montée et développer la puissance de propulsion.
  1. Entraînement en escaliers: l’entraînement en escaliers consiste à courir ou à monter les escaliers à un rythme soutenu. Pour plusieurs personnes, l’entraînement en escalier se fait lorsqu’on travaille au bureau. En effet, plusieurs personnes qui travaillent dans des tours à bureau profitent de la pause du lunch pour aller se dégourdir les jambes. Ainsi donc, il peut être réalisé sur des escaliers intérieurs lorsqu’on décide de parcourir les 10 étages de la tour à bureau. Mais bien entendu on peut également le faire en extérieur. L’entraînement en escaliers aide à renforcer les muscles des jambes, améliorer l’explosivité et la technique de course en descente.
  1. Côtes répétées: les côtes répétées consistent à courir plusieurs fois sur une montée ou une pente raide à une intensité élevée, suivies de périodes de récupération active ou de descente. Les côtes répétées aident à améliorer la puissance de propulsion et la technique de course en montée. Tout comme les montées de côtes, ce type d’exercice convient très bien à l’entraînement sur tapis roulant.
  1. Entraînement en descente: l’entraînement en descente consiste à courir sur une descente à un rythme soutenu. Cela aide à renforcer les muscles des jambes et à améliorer la technique de course en descente.

Entraînement en résistance

Les exercices en résistance, tels que les squats et les fentes (qui ciblent d’avantage les fessiers), peuvent aider à renforcer les muscles des jambes et améliorer la puissance de propulsion. Cela peut se traduire par une meilleure vitesse en course à pied.

Voici quelques-uns des types d’entraînements en résistance les plus intéressants :

  1. Les squats: les squats sont un exercice de base qui renforce les quadriceps, les fessiers, les ischio-jambiers et les mollets, ce qui est important pour la puissance de propulsion en course à pied. Les squats peuvent être réalisés avec ou sans poids, selon votre niveau de condition physique.
  1. Les fentes: les fentes sont un autre exercice qui renforce les muscles des jambes. Ils travaillent principalement les quadriceps et les fessiers, mais également les ischio-jambiers et les mollets. Les fentes peuvent également être réalisées avec ou sans poids.
  1. Les sauts en boîte: les sauts en boîte sont un exercice de saut qui renforce les muscles des jambes et améliore la puissance de propulsion en course à pied. Cet exercice consiste à sauter sur une boîte ou un step à partir d’une position accroupie, puis à sauter de nouveau sur le sol.
  1. Les exercices de résistance avec élastique: les bandes de résistance élastique sont un outil d’entraînement pratique pour les exercices de résistance à domicile. Les exercices de résistance avec élastique peuvent aider à renforcer les muscles des jambes et améliorer la puissance de propulsion en course à pied.

Entraînement de la foulée

L’entraînement de la foulée consiste à travailler sur la technique de course et l’efficacité de la foulée. Cela peut aider à réduire le temps de contact au sol et à améliorer l’explosivité. Vous pouvez faire des exercices tels que des fentes avant, des talons-fesses, des montées de genoux et des sauts à une jambe pour améliorer la technique de course.

Voici quelques-uns des types d’entraînements de la foulée les plus intéressants :

  1. Les exercices de foulée rapide : Les exercices de foulée rapide sont conçus pour améliorer la fréquence de la foulée, ce qui peut augmenter votre vitesse de course. Par exemple, vous pouvez faire des sprints courts (20 à 30 mètres) avec une fréquence de pas élevée, ou faire des séries de petits bonds en avant. Ces exercices peuvent également améliorer la force et la puissance de vos jambes.
  1. Les exercices d’extension de la foulée : Les exercices d’extension de la foulée sont conçus pour améliorer la longueur de votre foulée, ce qui peut également augmenter votre vitesse de course. Par exemple, vous pouvez faire des sprints longs (50 à 100 mètres) en vous concentrant sur l’extension complète de vos jambes, ou des exercices de sauts en longueur.
  1. Les exercices de technique de course : Les exercices de technique de course peuvent aider à améliorer l’efficacité de la foulée en vous apprenant à courir de manière plus économique. Par exemple, vous pouvez faire des exercices de talons-fesses, des montées de genoux, ou des pas chassés pour améliorer votre posture, votre équilibre et votre positionnement du corps.

En terminant, notons que l’entraînement en endurance peut également aider à améliorer la capacité aérobie et la résistance, ce qui peut à son tour améliorer la vitesse en course à pied.

Il est important de noter que pour améliorer la vitesse en course à pied, il est également important de suivre un programme d’entraînement bien planifié qui prend en compte la périodisation, le repos et la récupération.

La marche sous tous les angles

La marche sous tous les angles

Marcher est la chose la plus naturelle pour l’humain, nous sommes des bipèdes!

Dans l’évolution, la marche a été un moyen de se déplacer (transhumances, nomades, conquérants, etc.). Aujourd’hui, on marche pour le boulot (facteur/trice, militaire, représentation, camelot, etc.) ou pour s’y rendre (commute walk), mais également pour visiter, pour se détendre, pour récupérer d’une blessure ou d’une maladie, pour relever des défis (ultra distance et ultra endurance), pour s’entraîner (marche rapide, marche nordique et marche athlétique), et j’en passe.

Je m’en voudrais de passer sous silence d’autres types de marche fort populaires. La rando communautaire de type Compostelle et la rando de type Défi des 5 sommets connaissent un vif engouement au Québec, notamment depuis un certain printemps 2020…

Sachez que la marche a des bienfaits indéniables pour la santé physique, métabolique et mentale. Ce ne sont pas les études en ce sens qui manquent.

Suggestions de lectures :

Une histoire de la marche de Antoine de Baecque

Le superpouvoir de la marche de Shane O’ Mara

Marcher au bon rythme de Jean-Yves Cloutier

Revue Rando Québec

Maintenons, clarifions deux mythes :

  • « On ne marche pas parce que l’on ne peut pas courir! »
  • « Ce n’est pas parce que l’on se tient debout que l’on maîtrise la technique et les règles de la marche rapide, nordique ou athlétique! »

Et la question qui brûle les lèvres : Est-ce que la marche est un sport au même titre que la course à pied?

Lorsque l’on parle de marche rapide (power walk), de marche nordique (nordic walk) ou de marche athlétique (racewalk), on parle vraiment de disciplines sportives. D’ailleurs, cette dernière fait partie de l’athlétisme.

Elle a fait son entrée aux Jeux Olympiques pour les distances en 1908 à Londres. C’est une discipline dite jugée. C’est en 1932 que le 50 km marche masculin a fait officiellement son apparition au programme olympique. Il a fallu attendre jusqu’en 1956 pour que le 20 km marche remplace le 10 km. Nous avons appris à Tokyo que le 50 km sera remplacé par un 35 km épreuve mixte aux JO de Paris en 2024. Nos fiers marcheurs québécois Marcel Jobin, Guillaume Leblanc et Mathieu Bilodeau nous aurons fait vivre de la fierté lors de leur participation à diverses distances aux JO et autres compétitions de calibre national, mondial et international.

La marche sous tous les angles

Il existe une timide relève chez les jeunes au Québec. Heureusement, les Maîtres sont au rendez-vous pour maintenir en vie la marche sportive. D’ailleurs, le volet marche du Club Vainqueurs Plus a vu de nombreux membres monter sur le podium lors des Mondiaux à Toruń en Pologne, Malaga en Espagne, à Tampere en Finlande, pour ne nommer que ces lieux.

J’espère vous avoir convaincu du caractère polyvalent, sportif et ludique de la marche.

En tous les cas, des organisateurs y croient au Québec. En effet, la série des Courses thématiques offrent des départs réservés à la marche (rapide et athlétique) avec podium à chacune des compétitions de la série. Le Tour du Cap-Tourmente et le Défi des couleurs Simard emboîteront le pas cette année. Certains de nos entraineurs sont de fiers partenaires de cette belle vitrine pour la marche et offriront d’ailleurs des entrainements préparatoires pour les évènements de Longueuil et Granby des Courses thématiques.

Toutefois, sachez que nul besoin de vouloir faire des compétitions pour se joindre à notre club, car il se veut inclusif et réserve un bel accueil aux individus autant pour le volet récréatif que compétitif! Nous sommes partout au Québec : Québec/Lévis, Rive-Sud de Montréal, Montréal, Malbaie, etc.

Alors, si l’initiation à la marche rapide, athlétique ou cardiovasculaire vous intéresse ou que vous cherchez de l’aide pour améliorer votre vitesse/technique de marche, le volet marche du Club Vainqueurs Plus est tout désigné pour vous!

Walk’n’shine, Walk’n’smile!
Marlène Bouillon, auteure du blogue et coach-adjointe du volet marche Vainqueurs Plus, Québec/Lévis marlenebou@icloud.com

Jocelyn Ruest, coach principal du volet marche Vainqueurs Plus https://www.jocelynruest.ca/contact

Une histoire de hockey

Une histoire de hockey

Je suis parti courir. En pensant à Alain. Je pense souvent à lui depuis son départ subit, le lundi 24 octobre. Tellement ironique qu’il soit parti aussi abruptement. Ce n’était vraiment pas le genre à partir tôt et encore moins à partir le premier.

Je jouais au hockey avec Alain depuis 38 ans. Dans la même ligue à Chambly, le mercredi soir, depuis 26. Un jour, je vous parlerai plus en détail de mon vieux compagnon mais aujourd’hui, je vous raconte une histoire de hockey. Une vraie, rien d’inventée, qui s’est passée mercredi dernier.

Ce soir-là, la gang se rencontrait pour une première fois depuis le décès d’Alain. Au fil des années, de solides amitiés se sont nouées dans le groupe. Je leur avais annoncé la mauvaise nouvelle lundi, je savais que la soirée serait émotive. Aussi émotive que le laissent paraitre des joueurs de hockey de ligue de garage, dans la cinquantaine et la soixantaine.

 

Comme d’habitude, je suis arrivé le premier dans le vestiaire. J’ai accroché à sa place régulière son chandail « Gervais » avec le numéro 4 du Club de hockey des Médias. Les autres sont arrivés peu à peu, prenant bien soin de laisser un espace vide, après être passés m’offrir leurs sympathies.

On s’est habillé en jasant pas beaucoup, on a ensuite pris la glace pour le réchauffement. J’ai fait quelques lancers sans grande conviction mais surtout, j’ai reçu quantité de tapes sur le casque, de poussées amicales dans le dos et de petits coups de hockey dans les pads.

Le « p’tit coup de hockey dans les pads », c’est le langage universel du hockey. Selon l’occasion, ça peut signifier un « Bravo » pour une belle passe ou un lancer bloqué, un « Je te pardonne » pour une sortie de territoire manquée ou encore, comme mercredi, « On est là, mon chum, on est là ».

Faut que je vous dise qu’en hommage personnel à mon partenaire de défense, j’avais décidé d’enfiler son chandail des Red Wings, un classique quand il jouait dans l’équipe en blanc.

On a fini l’échauffement, le patron de la ligue, Gilles, a demandé à tout le monde de se regrouper au centre de la patinoire et il a dit quelques mots. Ensuite, Benoit Massicotte a improvisé un petit speech sympathique sur Alain, ses habitudes, ce qu’il représentait pour nous et on a gardé une minute de silence.

Après 60 secondes, quelqu’un a crié « Bon match! ». Plusieurs se sont essuyé les yeux, on a remis nos casques, l’arbitre a fait la mise au jeu. Et là, Benoit Massicotte, le même Benoit Massicotte qui venait de parler d’Alain devant le groupe, Benoit Massicotte, il a compté sept buts.

Benoit Massicotte.

Sept buts.

Juste dans les deux premières périodes. Trois lors d’une seule présence sur la glace.

Ça n’arrive pas le mercredi soir à Chambly, une soirée de sept buts. Deux, c’est un bon soir. Trois, un gros soir. Quatre, on en parle dans le vestiaire. Sept? Sept, je ne me souviens pas que ça soit arrivé. Par Benoit en plus? Un bon joueur mais pas Gretzky quand même.

Sept buts pratiquement tous sur des passes de Louis et André, tous les deux parmi les meilleurs amis d’Alain dans le groupe. Et même un sur une passe involontaire de Bob, défenseur du côté adverse, aussi un bon ami d’Alain. Bob n’échappe jamais ça, lui, une passe parfaite à l’adversaire !

Ça fait beaucoup de coïncidences. Rendu au septième but, Benoit avait bien compris qu’il se passait quelque chose. Il a ramassé la rondelle et me l’a remise.

Après le match, on est allé prendre une bière, plus nombreux que d’habitude. Tout le monde a raconté son anecdote favorite de Gervais. Jadis, on aurait sûrement « fermé le bar ». Comme on n’est plus de cet âge, on a juste pris une bière de plus. Le temps de décider que le chandail bleu numéro 4 des Médias serait dorénavant remis au joueur du match (devinez qui est reparti avec mercredi). Aussi, que le chandail des Wings allait jouer pendant toute la saison, porté en rotation parmi les joueurs des blancs.

On s’est levé pour partir et quelqu’un (Louis?) a dit : « Avez-vous remarqué? ». Sans que personne n’en parle, même si on était beaucoup, le fauteuil qu’occupait toujours Alain au bar était resté vide toute la soirée.

Ça fait pas mal de coïncidences.

Conditions hivernales

Conditions hivernales

Avec le bon équipement, il n’y a pas de mauvaises température ou conditions pour courir.

J’ai longtemps laissé les conditions climatiques dicter mes entraînements, limitant mes sorties de course à pied aux saisons plus clémentes. Et là encore, j’évitais soigneusement les journées pluvieuses. J’aime mon confort. Mais je désirais progresser et les objectifs que je m’étais fixés alors me demandaient plus de rigueur. Et, comme on le dit souvent, la constance est la clé, et mettre la course sur pause durant tout un hiver signifie qu’on aura perdu du terrain lorsque le temps sera venu de reprendre un entraînement plus soutenu. Et puis, tout n’est pas que performance. Je crois qu’en tant que coureurs, nous éprouvons tous un grand plaisir à pratiquer cette activité et souhaitons pouvoir nous y adonner tout au long de l’année.

Laissez-moi vous partager quelques conseils qui vont rendre vos sorties de course à pied agréables lorsque les températures chutent. Oui, oui, même à -20°C.

Tout d’abord, cela va de soi, l’habillement est primordial. Un « base layer », comme on dit en bon français, qui respire bien et qui sèche rapidement est votre point de départ. Évitez le coton à tout prix et, si votre budget vous le permet, optez pour un vêtement en laine de mérinos. Par la suite, choisissez un manteau assez léger et, surtout, résistant au vent et à l’eau. Il faut qu’il puisse vous garder au sec et préserver votre température corporelle sans toutefois être trop chaud; la transpiration est votre pire ennemie par temps froid. Privilégiez le système multicouche : si vous avez trop chaud, vous pourrez toujours enlever un morceau. De même, gants fins, cache-cou de type Buff et tuque ou bandeau seront nécessaires.

Enfin, en course à pied, bien se chausser est primordial. Vous l’aurez deviné, la neige, la glace et la sloche feront partie intégrante de vos sorties. Habituellement, de bonnes chaussures de course en sentier feront l’affaire. Elles sont généralement conçues pour affronter des terrains irréguliers et vous offriront stabilité dans la neige et adhérence sur une chaussée glissante. Une bonne chaussette sera importante pour garder les pieds au chaud et au sec; encore une fois, la laine de mérinos sera votre meilleure amie. Si toutefois vous recherchiez une protection supplémentaire contre les intempéries, vous serez ravis d’apprendre que plusieurs des modèles les plus populaires sont offerts en version résistante à l’eau ou encore en Gore-Tex. Certaines marques proposent également des chaussures spécifiquement conçues pour les conditions extrêmes. Vous ne désirez pas vous équiper d’une nouvelle paire de chaussures pour l’hiver? La solution la plus économique est de vous procurer des crampons d’appoint, et le tour est joué.

Il s’agit ici de vous donner quelques pistes pour vous orienter, mais gardez en tête que nous n’avons pas tous la même tolérance au froid. Avec le temps, vous apprendrez à vous connaître et saurez ce qui fonctionne bien pour vous. Derniers conseils qui n’ont rien à voir avec l’équipement mais qui sont tout aussi pertinents : l’hiver n’est pas le moment de tenter de battre votre record personnel ou de travailler votre VO2 max. Ne regardez pas votre montre, laissez la fréquence cardiaque et autres stats de côté et allez-y au “feeling”. C’est le temps parfait de consolider votre endurance de base, mais surtout de courir par pur plaisir. Aussi, la course en sentier l’hiver est un coup de cœur assuré avec ses paysages à couper le souffle.

J’espère vous avoir donné le goût de poursuivre ce magnifique sport tout au long de l’année. Vous avez des questions ou voulez en savoir plus sur le sujet? N’hésitez pas à m’écrire.

Jessica Barile, coach de course à pied certifiée

jessxrun.com │ jessxrun@gmail.com