C’est quoi la marche rapide et athlétique?

C’est quoi la marche rapide et athlétique?

Je suis Yvan Boisvert, fondateur du club qui a une concentration unique en marche rapide et/ou athlétique avec des coachs soient formés, soient certifiés par la Fédération d’Athlétisme du Québec, nommé 150 pas/minute et maintenant collaborateur à ce magazine. Je vous parlerai de ses 2 magnifiques sports méconnus pour la très grande majorité des gens au Québec voir au Canada au cours des prochaines semaines. Tout de suite, allons dans le vif du sujet.

La marche rapide est la marche que tout le monde fait quand nous sommes pressés. Beaucoup de personnes, Covid oblige, se sont mis à marcher. Pour certains, avec bébé, le chien, sa sœur ,etc..

Comme tous les autres sports sans exception, on peut les pratiquer ‘’à sa façon, sans technique, sans connaissance’’. Mais pour celles et ceux qui veulent améliorer grandement leur condition physique et surtout connaitre des bienfaits psychologiques et physiques tout en préservant leurs corps de blessures ,la marche rapide est tout simplement MAGNIFIQUE!

Beaucoup moins dur sur le corps que la course (à cause que le corps ne quitte jamais complètement le sol) la foulée de la marche rapide est moins technique mais tout aussi grisante de part la vitesse que l’on peut obtenir et ce, dès le début de son apprentissage. Et nous la pratiquons 12 mois par année. Les nouveaux matériaux des vêtements et le mariage du fameux 3 couches permettent la pratique de ce sport à l’année longue, partout où vous vous trouvez. Maintenant, parlons de la marche athlétique..

La marche athlétique est la marche qui fait partie de l’athlétisme que l’on voit pendant les Jeux Olympiques ou autres compétitions internationales. C’est la foulée avec le fameux déhanchement qui fait sourire tout le monde en la voyant et qui amène la fameuse question : comment y font avec leurs hanches???

C’est un sport très technique, aussi technique que le golf et peut être plus encore. Certains experts internationaux disent que l’apprentissage de la foulée peut prendre entre 2 mois ou 2 ans à celles et ceux qui s’y mettent.. C’est un sport jugé (en compétitions officielles j’entends) et un sport complet de part la particularité de la fameuse foulée. En effet, le marcheur athlétique ne doit JAMAIS quitter le sol et doit TOUJOURS  maintenir la jambe tendue verticalement au moment de toucher le sol jusqu’au moment que son haut de corps est au-dessus de cette dite jambe. C’est ce qui donne l’effet ‘’salsa ou si vous voulez elliptiques aux hanches’’.

Comme vous pouvez le constater, marcher rapidement ou athlétiquement, c’est différent j’en conviens mais combien satisfaisant. Et ces 2 sports sont en croissance exponentielle présentement. Dans mon prochain article, on parlera des 2 différentes foulées de la marche rapide et athlétique Venez nous voir au www.150pasminute.com pour de plus amples informations. Marche donc! Walk on!

La première fois

La première fois

Parce qu’il n’y a rien comme vivre une première fois… les papillons dans le ventre, la nervosité, l’incertitude, le questionnement…

Je vis en ce moment une première fois en écrivant ces quelques lignes. Premier article écrit dans le but de partager mon expérience et mon dynamisme avec vous. Aussi mon parcours à moi, comment j’en suis arrivée là tout en me gardant motivée, à continuer d’apprendre à travers mes entrainements et courses, tout ça sans avoir envie d’accrocher mes souliers de course.

Je pratique le sport de façon régulière depuis plus de 25 ans… Dans un premier temps, avec l’aide d’un coach en gym pour une perte de poids de 30 livres. Cela a complètement changer ma vie. Dans mes habitudes autant alimentaires que sportives.

Notre corps avance mieux moins chargé et mieux alimenté.

Ma première course je m’y suis inscrite sur le gros nerf. Mon premier 5km.

Sortir de mon gymnase de maison. Allez courir avec d’autres coureurs…

Serai-je à la hauteur, serai-je capable de parcourir la distance ? Je ne connais pas le parcours, et si c’était trop difficile, normalement je cours sur le plat, que vais-je faire si les côtes sont trop difficiles?  Et si j’avais l’air folle? Car même cette question a effleuré mon esprit, pourquoi aurais-je eu l’air folle? Aucune idée, le cerveau à ses questions que la raison ne connait pas.

Mes inquiétudes étaient tout de même un peu fondées. Je courrais mais bien au chaud à l’intérieur sur mon tapis roulant, à la vitesse du bonheur. Déjà mon entrainement devrait être modifié, car le 5km se ferait dans la rue. Dans des conditions extérieures, je ne choisirais pas la météo du jour.

L’Anticipation d’une ligne de départ, l’excitation des autres participants, l’ambiance générale, la musique et l’animateur qui nous parle un peu de tout et de rien pour faire passer le temps. Nous voilà rendu à l’échauffement… Je me suis toujours posé la question, dois-je suivre le groupe. Normalement je ne m’échauffe pas. Au risque de me faire jeter des pierres, et oui, je pars à froid. Est-ce conseillé? Pas à moi de juger, mais pour moi ça marche.

SI je bouge trop avec le groupe, parce que c’est tentant, vais-je épuisé des réserves essentielles à ma course? Bon, pour un 5 km, on peut y aller, si on est bien entraîné, ça va juste nous aider à pouvoir partir plus vite, mais je me retiens quand je cours un marathon. Je me balance plus au rythme de la musique.

Je me souviens m’être dit sur la ligne de départ, mon seul but est de finir la course debout… Moi qui étais sportive depuis tout de même des années. J’y allais un peu fort, mais bon…

J’avais aussi vécu la veille de la course en écoutant mon corps à l’extrême… Me reposant le plus possible. Choisissant avec attention ce que je mangerais, évitant les faux mouvements, si j’avais pu m’emballer dans la ouate je l’aurais fait. Oui, oui je sais j’exagère 😉

J’avais lu sur le sujet le plus possible. Pleins d’articles sur quoi faire et ne pas faire avant une course. J’étais stressée, mais heureuse de l’être.

Si on m’avait dit lors de ce premier 5km qu’en écrivant ces lignes j’aurais couru mon 8e marathon…. Je crois que j’aurais ris jusqu’à ce que mort s’en suive.

La course malgré la météo froide s’est bien évidemment très bien passée… Le bonheur de franchir MA première ligne d’arrivée. Recevoir une médaille. Je me suis sentie tellement comme une athlète olympique, oui oui, rien de moins.

Tous mes doutes et incertitudes envolées. J’étais victorieuse. La joie… Je peux vous dire que chacune de mes premières fois m’ont procurées ce mélange d’émotions. C’est pour ça que je continue. Je n’ai bien sûr pas fait de podium, ce n’étais pas mon but. Mais j’avais réussi à sortir de mon sous-sol et courir avec d’autres coureurs.

Je dois avouer que toutes mes deuxièmes, troisièmes fois et plus ont toujours été pour moi toutes spéciales chacune à leur façon. Bien sur qu’après plusieurs fois on apprend à mieux ‘’gérer’’ toutes ces émotions, mais elles n’en demeurent pas moins bien présentes.

Par exemple, j’ai couru mon deuxième marathon dans une ville extérieur; Ottawa. Une première fois ou je devais gérer mon souper, mon déjeuner et la nuit à l’hôtel. Un lot d’émotions nouvelles furent au rendez-vous.

Progresser en course c’est un peu comme courir, cela se fait un pas à la fois. Une course à la fois. Il y en aura toujours des meilleurs que d’autres. La météo, l’entraînement, la ville hôte, le parcours, l’organisation… Toutes ces choses contre lesquelles nous ne pouvons rien. Mais nos émotions, notre bonheur et j’aurais envie de dire notre immense fierté, il n’y a que nous pour la gérer.

Soyons fiers d’être ce que nous sommes, des coureurs. Peu importe la vitesse à laquelle nous courrons, la distance que nous parcourrons, ce que nous revêtons comme linge pour courir, linge signé ou pas, in ou out, l’importance que nous accordions à notre montre d’entraînement ou pas, nous sommes coureurs.

Vivons NOS premières fois et toutes les autres fois à fond.

J’avais aussi envie de partager avec vous une photo qui me motive toujours, je l’appelle à la blague mon chemin de croix. Il s’agit en fait du parcours que j’ai fait. Mes premières fois dans chaque distance, excepté pour le 2e 5km, j’avais tellement aimé l’expérience du premier, que j’ai remis ça moins d’un mois après. Il s’est passé 2 ans entre mon premier 5km réalisé en septembre 2014 et mon premier marathon en sept 2016.

La dernière photo, celle de mon premier marathon à durant un an, été un grand point d’interrogation dessiné dans le cadre. Un rappel à chaque entrainement dans mon gymnase, aurais-je le cran de me rendre à cette distance. Et tant que l’inscription à la course n’a pas été faite, je restais dans le doute.

Lors d’une inscription, les papillons et grondements dans le ventre se font ressentir. On est là devant notre écran d’ordinateur à hésiter à appuyer sur le bouton ‘’Confirmer’’.

Une fois inscrit, une joie immense…. On doit le partager. Alors fièrement on l’inscrit sur notre mur Facebook, toujours en espérant recevoir une bande d’encouragement qui finira de nous enlever ces papillons dans le ventre. Car les encouragements de l’entourage sont tellement importants. Ils nous poussent et nous aide à continuer d’avancer.

Après, on planifie l’entrainement en fonction de la distance et de la date de la course. Si on doit (normalement la réponse est tout le temps oui) prévoir une nouvelle paire de soulier de course.

Moments magiques. Ça donne le goût ça, pas vrai?

J’espère que cette première fois fût agréable pour vous à lire autant qu’à moi à écrire. J’aurai tout plein d’autres belles expériences et aventures à partager au fil de l’année avec vous.

Mais pour l’heure, je dois aller charger ma montre, mon cardiomètre, trouver mes mitaines ….

Christine Guay

Le succès n’est pas la clé du bonheur. Le bonheur est la clé du succès. Si vous aimez ce que vous faites, vous réussirez.

Albert Einstein

Conseils pour bien débuter en course à pied

Conseils pour bien débuter en course à pied

La course à pied est une discipline en plein essor depuis maintenant plusieurs années, et qui continue de gagner en popularité. Les raisons sont simples : c’est une activité physique accessible, qui apporte de nombreux bienfaits autant cardiovasculaires que musculaires, peu coûteuse, praticable en groupe ou seul et parfaite pour les débutants. Mais, par où commencer ? Voici quelques conseils pour débuter la course à pied de façon sécuritaire et durable.

 

  1. Y aller progressivement

On a tendance à vouloir débuter en « sprint » : courir tous les jours à des distances et des vitesses trop élevées… C’est le meilleur moyen de se blesser ! Il est important d’y aller une étape à la fois : commencer par de l’alternance entre la marche et la course, garder suffisamment de journées de repos dans la semaine et contrôler notre vitesse. De cette façon, nos articulations vont s’habituer aux impacts de la course, notre système cardio-vasculaire va s’améliorer graduellement et nos entraînements en seront seulement bonifiés.

  1. Investir dans de l’équipement adapté et de qualité

Emprunteriez-vous les lunettes de vue de votre ami ? Non ? C’est la même chose pour les chaussures de course : chaque personne a des besoins différents. La base de la course à pied est d’être bien chaussé, cela vous permettra de prévenir de nombreuses blessures et de maintenir une technique adéquate. Je vous suggère d’aller dans un magasin spécialisé en course à pied, les professionnels sauront vous guider vers le type de souliers qui vous convient.

 

courir

  1. Suivre les conseils d’un professionnel qualifié

Rien de mieux pour avoir des bases solides que de consulter un professionnel, tel un kinésiologue. Celui-ci va pouvoir évaluer votre capacité cardiovasculaire, votre technique de course, vous bâtir une planification d’entraînement personnalisée, vous donner des exercices complémentaires adaptés et répondre à toutes vos questions. C’est selon moi le meilleur truc afin d’atteindre nos objectifs en course à pied. N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec moi via mon entreprise www.kineforme.com ; il me fera un plaisir de vous guider.

 

  1. Se munir d’une montre GPS ou d’une application de suivi sur votre téléphone

Il est pour moi indispensable de pouvoir suivre l’évolution de mes sorties de course. J’utilise une montre GPS, mais il existe plusieurs applications gratuites à installer sur votre téléphone intelligent qui vous permettront d’obtenir des informations détaillées. Mes favorites sont Strava et MapMyRun, deux applications permettant entre autres d’obtenir le tracé GPS, la distance, la vitesse de votre course et de connecter avec des amis. Rien de mieux pour maintenir la motivation et pour évoluer dans votre sport !

 

J’espère que ces quelques conseils vous seront utiles afin de débuter en force ce merveilleux sport qu’est la course à pied. Que vous soyez débutant, intermédiaire ou avancé, vous pouvez sans problème me contacter afin d’obtenir un suivi personnalisé ou simplement poser vos questions en lien avec cette discipline. Il me fera toujours un plaisir de vous aider. Bonne course !

 

Stéphanie Dufour, B.Sc. Kinésiologue

stephanie.kinesio@gmail.com

www.kineforme.com