Le YOGA : une sagesse ancestrale sur le savoir être

Le YOGA : une sagesse ancestrale sur le savoir être

Bien plus qu’une pratique de flexibilité, de mobilité et d’étirements.

Étant une athlète qui aime l’intensité l’endurance et le cardio, j’ai longtemps pratiqué différents sports : tae-boxe, course, triathlon, vélo de route, etc. Comme la plupart des sportifs, je planifiais minutieusement mes entraînements mais les étirements … les quoi ? Euh, pas le temps d’en faire…. De plus, je trouvais ça ennuyeux à faire, jusqu’au jour où j’ai découvert le yoga ! Une pratique qui me permettait, entre autres, de m’étirer en plus de travailler sur ma flexibilité, ma mobilité et qui me procurait un bien-être global tellement nourrissant et apaisant.
Puis, j’ai appris que plusieurs sportifs de haut niveau, avaient trouvé dans ce type d’entraînement des bienfaits importants non seulement pour leur santé en générale, mais aussi dans leur discipline. Tim Thomas, gardien de buts professionnel de l’équipe de hockey des Bruins, a expliqué les effets positifs que le yoga a eu pour lui. Il a mentionné que cela lui avait permis d’équilibrer son corps en prenant conscience des parties qui étaient plus faibles, plus tendues ou rigides. Il a même affirmé qu’il avait amélioré sa flexibilité, sa force et sa proprioception, ce qui s’est traduit par une meilleure performance sur la patinoire.
Le yoga est une pratique vue par plusieurs comme étant entièrement physique. Pourtant, si je vous disais que c’est bien plus qu’une discipline de postures (asanas) et qu’il s’agit plutôt d’une façon de voir la vie, de vivre la vie, d’affronter la vie et surtout d’apprendre à vivre avec une plus grande conscience?

Quelques faits méconnus de la pratique de yoga ;
Il n’y a pas d’objectif précis de performance
Si on regarde Instagram, on constate que plusieurs adeptes sont extrêmement forts dans les équilibres sur les mains, ou qu’ils pourraient travailler pour le cirque du soleil grâce aux contorsions qu’ils nous montrent en photos. On oublie que l’exécution des postures devrait tenir compte de nos capacités et de nos limitations biomécaniques. Cette discipline nous enseigne à utiliser ce qui est disponible pour nous dans le moment présent et sans se comparer avec qui que ce soit. S’entraîner en lâchant prise sur le résultat, est sans doute un concept plutôt étrange pour la majorité des sportifs amateurs et encore plus pour les sportifs compétitifs. Apprendre à accepter où l’on est, pour travailler avec ce qui est là, permet d’acquérir une plus grande conscience au niveau physique et mental. Il en découle une plus grande acceptation, une plus grande ouverture, et une force mentale accrue, tout en favorisant une progression plus saine qui tient compte de l’état dans lequel on se trouve au moment où l’on choisit de pratiquer.

Le regard est tourné à l’intérieur de soi
L’approche en yoga emmène chaque personne à centrer son attention vers l’intérieur, permettant une découverte plus profonde du corps physique, mental et émotionnel. Trois aspects qui sont, de nos jours, vu comme indépendants et pourtant, ils sont tous interreliés. Les pensées influencent nos émotions et nos émotions influencent notre corps, alors pourquoi est-ce qu’on les sépare ? En utilisant les méthodes proposées en yoga on peut prendre conscience des mécanismes qui nous habitent. Éventuellement, on peut acquérir une plus grande maîtrise de nos réactions. Le yoga permet une connexion plus profonde avec notre être ce qui nous donne des outils pour nous ajuster et nous recentrer plus rapidement.

Le souffle outil principal de connexion
Lorsqu’on suit un cours de yoga, on entend souvent les instructeurs nous rappeler l’importance de respirer, d’inspirer et d’expirer. Mais qu’en est-il vraiment de la respiration ? Si on prend le soin de mettre autant d’emphase sur la respiration, c’est que la majorité des gens en sont complètement déconnectés. La respiration, est pour plusieurs une activité, normale et automatique. Si je vous demande de décrire votre respiration actuelle, quelle sera votre réponse ? Est-elle dite thoracique ? Est-ce que vous respirez seulement par le tiers supérieur de vos poumons ? Est-elle courte et rapide ou lente et profonde ? Qu’arrive-t-il à votre respiration lorsque vous êtes fatigué, pressé, stressé ou lorsque vous avez des pensées anxieuses? Quelles sont les messages que votre corps vous envoie ?

La respiration permet de travailler les postures avec une plus grande conscience du corps. Le rythme guide les mouvements, emmenant par conséquent, une meilleure harmonie entre la respiration, le corps et le mental. Lorsque l’emphase est mise sur les cycles de la respiration on peut reconnaître quand le corps n’est plus aligné et quand il faut se réajuster. Il en découle le développement d’une plus grande capacité respiratoire et une régulation des réactions physiques plus efficace.

Voici ce que je désire vous proposer à travers mes prochains articles et la pratique de yoga :
– Découvrir un pratique qui vous permet d’évoluer sur plusieurs plans
– Vous permettre d’augmenter vos performances, tout en utilisant une approche holistique
– Comment intégrer une pratique de yoga avec une perspective plus large tout en y retirant plusieurs bienfaits physiques, tel que :
Une meilleure proprioception, donc un meilleur équilibre
Une pratique globale qui permet de travailler sur des muscles plus profonds
Développer plus de flexibilité, ce qui permet une meilleure circulation, plus d’apports nutritifs pour les muscles, et donc une meilleure performance, une récupération plus rapide.
Travailler la mobilité globale afin de garder une circulation saine des liquides entourant les diverses articulations et les garder en santé à long terme.
La prévention des blessures en aidant le corps à éliminer les tensions qui s’y installent.

Dans mon prochain article, je vous expliquerai et vous proposerai une pratique de respiration simple et quelques asanas (postures) à pratiquer pour relâcher :
– Les muscles du dos et allonger la colonne de la base jusqu’au cervicales
– La fameuse bandelette ilio-tibiale
– Le psoas, les ischios et le quadriceps

Le tout sera accompagné d’un lien vers une capsule vidéo pour vous permettre de pratiquer un mini programme spécialement conçu pour les coureurs que vous êtes!

À la prochaine et bonne préparation à un début de saison extérieur à ceux qui comme moi, ne court pas durant l’hiver 😉 !

Pour toutes questions ou commentaires, écrivez-moi à l’adresse suivante : sandra@yogilab.ca

Sandra Arroyave, RYT- 200
Courriel : sandra@yogilab.ca
Instructeure de Yoga certifiée, vinyasa Prana flow depuis 2018
Créatrice de bien-être et amplificatrice de potentiel humain pour Yogilab Inc.

Coureuse de 5, 10 et 21.5 km depuis 2014
Triathlonienne depuis 2017
Participante à la boucle de 135 km du défi Pierre Lavoie en 2014-2015-2016

Ma motivation

Ma motivation

Ma motivation pour la course et le vélo est arrivée tardivement. L’élément déclencheur a été une prise de conscience après une visite annuelle chez mon médecin qui m’annonçait que mes plus récents résultats d’analyses sanguines étaient inquiétants. Ayant bien pris soin de m’expliquer où mène trop souvent ce genre de résultats chez les personnes dans ma situation (homme sédentaire en surpoids) qui arrivent en fin de quarantaine ou dans la cinquantaine, il m’a fortement encouragé à être plus actif et à changer mes habitudes alimentaires et mon mode de vie en général. Ce n’était pas la première fois qu’il me faisait ces recommandations, mais cette fois-ci, en voyant la constellation d’astérisques (qui indiquent les valeurs hors normes) sur mon rapport de laboratoire, je me suis dit que quelque chose devait changer.

Demi Santa-Monica

Demi Santa-Monica

Je me suis questionné pendant plusieurs semaines sur comment y arriver. Je me suis d’abord inscrit au gym pour brûler des calories en faisant de l’elliptique et de la musculation. Après quelques semaines (et plusieurs kilos en moins), j’ai décidé d’ajouter la course à pied à mes activités physiques. Au début, c’était principalement par commodité que j’ai choisi de courir, parce que c’était plus rapide d’enfiler mes chaussures et de sortir courir que de conduire jusqu’au gym. Mon seul objectif était d’être actif, continuer à brûler les calories et perdre le surpoids accumulé au fil des années. Puis (à ma surprise et celle des gens qui me connaissent), j’ai commencé à vraiment apprécier ces sorties. Je me suis inscrit à quelques courses locales, de plus en plus longues au fil des mois (3 km, 5 km, 10 km et plus). Même si en général j’arrive à me motiver assez facilement lorsque j’aime faire quelque chose, les jours où les entraînements sont plus difficiles, j’essaie encore de me rappeler pourquoi j’ai commencé à courir au départ et surtout combien j’étais fier de terminer mes premiers 5 km, 10 km, 21,1 km, etc.

Duathlon Esprit

Duathlon Esprit

En partie grâce aux voyages que mon travail m’amenait à faire (la vie était complètement folle avant la COVID-19) j’ai participé à des demi-marathons dans des endroits magnifiques comme la Californie et l’Utah. Quelle sensation incroyable que de courir 21km sur une plage de Santa-Monica au début janvier ou en admirant les paysages à couper le souffle de l’Utah, en mars.

Maintenant que mon poids et mes résultats de laboratoire sont sous contrôle, je m’entraîne plus sérieusement avec un club de triathlon à Montréal (le club Triomphe avec mon entraîneur Pierre Thiffault). J’aime beaucoup combiner le vélo et la course à pied, et l’entraînement en croisé en général. Je n’aurais jamais pu rêver participer à une course organisée, peu importe la distance, il y a quelques années à peine. Maintenant je m’entraîne pour courir mon premier marathon complet et peut être un Ironman!

Comment vas-tu ?

Comment vas-tu ?

Stéphane Castellon

Au moment d’écrire ces lignes, nous sommes en février 2021. Je vous raconte brièvement comment j’ai vécu cette dernière année et ce qui est ressorti de ces batailles intérieures, parfois violentes, parfois douces, mais surtout salvatrices.

Quelque part en mars 2020, j’ai été mis à pieds, comme plusieurs. Nous étions pourtant dans un air d’aller vers une production gigantesque pour satisfaire une grande clientèle. Et soudainement, tout s’arrêtait.

Sur-le-champ. Sans préavis. Sournoisement, tout comme nos univers personnels qui venaient de prendre une débarque dans l’incertitude, la peur et l’inconnu. Mais pour moi, avec un peu de soulagement. Je l’ignorais à ce moment-là, mais le besoin de prendre une pause, une vraie, s’imposait pour ma santé mentale et physique. Et la Vie répond souvent – ou toujours – à nos demandes. J’ai d’ailleurs pensé, ironiquement, que la pandémie arrivait par ma faute…ha ha ha !

C’était un mercredi matin.
Je donnais depuis quelques années déjà, une grande partie de mon temps et de mon énergie à cet emploi, mais voilà que soudainement, pour une semaine, deux, peut-être trois, j’aurais tout ça pour moi, sans penser à personne ni rien d’autre que moi. Sans planifier, sans prévoir, sans devoir. Juste être.
Cet arrêt aura duré près de quatre mois.

Dès la première journée, j’ai installé un espace pour me remettre à la peinture et créer. Dès le lendemain, j’ai repris la course à pieds quotidiennement. Dès le surlendemain, j’ai recommencé à cuisiner avec amour et calme. Et c’est ainsi que j’ai passé les quatre mois qui ont suivi, cherchant sans cesse à répondre à mes besoins du moment et surtout, à répondre régulièrement à cette question :
COMMENT VAS-TU ? (L’émotion vient de monter spontanément, suivie de quelques larmes en écrivant cette phrase parce que très rarement, on se le demande à nous-même et trop peu souvent les autres nous pose la question, sincèrement).

Et j’ai passé ces quatre mois à tomber et retomber en amour avec moi, à reconnecter avec l’Artiste en moi, à renouer avec mes vraies valeurs, ma vraie essence, et tout ce que j’avais perdu et oublié de moi au fil des ans pour être au service des autres, pour plaire, ne pas déplaire, ne pas faire trop de vague ni déranger par ce que je suis. J’avais oublié comment j’allais dans toute cette Vie que je vouais aux autres.

Ce mercredi matin du mois de mars 2020, j’étais loin de m’imaginer que mes rêves d’enfant, mes désirs et aspirations d’adolescent et mes besoins d’adultes referaient surface de manière si brutale et inattendue. La surprise a été si forte, que ma tête tourbillonne sans cesse depuis et je dois mettre sur papier mon horaire de chaque jour, sinon, j’en oublies des bouts.

Je suis retourné au boulot en août avec en tête, ce besoin viscéral de respecter mes limites, mes rêves, mes désirs. Je suis dans un conflit personnel et déchirant depuis ce temps, ne voulant plus laisser aller ma Vie dans n’importe quel sens.
Je ne veux plus être loin de ma Vie…

Puis il y a eu les vacances de Noël. Moi qui aime tant cette période de l’année entouré des membres de ma belle et grande famille, cette année-là, j’ai célébré seul avec ma mère. Nous avons ri, pleuré, chanté, mangé puis chanté, ri et pleuré encore, ne sachant plus trop s’il était de mise de célébrer ou s’il fallait juste laisser passer le temps pour oublier ces fêtes un peu étranges. Nous avons parlé de la Vie, de la résilience et avons réussi à nous frayer un sentier vers un Noël Joyeux et un Nouvel An dans l’humour et la légèreté.

Ce mercredi matin du mois de mars 2020, j’étais loin de m’imaginer que je prendrais enfin soin de moi avec tant de douceur et de bienveillance et ce, pour toujours depuis ce temps.

Jamais plus je ne me laisserai tomber.
Jamais plus je ne m’éloignerai de ma Vie.
Ai-je trouvé le secret du bonheur, de la santé et de la longévité ?
Je ne sais pas. Peut-être…

Bon ! Je dois te laisser, j’ai de la peinture qui est entrain de sécher sur ma toile.

Mais avant, j’ai envie de te demander : Et toi, COMMENT VAS-TU ?

La première fois

La première fois

Parce qu’il n’y a rien comme vivre une première fois… les papillons dans le ventre, la nervosité, l’incertitude, le questionnement…

Je vis en ce moment une première fois en écrivant ces quelques lignes. Premier article écrit dans le but de partager mon expérience et mon dynamisme avec vous. Aussi mon parcours à moi, comment j’en suis arrivée là tout en me gardant motivée, à continuer d’apprendre à travers mes entrainements et courses, tout ça sans avoir envie d’accrocher mes souliers de course.

Je pratique le sport de façon régulière depuis plus de 25 ans… Dans un premier temps, avec l’aide d’un coach en gym pour une perte de poids de 30 livres. Cela a complètement changer ma vie. Dans mes habitudes autant alimentaires que sportives.

Notre corps avance mieux moins chargé et mieux alimenté.

Ma première course je m’y suis inscrite sur le gros nerf. Mon premier 5km.

Sortir de mon gymnase de maison. Allez courir avec d’autres coureurs…

Serai-je à la hauteur, serai-je capable de parcourir la distance ? Je ne connais pas le parcours, et si c’était trop difficile, normalement je cours sur le plat, que vais-je faire si les côtes sont trop difficiles?  Et si j’avais l’air folle? Car même cette question a effleuré mon esprit, pourquoi aurais-je eu l’air folle? Aucune idée, le cerveau à ses questions que la raison ne connait pas.

Mes inquiétudes étaient tout de même un peu fondées. Je courrais mais bien au chaud à l’intérieur sur mon tapis roulant, à la vitesse du bonheur. Déjà mon entrainement devrait être modifié, car le 5km se ferait dans la rue. Dans des conditions extérieures, je ne choisirais pas la météo du jour.

L’Anticipation d’une ligne de départ, l’excitation des autres participants, l’ambiance générale, la musique et l’animateur qui nous parle un peu de tout et de rien pour faire passer le temps. Nous voilà rendu à l’échauffement… Je me suis toujours posé la question, dois-je suivre le groupe. Normalement je ne m’échauffe pas. Au risque de me faire jeter des pierres, et oui, je pars à froid. Est-ce conseillé? Pas à moi de juger, mais pour moi ça marche.

SI je bouge trop avec le groupe, parce que c’est tentant, vais-je épuisé des réserves essentielles à ma course? Bon, pour un 5 km, on peut y aller, si on est bien entraîné, ça va juste nous aider à pouvoir partir plus vite, mais je me retiens quand je cours un marathon. Je me balance plus au rythme de la musique.

Je me souviens m’être dit sur la ligne de départ, mon seul but est de finir la course debout… Moi qui étais sportive depuis tout de même des années. J’y allais un peu fort, mais bon…

J’avais aussi vécu la veille de la course en écoutant mon corps à l’extrême… Me reposant le plus possible. Choisissant avec attention ce que je mangerais, évitant les faux mouvements, si j’avais pu m’emballer dans la ouate je l’aurais fait. Oui, oui je sais j’exagère 😉

J’avais lu sur le sujet le plus possible. Pleins d’articles sur quoi faire et ne pas faire avant une course. J’étais stressée, mais heureuse de l’être.

Si on m’avait dit lors de ce premier 5km qu’en écrivant ces lignes j’aurais couru mon 8e marathon…. Je crois que j’aurais ris jusqu’à ce que mort s’en suive.

La course malgré la météo froide s’est bien évidemment très bien passée… Le bonheur de franchir MA première ligne d’arrivée. Recevoir une médaille. Je me suis sentie tellement comme une athlète olympique, oui oui, rien de moins.

Tous mes doutes et incertitudes envolées. J’étais victorieuse. La joie… Je peux vous dire que chacune de mes premières fois m’ont procurées ce mélange d’émotions. C’est pour ça que je continue. Je n’ai bien sûr pas fait de podium, ce n’étais pas mon but. Mais j’avais réussi à sortir de mon sous-sol et courir avec d’autres coureurs.

Je dois avouer que toutes mes deuxièmes, troisièmes fois et plus ont toujours été pour moi toutes spéciales chacune à leur façon. Bien sur qu’après plusieurs fois on apprend à mieux ‘’gérer’’ toutes ces émotions, mais elles n’en demeurent pas moins bien présentes.

Par exemple, j’ai couru mon deuxième marathon dans une ville extérieur; Ottawa. Une première fois ou je devais gérer mon souper, mon déjeuner et la nuit à l’hôtel. Un lot d’émotions nouvelles furent au rendez-vous.

Progresser en course c’est un peu comme courir, cela se fait un pas à la fois. Une course à la fois. Il y en aura toujours des meilleurs que d’autres. La météo, l’entraînement, la ville hôte, le parcours, l’organisation… Toutes ces choses contre lesquelles nous ne pouvons rien. Mais nos émotions, notre bonheur et j’aurais envie de dire notre immense fierté, il n’y a que nous pour la gérer.

Soyons fiers d’être ce que nous sommes, des coureurs. Peu importe la vitesse à laquelle nous courrons, la distance que nous parcourrons, ce que nous revêtons comme linge pour courir, linge signé ou pas, in ou out, l’importance que nous accordions à notre montre d’entraînement ou pas, nous sommes coureurs.

Vivons NOS premières fois et toutes les autres fois à fond.

J’avais aussi envie de partager avec vous une photo qui me motive toujours, je l’appelle à la blague mon chemin de croix. Il s’agit en fait du parcours que j’ai fait. Mes premières fois dans chaque distance, excepté pour le 2e 5km, j’avais tellement aimé l’expérience du premier, que j’ai remis ça moins d’un mois après. Il s’est passé 2 ans entre mon premier 5km réalisé en septembre 2014 et mon premier marathon en sept 2016.

La dernière photo, celle de mon premier marathon à durant un an, été un grand point d’interrogation dessiné dans le cadre. Un rappel à chaque entrainement dans mon gymnase, aurais-je le cran de me rendre à cette distance. Et tant que l’inscription à la course n’a pas été faite, je restais dans le doute.

Lors d’une inscription, les papillons et grondements dans le ventre se font ressentir. On est là devant notre écran d’ordinateur à hésiter à appuyer sur le bouton ‘’Confirmer’’.

Une fois inscrit, une joie immense…. On doit le partager. Alors fièrement on l’inscrit sur notre mur Facebook, toujours en espérant recevoir une bande d’encouragement qui finira de nous enlever ces papillons dans le ventre. Car les encouragements de l’entourage sont tellement importants. Ils nous poussent et nous aide à continuer d’avancer.

Après, on planifie l’entrainement en fonction de la distance et de la date de la course. Si on doit (normalement la réponse est tout le temps oui) prévoir une nouvelle paire de soulier de course.

Moments magiques. Ça donne le goût ça, pas vrai?

J’espère que cette première fois fût agréable pour vous à lire autant qu’à moi à écrire. J’aurai tout plein d’autres belles expériences et aventures à partager au fil de l’année avec vous.

Mais pour l’heure, je dois aller charger ma montre, mon cardiomètre, trouver mes mitaines ….

Christine Guay

Le succès n’est pas la clé du bonheur. Le bonheur est la clé du succès. Si vous aimez ce que vous faites, vous réussirez.

Albert Einstein

Trouver son repère tranquille

Trouver son repère tranquille

Dans mon parcours, j’ai régulièrement cherché à me retrouver dans ces lieux sécurisants, ces moments paisibles où on se sent en confiance et où l’abandon est soudainement possible. Dès fois, tout naturellement porté par la vague qui nous y amène presque inconsciemment sans trop rouspéter et d’autre fois parce que le chaos envahissant avait en quelque sorte besoin d’être calmement abordé. Car, c’est bien de ça dont il question. Une zone de réconfort que l’on s’accorde pour s’accorder. Une parenthèse tendre et joyeuse qui nous fait du bien et nous permet d’aborder plus sereinement ce qu’il y a devant nous.

Pour moi, la course en général est un repère tranquille. Un moment de prédilection pour m’évader dans mes pensées et le plus souvent par pur plaisir. Par une belle journée d’été, j’ai en tête ce segment que je fais en sillonnant au pas de course le sentier de la rivière près de chez moi. Ou encore cette boucle de 10 kilomètres que j’emprunte régulièrement les soirées d’hiver.

Bien évidemment, toutes mes sorties quotidiennes ne sont pas que des moments de plaisir. Parfois, je mets mes bottes de travail et je m’en vais à l’ouvrage! Ceux qui connaissent les entraînements par intervalles savent de quoi il est question quand ça devient sérieux sur la piste et que toute la concentration doit être portée sur l’effort de l’instant. Ou encore, les marathoniens reconnaissent comment il peut être exigeant de faire une longue sortie spécifique de 36 kilomètres en intégrant à l’intérieur de celle-ci deux blocs de 10 kilomètres à la vitesse de compétition. Mais, même dans ces situations, je trouve que ça me fait du bien de me retrouver avec moi-même et d’avoir cette chance de pratiquer une activité que j’apprécie.

Et comment faire face à ces entraînements que je sais difficiles? Je cherche à me retrouver dans un lieu familier et à me placer dans des conditions gagnantes qui me donnent confiance et qui m’apportent réconfort. Un ami pour m’accompagner, mon sentier favori, mes souliers préférés. Peu importe, j’essaie de m’installer dans mes repères bienveillants qui maximiseront mes chances de bien performer dans ceux-ci. Et habituellement, ça rapporte!

Conseils pour bien débuter en course à pied

Conseils pour bien débuter en course à pied

La course à pied est une discipline en plein essor depuis maintenant plusieurs années, et qui continue de gagner en popularité. Les raisons sont simples : c’est une activité physique accessible, qui apporte de nombreux bienfaits autant cardiovasculaires que musculaires, peu coûteuse, praticable en groupe ou seul et parfaite pour les débutants. Mais, par où commencer ? Voici quelques conseils pour débuter la course à pied de façon sécuritaire et durable.

 

  1. Y aller progressivement

On a tendance à vouloir débuter en « sprint » : courir tous les jours à des distances et des vitesses trop élevées… C’est le meilleur moyen de se blesser ! Il est important d’y aller une étape à la fois : commencer par de l’alternance entre la marche et la course, garder suffisamment de journées de repos dans la semaine et contrôler notre vitesse. De cette façon, nos articulations vont s’habituer aux impacts de la course, notre système cardio-vasculaire va s’améliorer graduellement et nos entraînements en seront seulement bonifiés.

  1. Investir dans de l’équipement adapté et de qualité

Emprunteriez-vous les lunettes de vue de votre ami ? Non ? C’est la même chose pour les chaussures de course : chaque personne a des besoins différents. La base de la course à pied est d’être bien chaussé, cela vous permettra de prévenir de nombreuses blessures et de maintenir une technique adéquate. Je vous suggère d’aller dans un magasin spécialisé en course à pied, les professionnels sauront vous guider vers le type de souliers qui vous convient.

 

courir

  1. Suivre les conseils d’un professionnel qualifié

Rien de mieux pour avoir des bases solides que de consulter un professionnel, tel un kinésiologue. Celui-ci va pouvoir évaluer votre capacité cardiovasculaire, votre technique de course, vous bâtir une planification d’entraînement personnalisée, vous donner des exercices complémentaires adaptés et répondre à toutes vos questions. C’est selon moi le meilleur truc afin d’atteindre nos objectifs en course à pied. N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec moi via mon entreprise www.kineforme.com ; il me fera un plaisir de vous guider.

 

  1. Se munir d’une montre GPS ou d’une application de suivi sur votre téléphone

Il est pour moi indispensable de pouvoir suivre l’évolution de mes sorties de course. J’utilise une montre GPS, mais il existe plusieurs applications gratuites à installer sur votre téléphone intelligent qui vous permettront d’obtenir des informations détaillées. Mes favorites sont Strava et MapMyRun, deux applications permettant entre autres d’obtenir le tracé GPS, la distance, la vitesse de votre course et de connecter avec des amis. Rien de mieux pour maintenir la motivation et pour évoluer dans votre sport !

 

J’espère que ces quelques conseils vous seront utiles afin de débuter en force ce merveilleux sport qu’est la course à pied. Que vous soyez débutant, intermédiaire ou avancé, vous pouvez sans problème me contacter afin d’obtenir un suivi personnalisé ou simplement poser vos questions en lien avec cette discipline. Il me fera toujours un plaisir de vous aider. Bonne course !

 

Stéphanie Dufour, B.Sc. Kinésiologue

stephanie.kinesio@gmail.com

www.kineforme.com