Courses Folles | Épisode 3 – L’ami Royal

Courses Folles | Épisode 3 – L’ami Royal

Andréanne Poisson Robert

Le soleil réchauffe doucement une Montréal encore endormie. Mon Bixi couine à chaque coup de pédale. Si on était en temps de guerre, on pourrait me soupçonner de communiquer des secrets d’État à l’ennemi. Couic couiiic couiiiic. Traduction : Le mot de passe de la Reine sur Tou.tv extra est ReineEli2. Ouf, la fermentation de mon kombucha me monte à la tête. Encore 10 couics de plus et Alléluia!

Je stationne mon velociraptor au parc Jeanne Mance. Pas fâchée d’être arrivée en un seul morceau, je prends le temps de zieuter les joueurs de tennis à l’œuvre. Serena peut dormir sur ses deux oreilles, aucun ne lui arrive à la jupe.

Au loin, je vois la statue de George Étienne Cartier qui m’accueille à bras ouvert comme un vieil ami. Beau temps mauvais temps, il m’attend toujours patiemment au pied du Mont Royal avec son air un peu rigide. C’est un homme fidèle ce George.

Je rejoins mon trio infernal déjà en train de s’échauffer. Dommage c’est un peu tôt pour les joueurs de tamtam, j’aime bien suivre leur rythme et sentir les effluves du printemps … La Plaza est d’un calme plat. Seuls des écureuils grimpés sur une poubelle s’offrent un petit déjeuner improvisé.

− Prête pour le dernier entraînement avant la première course de la saison? me demande Joël.

Prête ce n’est pas le mot! J’ai eu le temps de faire mes bagages trois fois et même de les perdre une fois tellement je suis excitée de partir. Ce n’est pas une sortie au Mont Royal qui va m’effrayer.

On s’attaque au chemin Olmsted d’un bon pas. Y’a dû en tomber des gouttes de sueur sur cette petite gravelle là depuis Jacques Cartier! Pas mal certaine qu’on pourrait alimenter un barrage d’Hydro grâce aux sportifs montréalais. J’allonge les foulées sans effort. C’est si agréable quand la machine est bien huilée.

Au dernier palier du grand escalier, je m’arrête et regarde la vue, question de reprendre mon souffle l’air de rien.

− Allez la touriste, laisse faire les photos on redescend pour mieux remonter. Se moque Nico.

− Pas moyen de profiter de la vue 30 secondes avec vous autres! je ronchonne.

Une petite pluie commence à tomber. On accélère le tempo question de terminer au chalet avant le déluge. Et c’est là, juste à côté de la croix, sûrement à cause de mes nombreux péchés non confessés, que mes pieds glissent dans un crottin de cheval. Merci la police montée! Je perds l’équilibre et crack. Ayoye ma cheville!

Courses Folles | Épisode 2 – Le Club de Course
Courses Folles | Épisode 1 – Le pacte
 

Courir après la grossesse : comment s’y prendre ?

Courir après la grossesse : comment s’y prendre ?

On le sait tous : la grossesse apporte énormément de changements corporels. On ne peut pas donner naissance et recommencer notre sport comme avant dès le lendemain matin : il y a certaines étapes à suivre pour assurer une bonne récupération et une reprise efficace de l’activité physique ! En ce qui concerne la course, c’est un sport qui requiert l’utilisation de tout le corps en plus d’imposer des impacts sur le corps. Voici les étapes pour reprendre en toute sécurité et de façon efficace :

1. Se laisser du temps !
Le corps est passé par toutes sortes d’étapes durant environ neuf mois pour mettre au monde un bébé. Ce n’est pas à négliger ! Il est important de lui accorder le temps nécessaire pour récupérer avant de reprendre les activités. On estime environ 6 à 9 semaines minimum pour un accouchement vaginal, et au moins 9 à 12 semaines à la suite d’une césarienne. Dans tous les cas, il est très fortement suggéré de consulter en physiothérapie périnéale ainsi que d’obtenir l’avis de votre médecin afin d’évaluer selon votre condition physique.

2. Consulter des professionnels spécialisés
La meilleure chose que vous pouvez faire pour revenir rapidement à la course en période postnatale est de prendre rendez-vous avec un.e physiothérapeute périnéal.e et avec un.e kinésiologue spécialisé.e en périnatalité. C’est un investissement qui vaut DE L’OR pour votre santé et qui va vous permettre d’éviter bien des désagréments ! Ceux-ci vont vous guider dans votre réadaptation et votre reprise du sport de façon professionnelle et personnalisée.

3. Suivre les étapes
La reprise d’un sport tel que la course ne devrait pas se faire d’un coup sec, mais bien en suivant des étapes afin de diminuer le risque de blessures et de séquelles qui pourraient persister dans le temps. On commence d’abord par marcher, rééduquer notre ceinture abdominale, ré-habituer progressivement notre corps aux impacts. Ceci est d’autant plus important si vous allaitez, puisque certaines hormones vont encore aller influencer votre mobilité et votre capacité physique.

4. Bien s’entourer
Je suggère à mes clientes en post-partum de s’entourer d’autres femmes qui vivent ou ont vécu la même chose. La grossesse est une étape non négligeable dans la vie d’une femme; énormément de changements corporels et psychologiques surviennent et ça peut faire du bien d’en discuter avec d’autres personnes qui comprennent la situation. Il existe des séances de course à pied en groupe adaptées aux nouvelles mamans, comme par exemple avec l’entreprise Bougeotte & Placotine, que je vous conseille fortement d’aller voir.

Si vous êtes enceinte ou déjà maman, n’hésitez pas à m’écrire afin d’évaluer votre situation et de bouger de façon sécuritaire et adaptée à vos objectifs. Je suis joignable par courriel juste ici : stephanie.kinesio@gmail.com.
Bonne course !

Tina et Tom

Tina et Tom

Je suis parti courir. Normalement, je prête attention au choix de musique avant de me lancer mais pas cette fois. J’ai ouvert l’application et appuyé au hasard. Avec l’option « aléatoire » et 3508 chansons dans mon iPhone, ça offre pas mal de possibilités d’enchaînements. Règle générale, l’appli fait une bonne job. Les choix sont parfois surprenants mais ça se tient.

Rien à signaler jusqu’au 5e kilomètre, la musique est OK. J’arrive à la rue Bourgogne… mais soudainement c’est au bar l’Escale de Chambord, Lac-Saint-Jean que je me retrouve. Mesdames et messieurs, Tina Charles! Oui, celle du succès disco « I Love To Love ».

La chanson se trouve sur mon iPhone à cause de Denise, Mme Ménard. J’avais 17 ans, je la « cruisais » à l’Escale, Denise faisait une fixation sur Tina Charles, tellement qu’elle a dû user le 45 tours du juke-box*. Pour le reste de l’histoire du Tome 1 de nos fréquentations, je laisse à Denise le soin de vous le raconter en personne un de ces jours. Elle le fait avec brio, sur fond (on imagine) de violons qui tirent les larmes, avec des pauses pour laisser de la place aux Aaaah! et Ooooh! et même des options pour que son public fasse un ou deux commentaires pas flatteurs à mon sujet. Disons juste que c’est pas moi qui a le beau rôle.

Tina finit son tour de chant. Pas très long, pareil comme sa carrière.

Le iPhone enchaîne avec… Tom Waits. Il n’y a absolument rien de commun entre Tina et Tom. Tom Waits, c’est un auteur-compositeur qui a un style unique. Un mélange de rock, blues, jazz et musique expérimentale. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Wikipédia. Une voix que tu peux développer seulement si tu déjeunes régulièrement d’un bol de vis rouillées avec un verre de térébenthine et que tu t’essuies la bouche avec du papier sablé. À côté de lui, Éric Lapointe sonne comme un crooner. Ça, par contre, c’est moi qui le dit.

Pareil enchaînement sans rapport de Tina suivi de Tom, ça laisse songeur sur le fonctionnement de la fonction « aléatoire » de mon application de musique. J’ai ma théorie là-dessus. En fait, je pense que toutes les patentes de savants algorithmes pour assortir la musique d’Apple, c’est de la grosse bullshit.

En réalité, il doit y avoir quelque part chez Apple une immense salle de contrôle. Pensez à celle de la NASA. Avec une lumière qui allume sur un panneau quand mon appli de musique démarre. Devant le panneau, un technicien, disons Bruce.

Bruce, donc, il voit la lumière de ma bibliothèque musicale allumer et il se dit : « F..k, il a mis ça sur aléatoire. Va falloir que je m’occupe des changements ». Mais il a la tête ailleurs. Trop de lumières allumées en même temps, pas assez de café, il est sur son Instagram, je ne sais pas, moi. En tout cas, il l’échappe et c’est comme ça que je me retrouve avec la suite Tina et Tom, ce qui ne fait aucun sens.

À moins, bien sûr, que j’aie tout simplement manqué le bouton « aléatoire ». La musique a joué en ordre alphabétique. D’abord The Temptations, ensuite Tina et Tom. Je me souviens d’avoir eu Tony (Bennett) après eux.

Je me suis peut-être un peu énervé pour rien. Sorry Bruce

*Note : Je reconnais qu’il y a ici une suite d’expressions qui témoignent de nos âges.

Dénivelé 24h tapis roulant

Dénivelé 24h tapis roulant

les defis de beat

Avez-vous déjà pensé faire du dénivelé pendant 24h sur un tapis roulant ? Avez-vous suivi Frédéric Dion, Ambassadeur pour les Camps de l’Everest et Yvan L’Heureux organisateur des Camps de l’Everest ? Oui, ces deux athlètes m’ont tenu en haleine, du mardi 16 février 13h au mercredi 17 février 13h.

Il faut dire que ce genre de défi est tout à fait mon style, dommage que je n’ai pas pensé à m’organiser pour le relever avec eux. Ou peut-être devrais-je dire : « heureusement que je n’ai pas pensé à m’organiser pour les accompagner !!! »

Frédéric Dion

Frédéric Dion

Je ne connais pas Frédéric Dion personnellement. Nous sommes tous les deux Ambassadeurs 2021 pour les Camps de l’Everest, avec 26 autres personnes. En tant qu’Ambassadrice, j’apprends à connaître petit à petit les membres de cette grande famille.

De cette façon, j’alimente mon site lesdéfisdebeat.com et surtout je peux partager avec eux la mission qui nous a été confiée. Faire connaître les Camps de l’Everest pour se garder en santé, une bonne raison pour bouger tout en restant motivé.

Frédéric a eu une merveilleuse idée pour se préparer à aller gravir le mont Logan. Faire du dénivelé pendant 24h sur son tapis roulant… Ce n’est pas une fabuleuse idée ? Vous ne trouvez pas? Par la même occasion, ça fait grimper le compteur pour le défi Everest, ça encourage les gens à grimper avec lui et/ou faire un don pour les différents organismes choisis par les ambassadeurs.

Yvan L’Heureux

Yvan est l’organisateur des Camps de l’Everest. C’est lui qui m’a offert une place au sein de sa grande famille de l’Everest.

Yvan a choisi d’accompagner Frédéric dans son défi. Oui, oui, vous avez bien lu, il va faire lui aussi 24h sur son tapis roulant par solidarité, chacun chez eux, mais ensemble.

Yvan L’Heureux

C’est en écoutant ça, que je me suis dit : « ben oui, c’est vrai, on aurait pu être solidaire et faire ce que l’on était capable avec lui… » À aucun moment cela m’avait traversé l’esprit avant d’apprendre qu’Yvan allait le faire.

Yvan et Frédéric sont amis. Ils vont pouvoir s’entraider à tuer le temps et s’encourager même s’ils sont à distance.

Vive la technologie

Je suis bien placée pour dire que sans la technologie aujourd’hui, on ne serait pas grand-chose.

Le tapis de course de Frédéric a été arrangé pour accueillir l’équipement informatique, caméra et micro afin de pouvoir rester connecté avec le monde extérieur.

Frédéric Dion

Frédéric a pu nous partager en direct son expérience, en nous donnant rendez-vous toutes les heures.

Il a fait des directs avec Yvan, ce qui était parfait de les voir en même temps. Il avait aussi des rendez-vous avec d’autres ambassadeurs, tels que Benoit Létourneau, Christiane Plamondon, Isabelle Bernier, pour ceux que j’ai pu suivre.

Ces interviews étaient très intéressantes et vous pouvez les retrouver en tout temps sur sa chaine youtube. En le voyant aller, ça paraissait tellement facile, il parlait comme si de rien était. Je n’ai pas pu être présente à tous ces rendez-vous, mais j’en ai vu quand même pas mal.

Incroyable du mardi 13h jusqu’au lendemain mercredi 6h, il n’avait pas l’air fatigué.

Le cerveau cogite

En suivant des aventuriers comme ça, c’est évident que le cerveau cogite, il est là à se demander : aurais-je été capable de tenir comme eux ? De parler comme ils le font, d’animer, de lire sur l’écran… J’en deviens étourdi de les regarder, je sens mes jambes qui bougent comme si je voulais les aider, j’ai le goût de courir…

Je les regarde, je trouve ça difficile pour eux. Je suis admirative, pensive en les écoutant.

Je ne veux surtout pas qu’ils arrêtent si près du but. Je sais que c’est difficile dans les derniers miles, mais ils sont capables, ils sont forts, ils sont bons, ils vont y arriver…

Je suis au travail, j’ai vraiment du mal à me concentrer pour rester dans mes affaires, j’ai juste hâte qu’il soit 13h.

Deux héros

Mercredi 17 février, il n’est pas encore 13h. Mes deux héros sont toujours présents sur leur tapis respectif. Ils sont fatigués. J’apprends qu’Yvan avait travaillé le mardi matin avant de commencer le 24h…

Je suis abasourdie… Pfff, mais qui sont ces hommes qui peuvent rester aussi longtemps debout sans dormir… En ayant la mine fatiguée, oui, mais si peu si on prend en considération ce qu’ils viennent de faire. J’ignore si j’aurais cette capacité sans dormir, je crains de devenir héritable !

Merci les gars vous m’avez inspiré. J’ai pu vivre cette aventure à travers vos belles réalisations, cela m’a donné une idée de la difficulté. Je devrais certainement l’ajuster à mon niveau si l’idée me passais par la tête d’essayer…

Mise à l’épreuve

Ah ben, cette fin de semaine, je ne peux pas aller à la montagne, car j’ai trop de travail à rattraper. Il n’est pas question pour autant que je ne fasse pas mes dénivelés.

Avec le boost que j’ai eu sur le tapis en suivant mes deux héros, je prévois faire mon entraînement à l’intérieur cela va me permettre de gagner 2 jours de travail.

Je prévois 3 fois 4 heures de dénivelé sur le tapis. Ça fait 4 ans que je n’ai pas fait de tapis roulant.

Dès la première journée, je suis déçue, je n’ai pas le plaisir du grand air. Cet air frais qui caresse et saisit les joues en hiver. La beauté de la nature, l’environnement, les gens… Vous l’aurez compris, ce vendredi, je n’étais pas prête pour cette expérience.

En changeant ma vision

Samedi, j’étais bien décidée à prendre du plaisir pour mes 4 heures de dénivelé sur le tapis. Je peux préférer courir dehors, mais apprécier courir sur le tapis malgré tout. Quand, je ne peux pas faire autrement, c’est quand même mieux que de ne pas faire son entraînement.

Voici ce que je me suis dit pour ne pas me dégoûter de ma course sur le tapis. En trouvant les bonnes raisons, les bons mots, j’ai pu compléter mon objectif sur le tapis en ayant aucune déception, mais plutôt une satisfaction d’avoir pu voir 5 films. Oui, je sais, il n’y a rien d’extraordinaire, mais ça fait des années que je ne peux plus regarder de films, car aussitôt que je m’assois dans le canapé, je m’endors… Ce n’est pas drôle… Mais c’est ma réalité…

Je ne tenterai peut-être jamais le 24h sur tapis roulant, mais c’est quand même une alternative que je vais me resservir pour faire mes dénivelés si je suis prise de nouveau par le temps.

Frédéric et Yvan merci de nous avoir fait vivre ces beaux moments, au plaisir de partager d’autres aventures en vrai ou à distance selon les possibilités qui seront permises.

Frédéric Dion gravira le Mont Logan très bientôt, je vous invite à suivre ses aventures passionnantes et motivantes.

La sortie tempo

La sortie tempo

Un tempo est très utile pour porter un jugement sur son niveau de forme. Il s’agit essentiellement de courir moins longtemps, mais à la même allure que notre objectif visé sur 5, 10, 21 ou même 42,2 kilomètres. Cet entraînement nous permet alors d’évaluer nos sensations à la vitesse souhaitée le jour de la compétition. Plus tôt en mars, une séance tempo de 7 kilomètres était au programme pour le groupe et moi. Pourquoi 7 kilomètres? Si vous avez l’esprit mathématique, vous aurez deviné qu’il s’agit du tiers de la distance demi-marathon. Voici comment s’est déroulée la séance…

C’est un mercredi matin d’heure avancée, la noirceur sera présente jusqu’à la fin de l’entraînement. La merveilleuse ville de Sherbrooke nous offre cependant le parc Jacques-Cartier illuminé et plat juste pour nous et quelques irréductibles marcheurs. La zone orange nous permettant de courir (enfin) en groupe, nous entamons l’échauffement dans la bonne humeur. Histoires de parentalité, de travail, de course à pied et j’en passe. Le traditionnel tour d’activation tire à sa fin et la conversation glisse tranquillement vers les quelques consignes, conseils et encouragements des deux coureurs aguerris et plus rapides que moi qui feront office de lièvres pour les 7 prochains kilomètres. En théorie, je n’aurai qu’à suivre de près ces deux machines et mettre mon cerveau en mode veille. Nul besoin de regarder ma montre, ces deux métronomes se chargeront de le faire à ma place.

Le lampadaire qui nous sert de repère de départ approche, les pouces se rapprochent de la montre et « clic » le départ est donné. Je me glisse stratégiquement derrières mes deux amis, tel que convenu. Le régulateur de vitesse semble déjà réglé pour eux. Allure cible ce matin : 3:45/km. Un autre membre du groupe court à mes côté et s’accrochera le plus longtemps possible. Nul doute, un tempo est tellement plus facile en groupe!

Les 3 premiers kilomètres défilent très rapidement. On s’encourage mutuellement et le rythme, légèrement plus rapide que prévu, est tout de même confortable. À partir du 4ème, l’effort s’installe graduellement. Les discussions sont plus courtes et ressemblent davantage à « go », « on continue », « ça va bien ». L’effet de groupe fait son œuvre jusqu’à la fin et la montre sonne le 7ème kilomètre. La satisfaction est au rendez-vous et le retour au calme sur les prochains kilomètres fera du bien. Les conversations légères reprennent.

Bilan de la séance; la cote d’effort est légèrement plus élevée qu’anticipée, mais la température froide et le départ plus rapide peuvent expliquer cet écart. Ajoutons une période d’affûtage de 10 à 14 jours avant une compétition ainsi que l’excitation de l’événement et les éléments seront en place le jour venu.

Prochain test? Une séance tempo de 10 kilomètres en avril, trois semaines avant l’événement maison prévu la fin de semaine du 1er mai. Événement, vous l’aurez compris, non-officiel et simplement porté par notre amour pour la course à pied.

Bon entraînement!

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Vous avez déjà expérimenté une séance de type tempo? Laissez-le moi savoir dans les commentaires.