L’exercice augmente la durée de vie?

L’exercice augmente la durée de vie?

Ma motivation première de faire du sport a toujours été que je vais prolonger ma durée de vie ou tout au moins finir les dernières années en bonne santé. Mais jusqu’à quel point?

Un article du New-York Times du 15 septembre 2021 m’a drôlement intrigué. Deux études suggèrent que le point idéal pour la longévité se situe à 7,000 à 8,000 pas par jour ou 30 à 45 minutes d’exercice la plupart des jours. Donc, pour augmenter nos chances de vivre plus vieux, on devrait faire au moins 7,000 pas par jour ou différents sports pendant plus de 2,5 heures par semaine. Les deux études ensemble ont suivi pendant des décennies près de 10,000 hommes et femmes montrent que ceux qui pratiquent le sport régulièrement réduise le risque de décès prématuré jusqu’à 70%.

Mais ces études suggèrent également qu’il peut y avoir une limite supérieure aux avantages de longévité d’être actif, et qu’il est peu probable que dépasser ce plafond ajoute des années à notre espérance de vie et, dans des cas extrêmes, pourrait être préjudiciable. De nombreuses recherchent précisent déjà qu’environ 10% des décès parmi les Américains de 40 à 70 ans sont le résultat d’un manque d’exercice de même qu’une étude européenne de 2019 a révélé que deux décennies d’inactivité doublaient le risque de mourir jeune chez les Norvégiens.
Les deux études identifient le point idéal pour l’activité et la longévité à 7,500 pas par jour et en faire plus peut légèrement améliorer vos chances de longue vie mais pas de beaucoup. Et en faire beaucoup plus pourrait être contre-productif, a déclaré de Dr James O`Keefe, professeur de médecine à l’Université du Missouri-Kansas City. Finalement, la modération a bien meilleur goût.

Courir pour mieux vivre

Courir pour mieux vivre

Selon le Journal of the American College of Cardiology, les gens en santé qui s’entraînent et complètent un premier marathon retranche l’équivalent de 4 ans à leur âge vasculaire.

Les chercheurs ont associé cet entraînement à une réduction de la pression artérielle et de la rigidité de l’aorte. Le durcissement des artères est une conséquence normale du vieillissement, mais il augmente aussi le risque de problème cardiovasculaire chez des individus autrement en santé.

J’ai toujours pensé qu’en étant actif, j’éloignais la maladie et les médicaments qui suivent. Et il faut dire que j’ai toujours eu une aversion envers les divers produits chimiques qu’on donne à notre corps pour retrouver la santé. Rendu à 62 ans et avec toutes les activités physiques que j’ai pratiquées, je peux valider que cette croyance est vraie. Je remercie l’univers à tous les jours de me réveiller avec toutes mes facultés autant mentales que physiques. Car je travaille quotidiennement auprès d’une clientèle qui ont des limitations de toutes sortes. Donc, c’est avec une immense gratitude envers la vie que j’embarque dans mes espadrilles pour m’élancer sur différents parcours.

Et ce n’est pas demain que ça va se terminer quand je regarde le Britannique John Starbrook qui a 87 ans a couru son 33e marathon de Londres en 2018 en un temps de 8 heures et 21 minutes. Bon, vous allez me dire que c’est un phénomène, un peu dans le genre de Phil Latulippe qui a commencé à courir à 48 ans pour finalement plus tard, à 62 ans traverser le Canada à la course à pied. Il a même répété l’exploit à l’âge de 70 ans. Mais avant tout, il faut se respecter avec les dispositions génétiques que nous possédons. Tout est relatif. Courir 1 km peut être aussi méritant que le record d’Éliud Kipchoge de 1h59 pour un marathon.

Évidemment, la course à pied nous apporte aussi un meilleur sommeil mais également nous oblige à surveiller de plus près notre alimentation qui est quand même le carburant de notre véhicule. L’écrivain André Malraux disait : ‘’il faut ajouter de la vie aux années, pas des années à la vie.’’ Pourquoi pas les deux.