La pratique du sport et la vie de parents, comment s’adapter?

La pratique du sport et la vie de parents, comment s’adapter?

Lagezelle

Je vous propose de regarder ensemble des astuces pour s’adapter à la vie de parents et continuer à pratiquer notre sport. Le plus dur ce n’est pas le sport, le plus dur c’est de s’y mettre. C’est aussi de trouver le temps et/ou se donner le temps. La clé pour booster notre motivation, c’est de se rappeler que notre corps a besoin de bouger avant, pendant et après la grossesse. Pour ne pas que parler aux femmes, la clé c’est tout simplement de se rappeler que le corps aime bouger peu importe les circonstances. Mais je ne vous dis pas n’importe comment et à n’importe quel prix, car la réalité des nouveaux parents, c’est qu’on est fatigué, mais vraiment fatigué. Alors comment faire?

Commençons par mettre en lumière le fait que la fatigue ressentie est souvent mentale que physique. En faisant du sport, on transfère cette fatigue mentale en fatigue physique et si on a la chance de bien dormir, nous récupérons le sommeil. Difficile de se débarrasser de cette fatigue mentale, alors que celle physique, le corps y fait face facilement par le sommeil et par l’alimentation. Par conséquent, faire du sport après l’accouchement (si la santé le permet) pour les femmes comme pour les hommes, ce n’est pas un luxe, c’est essentiel. Pas d’excuse qu’on est fatigué, on a besoin de bouger. Mais je vous dis ça et je ne pourrais pas vous cacher que c’est dur ces premiers pas vers le sport pour une maman qui vient de donner la vie. On réussit à peine à faire cinq squats, trente secondes de course, la planche on n’en parle même pas. Le corps n’a pas juste changé, il est déréglé. J’ai été surprise les premières fois. Non surprise n’est pas le bon mot, je dirais plus découragée. Je tremblais de partout peu importe ce que j’essayais de faire. J’ai réalisé que le chemin serait long. Ce n’était pas une remise en forme, mais une mise en forme. Tout est à refaire, nouveau corps, nouvelles bases. Et cela nous amène à ma première astuce.

Du temps de sport très rapide

La Gazelle

Oui, on va à l’essentiel dans notre temps de sport. Non seulement on n’a pas beaucoup de temps (en fait, on n’a pas le temps, mais on le prend), mais notre nouveau corps n’est pas prêt à faire des exploits, alors on se tourne vers un entraînement court, structuré et diversifié. Pour ma part, je faisais entre 15-30 minutes, deux ou trois fois par semaine, mais seulement à partir de deux mois post-accouchement. Je devais d’abord me remettre des bobos post-accouchement. Je faisais rapidement cet entrainement pour ne pas déprimer plus, parce que franchement, je ne voyais pas d’amélioration de mon état physique au fur et à mesure des semaines. Alors, pas question de passer une heure en me disant que je n’y arrivais pas. Pas question de laisser le découragement me peser. Ce qui compte c’est de se dire c’est vite et c’est fait! De toute façon, on ne fait pas de sport de fou quand on n’a pas dormi, donc on y va doucement. Par ailleurs, il faut un entrainement structuré pour travailler à fond ses muscles qui ont tout donné pour supporter la grossesse et l’accouchement. Pour commencer, si vous pouvez, faites une rééducation périnéale (il y a des vidéos bien faites pour ça lorsque on ne peut pas y avoir accès par le système public ou au privé). Faite par la suite du renforcement musculaire de la tête au pied. Et afin, intégrez le cardio par la marche, marche rapide, vélo, course, natation, etc. Petite parenthèse pour parler de la poussette de course. Depuis que mon bébé a 8 mois, je l’utilise plusieurs fois par semaine pour entre autres l’amener à la garderie et c’est vraiment super. Toutefois, ajoutez d’autres sorties de course sans poussette. J’ai l’impression qu’on ne bouge pas assez le tronc avec ça et je me dis qu’à la longue ça pourrait nous déséquilibrer. Je ferme la parenthèse sur la poussette. Donc, cet entraînement structuré et qui met en forme tout le corps vous permettra non seulement de tonifier votre silhouette, mais aussi vous aidera à diminuer les douleurs comme celles du dos souvent communes en post-accouchement. Finalement, entraînement diversifié parce qu’après l’accouchement, c’est tout notre corps qui doit se remettre. Il y a pleins d’autres muscles qui ont besoin de renforcement post-partum. Pensez à tout ce qui a pris de l’expansion, au changement de posture que la grossesse a demandé à votre corps et plusieurs ligaments qui ont besoin de retrouver leurs formes. Donc, trouver un programme ou plusieurs qui vont travailler le bas du dos, les abdominaux, les adducteurs (on les oublie souvent, alors qu’ils sont super liés au plancher pelvien), les fessiers, etc. Le tout de façon progressive. C’est dur de rester progressif, mais on risque d’arriver à de meilleurs résultats et capable de maintenir la charge d’entraînement à long terme.

Alterner le sommeil

La Gazelle

La deuxième astuce est d’alterner le sommeil entre les deux parents lorsque cela est possible. Nous avons commencé cette méthode à deux mois de vie de notre fils et ça m’a sauvé la vie (ma santé mentale surtout). Même si j’en ai pas profité tout de suite à cause du syndrome d’hyper vigilance qui se traduisait pour moi par la difficulté à fermer l’œil même quand justement mon conjoint prenait la relève. Mais très vite, j’ai réussi à dormir plus de deux heures par nuit. C’est vrai que je vous ai dit que nous pouvons transférer la fatigue mentale à notre corps et faire la récupération par le sommeil, mais si le sommeil est inexistant cette fatigue va se retransformer en fatigue mentale, et le cycle continue! Donc, c’est vraiment important d’essayer avec votre réalité de dormir le plus que possible. Que le conjoint soit en congé ou pas, cette alternance est essentielle à la récupération générale pour la nouvelle maman. Ce qui est dommage, c’est que si mon conjoint n’avait pas été en congé paternité à ce moment-là, nous n’aurions jamais pensé le faire. Or, congé ou pas, il faut, à mon avis cet espace de partage de sommeil comme c’est courant pour les tâches ménagères et autres au quotidien.

Faire cuire nos repas le plus possible en avance

La Gazelle

Oui, je sais, on n’a pas le temps et tu nous demandes de prendre un temps que nous n’avons pas pour cuisiner en avance? Ça parait contradictoire, mais ça ne l’est pas tant que ça. De toute façon, à moins de décider de manger des repas industriels le temps de trouver le temps, nous n’avons pas le choix de cuisiner. Alors pourquoi ne pas y mettre de l’organisation en prévoyant certaines choses. Les sauces, les viandes, les légumineuses si on les cuisine à l’état sec, ce sont des exemples d’aliments qui peuvent se préparer en avance. Le riz, les pâtes, les légumes quant à eux, ils peuvent se faire en quelques minutes pour compléter nos dîners et soupers. Pour ma part, dans les deux premiers mois, je ne pouvais même pas appliquer cette astuce. Heureusement, j’en avais cuisiné à la fin de ma grossesse et congelé par la suite. Par conséquent, en plus des repas que famille et amis m’ont apporté dans les premiers jours après accouchement, les plats que j’avais congelés m’ont beaucoup dépanné. D’ailleurs, c’est une autre astuce de demander comme cadeaux à vos amis et familles des plats. Utiles, pratiques et sûrement délicieux!

Anticiper des imprévus

Essayons de prévenir l’épuisement, car la charge mentale est bien là lorsqu’on est nouveau parent. Le fait d’anticiper des imprévus nous aide à y arriver. On ne peut pas savoir quels seront nos imprévus de la journée, mais certaines choses, il y en aura. Bébé malade, nous-même malade, bébé qui décide de ne pas dormir, éclosion à la garderie du plus vieux (oui, même si je n’ai pas parlé des frères et sœurs jusque-là, je sais qu’ils sont là), auto en panne ou encore mieux la sécheuse nous lâche (si tu es aux couches lavables comme moi, tu ne veux pas ça comme imprévu), bref, il y en a tellement. La clé, c’est de faire la place à ces imprévus. Un horaire toujours serré d’un bord à l’autre vous empêchera de faire face aux nouvelles situations sans vous donner des maux de tête. Si vous êtes quelqu’un de spontané comme moi je l’étais, vous allez vite être submergé d’un nombre de choses incalculables à faire. Si vous êtes plutôt le genre à remettre plus tard les choses, vous y serez encore l’année prochaine à régler les imprévus d’aujourd’hui. Donc, faire place aux imprévus, pour moi ça signifie alléger mon horaire, mais en avoir une; faire peu mais bien; et apprendre à s’organiser selon ce qui fonctionne pour nous.

Question d’organisation, mais comment?

La Gazelle

Oui, on entend souvent des gens dire que tout est une question d’organisation. Pour la nouvelle maman que je suis, ce n’est pas clair. Priorités, plaisir, bien-être, imprévus, comment faire? Il me vient cette révélation pendant que j’écris ces lignes: « mais, la Gazelle, tu sais comment ». La preuve c’est que depuis le début de cet article, tu parles d’organisation! Ah, c’est ça être une personne organisée? Eh oui, je me suis rendue compte que ça n’a pas besoin d’être officiel, structuré, noté sur un tableau excel pour considérer qu’on est organisé. Oui, vous êtes probablement organisé, mais à force de se comparer aux autres, vous en doutez. Si vous arrivez à jongler avec votre famille, alors vous êtes organisé. Si vous y ajoutez votre travail et que vous survivez à cela, vous êtes une personne organisée. Si vous y intégrez la course à pied ou un autre sport régulièrement, alors, vous êtes plus qu’une personne organisée.

Mais si vous êtes submergé par vos responsabilités, et que malgré l’envie de faire du sport, ça reste un rêve, je vous partage quelques autres trucs qui m’aident. Premièrement, il faut absolument se définir des objectifs au niveau de la famille, travail, loisirs, personnel, si ce n’est pas encore fait. Pourquoi fait-on ce qu’on fait? C’est quoi le résultat attendu? Un moyen sans objectif vous apportera n’importe quel résultat. Deuxièmement, il faut enlever avant d’ajouter même si je ne vous dis pas que c’est facile. Supprimez des relations qui bouffent votre temps et votre énergie, supprimez des objets qui alourdissent vos maisons, garages et cabanes, supprimez des comportements qui vous gardent à la même place à faire la même chose. De plus, faites le ménage dans vos courriels, vos réseaux sociaux, vos armoires, etc. On supprime pour récupérer des ressources à investir ailleurs. Troisièmement, il faudrait revoir notre mode autopilote. Oui, il y a des choses qu’on fait parce qu’on le fait avec aucune autre explication. On les fait parce qu’on l’a toujours fait ainsi. Si ça ne vous est jamais venu à l’esprit de remettre en question votre routine du matin, votre routine de lavage & ménage, votre routine de fin de semaine, c’est aujourd’hui que ça se passe. Rappelez-vous, c’est important de se demander pourquoi fait-on ce qu’on fait, de la manière qu’on le fait. Je vous encourage à vous inspirer des autres, au besoin pour améliorer votre façon de faire. Des fois, ce qu’on sait nous empêche d’avoir accès à ce qu’on ne sait pas, mais qui pourrait changer la donne. Laissez-moi vous faire rire un peu. Récemment, je me suis demandé pourquoi est-ce que je passe plus souvent le balai dans la maison, alors que probablement, avec l’aspirateur, je pourrais diminuer considérablement la fréquence? Eh, en Afrique il y avait des balais, mais pas d’aspirateurs. Mais tu n’es plus en Afrique et même pour certains qui y vivent en 2021, ils ont maintenant accès à cet outil qui nous facilite la vie. Eh, je ne sais pas quoi dire d’autres à part qu’une habitude est dure à remplacer. Bon, je reviens à ce que je disais sur d’autres astuces pour s’organiser. La dernière est le fait de s’imposer des contraintes afin de se mettre des nouvelles façons de faire en place pour arriver au même résultat avec moins de ressources et/ ou de temps. Par exemple, on se met une limite dans notre temps d’accomplir une tâche ou encore une limite dans notre budget. Par contre, il faut rester réaliste, ça ne fonctionne pas sur tout et tout le temps. Mais le simple fait d’essayer et de pratiquer ça peut vraiment apporter des belles surprises.

Alors qu’on parle d’adaptation, d’organisation, d’optimisation, je vous en conjure (surtout les mamans) de se défaire de cette femme qui assure sur tous les plans. Un chez-soi propre, maman parfaite, sportive sans faux pas, etc. Déjà qu’on s’en met beaucoup sur les épaules (éducation des enfants, leur bien-être, tâches ménagères, prendre soin des autres et rarement de soi), vraiment essayons de ne pas chercher la perfection dans tout. Et au cas où vous ne le saviez pas, tout n’est pas optimisable. L’organisation n’est pas tout. C’est vrai que ça nous fait gagner du temps, de l’énergie, parfois de l’argent, mais l’adaptation, c’est surtout une question de temps même si je suis la première qui n’aime pas quand on me sort cette vérité: « laisse-toi le temps ». Chaque saison de notre vie vient avec de nouveaux défis nécessitants de l’adaptation (et j’en conviens que la parentalité bat toutes les autres saisons haut la main côté adaptation), et chaque saison vient aussi avec une grâce à la hauteur. Oui, vous en êtes capables. Vous avez ce qu’il faut même quand ce n’est pas évident.

Pour ceux qui ne le savent pas, je suis chrétienne et j’aime particulièrement ce verset qui me parle comme nouvelle maman: « Aucune tentation (épreuve, problème, situation, complication, etc.) ne vous est survenue qui n’ait été une tentation humaine; et Dieu est fidèle, qui ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de ce que vous pouvez supporter, mais avec la tentation il fera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter ». Alors, je m’encourage et je vous encourage à faire ce que vous pouvez pour faire cette adaptation, mais surtout l’accueillir et du reste, profitez de votre famille. C’est une belle saison et même quand elle est moins rose, elle mérite qu’on s’y consacre totalement.

Redécouvrir la course

Redécouvrir la course

Ceux qui me lisent depuis quelques temps savent que je m’entraine dans le but de parcourir mon premier ultra marathon en septembre prochain.

Je le savoure cet entrainement de toutes les façons possibles et ce, sans même une certitude que l’évènement aura lieu.

Il faut s’armer de courage et d’optimisme en ces temps de pandémie, car eh oui, on en parle encore. J’ai su aujourd’hui qu’un autre évènement de cet automne est annulé. Si tôt, alors que la situation va tellement bien.

Bref, je maintiens le cap sur un tout nouvel entrainement, nouvelles façons de penser. Je me dis, oui ça peut faire mal, le cardio peut venir à être accrocher au plafond, mais je me dis savoure cet inconfort et cette douleur, signe qu’un retour aux courses normales reviennent.

Mes prochains articles ne parleront pas tous de mon entrainement, mais je vous laisserai savoir de façon certaine comment il se déroule. N’hésitez pas à le commenter, mes conseiller, me laisser des mots d’encouragements. C’est toujours plaisant à lire, il cela partie aussi d’une des façons que j’aurai de le savourai.

Alors voilà, j’en suis à 3 mois de mon premier Ultra marathon, pour moi ça sera une distance de 65km, j’aurai 12 heures pour le réaliser, oh je ne dois pas oublier de mentionner l’important déniveler + auquel je devrai faire face (1178m). Il me faut repenser chaque phase de cet entrainement qui est loin d’être un entrainement auquel je suis habituée. Courir un marathon c’est un exploit remarquable, faire un ultra marathon dans les côtes c’est pour moi l’inconnu.

Une de mes forces est de me connaitre, forces et faiblesses… Je n’ai pas d’entraineur pour me coacher, et malgré le fait que je ne dénigrerai jamais l’apport qu’ils peuvent avoir pour un sportif, je crois bien m’en sortir malgré tout. Je cours déjà 45 kilomètres par semaine…. Oui, c’est un début, mais ça reste sur le plat des routes de ma région. Vous ai-je déjà parlé comment mon coin de pays est plat…. Mais tellement plat… Alors les côtes sont pour moi un cauchemar. En fait elles l’étaient au début, je les apprivoise lentement mais surement.

Les muscles du corps aussi doivent apprendre à travailler différemment. Depuis l’automne dernier je cours déjà beaucoup plus dans des sentiers que j’ai à ma portée. J’aime que mon sport demeure facile. Donc prendre l’auto pour rouler 45 minutes dans le but de faire ma course et revenir, très peu pour moi, ben vous savez quoi, ça aussi a fallu que ça change. Alors j’ai couru une certaine partie dans mes sentiers autant durant l’automne que durant l’hiver.

Je demeure tout près d’un terrain de golf, qui attendait patiemment que les golfeurs se retirent ?? Ben c’est moi, car dès que la saison de golf est terminée, vous me voyez sillonner les ‘’sentiers’’ du terrain de golf, ça ajouté aux sentiers dans le bois, je cumule au moins du travail pour les chevilles.

Petites chevilles d’amour, sans leur force et résistance tout ça serait impossible ou bien vraiment difficile.

Dans un sentier on ne voit pas hélas toujours sur quoi on va poser le pied; Roche, branche, racine, couleuvre !? On ne sait pas ce qui se cache sous les feuilles, les belles feuilles d’automne qui donnent un parfum de nature incomparable à chacune de nos foulées. Donc on doit prévoir renforcer nos chevilles, lentement mais surement. On ne peut pas demander à notre corps de faire un virage de 360 degrés et changer tous nos kilomètres sur le bitume pour les sentiers et de la trail. À moins qu’on n’ait pas à cœur notre corps et qu’on se foute un peu de lui, mon idée c’est que c’est pas bon 😉.

Tenter de courir aussi vite en sentier que sur route n’est pas une bonne idée non plus. Souvent notre corps n’y pense pas, le travail se fait tout seul. La foulée se fera plus petite, au cas où notre cheville tourne sur une roche, ou que notre pied s’accroche dans quelque chose que notre regard n’aura pas vu. On est plus vite ‘’back on track’’ avec une petite foulée.
Qui dit petite foulée dit course plus lente, donc plus confortable… Et le BONHEUR de courir se refait sentir. La zénitude sous l’effort. L’adrénaline sécrétée est différente, mais tout aussi puissante. Mais attention de regarder ou vous mettez le pied 😉.

Il faut aussi regarder les chiffres que notre montre d’entrainement nous donne en fin de course avec un nouveau regard. Malgré que je me savais moins rapide en sentier, les regards que j’ai pu lancer à ma montre au retour aurait parfois pu être considérer meurtriers…. Té le genre : Bon ma montre fonctionne mal…

Une course sur route c’est normalement propre… en sentier, c’est tout sauf propre. Au début, on ‘’tente’’ se sauver nos beaux souliers, vous vous rappeler, ceux acheter en boutique pour $$ mais qui sont tellement confos qu’on ne peut plus s’en passer. J’ai dit tenter, car oublier le projet, parfois à force de penser qu’on va y arriver, ça vous vaudra une glissade sur bouette qui pour les magnifiques souliers aura été pire que si vous n’aviez pas modifier votre trajectoire.

Et que dire des côtes, du déniveler… cette butte qui nous fait ralentir sur route lorsque rencontrée, qui nous fait monter le cardio au plafond quand on la grimpe, qui fait que c’est souvent impossible de maintenir la même vitesse, qui nous scrappe les chiffres lors de l’analyse de notre course, avouez que ça fait peur hein ?? 😊

L’équipement aussi peut être différent. Comme j’ai une route de 65km j’ai des items que je dois absolument avoir avec moi, alors on oublie la petite ceinture d’hydratation et on cherche quelque chose de plus logeable mais qui demeure confortable. 65km avec quelque chose qui frappe dans le dos, c’est tout sauf plaisant. J’ai trouvé MON sac samedi dernier, et là encore les effets de la pandémie se font sentir, les magasins ne sont pas fournis comme normal. D’autant plus que toutes les courses annulées, pas besoin de trop s’équiper, j’ai eu peur vendredi après avoir été dans 3 boutiques donc une qui ne servait que des coureurs de ne pas trouver. Et je voulais trouver tôt pour avoir la chance de me familiariser avec ce nouvel équipement et le poids aussi, après des recherches sur le net, j’ai pu me déplacer dans une autre boutique et trouver chaussure à mon pied, euh, non je veux dire trouver sac à mon dos, ah vous comprenez lolll.

Tout ça, et surement ce que je ne sais pas encore je l’apprivoise. Certaines facettes sont plus vites ‘’acceptées’’ d’autres m’arrivent et je les accueille à bras ouverts.

Mes chevilles s’adaptent et se renforcissent toujours et encore. Je les sens me parler après une sortie, je les respecte, leur fait attention, si elles me lâchent… je ne cours plus. Quand elles me disent; Hey la grande, on est fatiguées, je les repose. J’alterne mes entrainements, sans les suspendre, pour ce que je sais qui leur donnera un break.

Le lundi après 2 jours de pause de course, je me donne, il s’agira toujours de ma plus longue sortie ou ma plus challengeante. Cette semaine, j’ai fait un 17km dans les sentiers du parc du Mont St-Bruno avec un dénivelé + de 335m, c’est un début, et j’en suis très fière. Je débute même l’entrainement plus tôt que ce qui est suggéré. J’ai tellement à apprivoiser, que le plus tôt sera le mieux.

Je débute aussi cette semaine du renforcement musculaire. Je trouvais déjà mes cuisses et fessiers bien entrainés, mais je me rends compte qu’il leur en manque pour les montées. On maintient le travail des abdominaux, pas le choix, ce sont des muscles de soutien d’une importance capitale.

Je fais aussi ce qu’on appelle des entrainements croisés. J’ai redébuté ma saison de vélo de route. J’en fais plus que suggéré, serai-je trop extrême ? Bah non j’aime ça 😉

Et depuis 2 semaines je pratique le yoga, a raison de 30 minutes une fois semaine. Parfois je vais ajouter des étirements à travers tout ça. Si les pattes me semblent trop raides… un peu d’étirements ça vous ramène une personne. 10 minutes devant la télévision, pas d’excuse.

Ça c’est le côté pratique… ce que ma famille voit, ce que les gens qui me lisent lorsque je partage des anecdotes sur ma page Facebook. Ce que je partage maintenant avec vous.

Ce que vous ne voyez pas…. Mon sourire quand je cours, le bien être que j’éprouve, mon sentiment de ne faire qu’un avec mes foulées. (Bon c’est toujours mieux quand le sentier descend 😉 )
Prenez ma dernière sortie de lundi. Je me suis procuré ma carte de la Sepaq justement en vue de pouvoir allez m’entrainer dans ces magnifiques terraines de jeux.

Lundi, avant même de débuter ma course j’aperçois une grosse tortue, je vais la voir en trottant, pour ne pas lui faire peur. Sors le cellulaire bien au fond de ma nouvelle veste d’hydratation, lui tire le portrait avec un grand sourire imbriqué sur mon visage. Genre je fais de la promenade dans le bois, je prends le temps de lui dire merci, je redescends au début du sentier, pour pas tricher. J’ajuste tous mes bidules et j’entreprends ma course.

Il pleuvait lundi, normalement quand il pleut je fais un peu poule de luxe et je descends sur mon tapis. La pas le choix, si jamais il pleut le jour J de toute façon j’aurai de la pratique. Je me suis amusée et j’ai profitée. À un moment donné j’étais plus haute dans la montagne, la brume effleurait la forêt, l’air était vivifiant. J’avais du retiré mon imperméable de course car il faisait trop chaud, la pluie me tombait sur les bras, me rafraichissait au fur et à mesure que je progressais. Au détour du sentier un lac… une autre tortue qui traverse le chemin.

Je devais être rendue aux alentours de mon 12 kilomètres, quand j’aperçois, pas un, pas deux, mais bien 4 beaux chevreuils qui mangeaient à 20 pieds du sentier. Hésitation, je ne veux pas leur faire peur si je m’arrête, n’ayant pas l’air farouche je fais une pause, arrête ma montre, sort le cellulaire le temps d’une photo, et tant qu’à faire je regarde le plus jeune du groupe qui me regardait en mâchouillant ses feuilles et lui dit : Bon ben moi aussi je vais prendre une bouchée, et hop un gel avec une bonne gorgée d’eau.

Je repars ma montre et me voilà repartie. C’est la deuxième fois que je cours dans ce parc, c’est le plus près de chez moi alors je peux m’y rendre une fois semaine. Je vais en profiter. La montagne n’est pas très haute. Quand je rencontre une bonne montée, je fais du aller /retour dedans, ça fait monter le déniveler.

Sur le chemin de retour, serviette de plage sur mon siège d’auto, souliers de course par terre et plein de boue, mes pieds dans mes gougounes, les jambes toutes sales, je suis heureuse.
Heureuse d’avoir fait monter le déniveler de la semaine passée, heureuse d’avoir poussé de 2 kilomètres de plus, heureuse d’être simplement heureuse.

Je me disais à moi-même que j’allais déjà m’ennuyer de toute cette effervescence dû à un entrainement de course organisée, alors je profite.

Depuis deux semaines, je n’ai pas beaucoup couru sur mes routes de campagnes plates des environ. Je préfère les sentiers de mon fond de cour élargie et ceux de la Sépaq. Je pratique aussi mon déniveler sur mon tapis roulant. Le travail se fait, bon pas de roche ni racine, mais faire des montées en % sur 3 kilomètres (j’en suis rendue la) ça vous travaille le corps.

Alors voici ce qui étaient mes débuts dans la course en sentier. Mon nouveau bonheur. Ma redécouverte de la course.

J’espère que j’ai peut-être réussi à vous donner le goût d’aller faire quelques foulées dans un sentier près ou loin de chez vous. Je vous garde au courant de mes progrès.
N’hésitez pas si vous avez des suggestions et/ou conseils ce sera à mon tour de vous lire avec attention. 😊

Christine

Si vous voulez vraiment faire quelque chose, vous trouverez un moyen. Si vous ne voulez pas, vous trouverez une excuse
Jim Rohn

DU « PACE BONHEUR » AU « PACE OLYMPIQUE », VIVE LA DIVERSITÉ DES COUREURS!

DU « PACE BONHEUR » AU « PACE OLYMPIQUE », VIVE LA DIVERSITÉ DES COUREURS!

Il y a plusieurs types de coureurs, de grandes coureuses vites, des petits moins vites, des moyennes persévérantes, de grands entêtés qui sont lents mais déterminés, des méticuleux perfectionnistes qui astiquent tout leur matériel, des inconséquentes qui rencontrent le mur à chaque course, des aventuriers qui se perdent dans le bois, nous pouvons dire que la panoplie de profils différents des amants de la course est infinie, et c’est tant mieux.

Il n’y a pas une façon de courir, il y a autant de façon de courir qu’il y a de coureurs. Nous avions tendance à voir la course comme étant un sport ayant un seul but, aller, vite, vite, vite, mais la course, s’est aussi une façon de vivre, une façon d‘être bien. Le véritable étalon de mesure d’une course cela ne peut être que notre niveau de satisfaction personnelle. En réaction au modèle unique valorisé, soit celui du coureur rapide, est né le beau mouvement du « pace bonheur », revendiquer le droit de courir au rythme qui nous rend heureux, quelle bonne idée. Cela dit, la course peut aussi être un art que l’on peaufine pendant des années et parfois, cela nous permet d’aller vite, et cela, aussi, c’est remarquable. Le mouvement parfait d’un coureur au « pace olympique » que c’est gracieux et que d’efforts que cela nécessite pour y arriver.

Il est difficile de bien mesurer ce que représente le fait de terminer une course pour chaque personne et le sentiment d’accomplissement a souvent peu de choses à voir avec le temps ou la vitesse. Pour ma part, mon 5 km le plus lent, c’est celui dont je suis le plus fier, je l’ai complété en aidant un jeune qui tentait pour la première fois de réussir une activité sportive. Il a persévéré en s’entraînant pendant des semaines, nous l’avons terminé, je pleurais comme un veau au fil d’arrivée, mais nous l’avons fait.

Comme dans plusieurs activités sportives, une forme de compétition malsaine, un jugement de l’autre peut facilement s’immiscer. Mais heureusement, la course à pied peut être tout le contraire, elle peut être une occasion d’être bien, de profiter de la vie, de partager et de se soutenir mutuellement. Dans cet esprit, en m’inspirant un peu maladroitement des principes d’un beau mouvement québécois, celui de favorisant la diversité corporelle (1) , je vous propose bien naïvement des principes et des attitudes que j’aime voir et qui me font aimer cette activité :


LES 7 PRINCIPES DUNE PETITE CHARTE DE LA COURSE À PIED

1) Promouvoir une diversité des modèles des coureurs. Peu importe ton rythme, si tu cours, tu fais partie d’un grand mouvement inclusif qui vise avant tout à être bien.

2) Encourager de saines habitudes de vie et de course. Recourir à des produits ou des astuces qui te donnent un avantage, ce n’est pas dans l’esprit de la course.

3) Dissuader les comportements compétitifs excessifs. Les autres coureurs ce ne sont pas des adversaires, mais des complices.

4) Refuser de souscrire à un modèle uniquement compétitif, la course, c’est quelque chose que l’on fait pour soi et non contre l’autre.
5) Garder une attitude vigilante et diligente envers les autres coureurs, être attentif aux autres pendant une course, c’est une belle marque de savoir-vivre, c’est une belle façon de vivre.

6) Agir à titre d’agents et d’agentes de changement afin que dans les événements de course un esprit d’entraide et de soutien émerge constamment.

7) Faire connaître le bonheur de courir.

Comme il semble bien que nous allions avoir une saison avec quelques événements, bonne course, la vie est trop courte pour ne pas en profiter, et surtout ayez du plaisir!


1-Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée

Comment j’ai gagné 37 secondes à mon 10km

Comment j’ai gagné 37 secondes à mon 10km

Runwise

Aujourd’hui, j’aimerais revenir sur mon 10km que j’ai couru le dimanche 30 mai.

Et vous partager ce que j’ai changé dans mon entrainement et qui je pense m’a permis de passer un nouveau palier.

Maxime Lopes - Comment j'ai gagné 37 secondes à mon 10km

Mon but était de courir sous les 30 min 15 pour atteindre le standard de qualification élite pour le marathon de Valence qui se tiendra le 5 décembre.
Je suis parti à l’effort avec la certitude que je pouvais courir sous les 30 minutes. Après avoir passé le 5k en 14:55, je savais que je n’étais pas dans mon meilleur jour, et que je devrais me faire mal pour aller chercher un bon chrono.

Je parle souvent de l’importance d’apprendre de ses saisons car je suis convaincu que cette habitude d’écrire les points forts et les points faibles après chacune de mes préparations est ce qui m’a permis de maintenir une progression constante depuis mes débuts en course.

La saison dernière j’avais commis plusieurs erreurs :
• Nous avions monté le volume trop rapidement
• Je ne mangeais pas assez
• Il m’arrivait de jogger trop vite
• Je me prenais beaucoup trop la tête avec le pace
• Mon sommeil était correct, mais pas optimal
• Je ne me faisais pas suivre par un professionnel
• Je ne m’écoutais pas assez

Les deux semaines de coupure que je prends entre chaque saison m’aident à prendre du recul. J’avais noté ces erreurs, et j’en parle régulièrement avec ma conjointe et mon coach.
Ma saison avait commencé le 12 octobre 2020 après 2 semaines sans aucune course.

Le jour du 10k cela faisait 230 jours que je m’entrainais. J’avais accumulé environ 3900kms.

Voici les choses que j’ai changées et qui sont selon moi à l’origine de ma progression :

1. J’ai enfin soigné mes comportements alimentaires troublés. J’ai adhéré à l’alimentation intuitive sans me mettre aucune limite ni sur la quantité ni dans le choix des aliments. J’ai dû manger une centaine de snikers, twix, sodas, poutines et pizzas, probablement plus que vous ne pouvez l’imaginer. J’ai senti un net gain de récupération et de plaisir. On dit souvent que ce sont des bad food, je crois plutôt que nous avons peur de faire confiance à nos sensations.

2. J’ai arrêté de me peser sur une base régulière. Je me suis pesé récemment par curiosité (j’avais pris 1.5kgs par rapport à ma saison précédente). J’ai alors décidé de ranger ma balance dont je ne vois plus l’utilité.

3. J’ai couru plus de volume que d’habitude en réduisant un peu l’intensité des séances.

4. Je me suis entrainé en contrôle 95% des entrainements. C’est la première fois que je respecte autant le plan de mon entraineur. J’avais souvent la sensation que j’aurais pu me donner davantage, mais l’objectif était d’accumuler des séances, et paradoxalement, ne rien faire d’impressionnant.

5. J’ai enchainé les longues runs à un pace légèrement inconfortable (sans jamais exagérer), et surtout je me suis entouré de partenaires qui ont fait une différence énorme sur ma motivation. J’avais hâte à chaque dimanche 😉

6. J’ai dormi 9:00 par nuit en moyenne, sans me prendre la tête avec l’heure du coucher, juste prolongé le dodo matinal (j’ai cette chance).

7. J’ai réduit la charge de tous mes projets afin d’avoir plus de temps pour moi, j’ai commencé à jouer aux jeux vidéo de temps en temps, j’ai découvert que j’étais un mauvais perdant même en ligne !
Je n’ai pas fait de musculation, de gainage, renforcement, étirement, ou foam rolling. Non pas que je pense que cela soit inutile, mais j’ai réalisé que ce n’était pas une priorité dans mon cas.
8. J’ai modéré mes attentes. J’ai opté pour une vision long-terme où mon but était d’accumuler des kilomètres mois après mois, années après année, sans me sentir dans l’urgence de performer. Une vision plus honnête qu’auparavant.

9. Je me suis fait suivre par ma formidable chiro, Annie. Cela a probablement dû jouer pour beaucoup, malheureusement, c’est impossible de savoir dans quelle ampleur.
J’ai encore énormément de choses à changer à la fois dans l’entrainement, mais aussi dans ma psychologie.

Je crois à une approche intelligente, dans laquelle on se remet systématiquement en question, sans pour autant faire des changements majeurs (à moins que cela ne soit nécessaire). Je continue de peaufiner une recette qui fonctionne saison après saison, qui me garde en santé, et me permet de me surprendre.

J’ai récemment créé un atelier dans lequel j’explique d’ailleurs cette méthode. C’est disponible sur mon site, mais le but de ce message c’était plutôt de vous proposer des pistes qui pourraient vous aider.

Bonne course les ami.es

Un mot d’encouragement

Un mot d’encouragement

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, j’aimerais parler d’un sujet qui me tient à cœur et qui fait suite à l’entrevue du mois passé avec mon amie Karine Lauzon. La plupart du temps, tous nous devons commencer à quelque part et quand on décide de se prendre en main pour notre santé, nous choisissons le sport. Dans la course, tout ce dont nous avons besoin c’est d’une bonne paire de soulier et du courage surtout à nos débuts. La volonté n’est pas facile à atteindre mais réalisable. Mais, en même temps facile d’abandonner. Notre cerveau peut compliquer les choses mais aussi les gens autour qui nous voient, qui nous jugent sont souvent une raison d’arrêter pour plusieurs personnes qui pourtant ont de bels intentions et de beaux objectifs mais n’arriverons pas à les atteindre et abandonnerons.

Plusieurs Facteurs : pour commencer des objectifs inatteignables, nos progrès et performances qui somme toute pas mauvais mais tellement petits que cela parait mauvaient à nos yeux. Le découragement prend le dessus et souvent l’abandon se produit. Sans compter le risque de blessure avec de mauvais objectifs et des buts trop élevés à atteindre.

Par expérience, ma coach vous dira que mes objectifs et mes buts étaient si mauvais à mes débuts que je me suis blessé deux semaines avant mon premier semi-marathon avec un sur entrainement. Les efforts que j’avais mis étaient en péril …j’ai dû me reposer les deux dernières semaines avant ma course et naturellement physiquement j’avais perdu des kilos mais je n’étais pas à point, du moins pas encore. Mentalement, ça m’a tué et j’ai voulu tout abandonner après ma course qui a été extrêmement difficile. J’ai pris au moins 8 mois pour remettre mes souliers de course et il a fallu que je vide mon esprit et à partir de ce moment, étant guéri physiquement et mentalement, j’ai eu une bonne discussion presque aux larmes avec ma coach qui a déjà passé par là. Quand elle ma vue elle m’a dit : « Je trouvais également que tes objectifs étaient très difficiles à atteindre mais tu semblais confiant malgré mes doutes ». Voilà une belle leçon de vie que j’ai appris à la dure et je peux vous jurer qu’après j’ai fait les ajustements nécessaires pour bien me préparer et ne plus souffrir lors de mon prochain semi-marathon.

En dehors de mes objectifs même pendant ma course je me suis fait insulter alors que je courais avec un ami qui étais plus en forme que moi. Deux coureurs qui nous ont dépassés semblait dire que ça ne sera pas facile pour moi, vus mon surpoids et probablement ma vitesse à laquelle je courrais, c’est ce que je trouve dommage de se faire dire ça alors que pour nous les débutants c’est plus difficile et que pour devenir bon, il faut malheureusement passer par là avant d’atteindre de meilleurs standards. Heureusement, ce fût la seule fois pour moi …mais je connais d’autres coureurs à qui c’est arrivé pendant une course officielle ou encore en entrainement près de chez eux.

Maintenant, ayant atteint un meilleur standard cela m’arrive plus, même que plusieurs me trouvent bon. Mais savez-vous quoi : aujourd’hui chaque fois que je vois un nouveau ou une nouvelle coureuse à qui cela ne leurs semblent pas facile, je les encourage et je leurs lève mon chapeau parce que je sais par où ils doivent passer. Il existe d’ailleurs beaucoup de groupes maintenant sur Facebook pour les coureurs et je pense que parfois certains oublient par où ils ont dû faire des sacrifices avant d’arriver à leurs résultats.

En conclusion, mon texte sera peut-être moralisateur mais je crois que parfois encourager des gens qui font l’effort de sortir de leurs conforts quotidiens pour essayer d’améliorer leurs santés méritent qu’on les encourage. Et un jour, ils encourageront d’autres débutants à leur tour. Les performances ne devraient jamais être de l’avant mais plutôt le plaisir de courir et pour l’amour de ce beau sport qui est si simple mais en même temps si complexe. Si vous courez dans la rue ou dans une course officielle et que vous croisez quelqu’un qui semble en arracher et bien dites lui un mot d’encouragement avec un beau sourire, sûrement que cela l’encouragera à continuer et persévéra à terminer sa course. Le but ultime d’un coureur devrait être de courir pour le plaisir, de sentir, voir et avoir un esprit sain dans un corps sain, laissez les performances parler par eux même sans se préoccuper des statistiques. Bonne course les ami(e)s et profitez du beau temps et garder le sourire …la course c’est si plaisant quand on le fait pour le plaisir !