La marche sous tous les angles

La marche sous tous les angles

Marcher est la chose la plus naturelle pour l’humain, nous sommes des bipèdes!

Dans l’évolution, la marche a été un moyen de se déplacer (transhumances, nomades, conquérants, etc.). Aujourd’hui, on marche pour le boulot (facteur/trice, militaire, représentation, camelot, etc.) ou pour s’y rendre (commute walk), mais également pour visiter, pour se détendre, pour récupérer d’une blessure ou d’une maladie, pour relever des défis (ultra distance et ultra endurance), pour s’entraîner (marche rapide, marche nordique et marche athlétique), et j’en passe.

Je m’en voudrais de passer sous silence d’autres types de marche fort populaires. La rando communautaire de type Compostelle et la rando de type Défi des 5 sommets connaissent un vif engouement au Québec, notamment depuis un certain printemps 2020…

Sachez que la marche a des bienfaits indéniables pour la santé physique, métabolique et mentale. Ce ne sont pas les études en ce sens qui manquent.

Suggestions de lectures :

Une histoire de la marche de Antoine de Baecque

Le superpouvoir de la marche de Shane O’ Mara

Marcher au bon rythme de Jean-Yves Cloutier

Revue Rando Québec

Maintenons, clarifions deux mythes :

  • « On ne marche pas parce que l’on ne peut pas courir! »
  • « Ce n’est pas parce que l’on se tient debout que l’on maîtrise la technique et les règles de la marche rapide, nordique ou athlétique! »

Et la question qui brûle les lèvres : Est-ce que la marche est un sport au même titre que la course à pied?

Lorsque l’on parle de marche rapide (power walk), de marche nordique (nordic walk) ou de marche athlétique (racewalk), on parle vraiment de disciplines sportives. D’ailleurs, cette dernière fait partie de l’athlétisme.

Elle a fait son entrée aux Jeux Olympiques pour les distances en 1908 à Londres. C’est une discipline dite jugée. C’est en 1932 que le 50 km marche masculin a fait officiellement son apparition au programme olympique. Il a fallu attendre jusqu’en 1956 pour que le 20 km marche remplace le 10 km. Nous avons appris à Tokyo que le 50 km sera remplacé par un 35 km épreuve mixte aux JO de Paris en 2024. Nos fiers marcheurs québécois Marcel Jobin, Guillaume Leblanc et Mathieu Bilodeau nous aurons fait vivre de la fierté lors de leur participation à diverses distances aux JO et autres compétitions de calibre national, mondial et international.

La marche sous tous les angles

Il existe une timide relève chez les jeunes au Québec. Heureusement, les Maîtres sont au rendez-vous pour maintenir en vie la marche sportive. D’ailleurs, le volet marche du Club Vainqueurs Plus a vu de nombreux membres monter sur le podium lors des Mondiaux à Toruń en Pologne, Malaga en Espagne, à Tampere en Finlande, pour ne nommer que ces lieux.

J’espère vous avoir convaincu du caractère polyvalent, sportif et ludique de la marche.

En tous les cas, des organisateurs y croient au Québec. En effet, la série des Courses thématiques offrent des départs réservés à la marche (rapide et athlétique) avec podium à chacune des compétitions de la série. Le Tour du Cap-Tourmente et le Défi des couleurs Simard emboîteront le pas cette année. Certains de nos entraineurs sont de fiers partenaires de cette belle vitrine pour la marche et offriront d’ailleurs des entrainements préparatoires pour les évènements de Longueuil et Granby des Courses thématiques.

Toutefois, sachez que nul besoin de vouloir faire des compétitions pour se joindre à notre club, car il se veut inclusif et réserve un bel accueil aux individus autant pour le volet récréatif que compétitif! Nous sommes partout au Québec : Québec/Lévis, Rive-Sud de Montréal, Montréal, Malbaie, etc.

Alors, si l’initiation à la marche rapide, athlétique ou cardiovasculaire vous intéresse ou que vous cherchez de l’aide pour améliorer votre vitesse/technique de marche, le volet marche du Club Vainqueurs Plus est tout désigné pour vous!

Walk’n’shine, Walk’n’smile!
Marlène Bouillon, auteure du blogue et coach-adjointe du volet marche Vainqueurs Plus, Québec/Lévis marlenebou@icloud.com

Jocelyn Ruest, coach principal du volet marche Vainqueurs Plus https://www.jocelynruest.ca/contact

Une histoire de hockey

Une histoire de hockey

Je suis parti courir. En pensant à Alain. Je pense souvent à lui depuis son départ subit, le lundi 24 octobre. Tellement ironique qu’il soit parti aussi abruptement. Ce n’était vraiment pas le genre à partir tôt et encore moins à partir le premier.

Je jouais au hockey avec Alain depuis 38 ans. Dans la même ligue à Chambly, le mercredi soir, depuis 26. Un jour, je vous parlerai plus en détail de mon vieux compagnon mais aujourd’hui, je vous raconte une histoire de hockey. Une vraie, rien d’inventée, qui s’est passée mercredi dernier.

Ce soir-là, la gang se rencontrait pour une première fois depuis le décès d’Alain. Au fil des années, de solides amitiés se sont nouées dans le groupe. Je leur avais annoncé la mauvaise nouvelle lundi, je savais que la soirée serait émotive. Aussi émotive que le laissent paraitre des joueurs de hockey de ligue de garage, dans la cinquantaine et la soixantaine.

 

Comme d’habitude, je suis arrivé le premier dans le vestiaire. J’ai accroché à sa place régulière son chandail « Gervais » avec le numéro 4 du Club de hockey des Médias. Les autres sont arrivés peu à peu, prenant bien soin de laisser un espace vide, après être passés m’offrir leurs sympathies.

On s’est habillé en jasant pas beaucoup, on a ensuite pris la glace pour le réchauffement. J’ai fait quelques lancers sans grande conviction mais surtout, j’ai reçu quantité de tapes sur le casque, de poussées amicales dans le dos et de petits coups de hockey dans les pads.

Le « p’tit coup de hockey dans les pads », c’est le langage universel du hockey. Selon l’occasion, ça peut signifier un « Bravo » pour une belle passe ou un lancer bloqué, un « Je te pardonne » pour une sortie de territoire manquée ou encore, comme mercredi, « On est là, mon chum, on est là ».

Faut que je vous dise qu’en hommage personnel à mon partenaire de défense, j’avais décidé d’enfiler son chandail des Red Wings, un classique quand il jouait dans l’équipe en blanc.

On a fini l’échauffement, le patron de la ligue, Gilles, a demandé à tout le monde de se regrouper au centre de la patinoire et il a dit quelques mots. Ensuite, Benoit Massicotte a improvisé un petit speech sympathique sur Alain, ses habitudes, ce qu’il représentait pour nous et on a gardé une minute de silence.

Après 60 secondes, quelqu’un a crié « Bon match! ». Plusieurs se sont essuyé les yeux, on a remis nos casques, l’arbitre a fait la mise au jeu. Et là, Benoit Massicotte, le même Benoit Massicotte qui venait de parler d’Alain devant le groupe, Benoit Massicotte, il a compté sept buts.

Benoit Massicotte.

Sept buts.

Juste dans les deux premières périodes. Trois lors d’une seule présence sur la glace.

Ça n’arrive pas le mercredi soir à Chambly, une soirée de sept buts. Deux, c’est un bon soir. Trois, un gros soir. Quatre, on en parle dans le vestiaire. Sept? Sept, je ne me souviens pas que ça soit arrivé. Par Benoit en plus? Un bon joueur mais pas Gretzky quand même.

Sept buts pratiquement tous sur des passes de Louis et André, tous les deux parmi les meilleurs amis d’Alain dans le groupe. Et même un sur une passe involontaire de Bob, défenseur du côté adverse, aussi un bon ami d’Alain. Bob n’échappe jamais ça, lui, une passe parfaite à l’adversaire !

Ça fait beaucoup de coïncidences. Rendu au septième but, Benoit avait bien compris qu’il se passait quelque chose. Il a ramassé la rondelle et me l’a remise.

Après le match, on est allé prendre une bière, plus nombreux que d’habitude. Tout le monde a raconté son anecdote favorite de Gervais. Jadis, on aurait sûrement « fermé le bar ». Comme on n’est plus de cet âge, on a juste pris une bière de plus. Le temps de décider que le chandail bleu numéro 4 des Médias serait dorénavant remis au joueur du match (devinez qui est reparti avec mercredi). Aussi, que le chandail des Wings allait jouer pendant toute la saison, porté en rotation parmi les joueurs des blancs.

On s’est levé pour partir et quelqu’un (Louis?) a dit : « Avez-vous remarqué? ». Sans que personne n’en parle, même si on était beaucoup, le fauteuil qu’occupait toujours Alain au bar était resté vide toute la soirée.

Ça fait pas mal de coïncidences.

Conditions hivernales

Conditions hivernales

Avec le bon équipement, il n’y a pas de mauvaises température ou conditions pour courir.

J’ai longtemps laissé les conditions climatiques dicter mes entraînements, limitant mes sorties de course à pied aux saisons plus clémentes. Et là encore, j’évitais soigneusement les journées pluvieuses. J’aime mon confort. Mais je désirais progresser et les objectifs que je m’étais fixés alors me demandaient plus de rigueur. Et, comme on le dit souvent, la constance est la clé, et mettre la course sur pause durant tout un hiver signifie qu’on aura perdu du terrain lorsque le temps sera venu de reprendre un entraînement plus soutenu. Et puis, tout n’est pas que performance. Je crois qu’en tant que coureurs, nous éprouvons tous un grand plaisir à pratiquer cette activité et souhaitons pouvoir nous y adonner tout au long de l’année.

Laissez-moi vous partager quelques conseils qui vont rendre vos sorties de course à pied agréables lorsque les températures chutent. Oui, oui, même à -20°C.

Tout d’abord, cela va de soi, l’habillement est primordial. Un « base layer », comme on dit en bon français, qui respire bien et qui sèche rapidement est votre point de départ. Évitez le coton à tout prix et, si votre budget vous le permet, optez pour un vêtement en laine de mérinos. Par la suite, choisissez un manteau assez léger et, surtout, résistant au vent et à l’eau. Il faut qu’il puisse vous garder au sec et préserver votre température corporelle sans toutefois être trop chaud; la transpiration est votre pire ennemie par temps froid. Privilégiez le système multicouche : si vous avez trop chaud, vous pourrez toujours enlever un morceau. De même, gants fins, cache-cou de type Buff et tuque ou bandeau seront nécessaires.

Enfin, en course à pied, bien se chausser est primordial. Vous l’aurez deviné, la neige, la glace et la sloche feront partie intégrante de vos sorties. Habituellement, de bonnes chaussures de course en sentier feront l’affaire. Elles sont généralement conçues pour affronter des terrains irréguliers et vous offriront stabilité dans la neige et adhérence sur une chaussée glissante. Une bonne chaussette sera importante pour garder les pieds au chaud et au sec; encore une fois, la laine de mérinos sera votre meilleure amie. Si toutefois vous recherchiez une protection supplémentaire contre les intempéries, vous serez ravis d’apprendre que plusieurs des modèles les plus populaires sont offerts en version résistante à l’eau ou encore en Gore-Tex. Certaines marques proposent également des chaussures spécifiquement conçues pour les conditions extrêmes. Vous ne désirez pas vous équiper d’une nouvelle paire de chaussures pour l’hiver? La solution la plus économique est de vous procurer des crampons d’appoint, et le tour est joué.

Il s’agit ici de vous donner quelques pistes pour vous orienter, mais gardez en tête que nous n’avons pas tous la même tolérance au froid. Avec le temps, vous apprendrez à vous connaître et saurez ce qui fonctionne bien pour vous. Derniers conseils qui n’ont rien à voir avec l’équipement mais qui sont tout aussi pertinents : l’hiver n’est pas le moment de tenter de battre votre record personnel ou de travailler votre VO2 max. Ne regardez pas votre montre, laissez la fréquence cardiaque et autres stats de côté et allez-y au “feeling”. C’est le temps parfait de consolider votre endurance de base, mais surtout de courir par pur plaisir. Aussi, la course en sentier l’hiver est un coup de cœur assuré avec ses paysages à couper le souffle.

J’espère vous avoir donné le goût de poursuivre ce magnifique sport tout au long de l’année. Vous avez des questions ou voulez en savoir plus sur le sujet? N’hésitez pas à m’écrire.

Jessica Barile, coach de course à pied certifiée

jessxrun.com │ jessxrun@gmail.com

Courir l’hiver

Courir l’hiver

 

La mauvaise température est souvent un frein à l’entraînement.

L’hiver c’est le froid, la neige, et bien que cette année on en a connu un bel, l’automne c’est la pluie, il y a autant d’obstacles qui nous empêchent de faire nos entraînements ou nous ralentissent.

Pour ma part l’hiver je suis ambivalent, tant et aussi longtemps que je n’ai pas affronté les températures extrêmes je préfère courir à l’extérieur, mais lorsque le mercure descend, je change parfois d’idée. L’an dernier, j’ai finalement acquis un tapis de course, je me suis acheté le modèle Bowflex le modèle 10, je vous en parlerai un autre jour, mais disons que l’hiver dernier j’ai définitivement rentabilisé mon investissement. Donc, fini les – 20 C et la neige qui fond dans mes souliers.

Ben pas tout à fait.

Les courses longues, c’est long sur un tapis. Malgré le fait que le modèle Bowflex vient avec un abonnement d’un an à Jrny, leur programme d’entraînement, et qu’il est possible de voir des parcours d’entraînement en extérieur grâce à la section « Explore the world ».

Donc, malgré toutes les possibilités que m’offre mon tapis, je suis toujours prêt à courir dehors, et affronter bravement le froid. Courir sur la neige c’est un peu plus compliqué mais pourtant si joli à regarder.

Allez les braves!

Il y a deux ans, en pleine pandémie, je me suis tapé un 27 km qui m’a emporté jusqu’au somment du Mont-Royal, à une température de -32C avec les vents, alors oui, parfois c’est de la bravoure (ou de la folie?).

Alors que nous entamons cette nouvelle période de l’année, il faut bien se préparer pour se donner un minimum de chance de conserver le plaisir de courir dehors.

Selon les degrés de température on optera pour différents types d’équipement.

Tout d’abord on doit s’assurer d’être chaussé en conséquence.

Pour ma part j’ai une paire de souliers pour les mauvais jours, ceux où je suis obligé de courir dans la neige fondante ou dans la gadoue. Pour ces jours-là j’utilise une paire de souliers en Goretex. Le Goretex c’est ce matériel imperméable qui permet de garder pieds (ou mains, ou tête) au sec malgré la pluie, et comme la neige c’est de la pluie solide!

Jusqu’à récemment j’étais satisfait de mes 880v7 GTX de New Balance.

Toujours est-il que cette année je devais m’en procurer une nouvelle paire et que le modèle que j’affectionne depuis quelques années ne semble plus disponible et malgré mes recherches sur Internet je ne trouve pas de modèle équivalent pour mon style de coureur chez New Balance.

J’ai donc poursuivi mes recherches et je me suis décidé pour une paire de Salomon, le modèle Speed Cross 5 GTX, un modèle qui me semble adapté pour mon style et qui est conçu pour la course en montagne et imperméabilisé car en Goretex.

Ce sont également des souliers de trail, je les utilise en alternance avec mes autres souliers de trail l’été.

J’aime bien ces souliers pour courir dans la neige, ils sont munis d’une semelle à crampons en Vibram qui adhère mieux aux sols glissants, et qui pourrait me permettre de me passer des autres accessoires (les crampons externes) pour un certain temps.

S’il y a de la glace j’utilise des souliers à crampons (ou des crampons extérieurs, voir plus loin), mes souliers de choix sont les Spike Cross 5 de Salomon

Si le sol est bien sec et sans glace, je chausse mes souliers habituels, me New Balance 880 avec une bonne paire de bas (on n’est jamais trop prudent, on peut rencontrer des flaques d’eau incontournables).

Ainsi le prochain équipement ce sont de bonnes chaussettes.

Je me suis procuré des Randy Sun conçus pour le ski, ils vous offrent une couche protectrice supplémentaire lorsque le mauvais temps se fait sentir. Ils sont très confortables et ne donnent pas l’impression d’être en matériel synthétique. De plus, je les ai acheté en janvier 2018, et ils sont encore en excellente condition.

La combinaison souliers en Goretex et chaussettes imperméable vous offre vraiment la meilleure protection pour vos pieds lorsque vous devez courir dans des conditions enneigées qu’elle soit fondante ou non.

Les crampons

Il faut parfois plus que ce que les marchands de souliers vous offrent pour conserver une adhérence sur la route durant certains mois d’hiver. Si le sol est souvent recouvert de neige, il peut parfois cacher des plaques de glaces et on ne peut pas toujours contourner celles-ci lorsqu’on atteint notre vitesse de croisière. Alors mieux vaut se prémunir de quelque chose de plus solide pour ne pas déraper et se casser la figure.

La première solution qu’y s’offre au coureur ce sont les fameux Yaktrax des semelles d’appoint qui s’insèrent sur vos souliers et qui sont faites de caoutchouc enroulé de fil métallique.

Quoique ce type de crampon puisse fonctionner pour beaucoup de coureurs, il faut comprendre qu’il a tout de même une durée de vie limitée et après un ou deux hivers il faudra assurément les remplacer. La raison est que ces fils métalliques s’abiment et se brisent souvent au contact de la chaussé qui est dénudée par endroits. On prendra soin de se tenir sur la neige et la glace pour ne pas les abimer trop rapidement.

Il existe des modèles qui se rapprochent plus de ce qu’on est habitué à appeler des crampons, un modèle qui s’apparente aux crampons d’escalade peut aussi s’avérer intéressant mais ne sera sans doute pas d’une plus grande longévité car ce sont les petits piques qui se décollent au fil de vos sorties.

Si la température s’entête autant que vous à vouloir devenir anti-course à pied, vous aurez alors deux choix, vous procurer une paire de crampons pour les sols glacés extrêmes tels que les Trail Ultra ou alors vous résigner à serrer vos souliers de course d’hiver et vous prendre un abonnement au Gym pour le reste de l’hiver.

Pour les jambes

Le pantalon de course d’hiver est un vêtement qu’il faut choisir avec minutie. Si vous prenez quelque chose de trop chaud vous souffrirez car la transpiration causant de la condensation fera en sorte qu’au final vous aurez tôt fait de vous geler les jambes.

Lorsque la température se maintien au-delà de – 5 C je privilégie les leggings, ils font très bien l’affaire, et souvenez-vous toujours de l’adage, au départ on devrait avoir un peu froid, le corps aura tôt fait de se réchauffer. Ce type de matériau vous permettra de laisser l’air chaud de votre corps se dissiper et qui vous protégera du vent et de l’eau.

Si la température se situe entre – 15 C et – 5 C, on portera un sous-vêtement en laine de mérinos est approprié pour vous garder bien au chaud tout en vous permettant d’évacuer la transpiration. Si la température descend sous les – 15 C on prendra soin de porter des sous-vêtements longs et des pantalons qui vous offrent une protection contre le vent et vous gardent au chaud.

Pour le haut du corps, ce qui fonctionne encore le mieux ce sont les couches.

Selon Sport Experts, les trois composantes idéales pour se protéger des intempéries sont les suivantes : tissus absorbant pour la première couche (Dryfit ou Thinsulate), deuxième couche composée de polyester et coupe-vent comme couche extérieure.

Personnellement, je suis un peu biaisé par la marque Nike, je porte un t-shirt en polyester, un chandail en Dri-fit et comme coupe-vent, si le temps est bon (entre 0 et -10) je porte simplement une coquille externe d’Archtéryx mais lorsque le temps se maintient entre -20 et -10 je porte une veste de protection extérieure, un composé Polyester.

Il m’arrive parfois de porter la veste et le coupe-vent, en cas de grand froid, ceci me permet de m’isoler, par contre il faut faire attention à ne pas avoir trop chaud. Transpirer excessivement n’aide en rien à se réchauffer.

La tête et les mains

Il faut bien sûr se couvrir la tête, je vois plusieurs coureurs porter des bonnets de laine, je crois que c’est une bonne idée lorsque le temps est très froid mais pour les débuts de l’hiver, on porte un bonnet en polyester ou en laine de mérinos.

Les gants sont aussi importants, certains modèles sont transformables, ils deviennent des mitaines, ce qui n’est pas à négliger par temps très froid et souvent ce qu’il y a de plus efficace. La chaleur se dissipe rapidement au niveau des doigts et même une bonne paire de gants peut ne pas suffire.

Encore une fois, s’il neige, ou s’il y a apparence de pluie verglaçante, des gants en Goretex sont souvent une bonne idée.  Par temps d’hiver doux c’est tout ce qu’il vous faudra mais lorsque le mercure descend sous les -20, je vous suggère une paire de mitaines.

Attention à porter un col suffisamment élevé pour vous couvrir mais sinon un cache-cou sera toujours utile, surtout si le vent pince la peau.

Et lorsque la température est vraiment extrême, il vous faudra une cagoule. C’est le meilleur moyen de vous protéger le visage lorsque la température descend au niveau des températures polaires.

D’autres vous dirons qu’ils auront tôt fait de troquer les vêtements d’extérieurs pour un tapis de course mais ça c’est pour un autre sujet.

Vous? Vous courrez dehors l’hiver?

Les types d’entraînements – La course Tempo

Les types d’entraînements – La course Tempo

Dans son post du 22 mars 2021, Danik Lessard-Dion nous parlait d’une séance tenue en groupe et en quoi consiste une course tempo.

Aujourd’hui, j’avais moi-même une séance d’entraînement de ce genre et je m’interrogeai sur le rôle de cette sortie dans notre programme d’entraînement. Je me suis donc mis à faire des recherches pour comprendre d’où vient ce type d’entraînement et pourquoi il est bon de le faire.

Il semble difficile de dire d’où provient l’idée de la course Tempo (aussi appelée course de seuil) mais beaucoup semble l’attribuée au coach Jack Daniel (ne pas confondre avec le Whisky 😉 qui l’a inclus dans son programme d’entraînement et son livre Daniels’ Running Formula originalement publié en 1998.

Selon le magazine Runner’s World ce type d’entraînement devrait se retrouver dans tous les programmes de course et offre des bénéfices importants, en particulier lors de la course pour laquelle vous mettez les efforts à toutes les semaines.

Selon Jack Daniel, le rythme prévu pour cette course serait entre 25 et 30 secondes plus lent que votre vitesse au mille espérée pour un 5 km. En gros, si votre objectif est de courir 5 :45 / km pour votre prochain 5 km, votre entraînement devrait se situer autour de 6 :05 / km.

Le coureur ou la coureuse devrait être en mesure de tenir ce rythme pendant au moins 20 minutes et jusqu’à une heure si votre entraînement est pour une longue distance (demi ou marathon).

De son côté Running Addict nous mentionne que ce type d’entraînement rapporte des bénéfices pour les coureurs de fonds et d’ultra trails, et devient donc un élément important de votre entraînement.

Au niveau physiologique, il faut comprendre que ce type d’entraînement se fait au niveau d’anaérobie lactique. Selon la National Librairy of Medicine l’entraînement Tempo permet de développer sa résistance et de repousser le seuil d’anaérobie lactique, ce moment où l’acide lactique commence à augmenter dans notre masse musculaire.

L’acide lactique est responsable pour cette grande sensation de fatigue lorsque vous courrez, et si vous dépasser ce seuil durant la compétition, vous ressentirez une grande fatigue et aurez plus de difficulté à terminer. Le Tempo run est donc une excellent outil pour repousser l’atteinte de ce seuil et vous aider en réduisant l’effort durant la course et à récupérer après celle-ci.

Il est possible d’intégrer des séances de Tempo run en continue ou en fractionnés.

Running Adict, recommande 2 séances, une de 20 minutes qui permet de développer l’endurance au seuil anaérobique et une qui comporte 2 ou 3 X 10 minutes avec récupération de 3 minutes entre les blocs.

Dans tous les cas, on court une Tempo en ayant pris soin de réchauffer son corps.

Si vous y aller pour une séance en continue de 20 minutes, vous pourriez incorporé 10 minutes de réchauffement à vitesse d’endurance fondamentale ( 60 à 65 % de votre vitesse maximale) suivi d’une récupération de 10 minute à vitesse d’endurance fondamentale.

Incorporer une séance de Tempo run par semaine est une excellente idée, à défaut de le faire à toutes les semaines, essayez tout le moins de faire une séance à toutes les deux semaines.

Vous faites des séances Tempo? Quel est votre programme préféré?