Un mot d’encouragement

Un mot d’encouragement

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, j’aimerais parler d’un sujet qui me tient à cœur et qui fait suite à l’entrevue du mois passé avec mon amie Karine Lauzon. La plupart du temps, tous nous devons commencer à quelque part et quand on décide de se prendre en main pour notre santé, nous choisissons le sport. Dans la course, tout ce dont nous avons besoin c’est d’une bonne paire de soulier et du courage surtout à nos débuts. La volonté n’est pas facile à atteindre mais réalisable. Mais, en même temps facile d’abandonner. Notre cerveau peut compliquer les choses mais aussi les gens autour qui nous voient, qui nous jugent sont souvent une raison d’arrêter pour plusieurs personnes qui pourtant ont de bels intentions et de beaux objectifs mais n’arriverons pas à les atteindre et abandonnerons.

Plusieurs Facteurs : pour commencer des objectifs inatteignables, nos progrès et performances qui somme toute pas mauvais mais tellement petits que cela parait mauvaient à nos yeux. Le découragement prend le dessus et souvent l’abandon se produit. Sans compter le risque de blessure avec de mauvais objectifs et des buts trop élevés à atteindre.

Par expérience, ma coach vous dira que mes objectifs et mes buts étaient si mauvais à mes débuts que je me suis blessé deux semaines avant mon premier semi-marathon avec un sur entrainement. Les efforts que j’avais mis étaient en péril …j’ai dû me reposer les deux dernières semaines avant ma course et naturellement physiquement j’avais perdu des kilos mais je n’étais pas à point, du moins pas encore. Mentalement, ça m’a tué et j’ai voulu tout abandonner après ma course qui a été extrêmement difficile. J’ai pris au moins 8 mois pour remettre mes souliers de course et il a fallu que je vide mon esprit et à partir de ce moment, étant guéri physiquement et mentalement, j’ai eu une bonne discussion presque aux larmes avec ma coach qui a déjà passé par là. Quand elle ma vue elle m’a dit : « Je trouvais également que tes objectifs étaient très difficiles à atteindre mais tu semblais confiant malgré mes doutes ». Voilà une belle leçon de vie que j’ai appris à la dure et je peux vous jurer qu’après j’ai fait les ajustements nécessaires pour bien me préparer et ne plus souffrir lors de mon prochain semi-marathon.

En dehors de mes objectifs même pendant ma course je me suis fait insulter alors que je courais avec un ami qui étais plus en forme que moi. Deux coureurs qui nous ont dépassés semblait dire que ça ne sera pas facile pour moi, vus mon surpoids et probablement ma vitesse à laquelle je courrais, c’est ce que je trouve dommage de se faire dire ça alors que pour nous les débutants c’est plus difficile et que pour devenir bon, il faut malheureusement passer par là avant d’atteindre de meilleurs standards. Heureusement, ce fût la seule fois pour moi …mais je connais d’autres coureurs à qui c’est arrivé pendant une course officielle ou encore en entrainement près de chez eux.

Maintenant, ayant atteint un meilleur standard cela m’arrive plus, même que plusieurs me trouvent bon. Mais savez-vous quoi : aujourd’hui chaque fois que je vois un nouveau ou une nouvelle coureuse à qui cela ne leurs semblent pas facile, je les encourage et je leurs lève mon chapeau parce que je sais par où ils doivent passer. Il existe d’ailleurs beaucoup de groupes maintenant sur Facebook pour les coureurs et je pense que parfois certains oublient par où ils ont dû faire des sacrifices avant d’arriver à leurs résultats.

En conclusion, mon texte sera peut-être moralisateur mais je crois que parfois encourager des gens qui font l’effort de sortir de leurs conforts quotidiens pour essayer d’améliorer leurs santés méritent qu’on les encourage. Et un jour, ils encourageront d’autres débutants à leur tour. Les performances ne devraient jamais être de l’avant mais plutôt le plaisir de courir et pour l’amour de ce beau sport qui est si simple mais en même temps si complexe. Si vous courez dans la rue ou dans une course officielle et que vous croisez quelqu’un qui semble en arracher et bien dites lui un mot d’encouragement avec un beau sourire, sûrement que cela l’encouragera à continuer et persévéra à terminer sa course. Le but ultime d’un coureur devrait être de courir pour le plaisir, de sentir, voir et avoir un esprit sain dans un corps sain, laissez les performances parler par eux même sans se préoccuper des statistiques. Bonne course les ami(e)s et profitez du beau temps et garder le sourire …la course c’est si plaisant quand on le fait pour le plaisir !

Les 3 « P » de la recette de succès pour le marathon…shuuut!

Les 3 « P » de la recette de succès pour le marathon…shuuut!

Au fil de ma progression sur la distance du marathon qui m’a amené pendant près d’une décennie à me maintenir parmi les meilleurs au pays, j’ai souvent eu des questions sur « la » recette pour avoir du succès sur l’épreuve de 42,2k.

Je réponds sagement à ces questions qu’il n’existe pas de recette pré-établie, mais plutôt des principes fondamentaux qui doivent être tenus en compte et appliqués en fonction de son contexte. De façon plus spécifique, je vous partage ces principes qui m’ont permis de fabriquer ma recette pour avoir du succès au marathon. Une mise en garde s’impose: ces principes sont contagieux et ressortent de mon apprentissage au fil de milliers d’heures d’entraînement et du travail acharné à tenter de mieux maitriser ma distance de prédilection. Chèrement appris, je m’en voudrais de ne pas les dévoiler en songeant aux nombreux coureurs qui pourraient s’en inspirer.

Le premier « P », le plus important à mon avis, est pour Patience. Pour le marathon, la patience est capitale dans l’approche que vous avez face à votre entraînement, mais aussi pendant la course. Je m’explique, le marathon est une épreuve d’endurance, donc il est fondamental de l’aborder ainsi sur le plan du développement à long terme, car on ne prépare pas sa course en quelques semaines bâclées. Avoir une perspective assez longue se traduit souvent par une préparation de 12 à 16 semaines pour les coureurs plus chevronnés ou plus de 6 mois pour ceux moins expérimentés. Être patient veut dire de faire confiance au processus en cumulant les sorties et en laissant sa forme monter plutôt que la forcer en abordant chaque entraînement comme une compétition. L’entrainement sert à construire sa forme et non à la prouver. Pendant la course, c’est tout aussi fondamental et le manque de patience est probablement ce qui est le plus nocif pour la majorité des marathoniens. Combien de fois, j’ai entendu la phrase « j’avais de bonnes jambes et tout allait bien jusqu’au 30e kilomètre ». Vous savez quoi, c’est attendu d’avoir de bonnes sensations et d’avoir un rythme facile à gérer dans les débuts d’un marathon, car un entraînement minimal le permettra en général. Par contre, c’est souvent difficile de le maintenir en raison de la patience qui a fait défaut. Pas question ici de mettre du temps en banque dans la première moitié de la course, il faut s’appliquer à être le plus constant possible, quitte à accélérer légèrement si vous en êtes capable dans les 10 derniers kilomètres. Savoir gérer son rythme et avoir la patience de s’en tenir au plan de match en fonction de sa forme démontrée à l’entraînement permet assurément d’avoir des attentes réalistes et de s’accomplir pleinement le jour de la course.

Le 2e « P » qui est un corollaire du premier est pour Persévérance. Un coureur de longue distance se doit absolument d’être persévérant. J’ai mieux compris cette qualité en m’associant à un entraîneur universitaire canadien réputé pendant ma progression. Au début de notre association, alors que je croyais avoir atteint un certain niveau, il a su faire en sorte de m’imprégner cette espèce de dévouement et de rigueur comme composante essentielle de succès. Quoi de mieux pour me le rappeler qu’un entrainement par intervalles prescrit un 25 décembre! J’ai compris avec cet entraineur qu’il fallait aborder différemment l’entrainement en fonction du contexte, les capacités et les aspirations de chacun pour mieux atteindre ses objectifs. La persévérance du marathonien est testée au fil des semaines car certaines journées, les jambes ne veulent carrément pas tourner! Ces entraînements en fatigue sont monnaie courante dans une préparation spécifique de marathon et il est important de bien s’appliquer malgré tout, car c’est payant même si notre rythme est un peu plus lent dans ces journées. L’idée est de travailler rigoureusement pour être le mieux préparé possible en tenant compte de son contexte afin d’éviter des déceptions au marathon. La persévérance, appliquée intelligemment, vous mènera loin.

Et le dernier « P », qui est parfois négligé, est pour Plaisir. Peu importe le niveau de performance et peu importe la situation, c’est dans le plaisir que ça passe! Quand il n’y a pas de plaisir, c’est ardu de faire ce qu’on à faire. Pas tout le temps, pour tous les entraînements, mais le plus souvent. Plaisir de côtoyer et partager ses sorties de course avec des gens que l’on apprécie, plaisir de mener une vie en santé et équilibrée, plaisir du devoir accompli par ce sentiment d’autoréalisation. Plaisir de courir, tout simplement. Et ce qui est merveilleux, ça se développe et ça s’apprend. En suivant une bonne progression et en s’entraînant intelligemment en fonction de son niveau de forme (n’oubliez pas que 75-80% du temps est dévolu pour des entraînements d’endurance à basse intensité qui vous permettraient d’entretenir une conversation assez fluide), on peut définitivement se surprendre à apprendre à aimer l’entrainement rigoureux menant au marathon!

Courir à Chicago

Courir à Chicago

Il y a quelques mois, mon degré d’optimisme en lien avec la possibilité de courir dans les rues de Chicago était plutôt faible. Aujourd’hui, avec la ville de Québec et Montréal qui ont annoncé que leurs événements respectifs n’auraient lieu qu’en 2022 et avec le déconfinement plus rapide aux États-Unis, force est d’admettre que courir chez nos voisins du Sud devient soudainement réaliste.

On pourrait débattre des heures de la gestion de la pandémie par l’administration américaine, mais les confirmations d’événements qui s’accumulent (Boston, New York et Chicago, entre autres) ainsi que les salles combles du T-Mobile Arena à Las Vegas donnent une lueur d’espoir à nos aspirations sportives automnales. D’un point de vue strictement événementiel, je salive à l’idée de courir dans des rues bondées sous le torrent des encouragements des habitants de la ville des vents. D’un point de vue sanitaire et logistique, bien des points d’interrogations restent en suspens. Que faire dans cette situation? Voici ce que notre groupe de course et moi avons convenus.

Premièrement, nous nous sommes bien protégés en nous garantissant un dossard pour le marathon du P’tit train du Nord dans les Laurentides. Advenant le cas où il serait impossible de participer aux 42,195 kilomètres de Chicago, l’option québécoise de l’organisateur Alain Bordeleau semble plutôt sérieuse au moment d’écrire ces lignes.

Deuxièmement, nous nous sommes assurés de réserver une chambre d’hôtel dans un établissement où il est possible d’annuler sans frais jusqu’à la veille du marathon, le gros bon sens étant donné le prix exorbitant des chambres pendant ce weekend à Chicago.

Finalement, après avoir analysé le prix des billets d’avion avec ou sans remboursement possible, nous avons plutôt décidé de nous rendre en Illinois en voiture. Quinze heures de route avec un arrêt à Detroit pour une nuit. Les dépenses liées à la voiture étant réparties équitablement entre tous, il s’agit aussi d’une option relativement économique.

Le seul bémol qui pourrait venir compromettre nos plans est le report perpétuel de la réouverture des frontières entre les deux pays et la quarantaine obligatoire qui est toujours en vigueur en ce moment. Seul le temps nous dira s’il est possible de traverser la frontière pour aller compétitionner chez nos voisins de Sud. Si tel est le cas, il s’agira vraisemblablement d’une expérience particulière. Sinon, le parcours rapide du p’tit Train du Nord viendra sans aucun doute satisfaire nos envies de vitesse.

***

Vous avez déjà couru à Chicago? Vous avez déjà participé à un marathon spécial? Faites-moi part de votre expérience dans les commentaires.

Bonne course!

Coureurs et Coureuses de défi , Prêt à relever un nouveau défi ?

Coureurs et Coureuses de défi , Prêt à relever un nouveau défi ?

Amateur de défis? Joignez l’équipe de François Martel pour relever le défi du Marathon des Sables au Maroc en mars- avril 2022

Voir toutes les infos ici-bas ou sur notre blogie

Nous sommes présentement une équipe de trois coureurs modestes qui adore relever des défis, plus nous sommes plus l’esprit d’équipe sera forte.

Le MARATHON DES SABLES est une course à pied, ouverte aux marcheurs, en 6 étapes, en autosuffisance alimentaire et en allure libre sur une distance de 250 kilomètres environ, avec obligation pour le concurrent de porter son équipement (nourriture et matériel obligatoires).

Marathon des sables

Pour nous rejoindre :
François Martel
Courriel : francois582@msn.com

Marathon des sables

 

 

FLD

FLD

Bien que la course me colle aux semelles depuis fort plus loin, je ne suis devenu coureur – véritablement – qu’en 2017. L’année du sauvetage, alors que mon avenir s’embrouillait, menaçait de s’écrouler, après avoir pris soudain mes cliques et mes claques et fui la profession ostéopathique en janvier. Pour seul flotteur, les championnats du monde de duathlon sept mois plus tard, à Penticton en Colombie-Britannique.

Championnats du monde, catégorie amateur j’entends, pour lesquels je m’étais qualifié l’été précédent dans ma cour – j’habitais Griffintown sur la rue Notre-Dame qui regardait au-delà du Saint-Laurent son île éponyme – au bord de l’évanouissement sous l’humidité écrasant le circuit Gilles-Villeneuve et les pourtours du bassin olympique. Qualification aisée, sans prestige, acquise d’avance (les quatre premiers hommes dans ma catégorie d’âge passaient; cinq au total s’y trouvaient). Ma qualification, un grand mot, coquille vide en fin de compte, plate omelette, pour laquelle j’ai néanmoins battu le plus grand jaune cette journée-là. Puis vidé le poulailler les mois suivants, la tête perdue dans le sable de ma vie, à déplumer le présent par l’entraînement.

Le duathlon (courir, rouler, courir) n’est pas le triathlon. Discipline obscure, rangée dans le palmarès populaire de l’endurance en bas de liste, quelque part entre le biathlon et le skiff en aviron. Et pourtant… L’entremêlement de course et de cyclisme supplante sans contredit la suite nage-vélo-course en matière de douleur. Le corps et l’esprit bien vite se trouvent noyés dans le rouge, ramollis par le doublon : courir une seconde fois fait mal. Les triathlons se gagnent à la toute fin; les duathlons se perdent dès le début.

Penticton. Championnats du monde de duathlon. Catégorie amateur s’entend. La fleur d’érable tissée dans le dos, mon nom tatoué sur les fesses, il est curieux de revêtir l’habit de la patrie, moi si peu canadien au fond. La souffrance s’achève, j’atteins le fil d’arrivée et m’effondre en larmes; mon avenir a tenu bon en fin de compte. Une semaine plus tard, je m’inscris au marathon de Philadelphie. Trois mois m’en séparent, trois mois pour renaître à la course et péter les fatidiques trois heures.

Long préambule pour en arriver à l’essentiel, non pas les championnats de duathlon de Penticton ni le marathon de Philadelphie, mais le froid, la pluie, la neige du Québec, et ces longues sorties qui prennent une drôle d’épithète en anglais : LSD, pour long slow distance, rebaptisé puérilement au gré de mes initiales pour enterrer quelque peu le slow, et y substituer la forme adverbiale du blasphème anglais. FLD.

Isabelle Daunais, pas coureuse mais enseignante universitaire et essayiste, écrit à propos du roman, qu’il « est une façon d’accéder à une ampleur de temps que bien peu d’expériences nous permettent de connaître », le singularisant parmi la palette des formes artistiques. Coureur-conteur, je m’enlise dans le temps amplifié, à dessein. Le FLD est mon canevas, cette page vierge de roman que noircit en tournant l’encre du temps. Lire Le Côté de Guermantes, courir 32 kilomètres sur le bitume mouillé, même combat : ça prend des bonnes fesses, comme dit Laferrière.

Partir à la course assez longtemps pour observer le temps changer, la journée avancer un peu, la ville modifier ses alluvions humaines. L’on revient à la maison, le ciel s’est obscurci légèrement, les promeneurs de chiens, les vieux et les moineaux ont cédé le pas (et le silence) aux badauds, aux enfants et aux mouettes. Arroseurs du matin remisés, tondeuses à l’œuvre. Les pieds, vers la toute fin, font leurs jérémiades. La douleur tisse sa toile dans le fascia plantaire, suit les fibulaires et monte d’un coup dérouiller l’appareil mandibulaire. Serrant les dents et poussant un petit rugissement, véritablement mammifère je me découvre, me résume et me consume alors. Paradoxalement, on aimerait dans ces moments que le temps et la distance affichés secrètement sur la montre placardent en scintillant nos devantures avant et arrière fatiguées au vu du plus grand nombre, par souci de transparence esthético-énergétique. Voyez, Monsieur, mon teint est blafard, et mes pieds tournent au vinaigre, mais cela fait plus de deux heures que je cisaille mes mollets.

J’écris « le froid, la pluie, la neige du Québec », mais une condition autre les embrasse et les avale à peu près : l’hypoglycémie. Hit the wall, frapper le mur, vider la tank, autant d’euphémismes costumés en métaphores boursoufflées. On estime avec ces expressions en évoquer passablement, bluffer et déculotter son auditoire, mais on dérive en vérité dans une atténuation de sens. Car le mur heurté nous impose qu’il soit ensuite ascensionné, peine autrement plus considérable au bout de laquelle seule résident les moyens de la renaissance – du sucre dans le sang. Mes hypoglycémies les plus rétives ont cependant été administrées à vélo, ces fois où sans argent ni banane je fonçais à l’ouest et à l’eau, fonçais et me vidais pour revenir promptement – avant que ne commence mon voyage en enfer sur le plat canal de Lachine aux abords de la 138 – faisant approcher plutôt que retarder mon Tourmalet* alimentaire. Pareil en ski de fond, lorsque soumis au froid qui complique tout, je ne glissais plus, mais avançais affalé sur mes pôles par saccades, sautillant sur la cambrure élastique de mes Madshus. En randonnée pédestre dans les Adirondacks, au sein des Montagnes blanches du New Hampshire et vertes du Vermont, l’état hypoglycémique conduit plutôt à une introspection mystique, au mutisme le plus inexpugnable. La forêt nous ceinture de toutes parts, mais sa beauté nous est dérobée entièrement, la conscience pognée sous sa canopée opaque, comme dans sa matière laiteuse l’alphabit indéfini noyé à l’article de la mort.

N’importe : mes souvenirs indélébiles dehors, été comme hiver, tiennent tous à l’épreuve, à l’essai solitaire de mon endurance. FLD, mes humbles initiations.

* Le célèbre Pyrénéen pourrait signifier tour à tour « mauvais détour », « montagne sèche » et « montagne lointaine ».