Je suis parti courir. Dans mes écouteurs, une chroniqueuse culturelle parlait du décès de Stephen Sondheim. Un des plus influents compositeurs de la seconde moitié du 20e siècle. Pensez à une comédie musicale, il y a de bonnes chances qu’il y ait contribué.
Pourquoi je vous parle de lui? Parce que, je l’avoue un peu honteusement, j’aime ça, moi, les comédies musicales! Jugez-moi si vous voulez. La musique est enlevante, les artistes plus qu’excellents et les bons finissent toujours par triompher des méchants. Irrésistible.
Je pense notamment aux Misérables que j’ai vus quatre fois. Depuis la première, à Broadway, je suis accro. Les dilemmes éthiques de Valjean, les élans patriotiques de Marius, la mort dramatique de Fantine (croyez-moi, elle ne meurt pas juste un peu. Elle meurt beaucoup, beaucoup). Juste à y penser, je casse.
Littéralement, je casse.
À l’occasion, ça peut être embarrassant. Comme la fois où un collègue de Mme Ménard, un prof de musique, m’avait annoncé que sa chorale allait chanter un extrait des Misérables. Me voilà les yeux dans l’eau. Réaction démesurée, je suis le premier à l’admettre, pour un programme de chorale du primaire. Mme Ménard ne s’en surprend plus quoique, encore récemment, elle me disait : « Va falloir un jour que tu m’expliques ce qui fait que ça te touche autant ».
Pour la plupart des comédies musicales, j’en serais bien incapable. Sauf une. Celle-là, je sais exactement pourquoi.
Hamilton.
« Hamilton », c’est un cours d’histoire et de politique sur la vie d’Alexander Hamilton. Un des pères fondateurs des États-Unis, le premier Secrétaire du Trésor. Vous prêterez attention lors de votre prochain passage de l’autre côté de la frontière, le gars sur les billets de dix dollars, c’est lui.
À priori, la vie d’un ministre des Finances, ne constitue pas un sujet très excitant pour une comédie musicale. C’est vrai. Mais il faut aussi savoir que :
– Hamilton est orphelin de père et mère en bas âge.
– Il apprend seul à lire, à écrire et à compter.
– À 13 ans, il gère un port dans son ile natale des Caraïbes.
– Il agit aussi comme correspondant local pour des journaux.
– Un mécène, impressionné par l’intelligence du jeune homme, l’envoie étudier aux États-Unis.
– Il s’y engage pendant la guerre d’indépendance, devient le bras droit du général Georges Washington et un héros.
– La victoire acquise, il contribue fortement à la rédaction de la Constitution.
– Washington le nomme Secrétaire du Trésor. Hamilton va créer de toute pièce un système monétaire et financier pour le nouveau pays.
J’allais oublier. Il a aussi…
– … marié Élisabeth Schuyler, mais a toujours autant aimé la sœur de celle-ci, Angelica.
– … fait fortune comme avocat.
– … échappé la présidence en raison d’un scandale qu’il a décidé de révéler lui-même dans les journaux.
Et il est mort à 47 ans, abattu dans un duel par un ami vexé d’une remarque sarcastique d’Hamilton dans une soirée mondaine.
Il y a de la matière pour une comédie musicale, non?
D’abord un succès sur Broadway (encore aujourd’hui, la salle est toujours pleine bien que les billets coûtent autour de 700$), Hamilton le spectacle est désormais présenté en Europe, en Australie et partout aux États-Unis.
Et c’est la trame sonore de moi, malade.
En juin 2016, on m’a annoncé que j’avais un cancer. Un myélome multiple. En version d’explication courte, une forme de cancer du sang. Aussi un coup de pelle ronde derrière la tête.
Le hasard a voulu que je tombe au même moment sur un reportage à propos de cette comédie musicale qui faisait fureur.
Je me suis alors accroché à l’univers d’Hamilton. Pas juste l’album. J’ai vu et lu tout ce que je pouvais là-dessus, dont la biographie qui a inspiré le créateur du spectacle, Lin-Manuel Maranda. La musique et les 800 pages du bouquin de Ron Chernow m’ont tenu compagnie en salle d’attente : Helpless (Sans défense), en salle de traitement : What Comes Next? (Qu’est-ce qui viendra après?), dans mes courses avant une greffe : My Shot (Ma chance) jusqu’aux laborieuses premières marches après : Take a Break (Prend une pause).
Cinq ans plus tard, l’effet de la musique est demeuré. Dès les premières mesures de l’intro, les souvenirs affluent, bons et mauvais. Avec le recul, surtout les bons mais quand même.
Ça explique le port des lunettes fumées pour courir, parfois même par temps gris.
Même si la saison printanière se prête bien pour commencer à courir, toutes les saisons sont bonnes pour se mettre ou se remettre en forme et presque toutes les raisons sont aussi importantes. Je dis presque car il y a malheureusement quelques motifs discutables quant à la pratique sportive. Mais aujourd’hui ce n’est pas le sujet. Je vous propose plutôt de parler des éléments qui peuvent nuire à votre entrainement, alors que la motivation est au rendez-vous.
1. Manque de sommeil
Très bien placée pour vous en parler, même si je n’ose me plaindre puisque mon bébé de 11 mois dort relativement bien, le manque de sommeil affecte «ben» des choses et sur la liste, l’entraînement. Déjà qu’une séance de sport demande beaucoup d’énergie, quand la fatigue s’y met, l’entraînement risque de nuire plutôt qu’autre chose. En effet, si vous êtes parent, que vous êtes un couche tard ou un lève tôt, peu importe votre situation, le manque de sommeil ne rime pas du tout avec performance sportive. Au contraire, pratiquer une activité physique en étant fatigué augmente les risques de blessure, n’offre pas des bienfaits optimaux et la qualité de l’entraînement est moindre.
Le corps est capable de s’adapter à une grande charge d’entrainement, de repousser ses limites, mais il est incapable de s’adapter au manque de sommeil qui dure dans le temps. Par conséquent, pour ma part, je compense mon manque de sommeil par des siestes ici et là afin de maximiser mon repos avant d’enfiler mes chaussures de course. Je ne vous dis pas que je ne m’entraîne jamais fatiguée, je serais une menteuse, ça m’arrive beaucoup ces temps-ci, car en plus du manque de sommeil, je manque de temps comme je suis à l’école pendant mon congé de maternité. Alors pour faire un peu d’exercice, il m’arrive de ne pas écouter ma fatigue. Mais je sais que ce n’est pas l’idéal.
Comme pour plusieurs, l’entraînement pour moi ne vise pas seulement des performances physiques. Le fait de faire de la musculation ou de la course à faible intensité, même si cela n’ajoute pas à mes capacités physiques, me permet d’être moins stressé, de garder un équilibre mental et d’avoir un meilleur sommeil. Donc, je ne pense pas que le manque de sommeil devrait vous empêcher de bouger. Toutefois, essayez de préserver votre énergie en ajustant l’intensité de vos entraînements.
2. Manque de temps
Je vous disais qu’en plus du manque de sommeil, je manque aussi de temps. Malheureusement, cette situation me pousse souvent à faire mes entraînements à la hâte. Et je vous en parle parce que j’ai fait plusieurs erreurs dans les derniers mois en essayant de m’entraîner de façon express. Après l’accouchement, j’arrivais souvent en retard à mes séances de musculation chez Bougeotte et placotine à cause d’une surcharge des engagements et responsabilités dans l’horaire. Je faisais 15 minutes à la place de 30 minutes prévues à mon plan de course à pied post-accouchement parce que j’avais mal calculé mon temps. J’ai essayé de faire deux séances en un pour économiser du temps. Mais tous ces essais m’ont juste confirmé que faire du sport en étant stressée et pressée est complètement désolant et contre productif. L’exercice terminé, je n’avais gagné ni en performance ni en détente, au contraire, je me sentais plus tendue qu’avant de faire l’entraînement.
Au-delà de mon expérience, le manque de temps est néfaste pour d’autres raisons. On peut sacrifier des étapes importantes comme l’étirement. On risque, en course à pied, d’aller trop vite et de ne pas respecter notre rythme. Alors qu’en musculation, il se pourrait qu’on ne prenne pas le temps de bien faire le mouvement, alors que c’est crucial si on fait des exercices de renforcement musculaire. Ces conséquences me font penser que le manque de temps et la pratique du sport ne sont pas compatibles. Je vous encourage à trouver le temps suffisant pour l’activité physique que vous voulez faire et, lorsque cela n’est pas possible, d’avoir la sagesse qu’il faut pour rapporter votre entraînement.
3. Manque de récupération
Après le manque de temps et de sommeil, il est évident que si on se reconnaît dans les deux premiers points, le point du manque de récupération nous concerne particulièrement. Par ailleurs, contrairement à ce qu’on peut penser, la récupération ne passe pas seulement par le sommeil, mais aussi par le repos en général et même la diversification de sports pratiqués.
Je ne vous cache pas, d’emblée, que la récupération n’a pas bonne presse auprès des sportifs. On voudrait s’entraîner et toujours pousser nos limites, mais on ne voit pas à quoi sert le repos là dedans. Pourtant c’est une étape importante dans un plan d’entrainement. Aucune pratique sportive sans repos ne peut être optimale. Cet article, entre autres, a pour but de mettre à nouveau de l’avant les avantages de la récupération dans notre entraînement que moi-même j’ai tendance à oublier. Parmi les points positifs, je vous partage deux d’entre eux. Premièrement, on retrouve un meilleur fonctionnement de nos muscles, car après repos il y a recharge d’énergie et ainsi on est en forme et performant à nouveau. Des efforts sans récupération conduisent à l’épuisement. Pour faire simple, je dirais qu’un corps reposé est un corps qui en donne plus. Deuxièmement, il est aussi question de performance. En effet, cela peut sembler contradictoire, mais le repos permet de performer plus efficacement. Oui, un entraînement continu sans arrêter diminue l’efficacité de ce dernier. C’est dans l’intérêt de tous d’inclure, si ce n’est déjà fait, une pause dans son plan d’entrainement.
4. Manque d’eau (déshydratation)
Oui, il y a encore trop de gens qui ne boivent pas suffisamment! Pourtant, c’est fou tous les problèmes qu’on peut rencontrer en entraînement parce qu’on ne s’hydrate pas de façon adéquate. Mais une bonne hydratation, c’est quoi? C’est une question de proportions. En effet, il y a de l’eau dans la plupart des aliments que nous mangeons, mais il reste un pourcentage non négligeable d’eau à aller chercher dans les boissons, principalement l’eau. Et c’est d’équilibrer le tout en s’assurant que l’apport en eau est suffisante sur les trois niveaux, soit la nourriture, les boissons et la voie métabolique (oui notre propre corps produit de l’eau).
Nous savons que durant une activité physique on transpire beaucoup. Lors de ma séance de musculation, des gouttes tombent carrément de mon visage. Plus on transpire, plus on perd de l’eau. On peut devenir déshydraté si on perd plus de fluides corporels que la quantité que nous prenons d’eau. C’est pour ça que lorsqu’on s’entraîne il est conseillé de changer notre niveau d’hydratation et même d’y ajouter des électrolytes si nécessaire. Une bonne façon de parvenir à bien s’hydrater en plus de boire des liquides, c’est de manger des aliments riches en potassium, comme des bananes, des avocats ou des épinards.
Et si vous voulez connaître votre niveau d’hydratation, il suffit d’évaluer la couleur de votre urine. La couleur jaune foncé est à éviter, tandis que la couleur jaune pâle est signe d’une bonne hydratation. Un truc simple qui me suit depuis des années!
5. Manque d’énergie (nourriture)
Est-ce que ça vous arrive, dans vos horaires chargés d’avoir seulement un peu de temps pour vous entraîner, mais plus aucune minute pour manger? Moi, ça m’arrive souvent. Si j’ai 30 minutes de libre, je préférerais passer ce temps à m’entraîner quitte à repousser plus tard mon repas. Si je suis la seule tant mieux, mais si ça vous arrive aussi, il est temps de s’encourager à nourrir notre corps à la hauteur de ce qu’il nous donne en énergie.
Bon, je vous parlais du fait qu’il m’arrivait de ne pas manger après un entraînement, mais qu’est-ce qu’il en est de façon générale? En quoi ce qui est dans notre assiette influence notre énergie, et de ce fait, notre séance de sport? Premièrement, si on n’a pas beaucoup d’énergie, on aura tendance à s’entraîner en étant fatigué et il y aura une baisse des performances. En effet, l’idéal est d’avoir une quantité d’énergie à la hauteur des dépenses énergétiques de notre sport préféré.
Il faut aussi faire attention au ratio effort. Même si vous mangez très bien, mais que lors de votre séance d’entraînement vous poussez trop vos limites, vous ferez aussi face à une carence énergétique non à cause de votre alimentation, mais à un ratio inadapté de l’effort. Par conséquent, il est préférable, lorsqu’il s’agit de l’entraînement, de suivre sa propre progression. Dans le cas des séances longues en cyclisme, course à pied, natation, etc, il sera nécessaire de s’alimenter pendant l’effort, car l’énergie stockée par le corps aura tendance à s’épuiser graduellement.
L’équilibre alimentaire est aussi important pour un sportif. Ce n’est pas le moment de délaisser certains aliments alors qu’ en plus d’un manque d’énergie, il pourrait y avoir un déficit généralisé. Nous avons besoin de tous les nutriments, sportifs ou pas, mais encore plus lorsqu’on a une vie active. Rassurez-vous de manger des aliments riches en minéraux et vitamines, en acides gras et acides aminés et tous les autres groupes alimentaires.
En conclusion, vous pouvez me demander quoi faire si vous ne pouvez changer du jour au lendemain ces obstacles à un bon entraînement. Honnêtement, je pense que c’est tout un défi de bien faire tout le temps et partout. L’important ici, c’est de changer ce qu’on peut changer et d’accepter de faire avec des contraintes difficiles à enlever. Essayons d’avoir du plaisir à nous entraîner pour qu’en plus des bienfaits physiques, nous puissions bénéficier d’un bien-être global grâce à ce choix d’une vie active 🙂
Vous courrez plusieurs fois par semaine? Vous êtes en entraînement pour une compétition prochaine? Vous avez sans aucun doute vu apparaître dans votre programme d’entraînement ces périodes récurrentes, qui sont là souvent, une à deux jours par semaine, dites de récupération.
Peu importe le type de programme que vous suivez cette période revêt une importance capitale dans l’atteinte de vos objectifs en course à pied. Le corps passe par différentes phases lors de l’entraînement, tout d’abord, après l’entraînement, le corps ressent une fatigue, cette fatigue est suivie d’une période de récupération.
Si les coureurs accordent suffisamment de temps de récupération à leur corps, ils peuvent entrer dans une phase de surcompensation, où leur corps se régénère et se développe plus fort qu’avant l’entraînement. Pendant cette phase, les coureurs peuvent améliorer leur endurance, leur vitesse et leur force. Cette phase est importante pour améliorer les performances et augmenter la capacité du coureur à supporter des charges d’entraînement plus élevées.
Après la phase de surcompensation, les coureurs peuvent reprendre leur entraînement avec des performances améliorées. Cependant, il est important de noter que les coureurs ne peuvent pas continuer à s’entraîner à des niveaux élevés indéfiniment sans risquer de subir des blessures ou une surcharge de leur corps. Il est donc important de continuer à intégrer des périodes de récupération dans l’entraînement pour éviter la fatigue excessive.
Quel type de récupération privilégier?
Bien que les avis varient, les experts s’entendent pour différencier deux types de récupération. La récupération passive et la récupération active.
Selon Marie-André Pambrun du CEPSUM la récupération passive est celle qu’on effectue en arrêtant complètement l’effort pour se reposer, par exemple la période de repos (complet) entre des séances de squat (on fait 12 squats et on prend 30 secondes de repos entre).
La récupération active, de son côté implique de continuer de faire son entraînement en réduisant le niveau d’effort. Un entraînement de 30 secondes en R5 suivi d’un entraînement de 30 secondes en R1.
Un autre type de récupération active apporte également de très bons bénéfices aux coureurs durant les programmes d’entraînements. Selon Lisa Bosdure on peut également effectuer des entraînements à faible intensité lors des jours de repos en réduisant l’intensité de votre effort, par exemple ajouter un jog de 30 minutes durant les journées de repos.
Quels sont les bénéfices de la récupération active en course à pied?
La récupération active permet de réduire les douleurs musculaires ressenties après l’effort et prévenir les blessures en favorisant une circulation sanguine accrue dans les muscles, ce qui permet d’éliminer les déchets métaboliques produits pendant l’effort.
Elle permet également d’améliorer la récupération cardiovasculaire en aidant le cœur à revenir à un rythme normal plus rapidement.
Enfin, la récupération active peut aider à améliorer la performance en permettant au corps de récupérer plus rapidement et de mieux se préparer pour la prochaine séance d’entraînement ou la prochaine compétition.
Il existe différentes variantes de récupération passive, incluant la récupération annuelle. Cette période varie selon la saison, les efforts déployés, les blessures à soigner, mais dure environs 2 à 3 semaines par année.
On s’assurera également d’observer une période de repos entre les programmes d’entraînements. Par exemple si on envisage de s’entraîner pour 2 ou 3 courses de 10 kilomètres on s’assurera de prendre une période de repos active entre les entraînements.
Bref, la récupération ce n’est pas seulement une bonne idée c’est primordial. Assurez-vous de l’intégrer dans votre routine.
J’commence à penser que le R1 c’est un mythe… J’essaie…. J’pas bonne….. J’suis bonne à rien.
J’étais ben trop heureuse de courir dehors au soleil, en chandail, pasdansmasemaine pour faire seulement 80 minutes à vitesse roche épuisée… C’est beaucoup plus facile à faire lors des sorties avec intervalles. J’vais miser là-dessus et sur le vélo pour travailler la zone 1… Tsé ce vélo de mes rêves, parfait pour moi, qui n’existe pas encore, commandé en janvier et qui devrait arriver fin mai… Une vraie bête!!
J’suis juste partie sans regarder ma montre et quand j’ai vu que la neige avait fondue pis que le passage piéton était accessible, pas pu m’empêcher de traverser à Montréal…. (tout le km aller et celui du retour du pont, j’avais peur de mourir. Quoi? Doit ben avoir une raison pour laquelle c’est fermé l’hiver, ya nécessairement des risques que ça décroche…) Pis la ben… Pourquoi pas me rendre à l’autre pont et traverser à Terrebonne pour le fun avant de revenir à Laval🤣🤣
En sortant du pont de la A25, un gars de service m’attendait pour me dire Hey toé! (Ou Twé ou TO-É, j’pas certaine) T’as pas vu que c’est fermé au monde à pied? Ben oui! Pis criss là j’comprends pourquoi, t’as tu vu comment mes souliers neufs sont pleins de bouette?!? C’ben sale vot’affaire!!
La confusion dans son visage valait le détour….
C’était vraiment sale, dégoulinant de boue sale…..
La bonne affaire, c’est que j’ai peut-être pris des couleurs (j’ai peut-être juste la face sale..) pis C’est le retour du happy rose Fluo! #enfantdesannées90
Sur le retour, longeant mon merveilleux chemin de merde, bordé de merde dans le quartier industriel de merde reliant 2 superbes pistes cyclables (du génie d’urbanisme), un 53′ a décidé que j’avais pas d’affaire là. Correct… T’as l’droit, t’es pas intelligent, mais t’as l’droit et j’ai beaucoup d’empathie fak j’me suis goroché dans le tas de bouette qui sert d’accotement… Et l’autre camion d’après s’est tassé sur le bord (j’tai comme Hey!! merci monsieur, c’est vraiment gentil, j’vous jure j’me dépêche de sortir de là, c’est juste que mes pieds ont comme coulés dans la vase…) ben non sti, ya baissé sa vitre pour me donner d’la marde!! Ah là ça non!!! Rendu là, j’avais pu aucun problème à me salir les mains pour ramasser un peu d’bouette. Peut-être que oui, peut-être que non 🤭
Comble de tout… Je réalise que la p’tite gorgée de plus de mon fix de suk dont j’avais envie existait!!! Elle coule maintenant de ma poche et se meurs sur mon fauteuil tout juste à côté de la bouette séchée tombé de moi… Quel GASPILLAGE!
J’ai fini ça dans le bain (j’avais vraiment la face sale…) sous l’oeil outré de mon chat du au fait que malgré sa théâtrale démonstration de famine, j’ai privilégié mon bain… Tradition de demi…. On touche pas à ça!
J’pas cheap, j’ai aussi payé un bain à mes p’tites chaussures pastels….
Pis là, après ce demi plutôt facile… Je réalise qu’il m’en reste encore 9 autres à faire avant le marathon pis j’vois pas vraiment de problème…. J’peux pas m’empêcher de me demander si ça va bien dans ma tête 🤣
Je réalise que ceux qui pensent qu’un marathon c’est 42.2 km sont gravement dans l’erreur.. Je réalise aussi que personne autour de moi ne réalise l’ampleur du projet et je me peux pas m’empêcher de me sentir un peu seule dans mon p’tit bonheur absurde… Rose ou Noir, Érable et sel ou Érable et framboise? Bas courts ou bas longs, une tresse ou une couette? Tout ça pendant que les gens focus sur leurs « vrais » problèmes, leur fatigue, la routine, les enfants, les tâches, les corvées…. Et j’entends dans leur commentaires qu’ils ont l’impression que moi je n’ai rien de ça alors qu’en dehors des 1-2h de sport que je m’accorde par jour (ok pis mon bain là…) je ne vis pas dans un monde parallèle… Je ne le dis plus, je ne me justifie plus… Aussi ben les laisser croire que les Licornes existent!
Sur ce, j’m’en vais me conter des blagues et les trouver TRÈS drôles!
Si t’as vraiment tout lu ça, je te souhaite une excellente fin de journée l’ami! Tu dois toi aussi vivre dans ce monde de Licornes où l’on a le choix de faire quelque chose d’exigeant sans y être obligé!! Avoir un peu mal par plaisir et en être complètement comblé pis recommencer le lendemain…
L’hiver commence à tirer à sa fin, et les entraînements peuvent être plus variés. C’est le temps de commencer à planifier son programme d’entraînement et il pourquoi pas ajouter des exercices qui ont pour but d’améliorer votre vitesse?
Je vous présente cette semaine, quelques exercices types qui composent l’arsenal d’entraînements qui vous permettrons d’aller chercher ces quelques secondes/minutes plus rapides que vous souhaitez tant.
Tout d’abord il faut savoir qu’il existe plusieurs exercices qui peuvent aider à améliorer la vitesse en course à pied.
Quels types d’exercices permettent d’améliorer sa vitesse?
Entraînement en fractionné
Le fractionné consiste à alterner des périodes d’effort intense avec des périodes de récupération active. Cela permet d’augmenter la capacité aérobie et d’améliorer la vitesse de pointe. Par exemple, vous pouvez faire des sprints sur de courtes distances (de 50 à 200 mètres) suivis de récupérations actives (comme de la marche ou du jogging) de 30 secondes à 1 minute.
Il existe différents types d’entraînements en fractionné qui peuvent être utilisés pour améliorer la vitesse de course. Voici quelques-uns des types les plus intéressants:
Les sprints: les sprints sont des périodes d’effort maximal de courte durée, suivies de périodes de récupération active. Cela peut être sous la forme de sprints courts (de 50 à 100 mètres) pour les plus nouveaux ou de sprints plus longs (de 200 à 400 mètres) pour les coureurs expérimentés. Les sprints aident à développer la vitesse de pointe et la puissance de propulsion.
Les intervalles: les intervalles consistent à alterner des périodes d’effort intense avec des périodes de récupération active. Les intervalles peuvent être réalisés sous la forme de courses à une intensité supérieure à votre seuil anaérobie, suivies de périodes de récupération active. Les intervalles aident à développer la capacité aérobie et à améliorer la vitesse de course. Il existe différentes variantes d’intervalles, par exemple pour les débutants, vous pourriez choisir des séances 30/30 (30 secondes de course à une vitesse légèrement supérieure à votre VMA suivi de 30 secondes de récupération à vitesse fondamentale). Il existe différentes formes d’intervalles, qui pourraient vous intéresser, pour en connaître d’avantage on peut visiter le site de Running Addict.
Le fartlek: le fartlek est une forme d’entraînement en fractionné non-structuré qui alterne des périodes d’effort intense avec des périodes de récupération active. Le fartlek peut être réalisé sur différents terrains (routes, sentiers, etc.) et permet de développer à la fois la vitesse et l’endurance. Le fartlek est agréable pour briser la monotonie.
Côtes et escaliers
Les exercices en côtes et les escaliers sont efficaces pour développer la force des jambes et améliorer l’explosivité. Trouvez une pente ou un escalier assez raide et montez-le à un rythme soutenu. Vous pouvez également faire des exercices en descente pour améliorer la technique de course en descente.
Voici quelques-uns des types d’entraînements en côtes et en escaliers les plus intéressants:
Montées de côtes: la montée de côtes est un exercice de base qui consiste à courir en montée à une intensité soutenue. Il peut être réalisé sur une pente douce ou raide. La montée de côtes aide à renforcer les muscles des jambes, améliorer la technique de course en montée et développer la puissance de propulsion.
Entraînement en escaliers: l’entraînement en escaliers consiste à courir ou à monter les escaliers à un rythme soutenu. Pour plusieurs personnes, l’entraînement en escalier se fait lorsqu’on travaille au bureau. En effet, plusieurs personnes qui travaillent dans des tours à bureau profitent de la pause du lunch pour aller se dégourdir les jambes. Ainsi donc, il peut être réalisé sur des escaliers intérieurs lorsqu’on décide de parcourir les 10 étages de la tour à bureau. Mais bien entendu on peut également le faire en extérieur. L’entraînement en escaliers aide à renforcer les muscles des jambes, améliorer l’explosivité et la technique de course en descente.
Côtes répétées: les côtes répétées consistent à courir plusieurs fois sur une montée ou une pente raide à une intensité élevée, suivies de périodes de récupération active ou de descente. Les côtes répétées aident à améliorer la puissance de propulsion et la technique de course en montée. Tout comme les montées de côtes, ce type d’exercice convient très bien à l’entraînement sur tapis roulant.
Entraînement en descente: l’entraînement en descente consiste à courir sur une descente à un rythme soutenu. Cela aide à renforcer les muscles des jambes et à améliorer la technique de course en descente.
Entraînement en résistance
Les exercices en résistance, tels que les squats et les fentes (qui ciblent d’avantage les fessiers), peuvent aider à renforcer les muscles des jambes et améliorer la puissance de propulsion. Cela peut se traduire par une meilleure vitesse en course à pied.
Voici quelques-uns des types d’entraînements en résistance les plus intéressants :
Les squats: les squats sont un exercice de base qui renforce les quadriceps, les fessiers, les ischio-jambiers et les mollets, ce qui est important pour la puissance de propulsion en course à pied. Les squats peuvent être réalisés avec ou sans poids, selon votre niveau de condition physique.
Les fentes: les fentes sont un autre exercice qui renforce les muscles des jambes. Ils travaillent principalement les quadriceps et les fessiers, mais également les ischio-jambiers et les mollets. Les fentes peuvent également être réalisées avec ou sans poids.
Les sauts en boîte: les sauts en boîte sont un exercice de saut qui renforce les muscles des jambes et améliore la puissance de propulsion en course à pied. Cet exercice consiste à sauter sur une boîte ou un step à partir d’une position accroupie, puis à sauter de nouveau sur le sol.
Les exercices de résistance avec élastique: les bandes de résistance élastique sont un outil d’entraînement pratique pour les exercices de résistance à domicile. Les exercices de résistance avec élastique peuvent aider à renforcer les muscles des jambes et améliorer la puissance de propulsion en course à pied.
Entraînement de la foulée
L’entraînement de la foulée consiste à travailler sur la technique de course et l’efficacité de la foulée. Cela peut aider à réduire le temps de contact au sol et à améliorer l’explosivité. Vous pouvez faire des exercices tels que des fentes avant, des talons-fesses, des montées de genoux et des sauts à une jambe pour améliorer la technique de course.
Voici quelques-uns des types d’entraînements de la foulée les plus intéressants :
Les exercices de foulée rapide : Les exercices de foulée rapide sont conçus pour améliorer la fréquence de la foulée, ce qui peut augmenter votre vitesse de course. Par exemple, vous pouvez faire des sprints courts (20 à 30 mètres) avec une fréquence de pas élevée, ou faire des séries de petits bonds en avant. Ces exercices peuvent également améliorer la force et la puissance de vos jambes.
Les exercices d’extension de la foulée : Les exercices d’extension de la foulée sont conçus pour améliorer la longueur de votre foulée, ce qui peut également augmenter votre vitesse de course. Par exemple, vous pouvez faire des sprints longs (50 à 100 mètres) en vous concentrant sur l’extension complète de vos jambes, ou des exercices de sauts en longueur.
Les exercices de technique de course : Les exercices de technique de course peuvent aider à améliorer l’efficacité de la foulée en vous apprenant à courir de manière plus économique. Par exemple, vous pouvez faire des exercices de talons-fesses, des montées de genoux, ou des pas chassés pour améliorer votre posture, votre équilibre et votre positionnement du corps.
En terminant, notons que l’entraînement en endurance peut également aider à améliorer la capacité aérobie et la résistance, ce qui peut à son tour améliorer la vitesse en course à pied.
Il est important de noter que pour améliorer la vitesse en course à pied, il est également important de suivre un programme d’entraînement bien planifié qui prend en compte la périodisation, le repos et la récupération.