La gratitude

La gratitude

Je l’aidais à se mobilise pour passer de la toilette au bain. Elle se concentrait, mettant toute son énergie afin de fournir l’effort nécessaire pour bouger, son corps tremblait à chaque mouvement. Elle avait dans son regard, ce que les coureurs ont dans leurs yeux, en fin de course, lorsque l’effort dépasse la capacité physique et que chaque pas relève d’un mouvement de la volonté. La détermination, ce qui irradiait d’elle, malgré la paralysie qui figeait son corps à pas de géants, alors qu’elle transitait de l’adolescence à l’âge adulte.

Cette expérience, vécue à bras le corps, a transformé ma vision de l’effort lié à la course à pied. La souffrance et la discipline que demande parfois un rythme d’exercice régulier prenait beaucoup d’espace dans mes pensées. Le défi d’arriver à prendre du temps pour faire du sport aussi.

Je travaille à vivre la gratitude, surtout dans cette sphère du mouvement, entourée d’un sentiment de liberté et de satisfaction. J’essaie de remercier mes jambes, mon être, le Créateur de cet ensemble surtout.

Remercier comme un réflexe, après chaque sortie, tout en appréciant le sentiment d’accomplissement qui accompagne la fin de l’effort.
Regarder ces jambes, toujours fidèles au poste, qui me portent et me servent, depuis que j’ai appris à déplacer mon corps.

Véronique Lambert - La Gratitude

Je pense avoir fait des choix qui m’ont permis d’acquérir un bien-être physique au fil du temps, je suis aussi consciente que beaucoup d’éléments auraient pu entraver ce parcours. En dix ans, je ne me suis jamais blessée sérieusement. J’ai couru sur des routes glacées, j’ai parfois omis de me rendre assez visible dans la pénombre par inconscience et j’ai parcouru une quantité de routes ou les voitures me frôlaient presque, à 100 km/h, par tous les temps. Je sais n’avoir pas été portée par la témérité, seulement ce désir de sortir de moi-même et de me sentir mieux, en composant avec la réalité du moment.

La gratitude permet d’apprécier ce que l’on a et surtout, de ne pas le prendre pour acquis. S’ouvrir à la possibilité de le perdre, entretenir un état d’esprit dans lequel tu es heureux de ce que tu as sans t’y sentir agrippé, quelque chose qui se rapproche de la fluidité et de l’abandon.

Remercier pour ce qui est agréable, se sentir reconnaissant des obstacles qui ont dû être surmontés surtout, en restant sincère dans le processus. Ce qui est fait du bien: le souffle du vent, la respiration rythmée, la lumière du soir, l’arc-en-ciel improvisé, le sourire d’un passant, la vigueur du corps, la résistance au froid, la sensation de voler librement, les paysages à couper le souffle, à deux pas de chez soi et le fait d’être au bon endroit au bon moment.

La passionnée  de la  COURSE

La passionnée de la COURSE

On a tous des raisons différentes de courir. Que ce soit pour avoir un moment seul, pour faire le vide dans sa tête, pour avoir plus d’énergie, pour dépasser ses limites, pour perdre du poids, pour avoir une opportunité de courir avec des gens qui ont la même passion, pour la simple bonne raison d’avoir du plaisir, d’être en santé ou d’avoir la sensation de se sentir vivant, toutes les raisons sont bonnes. De mon côté, j’ai eu le plus bel héritage. J’ai grandi avec un père qui a fait toutes sortes de sports avec moi et pour qui l’activité physique et la saine alimentation sont une priorité. Quand on est jeune, on court tout naturellement sans rien forcer et sans réfléchir. Avec les années, est-ce que vous vous êtes déjà demandé si vous courrez de la bonne façon?

De mon côté, j’ai commencé à courir en 2009 avec l’objectif de me dépasser et de réaliser un demi-marathon. J’avais un travail exigeant qui me demandait de faire près de 3 heures de routes par jour. Donc, mon corps avait soif de bouger. J’avais aussi une relation amoureuse toxique. La course était une belle façon de m’évader de cette emprise. J’avais comme seul support technique un livre qui préconisait de s’entrainer en mode 10 minutes de course et une minute de marche. Entre 2010 et 2012, j’ai réussi trois demi-marathons, mais j’ai souffert physiquement comme je n’avais pas une bonne fondation d’entrainement. De plus, je gérais mal mes courses comme ma technique ne me permettait pas de m’économiser. Si seulement j’avais su comment bien courir, j’aurais mieux performé, évité plusieurs blessures et eu encore plus de plaisir.

J’ai rangé mes espadrilles pendant plusieurs années. Je les ai ressorties au début de la pandémie en mars 2020 avec mon mari. Dans mon travail, les journées étaient plutôt folles et le quotidien pesait lourd. J’avais un urgent besoin de me sentir vivante et de respirer l’air frais. J’ai donc recommencé à courir accompagné de mon homme. J’ai recommencé en essayant de le suivre à sa vitesse, à grandes enjambées, pendant 5 km sans arrêt. Quelle erreur!!! J’avais mal partout. J’avais demandé trop d’efforts, trop vite à mon corps. Par chance, j’ai eu un bon conseil de ma meilleure amie : « Pourquoi n’essaies-tu pas la nouvelle formule de coaching de la Maison de la Course? Ils ont lancé leur podcast en avril 2020. Tu vas pouvoir recommencer à la base mais de la bonne façon pour ne pas te blesser. En plus, tu auras cette fois accès à une super coach, Josée Prévost, propriétaire de la Maison de la Course depuis 2012. Elle a fait 67 marathons et ultra-marathons jusqu’à maintenant et ce n’est pas terminé. Elle court 4,000 km par année. Elle en a de l’expérience et elle est passionnée de la course à pied! »

Je me suis dit pourquoi pas! Je me suis donc lancée dans cette belle aventure du programme Courir 101 en mode balado offert gratuitement. Et oui, gratuit! Qui peut vraiment se passer de cette opportunité. La beauté du programme est que chaque capsule est accessible au moment où on le désir. C’est pratique en temps de pandémie comme on n’a pas la possibilité de courir en groupe. Il y a 3 cours par semaine soit les journées qui nous conviennent avec une journée de repos entre chaque de préférence. On peut courir seul avec la belle voix de notre coach et ses bonnes blagues dans nos oreilles pour nous accompagner. Elle a tout un humour et des analogies qui font réfléchir. On a l’impression qu’elle est avec nous. Le temps passe vite! Le programme Courir 101 nous aide à faire un premier 4 km dans le plaisir. Elle nous aide, par passion, à courir sans se blesser et à comprendre comment fonctionne notre corps. Elle explique comment bien courir, comment éviter les blessures, comment progresser graduellement. Elle nous enseigne la bonne position, comment le pied doit atterrir au sol, la cadence de nos pas, comment bien utiliser ses bras sans oublier nos hanches pour bien nous propulser vers l’avant plus efficacement. Même si j’avais déjà couru, j’ai tellement appris avec ce programme. Le cours suggère des mouvements pour la période d’activation avant la course, des exercices de musculation et des étirements. Un autre bel avantage de s’inscrire à ce programme est d’avoir accès sur Facebook à la belle communauté de coureurs qui sont inscrits eux aussi. Ça nous donne parfois le petit coup de pieds au derrière qu’on a besoin pour aller courir. On reçoit des encouragements. On se forge même des amitiés à distance. L’été dernier, c’est 1,500 personnes qui ont vécu cette belle aventure. Cet hiver, c’est plus de 2,000 personnes. C’est un cadeau de 10 semaines de bonheur et de découvertes.

La pandémie a des bons et moins bons côtés. Pour moi, cette période plus difficile m’aura permis de renouer avec ma belle passion de la course. Ça fait maintenant partie de ma vie à nouveau sur une base régulière, à chaque semaine, et ce, douze mois par année. Ça me permet de me sentir vivante, de prendre soin de mon corps et de ma santé physique et mentale. Par dessus tout, connaître enfin la bonne technique me permet de courir de plus grandes distances sans me blesser tout en économisant mon énergie. Maintenant, je cours de la bonne façon et avec un plaisir renouvelé. Je souhaite à toute personne de tout âge à faire cette belle découverte. J’ai maintenant confiance que je peux même penser compléter un jour un marathon sans blessure et avec le sourire. Et vous? Savez-vous vraiment comment bien courir ou souhaitez-vous courir avec plus de plaisir?

lapassionneedelacourse@gmail.com

Clinique Virtuelles
Mes séjours chez les grands

Mes séjours chez les grands

Cette chronique est la première d’une série qui relate mes rencontres avec des personnalités que j’ai eu le privilège de rencontrer, qui ont jalonné et façonné ma vie, dont j’ai tiré plusieurs enseignements, et qui m’ont permis de grandir en tant qu’être humain.

J’ai 60 ans et je cours depuis toujours. Ça fait partie de mon ADN! En ce sens, l’année 1980 aura été pour moi et à d’autres égards une année très marquante : l’assassinat de John Lennon, le premier revers du référendum au Québec, le boycott du Canada aux jeux olympiques de Moscou. C’est l’année où je réussis à courir le marathon de Montréal en 2h51min, réalisant du même coup le troisième meilleur temps de l’épreuve dans la catégorie des juniors, à l’âge de 19 ans.

Un autre évènement dont le monde n’a pas saisi la portée tout de suite eut des retombées sous-estimées à l’époque : le marathon de l’espoir qu’a entrepris Terry Fox le 12 avril pour amasser des fonds afin d’aider dans la lutte contre le cancer. Le défi qu’il s’imposera quotidiennement pendant quatre pénibles longs mois et demi, la traversée du Canada à pied, lui-même atteint de la maladie, amputé, et sur une seule jambe, il foulera le bitume canadien avec comme seule arme son courage et sa détermination.

Beaucoup ont douté, mais lui, solide tel un chêne déploya une ténacité à toute épreuve. Il savait le défi titanesque. Dès qu’il mouilla ses pieds à St-Jean, Terre-Neuve, il ne se doutait probablement pas de l’ampleur que sa course prendrait au fil des années après son regrettable décès. Une pluie d’honneur a déferlé : il y eut des rues Terry Fox, des timbres, une monnaie, des écoles, des statues, un brise-glace et bien plus encore. Il aura prouvé qu’un long périple commence souvent simplement avec le plus petit des pas.

L’œuvre de Terry ne m’a jamais quitté et c’est dans cet état d’âme qu’en 1994, alors que je résidais en Abitibi, je contactais la fondation Terry Fox dans le cadre de la Journée Terry Fox qui se tient en septembre de chaque année. Je demandais l’autorisation d’organiser, en plus d’une course à pied, un tournoi de golf et un souper bénéfice, ce qui n’était vraiment pas usuel dans leur façon de faire. Pour le souper bénéfice tout allait bon train. Je devais recevoir à titre de président d’honneur nul autre que Pierre Péladeau, président du groupe Québecor et homme d’affaires bien connu des Québécois, qui a décliné l’offre à la dernière minute pour aller brasser des affaires en Europe. Je me retrouvai ainsi dans une fâcheuse position, bien embêté et à court d’idées.

Ayant eu écho de cette malencontreuse situation, c’est nul autre que le frère de Terry, Darrell Fox lui-même qui se proposa à brûle-pourpoint de remplacer monsieur Péladeau. Lors de son allocution Darrell nous relatait combien les journées étaient éprouvantes, lors du défi de Terry Fox. « On se levait chaque matin vers 04:30 et Terry commençait à courir vers 5 :00. Vers la fin de l’après-midi, après avoir complété de 22 à 32 milles, il s’arrêtait pour rencontrer des gens de toutes les communautés. J’ai dû entendre son récit 100 fois durant ces trois mois. Mais même la dernière fois que Terry a parlé en public, c’était toujours avec autant d’émotion. Après avoir quitté Toronto, nous avons frappé une barrière physique et psychologique. Terry devenait de plus en plus irritable. J’ai senti que quelque chose n’allait plus. Son sautillement habituel avait changé. Après avoir appris que son cancer refaisait surface, c’est Terry qui m’a réconforté plutôt que le contraire ».

Quand ce fut à mon tour d’adresser la parole au public, je fus pris de court. Un peu naïf de nature je n’avais même pas pensé écrire un petit discours. J’ai donc décidé de faire parler mon cœur en racontant le combat de ma mère Jeannine qui fut elle-même emportée par le cancer du pancréas le jour même de ma fête en octobre 1990. J’ai aussi fait visiter les principaux attraits touristiques de Val d’Or (où nous avons signé le livre d’or) et de Malartic à Darrell. Celui-ci a toujours gardé la forme et a participé à de nombreuses courses à pied et triathlons. Sa mère et lui ont longtemps présidé la fondation Terry Fox, qui a amassé plus de 700 millions de dollars dans quelque 25 pays depuis sa création.

Le jogging que Darrell et moi avons fait ensemble dans les rues de Val d’Or restera bien gravé dans ma mémoire. Ce fut un grand honneur et tout un privilège d’avoir partagé quelques parcelles de sa vie et d’en avoir fait partie. Ce fut un moment d’immortalité dont je garde un souvenir impérissable. J’appelle cela candidement avoir fait un séjour chez les grands. Un séjour chez ceux qui ont marqué l’histoire ou qui ont été très proches de ceux qui l’ont marqué.

La semaine suivante, dans le cadre de la journée Terry Fox, j’ai couru 120 kilomètres entre Rouyn-Noranda et Val D’or. C’était ma manière à moi, dans cet effort, d’être plus proche de l’œuvre de Terry.

Chéri as-tu vu mes mitaines ???

Chéri as-tu vu mes mitaines ???

Bon, je ne sais pas si c’est seulement moi… Pourtant, il me semble que je suis bien organisée dans la vie mais bref, lorsque je viens pour récupérer mes items/ articles et autres en vue de mon jogging matinal, il finit toujours par manquer quelque chose.

C’est qu’il faut partir bien équipée pour un 15km, ma distance maintenant devenue fétiche. Cette distance, je la cours 3 fois semaine depuis au moins un an. Cela représente entre plus ou moins 1 heure 19 minutes à 1 heure 30 minutes de course extérieure. Soit au chaud l’été soit au grand froid l’hiver, faut donc bien se préparer.

Bon parfois, c’est la motivation qui n’est pas au rendez-vous. Alors avoir à chercher mes mitaines ou mes lunettes, ça paye un peu 😉. On étire le temps. N’allez pas me dire que je suis la seule à rester 1 minute devant la fenêtre du salon à peser le pour et le contre d’une sortie extérieure avec scepticisme? Cette situation se présente surtout quand on regarde le thermomètre à l’extérieur, qui n’affiche rien de prometteur excepté la garantie que ce sera froid ou chaud selon la saison.

Il faut que je vous explique que je demeure en campagne. Ouin, alors quand le vent est vigoureux, la fille l’est un peu moins. Quand on se prépare à courir le vent de face et ce sur plusieurs kilomètres avec une température de moins mille degrés, euh… Je suis certaine que mon thermomètre à moi il descend jusque-là 😊. Il serait facile de mettre des shorts à la place et d’aller courir sur mon tapis roulant. Nettement moins stimulant, mais au moins on ne gèle pas.

Pour en revenir à mes bidules….

J’ai besoin d’une paire de gant légers, parce que des fois, même s’il y a apparence de froid, en courant on se réchauffe, alors les grosses mitaines se font retirer. Mais avoir une petite épaisseur peut être confortable, alors j’ai toujours une petite paire de gant dans le fond de mes poches.

Mes grosses mitaines, sans elles je ne ferais pas long. Toujours avec elles que je débute ma course. À un moment donné j’ai chaud, je retire une mitaine…. Après j’ai encore chaud, alors je retire l’autre. Oups, changement de cap, on revient le vent de face, mais ce n‘est encore pas si pire, alors je sors un gant, du coup 10 minutes après c’est la deuxième main qui se manifeste, elle demande à se faire couvrir un peu, alors je sors mon deuxième gant. Le plus beau dans tout ça, je n’ai jamais rien perdu 😊. En fait j’ai bien failli une fois, mes lunettes. Ne voulant pas arrêter et sachant que je repassais par le même chemin, elles étaient tombées, ben je les ai ramassées au retour. Pour de la chance, ça, c’est de la chance : En bordure de route, chemin de campagne venteux et neigeux.

J’ai aussi ma paire de lunette pour jogger, le vent qui rentre dans les yeux, ce n’est pas confortable, une bibitte l’été, ça l’est encore moins. Mais avec ça aussi je niaise un peu. L’hiver, même si mes lunettes sont censées ne pas buer… pftttt, alors remonte les lunettes, bon il commence à neiger, des flocons pleins les yeux, remet les lunettes. La neige colle j’y vois pu rien, essuis les lunettes, ce n’est pas mieux. Et même quand je remonte mes lunettes, des fois elles redescendent d’elles même pour me retomber sur le nez. C’est quand je ne m’y attends pas, bien dans ma bulle, un coup de vent un mouvement de côté et les voilà tout croche sur le bout de mon nez, j’en fais parfois le saut. Ça vous dit quelque chose ? 😉

La tuque avec elle c’est simple, on l’enfonce bien, elle reste en place. Les souliers aussi c’est simple. Faut pas oublier un buff, j’aime en porter un, car un coup de vent dans le cou, c’est tout sauf confortable. Et ça fait un petit bout de tissu à remonter sur les joues si elles gèlent, ah non, les lunettes bues, remontent les lunettes…
J’ai depuis environ un an, appris à courir sans eau, ni gel ou autre, alors au moins je n’ai pas à chercher ma ceinture. Elle est reste bien accrochée dans mon gym et demeure à disponibilité pour mon prochain marathon.

Ai-je mentionné ma musique? Sans elle, c’est possible, mais tellement moins agréable. Je suis le genre de personne qu’une musique peut rendre heureuse ou triste. Vous imaginez bien que celle qui se trouve dans mon lecteur de musique est entrainante, alors je reviens toujours de ma course de bonne humeur. Oh des fois totalement fatiguée, mais de bonne humeur avec une ‘’toune’’ entrainante en tête.

Pour la musique et ma montre, c’est assez simple de les retrouver car ils sont toujours prêts à être rechargés. Pas le choix, ça marche avec de la recharge ces bibites-là. Et comme je branche sur le chargeur mes bidules électroniques le soir avant d’aller me coucher, j’ai une place sur le coin de mon comptoir de cuisine. Faudrait donc que je me force pour les chercher.

Ce qui est drôle c’est que la plupart du temps toutes mes choses sont à peu près au même endroit, donc devraient être faciles à rapatrier …. Nenon…. On dirait que j’oublie toujours quelque chose… Bah, je me dis que ce n’est pas grave. Il n’y a pas mort d’homme, juste un peu de perte de temps.

J’ai par contre la chance de pouvoir partir courir quand bon me semble. Mon pic d’énergie est toujours le matin. Donc des fois, malgré mes 2 cafés, je ne suis peut-être pas totalement assez réveillé ce qui expliquerait mes recherches…. Bon, je me cherche une excuse là je crois 😉

Certaines personnes se contentent de surement moins et d’autres surement plus que moi. Quand j’y pense, je crois que je cours assez léger. L’été dernier, il a tellement fait chaud, je n’apportais même pas d’eau avec moi. Elle se serait retrouvée trop chaude pour être bue dans le temps de le dire.
Ou alors souvenir d’hiver, je courais encore avec ma ceinture à ce moment.

Je trainais donc une bouteille d’eau, car l’hiver on se déshydrate quasiment plus qu’en été, car la peau n’a pas la chance de se refroidir, alors on transpire encore plus. J’était toute contente de savoir qu’au retour je pourrais boire de l’eau. Le vent bien dans mon dos, je débute la ‘’descente’’ d’un chemin de campagne. J’adapte ma foulée pour être confortable, dégaine ma bouteille…. QUOI ??? complètement gelée…. Pas rien qu’à moitié ou juste l’eau dans le bouchon la…. Non non non, complètement gelée…. Grrrrrr, vous dire à quel point je l’aurais jeté dans le fossé.

J’ai dû remettre à mon grand dam, la bouteille gelée dans ma ceinture…

Il n’en fallait pas plus. J’ai dû finir la langue complètement à terre. Y a pas plus assoiffée que la personne qui savait qu’elle pourrait boire mais ne peut plus à cause du froid. ☹

Alors sagesse oblige, je ne traine plus rien. J’adapte ma course pour quelle demeure le plus confortable possible, et vous savez quoi? Ben ça marche. Que ce soit en plein été ou en plein hiver, je cours sans connaître la soif.

À preuve, lors de mon dernier marathon, qui fût virtuel, pas de ravitaillement, alors pas le choix on traine la ceinture, mais ça ajoute au poids ça 4 bouteilles et les gels, plus le cellulaire. J’ai donc décidé de ne prendre avec moi que 3 bouteilles… Ben, j’en ai ramené… Et j’ai eu une super bonne course, mon 2e meilleur temps de marathon. On parle en dedans de 4 heures là 😊

Comme de quoi un corps bien entraîner peut TOUT faire. Je n’ai pas terminé la langue à terre, j’ai récupéré super bien et rapidement. Aucune blessure n’est survenue.
J’ai alors trouvé ultra payant l’entrainement modéré que j’avais eu durant les derniers mois avant la course.
Ahh l’entraînement modéré synonyme aussi de : recalcul en court…

Plus le corps est faible, plus il commande; plus il est fort, plus il obéit
Jean-Jacques Rousseau

Psttttt :
Ça y est en fin de semaine on réglait des affaires. Le parcours de mon 9e marathon (3e virtuel) est décidé; à faire vers la mi-avril… et en début d’Après-midi dimanche, après quelques encouragements je me suis inscrite à mon premier ultra marathon en trail. Un beau 65km avec tellement de deniv + que j’ai oublié le chiffre 😉à faire en septembre. Vous allez pouvoir vivre avec moi les préparatifs, vous pourrez aussi me donner vos trucs et conseils, yeahhhh !!!