Le monde à l’envers

Le monde à l’envers

Je suis parti courir. De l’autre côté. Pas nécessairement du mauvais bord ou dans le mauvais sens mais dans « l’autre » direction. Après plus de dix mois de courses régulières, j’ai réalisé que je pars toujours dans le même sens.

Hé oui, ça m’a juste pris dix mois pour le réaliser. Je suis vite de même.

Pour faire un lien avec une chronique précédente, je vous avais laissé sur Elvis Bessette qui finissait son show chez les voisins avec My Way. Avant d’être la chanson d’Elvis, My Way c’était la chanson de Sinatra. Et avant Sinatra? 50 points si vous dites Paul Anka. Si vous avez répondu Claude François, le Clo-Clo des français, bravo, vous passez en finale. La chanson a d’abord été interprétée en français. En version originale, ça s’appelle « Comme d’habitude » et ça parle tout à fait d’autre chose. De la routine.

Tout ça pour dire que côté course, je suis assez « comme d’habitude », c’est ça qui serait My Way. Alors, question de briser la routine, je suis parti ce matin, un fou dans une poche, dans la direction opposée.

J’ai rapidement appris que 1. Oui, je suis capable de tourner du côté droit et que 2. J’aurais dû faire ça bien avant. J’avais l’impression de courir ailleurs. Je voyais la face B des maisons, des commerces, des rues.

J’ai même vu sursauter un cardinal qui faisait le guet sur un fil au-dessus de la rue. Depuis le temps, ils m’attendent dans une direction alors là, gros changement culturel chez les Rouges. Je les imagine en conciliabule, cachés quelque part, après mon passage :
– Ben là, s’il se met à arriver de partout, on fait quoi?
– On surveille et on se sauve.
– C’est pas nouveau, c’est juste ça qu’on fait dans la vie, surveiller et se sauver.
– Justement. Business as usual.

Oui, les cardinaux sont bilingues. En plus d’être nerveux.

Au bout de 45 minutes, j’avais parcouru sensiblement la même distance, dans les mêmes temps et pourtant j’avais l’impression d’avoir été ailleurs. Pas Colomb découvrant l’Amérique, on s’entend, pas les terres inconnues mais du nouveau.

Alors, amis et amies, lecteurs et lectrices, moi qui vous fais rarement une recommandation, aujourd’hui, je vous en fais une : à la prochaine occasion, partez-donc du mauvais bord! Juste pour brasser les cartes un peu. Toujours bon, un nouvel angle sur les choses. Vous m’en donnerez des nouvelles.

Les cardinaux et autres nerveux réussiront toujours à s’adapter.

Mon dernier ultramarathon

Mon dernier ultramarathon

Mon dernier ultramarathon ; le pas de trop.

La passion
La passion de la course est une chose bizarre. Pour ma part, comme plusieurs coureurs, j’aime à peu près tout de la course : j’aime regarder des courses, j’aime voir des vidéos de course, j’aime entendre parler de course, j’aime parler de course.
J’aime toutes les formes de course, la course sur route avec la poursuite d’un objectif précis, la course sur piste, qui est le sport dans sa version la plus pure, la course d’endurance, où la persévérance des coureurs est remarquable et la course de trail qui réunie l’aventure et de solidarité ; tant que c’est de la course, cela me passionne. En fait, quand tu peux passer des heures à regarder des gars qui  tournent en rond sur une piste, c’est un peu trop intense parfois, mais bon, la passion est difficilement contrôlable.
J’aime et j’admire les coureurs et mes préférés ce sont les coureurs d’ultra-trail, quand je vois ces coureurs sautiller entre les obstacles, presque comme s’ils pouvaient voler, je suis pantois devant ce qu’ils réalisent. Pour moi, les coureurs d’ultra-trail, représentent l’image parfaite de la liberté.

Mon dernier ultra
Avec ces images idylliques de coureurs, j’ai débuté les ultras depuis quelques années, avec plus ou moins de succès, disons que ce n’est pas ce qui est le plus naturel chez-moi. Mon dernier défi était un 80K, que d’aventures en perspectives.
Départ dans un décor idyllique avec un lever de soleil sur le fleuve. Les premiers kilomètres proposent une ascension monstre, mais cela semble aller. Pendant les premières heures, le tempo semble bon, je suis même en avance sur ce que j’avais planifié, ce qui est généralement un mauvais signe dans un ultra, mais bon, je m’imagine toujours qu’aujourd’hui, c’est la vraie bonne journée.

À la suite, d’un orage, les conditions deviennent plus difficiles, c’est glissant et de plus en plus technique et comme je suis agile comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, cela se complique. Après un plongeon en double salto dans un ruisseau, je me relève rapidement en tentant de garder un minimum de dignité devant les autres coureurs. Tout devient plus difficile, c’est chaud et humide et comme je n’ai jamais eu le réflexe de m’hydrater et cela se corse, la tête me tourne, j’en arrache, mais je m’accroche. Au 60e kilomètre, je décide d’abandonner, pour me raviser par la suite, je vais m’accrocher.
Dans les derniers kilomètres, j’ai presque l’air d’un coureur normal, c’est ardu, mais c’est le cas pour tous, mais moi, je sais que cela ne va pas. Arriver au dernier ravito, il ne me reste que 10K, l’idée d’abandon est de plus en plus présente. Le premier répondant décide de prendre mes signes vitaux, son verdict est rapide, Il faut prendre la direction de l’hôpital et cela presse, je ne remercierai jamais assez ce gars-là.

Mon dernier ultramarathon

La dérape.
Les heures suivantes ont été compliquées, il y a une image qui me reste, c’est celle de moi qui fais le pont inversé sur une civière pendant de longues minutes en raison de crampes sont intenables. L’équipe complète de l’urgence qui tente de me maîtriser, dont l’urgentologue qui indique ce qu’il faut faire pour me ramener : soluté, potassium, magnésium, insuline, tout y passe, C’est dur, mais après quelles heures, ils y parviennent, je redeviens presque normal.

La ligne fine
J’aime la course, mais maintenant je sais qu’elle peut être très dure. La ligne entre tout donner dans une course et trop donner, cette ligne est très très mince, quelques pas c’est tout. Je ne connaissais pas cette ligne, maintenant je la crains. Je ne serais pas un coureur d’ultra qui sautille entre les obstacles avec aisance, mais bon, il y a plein de belles courses sur route qui reviennent, il devrait y avoir encore plein de bonheur à aller chercher de ce côté.

Mon dernier ultramarathon

Le système immunitaire des coureurs

Le système immunitaire des coureurs

En ces temps difficiles où depuis 18 mois nous livrons un combat contre différents virus, je trouvais d’actualité d’écrire un article sur le système immunitaire des coureurs.

L’exercice semble avoir un effet protecteur sur le système immunitaire. Mais la relation entre sport et risque d’infections n’est pas aussi linéaire. Elle n’est pas de l’ordre du : « plus je m’entraîne, mieux je suis protégé ». Bien au contraire ! Si un entraînement modéré exerce un effet bénéfique sur la prévention des risques d’infection, un exercice intense les accroît.
Comme plusieurs études le mentionnent, dans les deux semaines qui suivent un marathon, les coureurs sont deux fois plus susceptibles de tomber malades que les sujets n’ayant pas participé à ce type d’épreuve. Je me donnais toujours 3 journées complètes de repos après un marathon. Et je recommençais avec un très léger entraînement de course à pied ou de vélo.

Après un effort aussi intense que le marathon, il existe un affaiblissement du système immunitaire pouvant durer 3 à 72 heures. C’est au cours de cette période de fragilité immunitaire que le risque est accru, pour le sportif, de développer une infection comme la grippe. En d’autres termes, un exercice intense réduit la capacité de votre système immunitaire à déclencher une réponse inflammatoire, ce qui affaiblit votre capacité à vous défendre contre les virus et augmente votre risque d’infection.

D’autres facteurs et habitudes peuvent également contribuer à renforcer votre système immunitaire. Manger sainement, dormir beaucoup et se laver fréquemment les mains sont tous des facteurs importants à considérer.

Comme on dit la modération a meilleur goût

TRAIL PRO-FORMA – 7e édition

TRAIL PRO-FORMA – 7e édition

TRAIL PRO-FORMA – 7e édition | Un événement haut en couleurs à mettre à son agenda!
DATE : 26 SEPTEMBRE 2021
LIEU : MONT GLEASON, Tingwick (à quelques pas de course de Warwick et pas très loin de Victoriaville)

Les courses officielles vous manquent? Vous avez envie de faire le plein d’air pur? Vos jambes fourmillent de lâcher leur fou dans les montées et encore plus dans les descentes?

Venez relever le défi du Trail Pro-Forma au cœur du plus beau terrain de jeux du Centre-du-Québec! Osez participer à cette rafraîchissante course automnale sillonnant les sentiers colorés du mont Gleason avec un accès privilégié à certains sentiers (parcours du 10 et du 18 km).

Tous les profits de l’événement iront à Melius Mobilité Active, un organisme à but non-lucratif de la région promouvant les saines habitudes de vie et la mise en valeur des richesses naturelles du milieu. Venez donc bouger avec nous pour + de SANTÉ, + de NATURE et + de PLAISIR!

Cette 7e édition vous offre l’épatant 18 km, le renversant 10 km, le populaire 5 km, le dynamique 2.5 km et le grouillant 1 km offert à notre précieuse relève (enfants de 11 ans et moins avec 1 parent accompagnateur au besoin) ET une belle nouveauté cette année, le Défi D+! Cette nouvelle épreuve convie les passionnés de dénivelé à monter la montagne le plus souvent possible par le sentier de son choix pendant 12 heures (entre 6h et 18h). Tous les profits du Défi D+ seront remis au Centre de prévention du suicide Arthabaska-Érable. Vous souhaitez participer à ce nouveau concept en plus de courir un autre parcours du Trail Pro-Forma? Bien sûr que c’est possible! Le dénivelé de votre parcours s’additionnera alors à celui du Défi D+!

1 inscription gratuite au 1 km pour 1 enfant AVEC CHAQUE INSCRIPTION ADULTE*
*Vous devez utiliser le formulaire familial.

INSCRIPTION EN LIGNE SEULEMENT! AUCUNE INSCRIPTION SUR PLACE!
• Fermeture des inscriptions le 20 septembre 2021.
• La quantité d’inscription est limitée à 50 personnes par parcours.
• Si l’événement devait être annulé en raison de la COVID, les inscriptions seront remboursées (excluant les frais de transaction).

OSEZ relever VOTRE défi du Trail Pro-Forma!
Pour tous les détails et mises à jour :
Trail-pro-forma.ca
Facebook Pro-Forma
Facebook Événement TPF2021

MERCI À NOS MERVEILLEUX PARTENAIRES OR:

Groupe Ouellet & La petite école Vision | 1k
WestRock | 2.5k
RENO & Saucony | 5k
Haute Protection | 10k
La Sablière De Warwick | 18k
Service de traiteur Marie-Jo | Défi D+

Le YOGA au-delà de la pratique physique

Le YOGA au-delà de la pratique physique

Au-delà de la pratique physique, le yoga est philosophie de vie qui nourrit l’Être afin qu’il puisse utiliser son plein potentiel pour se réaliser.

On ne voit pas le yoga. On ne fait pas du yoga. On vit le yoga à l’intérieur de soi.

Le yoga est une expérience de transformation;

Le yoga se ressent;
Le yoga s’entend lorsque le silence s’installe;
Le yoga c’est se reconnaître;
Le yoga c’est apprendre à s’accepter avec compassion;
Le yoga c’est apprendre à se donner à soi-même;
Le yoga ouvre la conscience du corps et de l’esprit;
Le yoga harmonise le corps par la respiration consciente;
Le yoga fait grandir la plénitude;
Le yoga installe la sérénité dans le cœur;
Le yoga permet de réaliser que nous sommes tous uniques;

Le yoga c’est garder le cœur ouvert et rayonnant en toutes circonstances;
Le yoga nous enseigne que l’on peut toujours revenir à soi, malgré les circonstances de la vie;

 

Le yoga est une discipline qui met l’emphase sur l’expérimentation de la vie sous toutes ses facettes. Une activité qui permet de créer une réelle transformation de l’Être, si elle est pratiquée selon certains principes fondamentaux. Cette façon de faire aura des impacts phénoménaux, non seulement sur les sadhanas (cours de yoga) mais aussi dans la façon d’aborder la vie et ses défis. Le yoga est avant tout une méthode simple qui permet concrètement de savoir quoi faire, comment le faire et quand le faire pour entretenir votre santé au quotidien. En voici quelques grands principes :

1. Choisir sa santé et son bien-être
2. Avoir une qualité de présence
3. Être, ici et maintenant
4. Trouver le plaisir dans l’effort

Le YOGA au-delà de la pratique physique - Sandra Arroye

Choisir sa santé et son bien-être

Il est de la responsabilité de chaque personne qui désire cheminer sur cette voie de s’impliquer, de participer et de s’ouvrir à recevoir, sans attentes. Laisser de coté ce que l’on connaît déjà, et aborder cette nouvelle méthode sans comparaison. Adopter une discipline régulière afin de pouvoir retirer les bienfaits recherchés. Le niveau de progression dépendra du niveau de profondeur, de l’assiduité, de la durée et de l’effort consacré à cette pratique.

Avoir une qualité de présence

Respiration
Avoir une qualité de présence à soi, afin de reconnaître ce qui se passe. Pour y arriver, il faut centrer son attention sur la respiration, ainsi il est possible de canaliser plus facilement les pensées et approfondir celle-ci pour atteindre une état plus calme. Synchroniser sa respiration à chaque mouvement éveille l’état d’Être et nous enracine dans le moment présent.

Sensations physiques
Lorsque la respiration est installée on peut ensuite voyager dans notre corps et prendre conscience de l’espace qu’il occupe.
Quels sont les points de contacts de votre corps avec le sol ?
Où se situent vos pieds, vos jambes, votre bassin, votre colonne, vos bras, vos mains, vos épaules, votre cou, votre tête?
À quel endroit ressentez-vous des douleurs, des tensions, des inconforts ou des étirements ?
Pouvez-vous respirer librement malgré la ou les sensation(s) ?
Toutes ces informations vous permettent d’être connecté et à l’écoute des messages que votre corps vous transmet. Habiter son corps vous donne le pouvoir de faire les changements requis afin de revenir à un état d’équilibre, d’harmonie et d’apaisement, si nécessaire.

Les pensées
Il existe un lien qui unit les pensées à ce qui se produit physiquement. Les sensations du corps peuvent avoir été générées par vos pensées.
Quelles sont les questions que vous vous êtes posées ?
Quels sont les messages ou les phrases que vous avez formulé intérieurement ?
Est-ce que vos pensées étaient bienveillantes envers vous-même ?
Avez-vous laissé de la place dans votre champs mentale pour expérimenter votre yoga, ou vous vous êtes réfugié dans ce que vous connaissiez déjà ?
Est-ce que vos pensées ont voyagées ailleurs que dans votre pratique de yoga ?

Au finale, l’objectif est de réaliser ce que vous faites et ce que vous laissez émerger et voyager à l’intérieur de vous. Vous pouvez ainsi ajuster la façon dont vous vous traitez et vous sentez. Agissez-vous avec ouverture, amour et compassion ou êtes-vous dans le jugement, la culpabilité et la peur ?

Les émotions
Pendant votre pratique de yoga, il est fort probable que des émotions surgissent de nulle part. Cela est dû aux différents mouvements physiques que vous faites. Il existe trois manières de les aborder qui ne sont pas efficaces;
– La maîtrise ou le contrôle
– L’esquive
– L’enfouissement
Ces méthodes mènent à la cristallisation de celles-ci à l’intérieur de soi. Lorsqu’une émotion émerge, il faut l’accueillir tout simplement, sans jugement et la laisser suivre son cours. Ressentir l’émotion et libérer le passage pour une circulation fluide, permet de vivre ce que l’on a à vivre. Ainsi, on peut agir à partir d’un endroit plus sain et plus stable pour pouvoir la transformer. Être présent à soi-même et être au cœur de ses sensations sont deux attitudes qui permettent de digérer plus aisément ce qui se produit.

Être, ici et maintenant

Lâcher prise
Lorsqu’on pratique, on doit se placer dans un espace de lâcher prise sur ce qui s’est passée avant, sur ce qui s’en vient et sur ce que l’on veut atteindre. Il faut avoir confiance qu’on peut délaisser, les soucis, les inquiétudes, les objectifs et le poids qu’on se met sur les épaules. Goûter à la légèreté en créant de l’espace dans son champs mental vous fera vivre une sensation de présence et de disponibilité accrue. Le point de départ de votre pratique doit toujours être en lien avec ce qui se passe ici et maintenant. Diriger votre attention sur ce que vous pouvez accomplir maintenant, du mieux que vous le pouvez, maintenant. Inutile de se comparer aux autres, ou même à ce que l’on a accompli la dernière fois. Revenir au moment présent et s’ajuster à ce qui est présent, tout en gardant son focus sur la volonté, vous permettra de retirer le maximum des bénéfices de votre séance de yoga.

Trouver le plaisir dans l’effort

Progrès : pratique, discipline, effort, plaisir
Bien qu’un changement se produit lorsqu’un effort  est fournit, celui-ci doit tenir compte de votre état. On doit faire de son corps un allié, utiliser la bienveillance lors de l’exécution des asanas (postures) sans vouloir trop en faire et accepter de procéder par étapes progressives afin d’évoluer sainement.

Est-ce que je fais ma pratique avec un effort juste ?
Puis-je aller plus loin, tout en demeurant confortable ?
Puis-je maintenir mon attention sur ma respiration ?
Est-ce que j’éprouve du plaisir?

Une transformation a lieu lorsque la discipline est appliquée. La progression est influencée par la qualité de l’effort bienveillant. La motivation perdurera dans le temps si le plaisir est au rendez-vous. La notion de plaisir est centrale afin de permettre a chacun de développer les sensations agréables. Ainsi, on peut ressentir les bienfaits de la pratique et être satisfait. Plus on met l’emphase sur ce que nous faisons de bien, plus on se remplira de contentement avec les choses simples de la vie.

Plus on est conscient de ce qu’on fait et de ce que l’on vit, plus on sera disponible à soi-même. Plus les perceptions deviendront claires et plus il sera facile de s’ajuster pour atteindre un état serein. Au-delà de la pratique physique, le yoga nous enseigne que l’on peut toujours revenir à soi, malgré les circonstances de la vie.

 

Pour en connaître plus sur ma pratique du Yoga :

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Photos couverture : Yannic Läderach on Unsplash

Photo dans le texte :   Jon Flobrant on Unsplash